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« Mediastan », le documentaire sur WikiLeaks (VOST)

Depuis sa création en 2006 en Australie par ses fondateurs dont le célèbre et charismatique Julian Assange, l’organisation médiatique connue sous le nom de WikiLeaks a fait énormément parler d’elle par sa diffusion publique mondiale, à travers la plateforme de publication certifiée anonyme qu’elle a développé avec ses moyens informatiques, de plusieurs lots de milliers, centaines de milliers et même de millions de documents officiels classés « confidentiels », dévoilant des crimes de corruption, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.

Que ce soit par les « Irak War Logs », les « Afghan War Logs », le « Cablegate », les « Stratfor Files » ou encore les « Kissinger Files », les révélations de WikiLeaks, rendues possibles grâce aux lanceurs d’alerte qui ont osé se servir de la plateforme de publication anonyme de WikiLeaks (dans le cas des Kissinger Files, ces dossiers sont en fait accessibles à tout public mais leur regroupement et leur diffusion par WikiLeaks permet de donner un éclairage intéressant sur la diplomatie US en rapport avec Henry Kissinger), ont permis l’exposition de crimes d’états, de grandes entreprises et d’individus qui restent encore à ce jour impunis, comme par exemple avec la vidéo « Collateral Damage », montrant des militaires US tuant des civils de sang-froid en Irak.

Le film « Mediastan » concerne le « Cablegate », c’est-à-dire cette opération de WikiLeaks qui a consisté en la diffusion de quelques 250 000 câbles diplomatiques étasuniens, représentant l’ensemble des messages échangés entre le State Department US et 274 de ses Ambassades, Consulats et Représentations Diplomatiques à travers le monde, entre 1966 et 2010. En 2011 donc, une équipe de journalistes emmenée par le Suédois Johannes Wahlström a parcouru le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan, l’Ouzbékistan et l’Afghanistan pour y rencontrer et travailler avec des journalistes locaux sur le matériel récupéré par WikiLeaks et concernant leur pays. Certains passages se concentrant également sur le Royaume-Uni ou un partenariat avait été conclu avec The Guardian, et aux USA à New York, où celui-ci existait avec le New York Times.

Outre le contrôle sur les médias exercé par les autorités en Asie Centrale avec plus ou moins d’intensité, selon le degré dictatorial atteint dans les gouvernements de ces pays qui faisaient anciennement partie de l’Union Soviétique et dans le cas de l’Afghanistan, par les autorités militaires US et le pouvoir coopté de Kaboul, le film nous apporte des éclaircissements subtils mais clairs et non moins forts sur les zones sombres où les médias grand public – « mainstream » – décident ce que les occidentaux se permettent ou ne se permettent pas de diffuser. Pour la première fois et officiellement – c’est à dire en accord avec ses producteurs dans le cadre de sa diffusion – ce film a été sous-titré en français (par l’auteur de ces lignes) pour sa diffusion la plus large possible, en la langue de Molière.

Alors que Julian Assange, en ce début février 2016, semble – et nous l’espérons vivement – enfin s’engager sur la voie de l’issue de sa détention arbitraire à l’Ambassade d’Équateur à Londres et qu’en France, le gouvernement Valls, appuyé par Cazeneuve et Urvoas, le tout nouveau ministre de la Justice expert en législation limitant la liberté d’expression entendent apparemment sonner la chasse aux « sorcières conspirationnistes », ce film offre une source de réflexion et de compréhension du fait que les intérêts des possédants de ce monde, particulièrement en Occident et qui y ont la haute main sur les institutions gouvernementales ainsi que médiatiques, divergent le plus souvent et de plus en plus radicalement de ceux des populations du monde et que leur poursuite de ces intérêts dépend, au moins en partie, de leur contrôle sur les médias d’information comme le démontrent les problèmes qu’ont pu rencontrer les journalistes travaillant pour WikiLeaks au cours de leur périple.
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