Tammam Azzam (artiste syrien) a créé une série d'oeuvres en combinant des images d’événements importants de la révolte syrienne avec des graphismes symboliques du conflit. L’une de ses créations "Freedom Graffiti" combine la façade d’une habitation syrienne ravagée et un tableau célèbre de Gustav Klimt : Le baiser (1909).
Via Vidos, Sentier Art-Nature, François Arnal, Eva Pigeon et Lily Gauthier
Street art dans la ville en guerre (spéciale dédicace pour Bénédicte Tratnjek).
Le street art est généralement utilisé pour protester, contester ou critiquer. Il revêt ici une nouvelle dimension. Tout en émettant une critique très personnelle du conflit, Tammam Azzam en révèle la violence. Son choix de réaliser des fresques sur des bâtiments dévastés par la guerre rend ses oeuvres très intenses.
Cette fresque en particulier est très émouvante: quoi de plus puissant que ce constaste entre la douceur du tableau et l'état de ce bâtiment?
Tammam Azzam a trouvé une nouvelle manière d'utiliser le street art, preuve que l'appropriation et l'artialisation de la rue sont des phénomènes qui se renouvellent toujours.