Veille Éducative - L'actualité de l'éducation en continu

"Du 18 au 24 mars 2019, cette semaine associe l’ensemble de la communauté éducative dans les établissements.

Elle est construite autour de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale du 21 mars, organisée à l’initiative de l’ONU qui a choisi pour thème cette année « atténuer et contrer la montée du populisme nationaliste et les idéologies suprémacistes extrémistes ».

L’ONU a rappelé, dans une résolution récente, (PDF, environ 5 ko) que toute doctrine de supériorité raciale est scientifiquement fausse à l’instar des théories établissant l’existence de races humaines distinctes. Le site de l’ONU propose tout un ensemble de ressources institutionnelles autour de ce rejet du racisme.

Depuis plusieurs années, le ministère de l’Éducation nationale et la Dilcrah s’associent pour organiser des actions d’éducation autour du slogan « Tous unis contre la haine ». Un kit de communication est téléchargeable sur le site de la Dilcrah. Une plateforme en ligne « Valeurs de la République », réservée aux personnels de l’Éducation nationale, propose un formulaire leur permettant de signaler une situation dont ils ont été témoin ou victime . L’ensemble des actions prévues pour cette semaine et des ressources sont disponibles sur le portail éduscol ."

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"La Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) offre de nombreuses ressources pédagogiques.

Depuis 2012, existe en France une délégation chargée de coordonner les politiques nationales de lutte contre le racisme, l'antisémitisme et, depuis 2016, la haine anti-LGBT: c'est la Dilcrah.

Son site permet donc d'accéder à de nombreux documents de cadrage qui constituent les ressources de base de toute action pédagogique sur le sujet. Mais il compile aussi l'accès aux différents dispositifs qui existent en milieu scolaire à l'aide des partenaires proposant des actions pédagogiques sur l'ensemble du territoire national.

Cette plateforme numérique constitue donc le point de départ des actions à mettre en œuvre en classe pour lutter contre les divers phénomènes d'exclusion.

De fait, ces thématiques sont au cœur des missions des enseignants et inscrites dans un plan national 2018-2020 consacré à ce sujet. Il est à rappeler que dans sa mission de transmission des valeurs de la République, l'école conduit une politique de prévention du racisme et de l'antisémitisme qui repose sur l'inscription de ces thématiques dans les contenus d'enseignement, la promotion d'actions éducatives dédiées, la mise en place de coopérations spécifiques avec des partenaires associatifs ou institutionnels et la formation des personnels."

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"Le Drakkar, revue académique de l’académie de Rouen, consacre son dernier numéro à la laïcité et à l’enseignement du fait religieux.

Ainsi, de très nombreuses références ont été sélectionnées et sont proposées pour traiter ces thèmes au cœur des enseignements du primaire et du secondaire.

Certaines de ces ressources ont été récemment actualisées et cette offre diversifiée doit donc permettre de construire, notamment, le Parcours citoyen de l’élève.

Enfin, des scénarios pédagogiques proposés par des collègues sont librement accessibles dans l’Édubase et notamment l’un d’eux, initié dans l’académie de Paris, qui traite des enjeux de la laïcité à partir de deux affaires judiciaires et du verdict du Conseil d’État."

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"Ce guide, élaboré par l'équipe académique Laïcité et fait religieux et des formateurs pour les personnels d'encadrement, propose des ressources théoriques et des pistes d'action pour :

"Parution du n° 9 de Pastel, la revue académique d’histoire-géographie de l’académie de Toulouse. [...]

Parmi les diverses contributions, on peut signaler notamment les suivantes :

• Enseigner les conflits israélo-arabes et israélo-palestiniens ;
• Enseigner une question socialement vive à travers l’exposition « La guerre d’Algérie, histoire commune, mémoires partagées ? » ;
• Enseigner les faits religieux ;
• La laïcité : une question sensible ;
• L’école face aux enjeux de la radicalisation ;
• Shoah et bande dessinée ;
• Un roman graphique sur le génocide arménien ;
• Traites, esclavages, abolitions."

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"Du 11 au 14 octobre prochain, « Fraternité générale ! » invite tous les Français à faire vivre la fraternité au travers d’actions culturelles, sportives et citoyennes. Ce mouvement participatif national, initié par le philosophe Abdennour Bidar, a pour ambition de rassembler les citoyens autour de la valeur Fraternité.  

Partenaire de ce mouvement pour la 3e année consécutive, Réseau Canopé propose des ressources pédagogiques pour promouvoir cette valeur au sein des établissements scolaires. Ainsi, pour la transmettre et la faire vivre au quotidien, différents outils sont disponibles sur son espace en ligne :  vidéos, dossiers pédagogiques, livres, DVD, etc. Cet espace sera également enrichi par des vidéos illustrant des pratiques de bienveillance et de Fraternité en classe, complétées par un discours plus théorique de chercheurs et de philosophes en sciences de l’éducation.  

Lors des éditions précédentes, 1257 actions ont été menées dans 200 villes françaises. Acteurs de la vie culturelle, sportive, éducative ou citoyenne, inscrivez votre événement sur la plateforme de « Fraternité générale ! ». 

Découvrir l'espace en ligne Fraternité"

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"Déni de faits attestés et vérifiables, refus de théories (en particulier de l’évolution), adhésions à des discours extrêmes ou à des contre-vérités manifestes, mise en cause de théories scientifiques avérées… Voilà ce que peuvent rencontrer aujourd’hui les enseignants dans leurs classes et l’on s’inquiète, à raison, de l’extension du négationnisme, de la propagation des fausses nouvelles, des ravages du complotisme, particulièrement auprès des jeunes.

Afin de penser posément ce sujet « brûlant », ce dossier propose d’examiner dix contextes très différents : la Belgique, le Chili, les États-Unis, la France, la Hongrie, l’Irlande du Nord, les Pays-Bas, le Sénégal, Singapour et la Turquie."

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Dans ce rapport de "mission flash", les députées Sandrine Mörch et Michèle Victory, proposent "une définition de la notion de radicalisation et de ses échos chez les adolescents." Puis elles abordent les 2 axes principaux d'action de l'éducation nationale en matière de prévention :

"La recherche "Religions, discriminations et racisme en milieu scolaire" (Redisco) s'inscrit dans un contexte caractérisé par l'expression de revendications identitaires et, en 2015, par une volonté des pouvoirs publics de mettre l'accent sur la transmission des valeurs de la République en réponse aux attentats. Les équipes éducatives sont dans cette période confrontées aux angoisses des élèves qui ressentent un sentiment d'insécurité et, parfois, à des théories du complot. L'ensemble de ces éléments peuvent avoir des effets sur les pratiques professionnelles des personnels de l'Education nationale.

Les participants aux formations de l'ENS-IFé sur la laïcité et le fait religieux à l'école en 2015 et en 2016 ont ainsi exprimé leur difficulté pour répondre à ces multiples injonctions institutionnelles, parfois contradictoires. Les enseignants et formateurs présents ont également souligné le fait qu'ils ne disposaient pas de ressources suffisantes, satisfaisantes car "bricolées" pour gérer les situations concrètes liées aux questions de religions, de discriminations et de racisme qui apparaissent sur leur terrain. 

Le collectif de recherche Redisco a donc été constitué pour :

• comprendre comment les problématiques associées aux religions, aux discriminations et au racisme affectent-elles (peu ou prou) le travail des enseignants, des conseillers principaux d'éducation, des chefs d'établissement, etc,
• d'identifier et de comprendre de façon pluridisciplinaire :
• comment les professionnels agissent-ils ?
• quelles ressources mobilisent-ils (humaines, dispositifs, argumentaires ou autres) parfois en amont des situations des situations, selon quelles logiques d'actions, en référence à quels principes de justice ? 
• Quel travail de catégorisation effectuent-ils ? 
• Quels dispositifs mettent-ils en place ? 
• Comment interagissent-ils entre eux, avec les élèves, les familles ? 
• Comment interprètent-ils l'expression des religions, les manifestations de discriminations et de racisme ?"

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Les réseaux sociaux ne sont qu'un des facteurs de radicalisation ses jeunes

Divina Frau-Meigs, professeur à la Sorbonne Nouvelle, conteste le rôle présumé des réseaux sociaux dans la radicalisation des jeunes. Selon ses  recherches, ils ne sont qu’un des facteurs contribuant à ce phénomène. Retrouvez ses explications en vidéo. [...]

Des publicités toujours très blanches 

Seyna Sall, journaliste et chargée de communication, relève que, sous certaines conditions, le personnage noir incarne plus qu’avant M. et Mme Tout le monde dans les publicités télévisées. Le personnage principal blanc domine cependant et les stéréotypes ethno-raciaux restent très prégnants. Retrouvez ses explications en vidéo. [...]

Réseaux sociaux, vraie ou fausse info ? 

Les réseaux sociaux diffusent sans distinction les vraies et fausses informations. Romain Badouard, maître de conférences à l'Université de Cergy-Pontoise, partage cinq astuces pour repérer ces fakes news. Découvrez-les dans la vidéo ci-dessous. [...]

Conspiracy Watch : un site sur les théories du complot 

L’Observatoire du conspirationnisme - Conspiracy Watch - répertorie et analyse les théories du complot circulant sur Internet. Rudy Reichstadt, son directeur, décrypte leur fonctionnement. Découvrez ses explications dans la vidéo ci-dessous. 

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"L’Observatoire de la laïcité a publié les résultats d’un sondage sur ce thème.

Les débats autour du principe de laïcité sont toujours aussi vifs dans le contexte du projet de réforme de la loi de 1905. Si l’enseignement d’EMC a pour objectif de permettre aux élèves de mieux l’appréhender, il doit également les aider à en comprendre les différentes interprétations. Ainsi, on pourra utiliser de nouvelles sources pour continuer à alimenter les cours et les débats autour de cette question.

Pour mesurer le lien des Français à la laïcité, l’Observatoire de la laïcité les a interrogés sur la perception qu’ils en avaient en théorie et en pratique ainsi que sur leurs attentes pour le futur.

Le bilan (PDF, environ 760 ko) met en lumière l’attachement des trois quarts des personnes interrogées au principe tel que le définit le droit, perçu comme essentiel dans le consensus républicain. Il souligne également l’écart que perçoivent une majorité de Français entre une laïcité théorique et une application pratique plus compliquée, source de divisions nationales.

On retrouvera sur le site de l’Observatoire de la laïcité l’intégralité du questionnaire et des réponses.

Afin de mettre ce sondage en perspective, on pourra également réécouter l’émission proposée par France Culture autour des ouvrages récents de deux intellectuels engagés sur cette question, Philippe Raynaud et Laurent Bouvet."

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"Une action pédagogique pour prévenir les différents types de discriminations.

Créé en 2004 par l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et les clubs Convergences, CoExist est aujourd’hui mis en place par l’UEJF, SOS Racisme et la Fabrique.

CoExist est soutenu par l’Éducation nationale, qui lui a donné son agrément en janvier 2009.

Il s’agit de séquences en classe animées par des intervenants extérieurs qui, par une action pédagogique innovante, tentent de prévenir les discriminations par l’éducation.

En classe, ces séances permettent de modifier des représentations des élèves à l’aide de l’intervention de médiateurs bénévoles.

Ainsi, CoExist a été gratifié du Prix national des valeurs de la République en avril 2007 et a été lauréat en 2015 du prix « La France s’engage », remis par le président de la République, François Hollande."

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"Les médias d’information et de divertissement, hyper présents dans la vie des adolescents, peuvent être considérés comme des agents de socialisation dans la mesure où ils transmettent normes et valeurs en concurrence ou en complémentarité de celles transmises par la familles, les groupes de pairs, l’école… Ces normes et valeurs diffusées par les médias génèrent des représentations mentales et des conduites sociales qui parfois sont en contradiction avec les valeurs démocratiques de respect, égalité, fraternité…

Ainsi les stéréotypes sexuels, sociaux, ethniques, professionnels sont encore et toujours présents dans les discours médiatiques. Publicité, séries TV, jeux vidéos, dessins animés, clips vidéo mais aussi reportages d’info… sont porteurs de stéréotypes.

L’Éducation aux médias et à l’information a pour mission d’analyser le discours médiatique : qui le produit, comment, pourquoi ? donc sur ce sujet  faire repérer, analyser et déconstruire ces stéréotypes et préjugés qui génèrent de la discrimination, des inégalités dans la vie sociale et professionnelle."

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"A l'occasion de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement, UNICEF France a publié les résultats de sa 4ème Consultation nationale des 6-18 ans. Interrogé.e.s sur les relations entre les filles et les garçons et la perception des droits tels qu'ils sont vécus selon que l'on est une fille ou un garçon, ils.elles sont un nombre record de 26 458 enfants et adolescent.e.s à avoir répondu aux 165 questions sur leur vie en France métropolitaine et Guyane.

Leurs réponses passionnantes ont été analysées par Serge Paugam, sociologue et Edith Maruéjouls, géographe du genre, avec Catherine Dolto, haptothérapeute. Illustré par Lisa Mandel, le rapport met en évidence les formes de moqueries et harcèlement qui les concernent tous, filles et garçons et, au-delà, les inégalités et discriminations spécifiques auxquelles doivent faire face les filles dès le plus jeune âge.

« Cette nouvelle consultation montre que le combat contre les discriminations de genre doit se poursuivre avec l'aide de l'État, des parents, des enseignant.e.s. Les progrès pour tous les enfants ne pourront se faire sans un changement radical du statut des filles. Un même accès aux loisirs, une réelle information sur la sexualité, un espace scolaire et public partagés sont une partie des conditions pour y parvenir » (Sébastien Lyon, directeur général d'UNICEF France)."

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"Le 5 novembre dernier, à Nîmes, Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du Logement, et Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, ont annoncé le lancement de cités éducatives. Vincent Léna* sera le coordonnateur national de ce programme interministériel et partenarial. Il nous présente ce label d’excellence qui sera déployé dans une soixantaine de sites, en septembre 2019.

De quoi s’agit-il et à quels besoins répond ce nouveau dispositif ?

Comme l’a rappelé le président de la République, l’éducation est le levier principal, et fondamental, pour l’émancipation des habitants des quartiers populaires. Le volet éducatif est inhérent à la politique de la ville. Dès la création des zones d’éducation prioritaire en 1981, les pouvoirs publics se sont préoccupés de compenser les inégalités scolaires vécues par les populations et les territoires les plus fragiles par des moyens supplémentaires. Aujourd’hui, nous arrivons à une nouvelle étape, qui nécessite une autre méthode de travail.

L’idée des cités éducatives, venues du terrain, c’est d’organiser la galaxie des acteurs autour de l’école : enseignants et parents qui sont les premiers concernés, mais aussi animateurs ou médiateurs municipaux, travailleurs sociaux, professionnels des PMI, référents de parcours ou de soutien scolaires, éducateurs sportifs, bibliothécaires, Atsem, etc. En somme, tous ceux qui partagent les mêmes valeurs et peuvent contribuer à la continuité éducative, dès la petite enfance. Chacun dans son rôle, mais en recherchant la cohérence et l’efficacité sur la durée.

Quel sera donc le rôle de ces cités éducatives ?

Chaque projet de cité éducative devra être à la fois global et ambitieux. Trois champs clés seront identifiés : conforter le rôle de l’école et la réussite scolaire (climat scolaire, carte scolaire et renouvellement urbain, structuration des réseaux, innovation pédagogique, formation et fidélisation des équipes, orientation, soutien scolaire…), assurer la continuité éducative dans le temps périscolaire (ouverture de places de crèche et convergence du travail social dès la petite enfance, offre éducative personnalisée de sport, culture ou loisir, persévérance scolaire et raccrochage…) et ouvrir le champ des possibles en impliquant des établissements culturels, des entreprises, le numérique, les déplacements, etc. Bref, élargir les horizons pour que les enfants puissent se projeter en dehors de leur quartier et dans des métiers plus ouverts que ceux qu’ils connaissent par leurs parents et leur milieu.

[...]

Où et quand les cités vont-elles se mettre en place ?

Ce label s’adressera, en priorité, aux grands quartiers prioritaires, en renouvellement urbain et sans mixité scolaire, soit 60 sites environ en métropole et outre-mer. On y trouvera des villes déjà « exemplaires » dans leur action éducative, qui seront des locomotives pour mobiliser autour de ce projet d’ampleur.

Le label de cité éducative vise d’abord la reconnaissance de l’ambition éducative du territoire et de l’attractivité du système éducatif pour les parents, les jeunes et les professionnels. Il permettra aussi d’obtenir un appui en ingénierie et un soutien financier de l’État, en plus des moyens mobilisés localement. Le projet de loi de finances 2019 prévoit ainsi, notamment, une enveloppe de 34 millions d’euros dédiée au programme des cités éducatives, et d’autres mesures qui pourront y contribuer directement, en plus des moyens des autres ministères.

[... ]Actuellement, nous sommes en train de finaliser le cahier des charges indicatif qui permettra aux villes et agglomérations sollicitées de s’inscrire dans cette démarche en vue de leur labellisation, d’ici le printemps 2019. Et, concrètement, les cités seront en place à la rentrée 2019."

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"Réseau Canopé réédite un dossier en ligne concernant La Marseillaise.

Canopé réédite la version numérique (avec quelques suppléments) de l’ouvrage écrit par Michel Vovelle et Emmanuel Hondré, qui concerne l’hymne national français.

À l’occasion des ajustements des programmes scolaires d’EMC, cette ressource peut contribuer à mettre en œuvre de manière transversale, historique et musicale à la fois, la finalité « Acquérir et partager les valeurs de la République ».

Disponibles en ligne, les analyses musicales sont aussi accompagnées d’une mise en perspective historique et littéraire de La Marseillaise (PDF, 276 ko).

Cette ressource vient compléter les nombreux apports qui avaient été proposés à l’occasion de l’année de La Marseillaise en 2016 et peut être mise en perspective grâce aux nombreuses ressources pour l’enseignement moral et civique, recensées sur une page du portail national."

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"En donnant la priorité à une éducation inclusive visant l'égalité, l'équité et la non-discrimination, l'Union européenne ainsi que ses États membres s'engagent à combattre les inégalités liées au sexe dans le champ de l'éducation et la formation. Afin de dresser l'état des lieux de ces inégalités dans les pays de l'Union, l'article se concentre sur quatre objectifs chiffrés de la stratégie Éducation et formation 2020 : la lutte contre les sorties précoces, la réduction de la part d'élèves faiblement performants, le développement de l'enseignement supérieur et l'accès à l'emploi des diplômés. Le bilan peut s'énoncer sous la forme d'un paradoxe. Moins décrocheuses, plus performantes en compréhension de l'écrit et surtout plus diplômées, à tous niveaux d'éducation à l'exception des doctorats, les femmes ont massivement contribué à l'élévation générale des niveaux d'éducation en Europe. Pour autant, l'orientation des filles et des garçons entre les filières au niveau scolaire ainsi qu'au niveau de l'enseignement supérieur demeure marquée par de profonds déséquilibres. Poids des stéréotypes de genre, autocensure féminine à l'entrée des filières valorisées, notamment des filières scientifiques, difficulté à convertir des compétences scolaires en ressources professionnelles sont autant d'obstacles qui contribuent à expliquer les inégalités de positions, de salaires et de trajectoires professionnelles entre hommes et femmes sur le marché du travail."

Télécharger le document :  https://halshs.archives-ouvertes.fr/.../document

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"Le site des Nations unies met à disposition de nombreuses ressources sur la question de la liberté de la presse et de la sécurité des journalistes.

Depuis 1993, le 3 mai est célébrée la Journée mondiale de la liberté de la presse. Le thème de cette année est « Médias, justice et état de droit : les contrepoids du pouvoir ». Cette journée est aussi l’occasion de réfléchir aux libertés de la presse en ligne. Le site des Nations unies qui lui est consacré, propose, en lien avec celui de l’Unesco, de nombreuses ressources qui seront très utiles aux enseignants dans le cadre de leurs séances d’EMC.

On pourra y retrouver notamment toute une série de rubriques et de documents consacrés à la sécurité des journalistes, soit sous la forme d’un dossier sur l’impunité face aux meurtres de journalistes, ou ce Guide pratique de sécurité des journalistes (PDF, environ ) édité par Reporters sans frontières.

On retrouvera également des textes officiels comme la déclaration de Windhoek sur la liberté de la presse en 1991.

Surtout, les enseignants pourront utiliser avec les élèves toutes les ressources de la page « Cartoons for freedom of expression », soit près d’une vingtaine de dessins de presse issus du monde entier."

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"L'école est-elle un espace politique ? Interroge Philippe Meirieu avant de développer les conditions pour une éducation au politique par l'école. Ce projet est tout le sens de ce numéro 167 de Dialogue.  À en croire certains, l'École devrait être un lieu de neutralité politique, au nom de la laïcité alors que dans le même temps on lui demande de contribuer à résoudre des problèmes auxquels est confrontée notre société, incivilités, communautarismes, intégrismes religieux de toutes obédiences, en transmettant les valeurs de la République."

http://www.gfen.asso.fr/.../dialogue_167

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