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Découverte du monde tous azimuts sans tabous • « Le véritable voyage de découverte ne consiste pas nécessairement à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux »  • Propulsé par http://activeast.free.fr
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Autoroutes : comment l’État français organise sa propre spoliation

Autoroutes : comment l’État français organise sa propre spoliation | EXPLORATION | Scoop.it

"Amorcée par le gouvernement de M. Lionel Jospin, puis généralisée par celui de M. Dominique de Villepin, la privatisation des autoroutes illustre le capitalisme de connivence à la française. L’Etat impose le système coûteux du péage, assume l’essentiel des risques, puis organise la captation de la rente par les grands groupes.
par Philippe Descamps

«L’usage des autoroutes est en principe gratuit (1). » Enjolivée par cette belle proclamation, la loi de 1955 portant statut des autoroutes a instauré dans les faits la règle du péage. Ce texte restaurait l’un des droits féodaux abolis par la Révolution française, et fondait un système mêlant investissements publics et bénéfices privés. Le recours aux sociétés d’économie mixte concessionnaires d’autoroutes (Semca, dont le capital reste contrôlé majoritairement par l’Etat) financées par le péage n’était dans un premier temps prévu que « dans des cas exceptionnels » ; mais il devint rapidement la norme, au nom du « rattrapage ». En ce milieu des années 1950, l’Allemagne comptait déjà plus de trois mille kilomètres d’autoroutes et l’Italie, plus de cinq cents ; la France, à peine quatre-vingts.

Les justifications économiques, sociales, puis environnementales du péage demeurent pourtant fragiles. De grands pays comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou l’Allemagne ont rapidement développé des réseaux très denses et gratuits. La prise en charge par la collectivité leur a permis de garantir le respect des priorités en matière d’aménagement du territoire, à un coût bien moindre que celui des liaisons à péage, obligatoirement bâties en doublon du réseau existant. Le financement par le péage, nettement plus coûteux, engendre une plus grande emprise sur le territoire et n’a pas permis de réaliser les liaisons les plus vitales, directement payées par l’Etat. En outre, l’égalité des usagers devant le service public n’est pas assurée : dans certaines régions, comme en Bretagne, les autoroutes demeurent gratuites.

Tant que conduire restait un privilège, il pouvait paraître socialement plus juste de financer les autoroutes par le péage plutôt que par l’impôt. Lorsque la possession d’une voiture se banalise, dans les années 1960 et 1970, cet argument perd de son poids. Pour les automobilistes les plus modestes, le coût des péages ou des taxes sur les carburants devient plus lourd que ne le serait un surcroît d’impôt calculé en fonction des revenus." (...)

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Alexandre Astier, un "VULGARISATEUR" contre la médiocrité ambiante

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Réaction Discrète - Mozinor

http://www.mozinor.com

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Jean-Michel Aphatie, le gardien de castes

"Portrait vidéo de Jean-Michel Aphatie par l'Ojim.

Pour ce nouveau grand portrait, on s’attaque une fois de plus à un gros poisson : Jean-Michel Aphatie. Parti de rien, ce passionné de politique et de journalisme s’est hissé au sommet du monde médiatique, devenant un incontournable de l’interview politique.

Et selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements d’Aphatie vous rendront blanc ou noir, légitime ou illégitime, sérieux ou risible. Depuis des années maintenant qu’il officie en radio comme en télé, le journaliste politique qu’il est a eu largement le temps de montrer son vrai visage : celui d’un fervent petit soldat de la caste médiatique, tout d’abord, mais aussi celui d’un zélé défenseur de l’oligarchie, d’un chien de garde de l’ordre établi."

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L'EPR ferait une bonne cuve de sangria géante - Groland

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Argumentations "pro" et "anti" FN

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Fiché S (Terroriste) pour avoir "pigé l'Arnaque des Chambres à Gaz"

"Accusé de 1°) Incitation à la Haine , et 2°) Contestation de Crimes contre l'Humanité ...... Le 15 septembre 2016 on m'a jugé sans avocat et on m'a empêché même de me défendre : on m'a chassé de la salle d'audience (voir ma vidéo N°1)"

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De Villiers balance tout sur les sondages truqués

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La France doit quitter la zone euro avant le défaut probable - Conférence de Vincent Brousseau UPR

Conférence de Vincent BROUSSEAU, ancien économiste à la Banque centrale européenne et responsable UPR en charge des questions monétaires et du retour au franc, à Bordeaux le vendredi 15 mars 2017.
"Quinze ans à la BCE à Francfort m'ont fait découvrir l'effrayante impasse de la construction européenne."
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Nicolas Supiot : Meilleur artisan du pain au monde

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« Ouvrons les archives sur le meurtre de Thomas Sankara »

« Ouvrons les archives sur le meurtre de Thomas Sankara » | EXPLORATION | Scoop.it

"Le chercheur au King’s College, Vincent Hiribarren, raconte son casse-tête pour accéder aux archives françaises sur l’assassinat de l’ex-chef d’Etat burkinabé.

Le président du Burkina Faso, Thomas Sankara, et son homologue français, Francois Mitterrand, à l’aéroport de Ouagadougou, le 17 novembre 1986.
Thomas Sankara a été assassiné le 15 octobre 1987. Presque trente ans plus tard, l’identité de son meurtrier est toujours inconnue. En tuant Sankara, le ou les coupables ont cherché à étouffer les idées d’un homme devenu une figure emblématique de la révolution en Afrique. Les suspects ne manquent pas : Blaise Compaoré, des mercenaires du Liberia, des Libyens, des Ivoiriens ou encore des Français. Au Burkina Faso, une enquête a déjà été ouverte et des personnes inculpées. Par ailleurs, François Yaméogo, un juge d’instruction burkinabé, a lancé une commission rogatoire pour demander la levée du « secret défense » en France.
Un secret bien gardé par la France

La France pourrait bien avoir sa part de responsabilité dans cet assassinat. Après tout, les relations entre François Mitterrand et Thomas Sankara étaient tendues depuis le voyage présidentiel français au Burkina Faso en novembre 1986. La question de la dette semblait en particulier se trouver au centre des divergences entre les deux dirigeants. Le discours de Sankara à Addis-Abeba trois mois avant sa mort révélait au grand jour les divergences entre l’ancien colonisateur et le Burkina Faso sur ce point précis. Cependant, les pistes parfois contradictoires se heurtent à la difficulté d’obtenir des sources crédibles sur cet assassinat qui a transformé le Che Guevara africain en un martyr de la lutte anticoloniale." (...)
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Connexe : Thomas Sankara, le résistant

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Coup de théâtre à la CPI - Fatou Bensouda avoue le complot contre Gbagbo

Coup de théâtre à la CPI - Fatou Bensouda avoue le complot contre Gbagbo | EXPLORATION | Scoop.it

"Coup de théatre CPI – Fatou Bensouda avoue le complot contre Gbagbo et accuse la France: »Il n’y a rien de sérieux contre Gbagbo ». »Je subis les pressions de la France ». »Je ne peux rien y faire ». Révélations d’un journal sud-africain et de la journaliste Shannon Ebrahim.
http://www.iol.co.za/capetimes/gbagbo-why-iccs-impartiality-is-questione

‪Les Confidences de Bensouda: « IL N’Y A RIEN DE SÉRIEUX CONTRE GBAGBO, C’EST JUSTE UNE PRESSION POLITIQUE VENANT DE LA FRANCE ET JE NE PEUX RIEN FAIRE »

La CPI s’est discréditée lorsque les pays comme la France, craignant la perte de leur emprise sur les économies de l’Afrique de l’Ouest, la manipulent.
Je me suis récemment retrouvée assise dans un café en plein air à Kigali, dans la capitale du Rwanda, sirotant du vin sud-africain en ressassant les problèmes du continent. Mon compagnon de déjeuner est un haut fonctionnaire de la MONUSCO, la force de l’ONU pour le maintien de la paix dans l’Est de la RDC. Il a passé la plus grande partie de sa carrière en mission de maintien de la paix en Afrique centrale. Après avoir combattu le viol quotidien des femmes dans le Kivu pendant des années et ayant réalisé l’incapacité de l’ONU à mettre fin à ce fléau, mon collègue de l’ONU s’est donné la mission de faire en sorte que les auteurs de violations des droits de l’Homme sur le continent répondent de leurs crimes.
Mais nous savions tous les deux que dans quelques jours le Sommet de l’UA rallierait ses États membres à prendre des mesures concrètes pour se retirer de la Cour Pénale Internationale (CPI). C’est ce qui s’est exactement passé le 30 Janvier par la voix du président kényan Uhuru Kenyatta, lui-même visé par la CPI, qui engagea la bataille. Bien que mon collègue de l’ONU et moi déplorons le contournement de la justice par la CPI, nous restons convaincus du fait que cette institution ayant ainsi perdu sa crédibilité, les Africains n’ont plus foi en sa capacité de rendre justice de façon impartiale.

Il ne s’agit pas seulement de ce que seuls les Africains sont ciblés par cette institution, mais aussi du fait que les grandes puissances, la France en particulier, ont sérieusement réussi à manipuler la CPI et à l’utiliser pour leurs propres intérêts stratégiques sur le continent.
L’ouverture à la Haye du procès de l’ancien président Ivoirien, Laurent Gbagbo, le mois dernier, après cinq ans d’incarcération, a mis à nu cette manipulation de la CPI par la France. Mon collègue de l’ONU et moi avons discuté de toute la manigance que la France avait mise en place dans le but de neutraliser Gbagbo qui est pourtant venu au pouvoir par des élections démocratiques en 2000, mais qui a cherché à réduire le contrôle de la France sur son ancienne colonie. Gbagbo est ainsi devenu la plus grande menace pour la domination de la France, non seulement sur la Côte-d’Ivoire, mais sur toute la région, étant donné que sa lutte pour le délitement de l’emprise des sociétés françaises sur l’économie de son pays pourrait faire tâche d’huile dans toute la sous région ouest africaine.

La France aurait planifié cinq coups contre Gbagbo qui ont tous échoué. Elle a finalement procédé par le bombardement de sa résidence présidentielle en utilisant les forces spéciales françaises qui ont par la suite capturé le président, sa femme et son fils pour les remettre à «leur homme», Alassane Ouattara; soutenu par les rebelles qui sont formés et armés par la France. L’ancien président français Nicolas Sarkozy aurait fait pression pour que Gbagbo soit transféré à La Haye en 2011. Pendant cinq ans, les procureurs de la CPI enquêtent sur les accusations portées contre lui. Certains éléments de preuve retenus contre lui par l’accusation dans les audiences préliminaires ont été prouvés fabriqués donc irrecevables. Une des vidéos diffusées et tenues comme preuves des massacres perpétrés par ses partisans serait en réalité une scène filmée d’un homme brulé vif au Kenya. Mon compagnon de déjeuner m’a informée qu’il n’est de secret pour personne que George Soros, un important bailleur de fonds de la CPI, est un ami proche de Ouattara et que la France a financé en grande partie les enquêtes de la CPI contre Gbagbo.

Un candidat à la présidence de la République centrafricaine, Pascal Bida Koyagbele, m’a dit qu’il avait rencontré le procureur en chef de la CPI, Fatou Bensouda en octobre de l’année dernière lors d’un dîner de remise de prix aux Pays-Bas, cérémonie au cours de laquelle Pascal Bida lui-même recevait le prix de leadership africain. A cette occasion donc, M. Koyagbele a demandé à Fatou Bensouda son avis sur le cas Gbagbo. Selon Koyagblele toujours, elle a donné la réponse suivante :
«Koyagbele soutient que Bensouda avait sollicité le soutien de la France pour sa nomination comme procureur en chef de la CPI.»

La raison de la nécessité pour la France de neutraliser la force politique qu’est Gbagbo est qu’il était déterminé à défaire l’emprise de la France sur la banque, l’assurance, le transport, le commerce de cacao et sur la politique de l’énergie en Côte-d’Ivoire. Durant le court laps de temps de son régime, il avait invité des entreprises d’autres pays à participer aux appels d’offres pour les projets du gouvernement. Gbagbo était dépassé par les coûts très élevés des projets exécutés par les entreprises françaises. Par exemple, pour la construction d’un pont, les français demandaient 200 milliards de francs Cfa. Gbagbo s’est donc détourné des Français au profit des chinois qui ne demandaient que 60 milliards de francs Cfa et ceci en 2002.

Plus important encore, jusqu’à ce jour, la France maintient son pacte colonial avec ses anciennes colonies. Selon les termes de ce pacte, le Trésor français a le contrôle de leur monnaie, des réserves de capitaux et des politiques commerciales et d’investissement. Selon l’accord entre la France et ses anciennes colonies sur la création du franc CFA, les banques centrales de ses anciennes colonies sont obligées de garder 80 pour cent de leurs réserves de change dans un compte d’opérations tenue au trésor français. Cela a rendu impossible pour ces pays africains la mise en place de leurs propres politiques monétaires.

Le défi que Gbagbo a opposé à cette situation d’esclavage a été en fait le plus grand défi qu’a connu la domination française dans cette région depuis la période post coloniale. Son incarcération à La Haye est donc une solution de dernier recours, quand tous les autres moyens pour le neutraliser ont échoué.

Telle est la mission assignée à la CPI dans la dispensation de la justice en ce qui concerne le cas Gbagbo."
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Connexe : Les Dessous d’une (France) Afrique toujours colonisée

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Dessin de Joe Lecorbeau : affaires politiques

Dessin de Joe Lecorbeau : affaires politiques | EXPLORATION | Scoop.it
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L'énergie du futur de ta grand-mère - DEFAKATOR

"Cette enquête cite près d'une centaine d'extraits et de références, je ne donnerai donc ici que les principaux. Pour ceux qui ne sont pas dans la liste, demandez-moi dans les comms."

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Attali et Minc sur la crise, en 1984 déjà...

(LLP) "4 à 5 décennies de mensonges et de tromperies, ils sont toujours là, accès illimité aux médias de toutes sortes : papier, radio, télé, livres… Ces incompétents notoires sont LA preuve du complot ! Ces gens sont des parasites, des vampires qui vivent sur le dos des peuples !"

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"Attali et Minc, nos deux phares de la pensée intellectuelle française, étaient déjà là en 1984, en plein tournant de la rigueur, pour expliquer la crise aux Français. La crise, opportunité pour faire les efforts nécessaires et libéraliser, un discours qui a traversé les années et s’est amplifié jusqu’à aujourd’hui."

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8 mai 2002 - 8 mai 2015 : l'attentat de Karachi, treize ans après

8 mai 2002 - 8 mai 2015 : l'attentat de Karachi, treize ans après | EXPLORATION | Scoop.it

"En 2012, l’affaire Merah, c’est sept morts. Dossier rondement mené par l’Etat Français car l’auteur des tueries de Toulouse a été liquidé dans son appartement. Qui était Mohamed Merah ? Quelles étaient ses relations avec les services de renseignement français ?

Janvier 2015, ce sont les attentats de Paris par les frères Kouachi et Amedy Coulbaly : dix-sept morts. Les trois protagonistes ont, là aussi, été liquidés. Comment se sont-ils procurés les armes ? Ont-ils eu des soutiens ? Ont-ils des proches connaissances susceptibles de passer à l’acte ?

Autant de questions qui risquent de rester sans réponse.

En revanche, il est des affaires où l’Etat français semble peu pressé de faire toute la lumière : Karachi en est le parfait symbole. L’explosion du bus de la Direction des Constructions Navales (DCN) au Pakistan qui fera quinze victimes, dont onze français, célébrera son treizième anniversaire le 8 mai prochain. Mais, à ce jour, les familles des victimes n’ont toujours pas eu la réponse à cette question : que s’est-il passé ce jour maudit de 2002 ? Pourquoi la France veut-elle cacher les causes et les responsables de cet attentat ?

Al-Qaïda, derrière les attentats ?

Retour sur cette affaire aux multiples rebondissements : en 1994, le gouvernement Balladur signe avec le Pakistan un contrat d’un montant de 5.4 milliards de francs pour la livraison de trois sous-marins militaires d’attaque type Agosta. Les bâtiments sont assemblés au Pakistan, transfert de compétences oblige. Des salariés de la DCN sont dépêchés sur place. La livraison du premier sous-marin au Pakistan date de 1999, mais le 8 mai 2002, comme tous les matins, les salariés de la DCN partent sur le chantier en bus. Le véhicule est soufflé par l’explosion de 50 kg de TNT lorsqu’un kamikaze se portant à hauteur des malheureux déclenche sa charge.

Tous les hommes politiques sont unanimes : la vérité doit être faite sur cette affaire.

Nous sommes un peu plus d’un an après le 11 septembre et les regards se tournent immédiatement vers l’organisation d’Oussama Ben Laden : Al Qaida. Les autorités pakistanaises, la police et les services secrets pakistanais (ISI) penchent vers cette piste et le juge antiterroriste français de l’époque en charge du dossier, Jean-Louis Bruguière, suit ses homologues pakistanais.

Après un an d’enquête, trois hommes liés à Al-Qaïda sont arrêtés, jugés coupables et condamnés à mort. En 2007, Jean-Louis Bruguière conclut à l’attentat islamiste, l’affaire semble terminée.

La justice à la sauce française

Pourtant, le juge antiterroriste français aurait dû tenir compte de plusieurs pièces essentielles mais non retenues dans le dossier, dont des photos de la scène du crime, des notes de service et autres témoignages. Autant d’éléments qui lui auraient permis d’appréhender l’affaire d’une toute autre manière.

De son côté, la DCN a mené sa propre enquête dès le lendemain de l’attentat, par l’intermédiaire d’un ancien agent de renseignement français. Ses conclusions se trouvent dans un rapport nommé « Nautilus » qui contredisent totalement les conclusions du juge Bruguière : selon ce rapport, l’attentat a été réalisé grâce à des soutiens au sein de l’armée et des services de renseignement pakistanais, l’ISI, en rétorsion à des rétrocommissions contractuelles non payées par l’Etat Français d’une valeur de 120 millions d’euros.

Pourquoi la DCN n’a pas communiqué ces éléments à la justice ? Peut-être parce qu’elle dépendait directement du Ministre de la Défense ?

En 2007, Nicolas Sarkozy est élu Président de la République et Jean-Louis Bruguière quitte son poste de juge pour se présenter aux élections législatives sous l’étiquette UMP, il sera battu.

Il faut savoir que Jean-Louis Bruguière fait (ou faisait) parti du groupe de réflexion (think tank) américain « Rand Corporation ». La Rand Corporation est un institut américain, fondé en 1945 par l’US Air Force. Son objectif est « d’améliorer la politique et le processus décisionnel par la recherche et l’analyse ». Quelques uns de ses membres sont bien connus du public : Frank Carlucci (ancien directeur adjoint de la CIA). Pascal Lamy (ancien directeur de l’OMC), Paul O’Neil (ancien secrétaire au Trésor de G.W Bush), Condoleezza Rice (ancienne secrétaire d’Etat de G.W Bush) ou encore Donald Rumsfeld (ancien secrétaire à la défense de G.W Bush). La crème de la crème des mondialistes." (...)

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Sébastien Chartier et Pierre-Emmanuel Barré - Peut-on rire de tout ? (Pop Show séquence 1)

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GPA : Grossesse Pour Argent – La conférence de Maria Poumier et Lucien Cerise à Lille

"L’équipe d’E&R Lille a reçu Maria Poumier et Lucien Cerise le 22 octobre 2016 pour une conférence intitulée « GPA : comment détricoter l’empire du mensonge ? »."

 

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BHL, lu et approuvé par la CIA

BHL, lu et approuvé par la CIA | EXPLORATION | Scoop.it

"Un rapport de 1985 sur l'influence des Nouveaux philosophes en France a été rendu public."

(...) "La CIA était évidemment inquiète de voir que, en Europe comme aux Etats-Unis, la bourgeoisie intellectuelle de gauche était massivement rendue au marxisme. La France était selon elle le lieu matriciel du gauchisme mondial. Dans le rapport de 1985, il est dit que, «dans la période de l’après-guerre, les intellectuels français ont significativement contribué à fabriquer une hostilité internationale à la politique américaine, en Europe comme dans le Tiers-Monde. De Beyrouth à Lisbonne et Mexico, les élites intellectuelles ont écouté et reproduit la pensée et les préconceptions en vogue chez les café savants comme Régis Debray».

 

Pendant les années 1950 et 1960, la CIA a financé en sous-main le Congrès pour la Liberté de la Culture, un organisme basé à Paris, qui soutenait des revues intellectuelles et des magazines (dont la « Paris Review»). «Conspiration libérale», selon l’expression de l’écrivain australien Peter Coleman, le Congrès reposait sur l’idée que la défaite culturelle du marxisme passerait par la création d’une nouvelle gauche plutôt que par un soutien à la droite.

 

La thèse principale du rapport de 1985 est que la bataille française a été gagnée. Un «nouveau climat intellectuel» parisien, marqué par l’anti-totalitarisme et incarné par Bernard Henri-Lévy, va désormais œuvrer sans le savoir pour les Etats-Unis." (...)

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Police Academy à la française

Police Academy à la française | EXPLORATION | Scoop.it
L’erreur est humaine c’est de notoriété, mais il semble que les services de renseignement français soit extrêmement humains tant leurs erreurs sont devenues inquantifiable. Il est surprenant de constater à longueur d’attentats qu’ils échouent systématiquement à protéger la Nation pour des raisons uniquement imputable à mademoiselle la faute à pas de chance.

« La France a-t-elle un problème avec ses services de renseignement ? Depuis les attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts et 683 blessés, les dysfonctionnements apparaissent chaque jour plus flagrants. »1

Une persévérance chronique dans l’erreur ne peut relever de l’erreur. Quand on se trompe vingt fois de suite sur le même genre d’affaires alors ces erreurs sont des actions délibérées, il s’agit d’actes de sabotages réalisés sciemment.

« La facilité déconcertante avec laquelle ont pu se déplacer les terroristes, pour la plupart identifiés, ne cesse de poser question […] C’est le signe d’un échec total et absolu depuis dix ans», se désole un ponte du renseignement intérieur toujours en activité. «Il s’agit moins d’une faille globale que d’une série de dysfonctionnements dans l’acquisition, le traitement et la diffusion des informations», tempère Alain Juillet, ancien directeur du renseignement à la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure). »2

Tout cela n’est bien évidement pas dû au hasard. Il y a toujours un facteur humain qui amorce les choses et accélère la déliquescence de la sécurité intérieure française. Le facteur nous ne le connaissons hélas que trop bien : Nicolas Sarkozy, encore et toujours .

« En fusionnant les services en 2008, Nicolas Sarkozy a mis à mal des années de travail mené par les RG au plus près de la population. »3

Plus le temps passe et plus on découvre l’ampleur du travail de destruction que l’agent israélo-américain a commis en France. Une fois de plus il a œuvré pour l’intérêt de la Nation en déstructurant totalement l’organisation des services de renseignements intérieurs.

« La réforme de 2008 conduite par Nicolas Sarkozy, rappelle le FT, cherchait à rationaliser les services de renseignement du pays en fusionnant les renseignements généraux (RG) et le contre-espionnage (DST) pour former la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI devenue la DGSI), ce qui devait permettre une meilleure surveillance de la menace islamiste. Mais un nombre croissant d’experts du renseignement regrette qu’elle ait finalement mené “à la disparition du vaste réseau d’agents de terrain qui avait mis un demi-siècle à se constituer – et dont on aurait bien besoin aujourd’hui pour contenir la menace intérieure du djihadisme.” »4

Est-ce la faute à pas de chance si cette réforme a produit l’exact contraire de ce pour quoi elle a été initiée ? Non, car son but réel était de brouiller le travail des agents sur le terrain dans un premier temps. Le troisième temps prévoyait la mise en œuvre de divers attentats dits « islamiste » sur le territoire. Le tout premier étant celui de Toulouse en mars 2012 que l’on attribue à Mohamed Merah. Personnellement j’attends toujours les images vidéo de Merah qui crie « Allah akbar » alors qu’il s’enfuit après avoir tué des militaires. Ce n’est pas moi qui le dit c’est Mr Molins. Autant le dire tout de suite je n’ai absolument aucune confiance dans les dires de ce sombre personnage. Tout dans son élocution, sa stature, ses tics corporels, trahisse son discours. Il transpire le mensonge par tous les pores de sa peau.

La moindre des choses serait de diffuser ces fameuses vidéos. Images que l’on ne verra jamais, car , à supposer qu’elles existent, ce n’est pas Merah qui parle, mais probablement l’agent du Mossad qui a abattu les militaires et les enfants de l’école juive. Jusqu’à preuve du contraire personne n’a identifié formellement Merah, on l’affirme simplement, mais sur toutes les images et vidéos diffusées on voit un homme en casque intégral. Dois-je évoquer la cicatrice sous l’œil et une corpulence bien supérieure à celle de Merah ? En revanche Merah a été exécuté avec acharnement. On a vu sa dépouille criblée de balles.

Quant au deuxième temps, il a eu lieu en 2011 , avec le fameux printemps arabe qui a enflammé le Maghreb puis le Moyen-Orient. Printemps qui a permis de créer l’état factice islamique et son Calife en carton Al Bagdadi. Cette « nation » terroriste servira d’alibi aux futurs attentats. Il fallait d’abord démanteler le fonctionnement des services de renseignements français, provoquer une révolution en Tunisie qui allait permettre de détruire la Libye qui est la véritable raison du printemps arabe ( avec celle de la Syrie/Irak ) , impliquer ensuite la France dans la guerre contre cet état fictif qu’est devenu ISIS alors que les migrants fuient en masse les zones de conflit et affluent vers l’Europe, la France en particulier, et la boucle était bouclée. Les terroristes ayant fait « allégeance » au califat pourraient déferler en paix au pays des droits de l’homme sans qu’on y trouve à redire. En terme de tromperie il faut reconnaitre que c’est diablement bien amené avec pour règle immuable à tout « complot » qui est de susciter les évènements qui serviront à l’avancement du Plan.

Après avoir vendu l’or de la France à vil prix, engagé le pays dans une guerre criminelle en Libye, nous avoir réengagés dans l’OTAN et nous avoir violés électoralement en faisant ratifier en 2007 le traité de Lisbonne par voie parlementaire alors même que nous avions voté Non en 2005, Sarkozy nous a impliqués de force dans une fausse guerre contre le terrorisme ( seuls les morts sont vrais, hélas). Une guerre qui peut durer des décennies et qui verra toutes nos libertés disparaitre au fil du temps. La peur nous fera accepter tout cela sans réfléchir.

« Environ 5600 personnes sont surveillées en France pour leur radicalisation, et parmi elles, 2000 seraient directement liées au djihad. Après chaque attentat, on s’aperçoit que la plupart des terroristes étaient connus des services de police. » 5

« Selon le criminologue Alain Bauer, ce qui pêche, ce n’est pas la collecte de l’information, mais le traitement, l’analyse de cette information. » 6

Si c’est Alain Bauer qui le dit, nous devons le croire sur paroles. Justifier l’injustifiable est de nos jours l’action la plus aisée à réaliser. Ainsi Bauer le maçon nous explique que l’incapacité des services de renseignement relève des insuffisances des agents de renseignements. En d’autres termes les agents sont trop stupides pour comprendre ce qu’ils ont entre les mains. Au poker ce ne sont pas vos cartes qui comptes c’est ce que vous en faites d’après Patrick Bruel. Dans le renseignement visiblement c’est pareil. Si vous avez capté des informations d’un djihadiste formellement identifié qui affirme qu’il va incessamment sous peu dessouder un policier eh bien ces informations sont visiblement difficiles à analyser pour nos chers agents.

« À cette époque justement, la justice reçoit des nouvelles inquiétantes. Et cette fois, il s’agit de lutte antiterroriste. La section spécialisée du parquet de Paris obtient une confidence selon laquelle Karim Cheurfi cherche à se procurer des armes. Il veut, dit-on, viser des policiers pour venger la mort d’enfants syriens. Les magistrats sont chargés d’une «évaluation» de son cas, un cas pas si éloigné des centaines d’autres qui leur sont soumis chaque année. »7

Le bon sens voudrait qu’on l’interpelle sur le champ avant qu’il passe à l’action. Mais non, dans la réalité française on le laisse faire jusqu’au bout et on constate qu’effectivement devant le fait accompli que les renseignements étaient les bons, le djihadiste avait bien l’intention de tuer un policier.

« Sur un papier tombé de la poche de l’assaillant, les enquêteurs de la PJ parisienne trouvent un feuillet manuscrit évoquant «sa volonté de mourir en martyr au nom d’Allah», selon une source policière. » 8

Selon une source dite du bon sens, il faut parfois se retenir pour ne pas vomir devant tant de bêtises. Ce mensonge prouve notre bêtise. Aux gens les plus idiots les mensonges les plus stupides. Vous savez désormais comment « nos élites » nous considèrent !

Où est la logique dans tout cela ? Faut-il comprendre que le but de ceux qui chapeautent le renseignement en France c’est de laisser le terrorisme opérer ? Si ce n’est pas le cas, il faut avouer que c’est bien imité.

« Après chaque attentat, dans les minutes qui suivent l’identification d’un auteur, entre 5 et 15 kilos de documents sortent des archives, ce qui montre qu’on savait beaucoup de choses. »9

Cela prouve aussi que l’on se moque ouvertement de nous. Autant d’informations qui ne servent absolument à rien. Les attentats sont malgré tout commis. La logique voudrait que l’on licencie sur les champs tous les responsables des renseignements pour incompétences graves. Quelqu’un a t’il été licencié ? Pas à ma connaissance. Visiblement plus on échoue professionnellement dans un domaine aussi sensible que celui de la sécurité intérieure et plus on a de chance de conserver son poste. Quel message retenir de cela ?

« Sur le 7 janvier, poursuit Alain Bauer, on a les frères Kouachi d’un côté et Amedy Coulibaly de l’autre. Les frères Kouachi sont identifiés, repérés, suivis, écoutés par les services de police qui, donc, essayent de faire leur travail, et ils enfument les policiers. […]Amedy Coulibaly sort de prison et personne ne le regarde. Il n’a même pas besoin de se cacher, personne ne s’occupe de lui. Pourtant, dès qu’il est identifié, grâce à une trace ADN, on découvre tout d’un coup un dossier tellement énorme qu’on se demande même comment il n’aurait pas dû être au-dessus de la pile, clignotant et fluo la nuit ? C’est ça le souci essentiel. » 10

En voilà une bonne question. Comment est-ce possible que Coulibaly soit passé entre les gouttes ? À l’évidence Mr Bauer feint d’ignorer les actions de ses chers frères tri pointés. Car c’est ici que réside les « manquements » et autre « incompétences » des services. C’est l’action contradictoire des Maçons en place au sein du renseignement français qui délibérément agissent de sorte à faire échouer les enquêtes par de la rétention d’informations, des ordres contradictoires, inutiles ou insensés. Le but étant de créer un morcellement et une paralysie des services, les rendre incapables de coopérer et d’échanger efficacement les informations. Il n’y a donc aucune incapacité des agents de renseignements à utiliser les informations dont ils disposent, mais une cinquième colonne maçonnique qui agit à saboter le travail de sécurité intérieure.

« Alain Juillet s’en souvient très bien : « Chez les militaires, on avait tendance à recruter des officiers ou des sous-officiers de valeur, mais qui n’étaient pas forcément des gens de haute qualification intellectuelle. Ce n’était pas des ingénieurs, par exemple. Aller interpréter des équations ou des résultats sur le nucléaire quand vous n’avez pas la moindre idée de ce que c’est, c’est impossible ! »11

À écouter ces menteurs pathologiques qui nous gouvernent, on aurait presque l’impression que la France est protégée par des bras cassés incapables de mettre un pied devant l’autre. C’est la police Academy version française. De qui se moque-t-on ? Tout cela pourrait être drôle si les criminels qui dirigent le régime français n’assassinaient pas notre propre population, nos policiers et nos militaires par toxico islamisé interposé au seul profit d’une guerre de civilisation qui grandit chaque jour davantage. On tue, on nous ment, mais silence, car vous serez peut être le prochain à vous faire écraser par un camion, mitrailler à la terrasse d’un café ou égorger en rentrant chez vous.

PS : Ce n’est pas dans mes habitudes de donner des conseils de vote, mais exceptionnellement j’incite les gens doués d’un minimum de bon sens à aller voter ce dimanche 23 avril pour François Asselineau et à soutenir son parti l’UPR pour les prochaines législatives au mois de juin prochain.

1,2,3 : http://www.liberation.fr/france/2015/11/25/les-filets-perces-du-renseignement_1416190
4 : http://www.courrierinternational.com/article/terrorisme-comment-la-reforme-de-sarkozy-affaibli-les-renseignements-francais
5,6,9,10,11 : https://www.franceinter.fr/societe/secrets-d-info
7,8 : http://www.leparisien.fr/faits-divers/attentat-des-champs-elysees-karim-cheurfi-de-la-haine-du-flic-au-terrorisme-22-04-2017-6876774.php
L'Esprit Du Moment's insight:

Merci à LBE pour l'article (et la recommandation) et merci à LLP pour l'avoir porté à mes yeux

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La petite histoire : Napoléon était-il un sale "con" ?

"Dans une vidéo récente, le site Topito.com dresse la liste des « 5 trucs cool inventés par des sales cons ». Dans cette liste on retrouve Hitler, Pétain, Saddam Hussein et... Napoléon ! Tantôt accusé d'être un « tyran colonialiste », sans pitié pour ses adversaires, tantôt jugé responsable de la mort de 2 millions de personnes, l'Empereur se voit ainsi insulté par des gens qui, visiblement, n'ont pas cru bon d'ouvrir un livre d'histoire avant de réaliser leur vidéo. [Cet] épisode de La Petite histoire est tout simplement une réponse à ces inepties grossières et pseudo-cool."

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Le pouvoir d'influence délirant des dix milliardaires qui possèdent la presse (subventionnée!) française

Le pouvoir d'influence délirant des dix milliardaires qui possèdent la presse (subventionnée!) française | EXPLORATION | Scoop.it

"Dix milliardaires ont pris le contrôle d’une grande partie des médias français. Ces oligarques, venus du BTP, de l’armement, du luxe ou de la téléphonie, ont accaparé les grands quotidiens nationaux, les chaînes de télévision et les radios, pour asseoir leur influence. Avec à la clé, conflits d’intérêts, censures, pressions, licenciements, ingérence malsaine... Cette concentration des moyens de production de l’information entre les mains de quelques uns met en péril l’indépendance de la presse dans notre pays. Et porte ainsi atteinte au fonctionnement démocratique. Comment garantir la liberté de l’information et le pluralisme de la presse ? Résumé d’une situation critique, à l’occasion de la campagne #LibertéEgalitéInformés." (...)

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Le mystère des cathares dévoilé - Alexandre Rougé sur MetaTV

Le mystère des cathares dévoilé - Alexandre Rougé sur MetaTV | EXPLORATION | Scoop.it

"Alexandre Rougé auteur et journaliste, nous évoque l’épopée des cathares et leur doctrine.

La libre antenne lundi mercredi vendredi 21h à minuit sur http://www.meta.tv"

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Politique de l’histoire: La France amnésique au passé réglementé ou comment retrouver l’histoire de France

Politique de l’histoire: La France amnésique au passé réglementé ou comment retrouver l’histoire de France | EXPLORATION | Scoop.it

(Partie 3) “ “Après 70 ans d’excavations et de fouilles extensives sur la terre d’Israël, les archéologues ont trouvé que les actions du patriarque sont des histoires de légende ; nous n’avons pas séjourné en Egypte, ni fait un exode, nous n’avons pas conquis la terre. Il n’y a pas non plus de mention de l’empire de David et de Salomon. Ceux qui s’y intéressent savent tout cela depuis des années, mais Israël est un peuple têtu et ne veut pas en entendre parler.”

 

~ Professeur Ze’ev Herzog, chef du département d’archéologie et d’études de l’ancien Proche-Orient à l’université de Tel-Aviv, dans un entretien avec le magazine Ha’aretz le 29 octobre 1999~

 

“Que les historiens ‘hautement acclamés’ respectent les lois d’airain qui conditionnent la ‘liberté de leur atelier’: qu’ils dialoguent moins avec les prélats, les ministres, les ‘hommes d’affaires’ qu’avec les archives, accessibles à tous, dans le ‘silence’ et vérifiables par tous, et leurs stylos ou leurs ordinateurs ; que, libérés de la tutelle de l’argent ‘extérieur’ des missions privées ou publiques, ils réclament des financements universitaires pour générer des recherches dont ils auront l’initiative, la maîtrisxe et les instruments archivistes. Dégagés du soupçon de complaisance ou de dépendance à l’égard des puissants, ils n’en seront que meilleurs experts de la ‘société’ dite “civile’. Quant aux jeunes chercheurs, il est urgent que, soustraits à la norme des desiderata des bailleurs de fonds et ainsi mis en mesure de tenir la tête droite, ils puissent aider l’histoire contemporaine française à retrouver la voie de l’indépendance.”

~ Annie Lacroix-Riz, professeure émérite d’histoire contemporaine, Université de Paris VII, “L’histoire contemporaine sous influence”, 2004 ~

  

La France pays au passé amnésique et réglementé

 

Présentation, extraits et analyse du livre de Jean-Paul Demoule*:

“On a retrouvé l’histoire de France”, Robert Laffont, 2012 et Folio “Histoire”, 2013

 

par Résistance 71

 Février 2017

 

1ère partie

2ème partie

3ème partie

 

(*) Archéologue, professeur emeritus d’archéologie à l’université de Paris I-Sorbonne. Ancien président de l’Institut Nationale de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP) de sa création en 2002 à 2008.

Les textes historiques et l’archéologie moderne confirment ce que nous disait déjà Pierre Kropotkine à la fin du XIXème siècle, à savoir que le Moyen-Age fut également une “révolution politique” sous la forme de l’émancipation de certains gros bourgs (villes) s’émancipant de la domination des seigneurs et de l’autorité royale, elle-même restreinte à quelques fiefs autours des terres du roi et à quelques alliances au poids plus qu’aléatoire, c’est ainsi que poursuit Demoule:

l’apparition d’une bourgeoisie tirant sa richesse du contrôle de l’artisanat et des échanges va changer la donne. Les bourgeois (leur nom signifie simplement à l’origine “habitants du bourg” ou d’une ville) souhaitent s’émanciper de l’égide des seigneurs locaux, laïques ou ecclésiastiques, qui ont pris de plus en plus d’importance avec l’affaiblissement progressif du pouvoir royal à partir du démantèlement de l’empire de Charlemagne. Artisans et commerçants exigent de participer au pouvoir politique, obtiennent par écrit des libertés et font de leurs villes des communes.” Ce que Kropotkine appela les “communes médiévales du XIème au XIVème siècle”, c’est à dire des fédérations de communes comme celles unies dans la fameuse ligue hanséatique et d’autres qui ont fait la gloire des grandes cités médiévales comme Laon, Reims, Bruges, Francfort, Gênes, Lvov et Novgorod.

Ainsi, ces nouveaux bourgeois ont leur conseil municipal, leur garde civique, leurs lois, à la différence des campagnes environnantes ; ils se jurent aussi mutuellement aide et protection. […] Curieusement, une rupture aussi fondamentale et qui détermine tout le destin futur de nos sociétés, est fort peu mis en relief dans l’histoire officielle de France et de l’Europe.

[…] C’est donc une autre vision du Moyen- Age qu’il faut maintenant avoir, débarrassée de ses mythes, positifs (Clovis) ou négatifs (“on n’est plus au Moyen-Age !”) et de ses amnésies (les Francs germaniques, les communautés juives). Non plus une “longue nuit barbare” entre la brillante Antiquité et la plus brillante encore Renaissance, mais une période d’un millénaire marquée aussi bien par une révolution industrielle et technique que par une évolution des mentalités. Le christianisme s’y met certes en place, mais de manière lente et variée. Elle voit aussi avec l’autonomie progressive des villes communales les premières revendications de libertés politiques depuis la fin des démocraties grecques et de la République romaine, autonomie inscrite dans le sol de ces villes et dans leur dynamisme économique. L’archéologie a joué un rôle fondamental pour ces révisions historiques. Si les textes se font de plus en plus abondants à partir de la Renaissance, l’étude de la culture matérielle à travers l’archéologie reste essentielle et ce jusqu’à nos jours.

 

La seconde partie du livre de Jean-Paul Demoule est consacrée aux leçons enseignées par l’archéologie et il insiste sur une des fonctions essentielles de l’archéologie: la dénonciation des faussaires du passé et ceux-ci sont légions. Ainsi du “saint suaire” de Turin expertisé comme remontant au XIVème siècle en passant par les facéties affabulatoires de l’archéologue japonais Fujimura et le faux total de la “première preuve archéologique de l’existence du christ” en 2002 avec l’arrestation du faussaire israélien Oded Golan,

 

Demoule nous dit que:

“… L’archéologie biblique où se combinent intérêt financier et intérêt idéologique, est sans aucun doute celle qui concentre le plus grand nombre de faux, on peut encore citer la tablette gravée sur pierre dite de “Joachaz”, qui évoque la réparation du grand temple de Salomon, conformément à un passage de la bible.

 

De fait, l’histoire officielle de la France, celle que nos élites politiques et intellectuelles veulent mettre en avant a dû s’accommoder de trois grandes défaites successives:

La première est celle des Gaulois face aux Romains. Nos ‘ancêtres les Gaulois’ sont avant tout des vaincus, qui plus est, décrits par leur vainqueur comme des barbares. […] Vercingétorix a été hissé au rang de figure christique, avec ses cheveux blonds mi-longs, à l’instar des représentations modernes de Jésus… Enfin l’idée que les Gaulois ont été ‘civilisés’ par les Romains est finalement une ultime consolation. A quelque chose malheur est bon.

A ce titre, il est effarant de constater que ce qu’on nous répète à longueur de bouquin d’histoire scolaire insipide au sujet de “nos ancêtres les Gaulois”, ne couvre en fait que la toute fin d’une civilisation qui a essaimé en Europe du Danube à l’Irlande pendant plus de 800 ans !.. Le problème de l’establishment est le suivant: reconnaître la splendeur de la civilisation celtique, gauloise, ne peut aller de pair qu’avec la reconnaissance du fait que la société a pu fonctionner pendant tous ces siècles sous une alternance d’égalitarisme et d’aristocratie, jamais chapeautée par une quelconque forme d’État ou de centralisation. Or, il est impératif de maintenir le côté “barbare sympathique” de nos ancêtres avant de continuer la légitmité du fondement de l’État moderne: le droit romain.

 

C’est pourquoi les livres scolaires d’histoire couvrent la Gaule pré-romaine et la conquête de la Gaule par César au pas de charge en une ou deux pages lapidaires, pour enchaîner sur ce qui légitime le marasme sociétal actuel: la société colonisée gallo-romaine, marquée et infusée du droit romain puis du christianisme. C’est sur la combinaison des deux doctrines qu’est fondée l’histoire officielle de la France, occultant à dessein la véritable originalité et efficacité tant politique qu’économique de “nos ancêtres les Gaulois”.

Mais les Gallo-Romains ont à leur tours été vaincus:" (...)

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Le désastre de la troisième république - De Bismarck à la Grande Guerre

La république clôture notre histoire et détruit tout ce qui représente la France dans sa réalité historique culturelle et religieuse, bref dans tout ce que touche chaque Français.
Bismarck ne le savait que trop bien et en avait surtout conscience, comme l’Angleterre, qu’un retour à la Monarchie en France serait désastreux pour l’Empire Allemand, mais au combien fortifiant pour la France.
Et c’est un ennemi juré de la France qui fit cette analyse, qui nous l’espérons, fera réfléchir plus d’un républicain sincère, s’il en reste !
Et c’est cette république voulu par Bismarck qui, 40 ans après la défaite de 1871, prendra la responsabilité de diriger la guerre la plus atroce face à l’Allemagne. Pourtant, peu avant le déclenchement de la Guerre de 14-18 la faiblesse du régime républicain se faisait déjà cruellement ressentir. Un député socialiste et franc-maçon, Marcel Sembat, rédigea un pamphlet : « Faites un roi, sinon faites la paix ». A travers ce pamphlet rédigé en 1911, Marcel Sembat expliquait combien le régime républicain était trop faible et instable, mais aussi source de divisions et donc incapable de pouvoir gérer efficacement une guerre. Il disait : « Aller à la guerre sous des Jules Faure, des Poincaré des Barthou, des Trochu, des Gambetta, des Clemenceau ? Nous serions encore condamnés à cela ? Comment osez-vous, trop connus, vous qui, en paix, n’êtes déjà que des conducteurs assez médiocres, vous proposer pour chefs de guerre ? Retirez-vous, vous puez la défaite ». Manifestement il ne fut pas entendu et c’est au nom de la Liberté et des Droits de l’Homme que le français de 1914 avait perdu sa liberté d’aller ou de ne pas aller à la guerre, liberté qui fut pourtant acquise durant des siècles sous la Monarchie. La république su alimenter durant ces 40 ans un esprit revanchard associé à un patriotisme révolutionnaire particulièrement désastreux. Raymond Poincaré, dans son message aux Assemblées du 4 août 1914, proclamera l’Union sacrée entre tous les français. Le but étant de faire disparaître les nombreuses divisions existantes entre les français, divisions politiques, syndicales, religieuses…etc. Afin de renforcer le gouvernement républicain dans sa gestion du conflit. Mais cette union sacrée ne fut qu’un leurre car le gouvernement républicain profitera bel et bien du conflit pour continuer à se débarrasser de ses adversaires politiques, à savoir les Catholiques, les Royalistes et les Nationalistes. Ces derniers malheureusement agiront avec confiance et refuseront de profiter du conflit pour abattre la république. Jean de Viguerie écrivait à ce sujet dans « Les deux Patries » :
« Car les curés doivent subir le sort commun : ils doivent tuer eux aussi, et être tués. Mais le but est surtout d’en faire tuer le plus possible. Avec le plus grand nombre possible de leurs fidèles. L’intention est avouée. Les politiciens ne s’en cachent pas. « La jeunesse catholique, aurait déclaré l’un d’eux, nous l’enterrerons dans les tranchées. » »
Jean de Viguerie – Les deux Patries – Editions DMM - p195
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