Dans le cadre d’une série sur le “pari éducatif high-tech” (dans laquelle notamment plusieurs experts américains tentent d’apporter leur vision sur ce à quoi ressemblera l’école dans 10 ans), Matt Richtel, pour le New York Times s’est rendu dans le district scolaire pilote de Kyrene en Arizona : un secteur où tous les élèves utilisent des tableaux blancs interactifs et des ordinateurs à l’école. Depuis 2005, le district a investi 33 millions de dollars pour moderniser ses écoles. Ici, c’est la nature même de la classe, du rapport à l’enseignant qui a été transformé : l’enseignant circule entre les élèves qui apprennent à leurs rythmes sur leurs ordinateurs.
A sa manière, Richard Halverson, professeur à l’université de Madison et coauteur de Repenser l’éducation à l’âge de la technologie, ne dit pas autre chose quand il pointe du doigt (.pdf) que la fracture scolaire ne repose plus sur l’accès, mais sur la différence entre les technologies pour l’apprentissage et les technologies pour les apprenants. La fracture scolaire repose plus sur la différence entre ceux qui utilisent la technologie pour amplifier leur apprentissage et ceux qui ne l’utilisent pas, explique-t-il.