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Il y a quelques semaines, Rose Abramoff, une scientifique américaine, était licenciée après avoir arboré une banderole appelant les scientifiques à l’action, lors d’un congrès. Un choc pour ses collègues du monde entier, dont Jérôme Santolini, biochimiste, directeur de recherche au CEA et l’un des coordinateurs de "Scientifiques en rébellion", lancé en 2020 en France. Pour Novethic, il revient sur ce coup de tonnerre et explique en quoi, derrière l'image des "bons élèves", il est du devoir des scientifiques de "servir l'intérêt général".
La RSE doit-elle être radicale ? Cette question brûlante a été posée aux invités de l’Orse, l’Observatoire de la Responsabilité Sociale des Entreprises, lors d’un débat organisé pour ses vœux. Elle porte deux dimensions : la première est de s’interroger sur la capacité des directeurs RSE à affronter une plus grande radicalité des mouvements climatiques et environnementaux qui ciblent les entreprises. La seconde concerne la capacité des politiques RSE à devenir les piliers de la stratégie d’une transformation plus radicale des entreprises pour respecter leurs engagements.
Des chercheurs de l’université Harvard ont modélisé l’impact du défaut de pollinisation sur la production agricole, les prix et les effets induits sur l’alimentation et la santé.
Sur ce sujet, économistes et scientifiques parlent, depuis trente ans, deux langues différentes, les premiers raisonnant par les prix, les seconds par les quantités.
Le 19 décembre 2022, les ministres de près de 200 pays ont réussi à aboutir à un accord mondial sur la biodiversité à la COP15 de Montréal. Ils ont adopté un nouveau cadre mondial visant à enrayer le déclin de la biodiversité d'ici à 2030. Parmi les objectifs phares, il y a la préservation de 30% des terres et des mers, une hausse des financements Nord-Sud ou encore la réduction des pesticides. Voici dans le détail les 23 cibles adoptées.
Traité mondial contre la pollution plastique, One Forest Summit, sommet des ODD, décision dans le procès sur le devoir de vigilance visant TotalEnergies... En ce début d'année, Novethic a sélectionné les dix rendez-vous incontournables de 2023 en matière d'environnement et d'économie responsable.
« Chaleur humaine ». L’idée que l’innovation nous sauvera de l’épuisement des ressources et des changements climatiques est une illusion dangereuse, prévient l’ingénieur Philippe Bihouix, qui appelle à multiplier les démarches « low-tech » et à privilégier la sobriété.
2022 a connu son lot de nouvelles peu encourageantes, voire franchement inquiétantes, mais il y eut tout de même quelques raisons de se réjouir. Voici plus de 80 bonnes nouvelles pour se quitter en bons termes avec cette année qui s'achève.
Après quatre ans de discussions, 195 Etats se sont engagés à prendre des « mesures urgentes » pour protéger 30 % de la planète, restaurer 30 % des écosystèmes et doubler les ressources destinées à la protection de la nature d’ici à 2030.
Les villes slovènes de Bled et Gorje ont mis en place une politique volontariste de tri des déchets. Un engagement institutionnel qui place ces stations touristiques à l’avant-garde européenne du zéro déchet.
Cette notion récente s’inspire des travaux d’Elinor Ostrom sur les « communs » pour politiser la gouvernance des déchets industriels non recyclables. Trop souvent invisibilisés et relégués dans des territoires pauvres, ils nécessitent une communauté élargie et solidaire pour les prendre en charge.
Surexploitation des animaux, pollution, réchauffement climatique… En plus de dégrader l’environnement, l’être humain sape ses conditions de vie et menace de disparition moult espèces.
Une équipe de chercheurs a estimé les montants engagés pour faire face aux impacts délétères de l’usage des produits chimiques en agriculture en termes de santé et d’environnement, ainsi que leurs frais de gestion.
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Plusieurs des programmes de stockage de l’eau pour l’agriculture sont compromis en raison des faibles niveaux des nappes phréatiques et des tensions sur les usages.
Nicolas Paradis est à la tête de Re-Cycle. Avec son vélo, il collecte des biodéchets, notamment auprès de professionnels de la restauration, dont il fera du compost pour pouvoir ensuite le revendre.
Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a adopté mercredi 11 janvier un avis sur la sobriété afin de favoriser son évolution dans la société et dans nos modes de vie. Signe que le sujet, encore tabou il y a un an, se démocratise. Parmi la vingtaine de préconisations, il y a la nécessité de faire émerger un récit positif, d'organiser un débat national sur la répartition des efforts ou encore l'importance de négocier l'organisation du travail.
Grâce au protocole de Montréal, signé en 1987, la barrière protectrice devrait entièrement se rétablir dans les quatre décennies à venir. L’interdiction de certaines substances chimiques profite également à la lutte contre le réchauffement climatique.
Voilà des années que des penseurs et écologistes appellent à la sobriété qui non seulement préserve les ressources de notre planète mais conduit également à un mieux être. À l’heure où le concept devient une priorité hivernale pour le gouvernement, Hélène Binet, porte-parole de makesense, revient sur cette notion qui pourrait bien constituer le salut de notre espèce.
C'est pendant l'automne que les fissures causées par la chaleur apparaissent dans les murs, notamment là où les sols sont particulièrement argileux.
Que peuvent engager des élus locaux dès les premiers mois de leur mandature ? Le philosophe Thierry Paquot livre à basta! un plaidoyer pour une municipalité écologiste, en sept actions simples et économes.
Après deux semaines de négociations, les 196 parties de la Convention sur la diversité biologique (CBD) sont parvenues à un accord, lundi matin, à l’issue de la 15ème conférence mondiale (COP15) sur la biodiversité. Le défi était de taille : fixer un cadre international pour la décennie actuelle, capable d’enrayer, et même d’inverser, l’effondrement du vivant.
En vingt ans, Isabella Tree et son mari ont transformé leur domaine où ils pratiquaient l’agriculture intensive en Angleterre en un havre exceptionnel pour les espèces animales et végétales.
Protéger les arbres, végétaliser les toits, développer les friches, restaurer les rivières... Pour ramener la nature en ville, chercheurs et élus ont développé des solutions. Exemples à Lille, Rungis, Saint-Rémy-lès-Chevreuse...
Le quinzième sommet mondial (COP15) sur la diversité biologique s’ouvre mercredi à Montréal (Canada). Il doit permettre de fixer un nouveau cadre international à la protection de la biodiversité jusqu’à 2030 - et au-delà. Tour d’horizon des principaux enjeux.
Un nouveau rapport publié ce lundi 5 décembre montre que la France arrive au 11e rang des pays européens en matière de progression vers la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030. Mais le pays doit notamment progresser sur les ODD liés à la consommation et à la production responsable. Il arrive en effet à la deuxième place des pays européens contribuant le plus à l’esclavage moderne dans le secteur des minerais hors Union européenne.
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