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Et si le numérique était un espace de choix pour expérimenter autour de la notion de limites ? Chercheurs, chercheuses et activistes du monde de l’art, du design et du jeu vidéo tentent de réensauvager Internet grâce aux principes de la permaculture.
Le numérique représente 10% de la consommation d'électricité en France, et 2,5% de ses émissions de CO2. Des minerais nécessaires aux appareils à l'énergie consommée par les data centers, le numérique a des effets écologiques en augmentation constante. Mais ce n'est pas forcément réduire son usage d'Internet qui est décisif pour la sobriété énergétique.
FairTec. Voici le nom du collectif formé par des entreprises européennes du numérique et de la téléphonie responsable. Du fabricant de smartphone éthique Fairphone en passant par le service de location Commown jusqu'au système d’exploitation /e/OS, cette nouvelle coalition propose une offre responsable complète de la fabrication à l'utilisation.
Baromètre environnemental, data centers plus verts, aide au reconditionnement des appareils... Le gouvernement vient de dévoiler sa feuille de route destinée à concilier transition numérique et transition écologique. 15 grandes actions ont été dévoilées mais la France a choisi de miser sur la régulation et l'information au détriment d'une réglementation forte. Un choix critiqué.
Les sénateurs ont adopté une proposition de loi visant à réduire l'empreinte environnementale du numérique. Ils insistent pour que le Gouvernement reprenne ce texte sur lequel la Chambre haute travaille depuis plus d'un an.
La 5G, qui sera bientôt déployée dans sa version commerciale, consommera moins d’énergie mais fera exploser les usages du numérique. C'est "l'effet rebond".
Le lancement de la 5e génération de téléphonie mobile suscite des questions légitimes, mais aussi de nombreuses rumeurs et infox.
Le Collectif GreenIT.fr et le cabinet Espelia ont lancé en décembre dernier une enquête inédite pour sensibiliser les collectivités locales aux enjeux environnementaux du numérique et réaliser un premier auto-diagnostic de maturité et d’impact environnemental de leurs pratiques et équipements. 33 collectivités locales ont répondu à notre enquête inédite. Voici les principaux enseignements sur leur maturité en matière de numérique responsable.
"L'association LowTech Building lance jusqu'au 30 septembre un appel à manifestation d'intérêt (AMI) pour expérimenter un référentiel « low-tech » appliqué au bâtiment. L'objectif de l'AMI est d'identifier des bâtiments (bureaux, commerces, services, logements), en phase de conception ou de réalisation, qui sont engagés sur les trois piliers de la démarche low-tech : la sobriété des matériaux et des usages, la raison d'être et la résilience du bâtiment."
C'est une petite mention sur notre facture qui pourrait provoquer un déclic. À partir du 1er janvier 2022, une mesure, issue de la loi économique circulaire, obligera les opérateurs mobiles et fournisseurs d'accès à Internet à indiquer l'impact carbone des activités numériques de leurs clients. Le numérique représente déjà 4% des émissions de CO2 mondiales.
La 5G est en train de devenir une réalité. Les enchères pour les fréquences doivent démarrer dans quelques mois en France, tandis qu'elle est déjà opérationnelle en Chine ou en Corée du Sud. L’enjeu pour les opérateurs est de proposer des services améliorés, mais plusieurs experts pointent du doigt un risque d’hyperconsommation numérique aux conséquences néfastes pour la planète.
Pour contrer l'impact environnemental du numérique, un Web low-tech tente d’émerger. Un mot d’ordre : sobriété. Quitte à ce que les sites s'éteignent la nuit ?
Lors du salon VivaTech qui vient de clore ses portes à Paris, beaucoup d’observateurs ont mis en avant le fait que la technologie ne participera à un monde meilleur que si sa consommation énergétique et ses émissions restent sous contrôle. Or, l’essor du numérique tend plutôt à prendre les acteurs à la gorge alors qu’ils doivent déployer des data centers de plus en plus performants pour répondre à la demande.
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Et si bonheur rimait avec sobriété ? Pour la militante écosocialiste Corinne Morel Darleux, autrice de l'essai Être heureux avec moins, le temps est venu pour les aurevoirs. Capitalisme, productivité et course au numérique doivent laisser place à une reconnexion au vivant et au temps long, pour préserver l'environnement et notre bien-être. Entretien.
Alors que l'impact environnemental du numérique est désormais connu et que la condition des travailleurs de la "Gig Economy" fait l'objet de critiques de plus en plus vives, sommes-nous entrés dans une nouvelle ère de la techno-critique ?
Le numérique a un impact négatif croissant sur notre environnement. Pour y remédier, il faut promouvoir la sobriété numérique.
Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, et Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, annoncent la publication d’une feuille de route interministérielle numérique et environnement, pour faire converger transitions écologique et numérique.
Les propositions des eurodéputés place l’Europe en pionnier du domaine à l’échelle mondiale !
La 3ème édition du baromètre sur le numérique responsable de l'Alliance Green IT démontre que les entreprises n'ont pas encore de politiques transverses sur la question. Elles ont encore du mal à mener des actions concrètes. Détail en infographie.
À Euratechnologies, deux Lillois qui se sont rencontrés lors de la convention citoyenne pour le climat ont profité du confinement pour développer Karbon, une application qui permet de noter les produits alimentaires en fonction de leurs émissions de Co2.
Via Centre de Doc de la MRES
Le chef de l'État a décidé d'accélérer sur la 5G. Faisant fi des réticences de la Convention citoyenne pour le climat et de maires de plusieurs grandes villes, il s'appuie sur un rapport d'inspection pour confirmer son déploiement.
Apéros Skype, soirées Netflix, militantisme 2.0… La numérisation du monde est en marche. Pour éviter que l’épidémie de coronavirus nous fasse « basculer dans la civilisation du sans contact », il faut réfléchir à « desserrer l’étau numérique sur nos vies », estime Matthieu Amiech dans cet entretien.
Et si l’on passait à la sobriété numérique ? Si l’on commençait enfin à mettre le numérique au service de la transition durable ? Le Shift-Project revient sur cette question, fondamentale.
Comment les technologies numériques gouvernent-elles nos vies ? Quels risques font-elles peser sur l’humanité et la possibilité d’habiter la Terre ? Comment les critiquer ? Matthieu Amiech, dans cet entretien, développe sa pensée critique de l’information et de la technologie.
Reporterre poursuit une série d’entretiens de fond avec celles et ceux qui renouvellent la pensée écologique aujourd’hui. Parcours, analyse, action : comment voient-elles et voient-ils le monde d’aujourd’hui ? Aujourd’hui, Matthieu Amiech, un des animateurs des éditions La Lenteur. Il participe aux activités du collectif Écran total, qui fédère des résistances à l’informatisation du travail et de la vie quotidienne.
L'obsolescence programmée pourrait avoir trouvé un redoutable ennemi. Le label Longtime certifie des produits selon leur écoconception, leur réparabilité et le service après-vente. Une manière de guider les consommateurs vers des achats plus responsables, moins impactant pour la planète et le portefeuille et d'accompagner fabricants et distributeurs, de plus en plus sous pression sur cette question.
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