Ils s’appellent Franck Riboud, Jean-Paul Chifflet, Jean-Luc Decornoy, Jean-Paul Agon, Stéphane Richard et Guillaume Pépy. Ils sont respectivement à la tête de Danone, Crédit Agricole SA, KPMG SA, L’Oréal, France Télécom-Orange et la SNCF. Ils ont décidé d’engager leur entreprise dans le Programme EVE et s’en expliquent… En images !
Pourquoi ils croient à EVE, pourquoi ils misent aujourd’hui et pour demain sur le leadership au féminin, comment mettent-ils en œuvre cette ambition, quelles sont les qualités d’un(e) leader à leurs yeux, quels espoirs nourrissent-ils pour la mixité et la diversité dans l’entreprise?
Découvrez en exclusivité les interviews que les EVEsien-nes ont eu la chance de voir en avant-première en décembre dernier, à Evian.
Salariées mais entrepreneures dans l'âme, elles ont sauté le pas en créant leur start-up grâce aux opportunités à moindre coût offertes par le Web. Et n'ont jamais regretté leur choix. À l'occasion de la Journée de la femme digitale, retour sur ces success stories 2.0.
Hier Delphine Remy-Boutang était interviewée par Pascale Clark surFrance Inter dans le Live "Paroles d'accros à Internet" aux côtés de Pierre Olivier Labbé et Laurent Lupin. Le podcast de l'émission est en ligneFrance Inter une radio du Groupe Radio France. Le direct, les programmes, la rédaction, ...
Hier Delphine Remy-Boutang était interviewée par Pascale Clark surFrance Inter dans le Live "Paroles d'accros à Internet" aux côtés de Pierre Olivier Labbé et Laurent Lupin. Le podcast de l'émission est en ligne !
Hier Delphine Remy-Boutang était interviewée par Pascale Clark surFrance Inter dans le Live "Paroles d'accros à Internet" aux côtés de Pierre Olivier Labbé et Laurent Lupin. Le podcast de l'émission est en ligne
#JFD15 Muriel Barnéoud, PDG de Docapost, Groupe La Poste. RDV le 13 mars au Palais Brongniart
Muriel Barnéoud est actuellement Président Directeur Général de Docapost (filiale de la branche numérique du Groupe La Poste, 450 M€ de chiffre d’affaires, 4...
Journée de la Femme Digitale's insight:
#JFD15 Muriel Barnéoud, PDG de Docapost, Groupe La Poste. RDV le 13 mars au Palais Brongniart
En dépit d'une économie de plus en plus digitale, les femmes demeurent sous-representée dans ce secteur qui offre pourtant de très belles perspectives d'avenir. Enquête sur ce monde de la Tech en manque de femmes !
Une nouvelle étude vient souligner l'efficacité de la diversité dans les conseils d'administration.
Une nouvelle étude souligne l'efficacité de la diversité dans les conseils d'administration.
Les femmes aux commandes d'entreprises ont tendance, plus que les hommes, à prendre des décisions par consensus. C'est la conclusion d'une nouvelle étude(rapportée ici en anglais) menée sur plus de 600 membres de conseils d'administration au Canada, questionnés sur des résolutions de problèmes.
Les décideurs masculins – qui représentaient 75% du panel – prennent des décisions en suivant les règles établies. Les femmes, au contraire, ont tendance à sortir des sentiers battus, à rechercher davantage le consensus et l'équité.
Elles « semblent disposées à se montrer plus curieuses et à rechercher plus de solutions adaptées. Au niveau des conseils d'administration, où les responsables sont censés agir pour le meilleur intérêt de l'entreprise en prenant en compte le plus grand nombre de points de vue, cette qualité en fait des dirigeantes plus efficaces », souligne l'un des auteurs de l'étude, Gregory McQueen.
Et pourtant, des résistances
Ces observations poussent les auteurs à plaider pour une représentation accrue des femmes dans les conseils d'administration, alors qu'elles n'en représentent que 9% des membres au Canada.
En France, malgré de nombreuses études allant dans le sens de celle des chercheurs canadiens (voir ci-dessous), il a fallu passer par une loi instaurant des quotas pour que la part des femmes passe de 10 à 24% dans les CA... Et il n'est pascertain que la progression se poursuive.
« On sait depuis longtemps que plus les conseils d'administration sont féminisés, plus les entreprises ont de bons résultats », commente le second auteur, Chris Bart(voir encadré ci-dessous). « Nos résultats montrent qu'avoir des femmes administratrices n'est pas seulement juste. C'est aussi intelligent. Les entreprises qui comptent peu d'administratrices risquent en effet de ne pas satisfaire leurs investisseurs ».
A l'occasion de la sortie du top des femmes les plus puissantes aux USA, la journaliste Jenna Goudreau tire 8 leçons de leadership au travers du comportement de ces femmes :
Aujourd'hui, nous souhaitions mettre deux femmes à l'honneur: Aude de Thuin, créatrice du Women's Forum for Economy and Society, forum international qui examine les principaux enjeux socio-économiques d'un point de vue féminin et fondatrice de l'association « Osons la France». Nous retrouvons également, Emmanuelle Duez, cofondatrice et présidente de Women Up, association créée par et pour la génération Y consacrée à la mixité en entreprise et entrepreneure de Boson Project, laboratoire de développement du capital humain.
Se nourrissant de challenges au quotidien et du plaisir de savoir pourquoi elles se lèvent le matin, ces deux femmes ont décidé d'agir pour défendre la place de la femme et des jeunes dans le monde du travail.
Alors entrepreneurs, « Osez les jeunes, Osez les femmes, Osez la France » !
Ils s’appellent Franck Riboud, Jean-Paul Chifflet, Jean-Luc Decornoy, Jean-Paul Agon, Stéphane Richard et Guillaume Pépy. Ils sont respectivement à la tête de Danone, Crédit Agricole SA, KPMG SA, L’Oréal, France Télécom-Orange et la SNCF. Ils ont décidé d’engager leur entreprise dans le Programme EVE et s’en expliquent… En images !
Pourquoi ils croient à EVE, pourquoi ils misent aujourd’hui et pour demain sur le leadership au féminin, comment mettent-ils en œuvre cette ambition, quelles sont les qualités d’un(e) leader à leurs yeux, quels espoirs nourrissent-ils pour la mixité et la diversité dans l’entreprise?
Découvrez en exclusivité les interviews que les EVEsien-nes ont eu la chance de voir en avant-première en décembre dernier, à Evian.
L'une est ministre déléguée aux PME, à l'Innovation et à l'économie numérique, l'autre est chef d'entreprise, à la tête de Fimalac Développement, de Terrafemina TFCo, de Forces Femmes et du Women's Forum. Ensemble, elles expliquent pourquoi il faut accompagner les entreprises dirigées par des femmes.
LA TRIBUNE - Selon le palmarès de Women Equity, entre 2007 et 2010, les PME françaises ont enregistré une contraction moyenne de 4,4% de leur activité, alors que celles dirigées par des femmes ne sont qu'à -0,6%. Les femmes sont donc plus performantes que les hommes. Seraient-elles une solution face à la crise ?
FLEUR PELLERIN - Il y a six ans déjà, une étude « Women Matter » de McKinsey&Company démontrait que les entreprises où les femmes sont présentes dans les instances dirigeantes réussissaient mieux. Aujourd'hui, toutes les études le confirment. Pourtant, les femmes sont toujours sous- représentées parmi les créateurs et les dirigeants d'entreprise. Les chiffres stagnent depuis 20 ans. Elles restent sous- représentées dans les Comex, les sociétés d'assurance, les entreprises du secteur financier.
VERONIQUE MORALI - C'est le constat des paradoxes. D'un côté, les femmes surperforment, d'un autre elles rencontrent plus de difficultés pour trouver des sources de financement en raison d'une défiance pas toujours rationnelle des banquiers.
Concrètement, quelle politique développez-vous pour soutenir les femmes? F. P. - Nous travaillons sur les mentalités. Il faut mener des actions de sensibilisation auprès des agents des banques et lever les freins psychologiques à l'octroi des crédits. Nous développons, avec l'association 100.000 Entrepreneurs, fondée par Philippe Qayat, des actions de sensibilisation à l'école primaire, dans l'enseignement secondaire et supérieur, pour que les jeunes filles puissent se projeter en créatrices d'entreprise potentielles, au travers de rôles modèles féminins positifs. Tout ce qui permet aux femmes de partager leur expérience, d'échanger des bonnes pratiques, comme les Pionnières Days et les assises de l'entrepreneuriat, vont dans le bon sens. Avec Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, nous souhaitons orienter les projecteurs sur ces exemples de réussite de parcours féminins.
Dans les accompagnements aux entreprises, existe-t-il des questions spécifiques aux femmes ? V. M. - Les basiques en termes d'organisation et de gestion des entreprises, de recherche de financement, sont les mêmes pour tous. La prise en compte du principe de réalité, de ce qu'est créé, gérer et développer son entreprise est le même. C'est la même exigence. Mais, au-delà de l'acte fondateur, l'important est de pérenniser et de développer l'entreprise. Il faut accompagner les créateurs d'entreprise, en particulier les créatrices, dans la durée.
F. P. - Certains outils sont « genrés », d'autres ne le sont pas, comme le fait d'accompagner un projet d'entreprise et de faire en sorte qu'il puisse dépasser le cap des cinq ans - une entreprise sur deux meurt dans les cinq ans - qu'elle ait été initiée par un homme ou par une femme. Les chiffres le révèlent : les femmes représentent 30% des créateurs d'entreprise, dont 40% sont des auto entreprises, soit la moitié des 550.000 créations d'entreprise annuelles. Le taux de précarité est plus fort chez les femmes.
Certains domaines résistent particulièrement à l'ascension des femmes, le num!rique en particulier...
V. M. - Aux Etats-Unis, on a vu des nominations emblèmatiques de femmes à la tête d'entreprises des secteurs médias et télécoms, comme chez Yahoo et IBM. Sans parler de Sheryl Sandberg chez Facebook. Certes, ces femmes n'ont pas créé ces entreprises, mais on leur en a confié les rênes pour les diriger, voire les redresser. Les femmes au Brésil, aux Etats Unis, en France, s'engagent petit à petit dans ce secteur, même si on les trouve encore plutôt dans les services ou le commerce. F. P. - La création de start-up innovantes était surtout le fait de personnes ayant fait des études d'ingénieur. Les filles !tant sous-représentées dans les filières scientifiques, un effet de levier conduit à ce qu'elles soient un peu sous-représentées dans cet univers-là. Cela change. Ca va venir.
Concrètement, comment faire en sorte que l'on compte plus de femmes dans les instances dirigeantes ? F.P. - La loi Copé-Zimmermann a plus ou moins réglé la question pour les conseils d'administration, mais pas pour le recrutement, d'où la sous-représentation des femmes dans les comités exécutifs. Les chasseurs de têtes commissionnés par les entreprises ont des cahiers des charges qui sont autant de missions impossibles. Il faut réfléchir à tous les verrous mentaux. La réflexion menée par Viviane de Beaufort, professeure à l'ESSEC, sur la formation des femmes à la participation à un conseil d'administration, me paraît très pragmatique.
V. M. - Pour y parvenir, les réseaux de femmes constituent un des leviers pour engager des actions volontaristes dans ce domaine. Depuis 2 ans, ces réseaux se sont structurés ; ce sont de vraies communautés agissantes, des forces de proposition pour les entreprises, presque de nouveaux corps intermédiaires qui dialoguent avec les organisations syndicales et suivent la promotion et la visibilité des femmes, tout en !tant utiles aux entreprises. Dans le cadre de Terrafemina TFCo, j'accompagne 12 réseaux d'entreprises multisectoriels organisés en « métaréseaux » pour donner la vision des femmes sur l'entreprise d'après-crise, sur un « new business deal ».
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Quel financement pour les PME féminines ?
Seulement 4% des opérations de capital-investissement ont été réalisées en 2012 sur des entreprises dirigées par des femmes en France, alors qu'elles représentent de 11 à 18% des PME (18% des 20-49 salariés, 11% des 100-249 salariés, source APCE). Selon le second baromètre annuel publié par Women Equity en partenariat avec CFnews, media en ligne du corporate finance, cette sous-représentation s'aggrave depuis 2010, alors que le nombre total des opérations s'accroît sur la période. Pourtant, les trois index Women Equity successifs (40000 PME de 4 à 100 M d'euros analysées par périodes de trois ans) témoignent d'une surperformance des PME dirigées par des femmes en termes de croissance du CA et de profitabilité (taille moyenne des PME de 14 M d'euros de CA tant pour l'échantillon féminin que masculin). « Nous ne pouvons que déplorer la situation de financement auxquelles ces entreprises font face malgré leurs performances. Le mode opératoire actuel de l'industrie du capital-investissement ne semble pas en mesure de résorber spontanément ces écarts, raison pour laquelle un acteur dédié a été constitué, Women Equity Partners », d!clare Dunya Bouhacene, présidente de Women Equity.
Des chercheurs, on en trouve. Des chercheuses, on en cherche. Claudia Ignat et Serena Ivaldi ont intégré toutes deux les laboratoires de l'Inria, le centre de recherche en informatique et mathématique basé à Villers-lès-Nancy. Des parcours qui montrent les possibles.
Le numérique ce n’est pas seulement Google, Apple, Facebook ou Amazon, autrement dit les GAFA, c’est aussi la PME de Carpentras ou la TPE de Romorantin qui
En France, les plus de 70 ans restent encore peu connectés à Internet. Pourtant, des modèles simplifiés de tablettes et de smartphones ont été conçus spécialement pour eux.
Soucieuses de valoriser la mixité dans leurs organigrammes, des entreprises mettent en place des dispositifs pour attirer et fidéliser les jeunes femmes diplômées, notamment dans des secteurs culturellement masculins.
Cette fin d'année 2014 a été médiatiquement marquée par les citations d’Eric Zemmour. Mieux vaut se souvenir de ces femmes qui ont pris la parole pour militer pour l’égalité et défendre le féminisme. Elles l’ont dit en 2014, et nous pourrions nous en inspirer pour 2015, que ce soit pour réfléchir ou pour agir.
Delphine Remy-Boutang a été notre WebMentor mardi dernier. Vous avez été plusieurs à nous envoyer des questions que nous lui avons posées pendant la séance.
Delphine a donc partagé son expérience d'experte du monde digital et du Social Media avec nous autour des points suivants :
Lorsqu'on lance son activité et que l'on construit sa e-reputation, comment différencier et faire les bons choix entre les différents réseaux sociaux ? Faut-il avoir un compte sur tous les grands réseaux ou pas (Facebook, Twitter, Google +, Linkedin, Pinterest...) (Question posée par Mathilde)
A partir de combien de "Like" sur Facebook, ou de "Followers" sur twitter peut-on estimer que l'on a une véritable valeur, une véritable capacité d'influence ? A quoi cela se joue ? (Question posée par Hélène)
Je suis en 1ère année de DEUG de lettres modernes et je suis aussi une véritable geek, passionnée de numérique. Quels sont lesmétiers du numérique ? Quels sont ceux en train de naître ? Comment s'y préparer (quelles filières ou écoles) et quels profils les entreprises recherchent pour ces métiers ? (Question posée par Meriem)
Vous avez longtemps travaillé pour un grand groupe et vous vous lancez aujourd'hui dans l'entreprenariat ? Qu'est-ce qui vous a motivé ? Est-ce une transition difficile ? (Question posée par Christelle)
Et nous lui avons également posé deux questions :
Dans l'enquête sur la femme digitale publiée le 8 mars, lors de la JDF, 12% des femmes actives envisagent ou ont déjà créé une entreprise dans le numérique. Quels obstacles rencontrent le plus souvent les femmes qui souhaitent se lancer ou se sont lancées ? Quel conseil peut-on leur donner ?
Quel(s) est le meilleur(s) conseil(s) que vous donneriez à une jeune femme qui débute sa vie professionnelle et que vous auriez vous-même aimé recevoir en début de carrière ?
Avoir du culot, être passionnée, avoir envie, profiter de l'univers du web pour mieux networker, se lancer quand on est jeune, intraprendre dans un grand groupe avant d'entreprendre, voici quelques un des supers conseils donnés par Delphine dans cette belle session de WebMentoring. Il y en a beaucoup d'autres !
Intégrer davantage de femmes dans les métiers techniques constitue l’un des enjeux forts en faveur de l’égalité professionnelle chez GrDF. Dans le sud-ouest, l’industriel gazier expérimente un projet de féminisation des métiers techniques, avec l’ambition, à l’horizon 2015, de recruter 25% de femmes dans ses équipes.
La Banque mondiale adopte une approche innovante afin de renforcer en Afrique l’impact de ses programmes sur les filles et les femmes.
La Banque mondiale annonce qu’en dépit de la croissance économique soutenue enregistrée dans de nombreux pays africains au cours des dernières années, les gains réalisés ne se traduisent pas toujours par une plus grande égalité des sexes, ni par une réduction plus marquée de la pauvreté.
À l'occasion de la Journée internationale de la femme, la région Afrique de la Banque mondiale procède au lancement de deux initiatives fondées sur des observations concrètes afin de renforcer son engagement à améliorer les programmes promouvant la parité entre les hommes et les femmes en Afrique.
La première a trait au plan d'action pour la parité hommes-femmes en Afrique (Africa Gender Action Plan), un plan quinquennal dédié aux activités de la Banque mondiale qui prennent en compte la dimension hommes-femmes. La seconde concerne le lancement d’un laboratoire d’innovation consacré aux questions liées à l'égalité des sexes (Gender Innovation Lab) qui, à travers une évaluation rigoureuse des impacts des programmes visant à promouvoir la parité hommes-femmes, permettra de disposer de solutions scientifiques ; une démarche qui aura pour effet de transformer la manière dont la Banque mondiale identifiera des solutions optimales pour le développement des pays clients les plus pauvres. Ces deux initiatives de la Banque mondiale s'appuieront sur des solutions scientifiques pour contribuer à orienter les opérations de prêt en rapport avec la parité des sexes en Afrique.
Vent portant pour Airbus, qui recrute. Avec la volonté de féminiser ses effectifs. L’avionneur fait campagne dans les collèges et lycées.
« Les femmes sont plus attentives à la qualité, plus précises. » Tacle gentil vers les hommes de la part d’un responsable des ressources humaines de l’usine Airbus de Montoir-de-Bretagne, mercredi, en présentant la campagne de féminisation des métiers de l’aéronautique, trop souvent encore considérés comme des métiers d’homme. Airbus près de Saint-Nazaire n’échappe pas à la règle générale, « avec seulement 13% de femmes dans l’effectif ».
Conduite par l’association Airemploi, cette campagne a pour objectif de « promouvoir l’accès des femmes aux métiers techniques du secteur aéronautique en suscitant des vocations », explique Catherine Joudiou, directrice. Cent cinquante collégiennes et lycéennes découvrent, de février à avril, neuf entreprises aéronautiques implantées en France. Mercredi, elles étaient cinq (trois du collège Louise-Michel de Paimbœuf et deux du lycée Jacques-Prévert de Savenay) à passer la journée dans l’usine Airbus.
« C’est impressionnant, c’est grand, y’a des morceaux d’avions partout », glisse Éva. Occasion également d’aller à la rencontre de femmes opératrices, techniciennes et ingénieures qui exercent chez Airbus. Elles ont expliqué leur travail mais aussi les relations hommes-femmes dans l’entreprise, où« chacun trouve sa place sans problème ».
À l’issue de cette journée, les élèves devront réaliser un reportage qui sera présenté dans leur établissement et fera l’objet d’un concours avec remise de prix lors du Salon aéronautique du Bourget, en juin, à Paris. Toutes les cinq ont reconnu ne pas se destiner à ce genre de métier, mais être très intéressées par cette découverte. À l’image de Solène, qui était « très pressée de venir. Ce mercredi, je me suis levée de bonne humeur.»
Dans son bonheur, elle n’a pas oublié l’objectif de la journée : «Faire passer un message aux autres filles sur la féminisation des métiers. » Ainsi naîtront de nouvelles vocations.
Eux ont sauté le pas. Qu’ils aient choisi de développer des objets connectés (Withings), de parier sur des services qui font gagner du temps (PakSense et Leetchi) ou de miser sur le plaisir et la convivialité (Zilok), tous les créateurs de ce dossier ont réussi à trouver un créneau porteur et voient l’avenir avec le sourire. Découvrez comment ils sont passés d’une idée de business à sa mise en œuvre. Des expériences qui peuvent servir de modèle.
LEETCHI, cagnotte en ligne, créé en 2009
Alors étudiante en master à HEC, Céline Lazorthes est chargée d’organiser le week-end d’intégration de sa promo : “J’ai mis un temps fou à collecter l’argent auprès des étudiants. C’est ainsi que j’ai eu l’idée de créer un site pour gérer les dépenses à plusieurs.” Cadeau d’anniversaire ou de mariage, vacances en groupe… Les usages sont multiples. Céline affine son projet et met en ligne un prototype grâce à un coup de pouce de 20 000 euros d’Oséo. Un camarade de promo, lui aussi créateur, le fait découvrir à l’un de ses investisseurs, Oleg Tscheltzoff (fondateur de Fotolia), qui finance le projet. Le site est lancé fin 2009. Leetchi obtient alors un autre soutien de poids, celui de Xavier Niel, le patron de Free. En février 2010, la société boucle son premier tour de table avec une levée de fonds de 450 000 euros. Trois ans plus tard, la start-up compte 22 salariés, a passé la barre des 500 000 clients avec un volume annuel de cagnottes de 15 millions d’euros. Une fois la collecte terminée, soit la somme est dépensée, sans frais, via l’achat d’un cadeau en ligne chez l’un des 50 partenaires de Leetchi, qui perçoit alors une commission de 10%, soit le montant est récupéré par virement, moyennant une commission de 4%. En 2012, la start-up a réalisé une nouvelle levée de fonds de 4 millions d’euros et mis en ligne une version allemande. L’espagnole et l’anglaise devraient suivre. K. H.
Investissement : 8.000 euros CA 2012 : NC
L'avis de l'expert Thomas Legrain, associé gérant de TL Conseil : Une si bonne idée que les banques pourraient décider d’investir le créneau. Leetchi doit donc rapidement prendre des parts de marché. C’est une course de vitesse, d’où l’intérêt de lever des fonds pour se développer.
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