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"Monarch, les abus rituels et les réseaux pédophiles sont peut-être les interfaces diverses d'une même réalité, un programme de prise de pouvoir et d'instauration d'un nouvel ordre mondial occulte. Difficile à croire, surtout pour nous, Européens qui, au contraire des Américains, ne baignons pas dans le religieux dès notre plus jeune âge. C'est d'autant plus difficile à avaler que les institutions policières telles le FBI nient l'existence des abus rituels sataniques et sont toujours sceptiques devant les thèses des réseaux pédophiles internationaux. Pourtant, lorsque l'on examine de plus près les innombrables textes, livres et recherches des victimes et chercheurs spécialisés dans ces domaines ainsi que les témoignages des thérapeutes spécialisés dans le MPD (Multiple Personality Disorder), on se rend compte que le sujet est très sérieux et ne peut se résumer en un seul délire millénariste ou apocalyptique.
Une réalité qui n'existe pas ?
Pour ceux qui sont familiers du sujet des abductions, le phénomène des enfants et des adultes victimes d'opérations de contrôle du comportement fondé sur le trauma comporte de nombreux points communs avec l'affaire des enlèvements extraterrestres. On se trouve face à des événements qui échappent à toute analyse rationnelle, à toute normalité. Il est également normal d'être totalement perplexe, voire plus que sceptique face aux récits de ces victimes et c'est le nombre, l'étendue, la complexité et en quelque sorte la permanence, la constance de ces phénomènes qui nous obligent à y jeter un œil moins incrédule et plus analytique. De plus, les deux sujets partagent des zones communes dans la mesure où dans certains cas, des victimes appartiennent aux deux typologies, à savoir qu'une victime d'abus sexuels et de rituels sataniques évoque parfois la présence d'entités extraterrestres aux côtés de militaires. Si les deux sujets peuvent parfois se recouvrir, il convient, pour simplifier la perception d'un sujet déjà trop complexe et rétif à notre compréhension normale, de les séparer comme s'il s'agissait de deux 'disciplines', deux 'réalités' différentes. Malgré tout, on ne peut s'empêcher de constater l'ampleur de ces deux sujets : il y a rien qu'aux Etats-Unis un nombre croissant de victimes d'enlèvements extraterrestres (“ 3,7 millions d'Américains adultes présentaient les critères comme significatif d'un enlèvement extraterrestre selon un sondage de l'institut Roper ” dans “Enquête sur les enlèvements extraterrestres” de Marie Thérèse de Brosses, Plon), à savoir de personnes affirmant avoir été enlevées par des entités extraterrestres pour faire le plus souvent l'objet d'expériences de type médical. Quant à la problématique du trauma, 1 personne sur 4 a vécu un événement traumatique grave selon une étude de l'OMS, l'organisation mondiale de la santé. Par 'grave', on entend un événement mettant en contact la personne avec la perspective de son décès, un choc violent à même de provoquer des désordres de la personnalité proche du MPD. Pour entrer plus précisément dans le problème des victimes d'abus rituels et de contrôle du comportement (Mind Control en anglais), il est très difficile de trouver des chiffres valables, voire des estimations car le propre de ces événements traumatiques est de générer des amnésies complètes ou partielles chez les victimes ainsi que le secret et des démentis au niveau des institutions. Par conséquent, il est pratiquement impossible d'obtenir des statistiques fiables sur les enfants mais également les adultes victimes d'abus rituels et de contrôle mental, des pratiques qu'il convient de ne pas confondre avec les chiffres relatifs à la pédophilie en général, à la pornographie enfantine et aux abus incestueux qui doivent être perçus comme un mouvement plus global même si une fois de plus, toutes ces réalités se recouvrent. Fritz Springmeier, un chercheur spécialisé dans le dossier Monarch, a avancé dans un de ses ouvrages qu'il y aurait une estimation d'environ “ 2 millions d'Américains victimes du programme Monarch de contrôle de l'esprit basé sur l'utilisation du trauma ”. Les abus rituels à connotation parfois satanique sur des enfants sont, selon les auteurs, au départ des pratiques familiales transgénérationnelles, c'est-à-dire qu'elles se transmettent de génération en génération, souvent via un père abuseur qui vendra occasionnellement son ou ses enfants à un 'contrôleur' chargé de les amener à des réseaux de pornographie ou qui les obligera à participer à des rituels particuliers. Ces familles sont le plus souvent socialement très favorisées et les pères occupent des postes de pouvoir évidents dans le domaine financier, militaire, politique mais aussi dans le show business. Les enfants des familles défavorisées remplissent un autre rôle, nous le verrons. Les chiffres officiels en matière de maltraitances et d'enlèvements d'enfants sont une denrée rare. Normal, car les gouvernements craignent sans doute de révéler l'ampleur du désastre et la mesure de nos responsabilités. Normal également lorsque certaines autorités policières, le FBI aux USA par exemple, vont jusqu'à nier l'existence des abus rituels et des réseaux sataniques dans leurs hypothèses et méthodes d'enquête. En Belgique, par exemple, le thème des réseaux pédophiles organisés impliquant des puissants de ce monde a suscité pendant des années –entre 1996 et 2004- une guerre médiatique sans pitié et un malaise extrême qui a eu pour conséquence que ce sujet est devenu totalement tabou. La presse et le pays ont éclaté en deux camps : les croyants (en l'existence de réseaux), minoritaires et les non-croyants, largement majoritaires. Le procès Dutroux en a fait les frais puisque la Cour d'assises n'a pas pu ni voulu examiner le dossier sous l'angle des réseaux. Dutroux a été condamné comme un prédateur isolé. Le dossier des réseaux appelé « dossier Bis » ne sera sans doute jamais poursuivi.
Mais revenons à nos chiffres : à titre d'exemple, en France, on considère que 800 enfants disparaissent chaque année sans laisser de traces. En Belgique, petit pays de 10 millions d'habitants, en 2001, plus de 200 mineurs ont disparu d'institutions diverses, ce qui n'englobe évidemment pas les chiffres totaux des enlèvements. Les données relatives aux violences physiques, abus sexuels, négligences lourdes et cruautés mentales sont en constante augmentation dans la plupart des pays européens. Le commerce de l'enfant arrive en troisième position derrière la drogue et les armes en ce qui concerne les bénéfices engendrés. Voici donc certaines tendances qui peuvent seulement donner une vague intuition de l'ampleur du drame.
Produire des hordes d'enfants esclaves" (...)
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