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Depuis la fin des années 2000, le déclin des villes moyennes est devenu central dans le débat public et scientifique. Plus précisément, deux processus sont mis en avant : la dévitalisation des centres-villes d’une part, et la décroissance urbaine d’autre part. L’un et l’autre suggèrent une fragilisation des villes petites et moyennes, mais ils soulèvent en même temps de nombreuses questions : toutes les villes moyennes sont-elles touchées ? Leurs évolutions sont-elles semblables aux petites villes, ou au contraire spécifiques ? Quelle est la différence entre villes en décroissance, et villes dont le centre est dévitalisé ?
L'Agence nationale de cohésion des territoires a publié un bilan des opérations de revitalisation de territoire (ORT), dispositif créé par la loi Elan, dont les collectivités sont de plus en plus nombreuses à s'emparer.
La relance, c'est maintenant : l'État entend accorder ses dotations aux chantiers locaux prêts à démarrer "dans les plus brefs délais". Une instruction demande aux préfets d'appliquer la règle.
Avec S’Green+, la Banque des Territoires soutiendra des collectivités de l’action Cœur de villes pour passer du projet à la transformation effective.
Le 3e comité de pilotage du dispositif « 100 foncières » s’est tenu, le 25 janvier dernier. Il a entériné la création d’un fonds de restructuration des locaux d’activité dans les territoires fragiles. Doté de 60 millions d’euros sur 2021-2022, il sera géré par l’ANCT. Explications.
Selon le gouvernement, la numérisation est une bonne solution pour adapter les petites boutiques à la concurrence. Certains rétorquent que l'identité culturelle et la fonction sociale des enseignes de centre-ville sont menacées.
En prévision, notamment, des "Rencontres Coeur de Ville" organisées le 15 décembre, Localtis interrogeait début décembre plusieurs maires concernés par le programme Action coeur de ville. Retrouvez ci cette série d'interviews.
La troisième édition des rencontres Action cœur de ville, organisées par la Banque des territoires, était axée sur la revitalisation des commerces de proximité, un enjeu encore plus fort depuis le début de la crise sanitaire. Soutien à la digitalisation des commerces, création de foncières pour intervenir sur les bâtiments... les collectivités sont en première ligne.
Pour le maire (PS) de Douai dans le Nord, qui a perdu plus de 10.000 habitants en 50 ans, la revitalisation du centre-ville passe d’abord par son repeuplement. Pour ce faire, il compte attirer les cadres et réhabiliter les quelque 2.000 logements vacants et dégradés. Action Cœur de ville offre non seulement de la notoriété, mais aussi de l’ingénierie et des financements.
Dans le cadre d’un partenariat avec le ministère de la Cohésion des territoires et celui de la Culture, la Fondation du patrimoine va s’engager en 2021 dans le programme Petites villes de demain. Sa directrice générale Célia Vérot en détaille les mesures. L’occasion, aussi, de faire le point sur l’impact de la crise sanitaire sur le patrimoine.
Pour Caroline Cayeux, maire de Beauvais et présidente de Villes de France, le programme Action cœur de ville, auquel des rencontre vont être consacrées le 15 décembre, était sur de bons rails. L'enjeu face à la crise : "Tout faire pour éviter que les pas en avant accomplis ne soient réduits à néant." Mais cette crise a aussi doté les villes moyennes d'un nouveau capital séduction. Le plan de relance va être mis à profit. À condition que les collectivités aient les moyens d'investir.
D’après l’étude menée pour « La Gazette » et Bouygues Immobilier, les collectivités semblent privilégier des stratégies d’étalement urbain. Pourtant, la densité peut aussi rimer avec qualité de vie et enjeux de développement durable.
Dans le cadre de la première édition des rencontres des villes moyennes, la Fabrique de la Cité a présenté les résultats d’enquêtes réalisées par les instituts Kantar et Potloc. Ces études permettent de mieux appréhender la manière dont nous nous représentons les villes moyennes et leurs potentiels. MA GAZETTE
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Le confinement de novembre a mis à nu les liens complexes entre les villes et Amazon. L'accompagnement au numérique des petits commerces est un exemple parmi d'autres où certaines collectivités s'opposent aux plateformes quand d'autres s'appuient sur elles.
Lors d'un atelier-débat organisé ce 17 février par l'association Équilibre des énergies, Rollon Mouchel-Blaisot, directeur du programme interministériel Action cœur de ville, a vanté l'action de ce programme au service de la relance et de la transition écologique, notamment en matière de lutte contre l'étalement urbain. Si la crise a renforcé l'attractivité des villes moyennes, il montre qu'elle ne va pas sans compliquer la donne, en favorisant l'émergence de nouveaux défis.
229 opérations de revitalisation du territoire impliquant 374 communes ont été signées à ce jour, selon un bilan de l'ANCT. Le dispositif créé par la loi Elan de 2018 devrait connaître un rapide essor à la faveur du nouveau programme Petites Villes de demain.
En lançant le "Beauvau de la sécurité", le 1er février, le Premier ministre n'a pas manqué de mentionner la coopération avec les polices municipales et les acteurs locaux. Il a également annoncé que le programme Petites Villes de demain comportera un volet sécurité.
Avec l’appui de la Plateforme européenne de conseil en investissement de la Commission européenne et de la Banque européenne d’investissement, la Banque des Territoires lance l’offre d’assistance en développement « S’GREEN+ » qui permettra à 25 villes du programme Action cœur de ville de bénéficier d’un soutien opérationnel dans la mise en œuvre concrète de leurs projets d’adaptation au changement climatique.
Face à la fermeture physique des commerces non essentiels imposée par le second confinement, les collectivités ont aidé les petits magasins à trouver des solutions pour continuer leur activité par le biais de plateformes de vente ou du « click and collect ».
Le dynamisme commercial est tout autant à l’origine de l’attractivité d’un territoire qu’il en est l’illustration. La survenance de la crise sanitaire et les difficultés croissantes qu’elle pose aux commerçants rendent d’autant plus nécessaire la mise en place de stratégies commerciales. Retour rapide sur les erreurs à ne pas commettre.
La société foncière Villages vivants attire, sur des territoires en déprise, des investisseurs immobiliers pour créer des activités commerciales dans les villages. Elle permet aux porteurs de projets d'être allégés des coûts liés au local commercial, avec une ingénierie, l’achat des murs et le financement de la rénovation, contre un loyer progressif.
Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse et président délégué de Villes de France, conçoit le développement de sa ville et de son agglomération en complémentarité avec la métropole de Lyon. Il mène depuis dix ans une stratégie volontariste pour le commerce de centre-ville passant entre autres par le levier de l'urbanisme. Une stratégie que les outils fonciers et financiers d'Action cœur de ville doivent pouvoir conforter. Y compris sur le logement, afin d'attirer et fixer de nouveaux habitants. Dans un contexte fait d'incertitudes, la logique des appels à projets jusqu'ici privilégiée par le plan de relance risque selon lui de ne pas être la plus efficace pour soutenir la commande publique.
La plateforme Ruraconnect permet aux communes rurales de louer les salles qu’elles n’utilisent pas ou peu aux travailleurs en mobilité ou aux télétravailleurs. L'objectif est de dynamiser les territoires et d'augmenter leur attractivité, de faciliter le travail à distance de nombreux actifs, de participer à réduire le temps des trajets domicile/travail et de générer une rentrée d’argent. Toutefois, le service est encore trop peu connu des communes qui doivent recenser les actifs sur leur territoire.
En prévision des rencontres Coeur de ville organisées par la Banque des Territoires le 15 décembre, Jérôme Fourquet, directeur du département "Opinion" de l'Ifop, revient pour Localtis sur les résultats du baromètre 2020 de Villes de France. Cette enquête a montré un réel engouement des Français pour les villes moyennes dans le contexte de crise sanitaire. Environ 400.000 habitants de grandes villes pourraient décider de s'y installer. Ce qui implique de nombreux enjeux en termes d'aménagement du territoire.
Pour revitaliser les villages comme les petites villes, l'économie sociale et solidaire offre des leviers d'action aux élus. Un webinaire organisé à l'occasion du Salon des maires par l'Avise a permis de mettre en avant ces opportunités. Alors que le programme "Tressons" est dédié à l'appui des territoires ruraux, l'Avise soutiendra les petites villes dès 2021 dans le cadre du programme "Petites Villes de demain".
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