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Bruno De Lièvre
onto Revue Education & Formation March 20, 2016 5:15 AM
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De l'impulsion fondamentale des parents à la co-éducation
Les parents sont les premiers éducateurs des enfants. Et, s'il n'y a pas de déterminisme qui tienne, il est indéniable que le premier lien éducatif, tenir son enfant contre soi et l'emmener à la découverte du monde, a un impact essentiel. Ensuite, d'autres prennent le relais : membres de la famille, amis, enseignants, etc. Ces autres intervenants vont permettre d'ouvrir plus largement encore les horizons de chaque être « en apprentissage » pour qu'il se forge sa représentation personnelle du monde. Afin de l'aider au mieux, trouver une ligne de conduite commune entre ces différents acteurs est indispensable. La co-éducation déploie ses ailes pour guider chacun le mieux possible vers la l'autonomie et la responsabilité. Avec l'aide de tous, l'envol sera plus assuré, mais il ne faut pas néglger la valeur fondamentale de l'impulsion initiale procurée par les parents.
C'est bien l'objet de ce numéro thématique e-304-01 qui traite des « Pratiques parentales d'éducation » coordonné par Séraphin Alava et Débora Poncelet : collaborer avec les parents pour renforcer l'accrochage scolaire en réfléchissant ensemble aux pratiques éducatives les plus épanouissantes pour l'enfant.
Les contributeurs français, suisses et luxembourgeois proposent des articles scientifiques qui mettent en évidence les attentes variées des acteurs concernant l'enfant (Delalande). Il importe dès lors de mettre en place des espaces de dialogue pour favoriser une meilleure compréhension et, par conséquent, ener des actions plus efficaces (Tieche Christinat & coll.). Au niveau de la formation, Poncelet & coll. insistent sur la nécessité d'impliquer les futurs enseignants dans l'élaboration précoce de ces ponts entre l'école et les familles. Et, en ce qui concerne les aides aux devoirs, les actions à domicile (Alava) et celles menées à l'école (Bonasio & coll.) sont analysées pour comprendre en quoi elles s'avèrent centrales pour favoriser les alliances éducatives. Une point d'attention est également apporté (Ait-Ali) à la situation spécifique des élèves en internat dans lequel se joue aussi une relation particulière entre l'apprenant et ses accompagnants.
Ces acteurs multiples dont la coordination est indispensable sont au coeur de la problématique éducative. Ils sont tous orientés vers un objectif commun : permettre au plus grand nombre d'accéder à l'apprentissage. Et, si chacun remplit son rôle et possède son point de vue, il est préférable que certains principes soient consensuels. C'est dans l'échange, le partage, la discussion, la confrontation des opinions, etc. qu'ils se définiront et seront mis en oeuvre… au bénéfice des apprenants.
Bonne lecture à toutes et à tous,
Pour la Revue Education & Formation,
Bruno De Lièvre - UMONS - Service de Pédagogie Générale et des Médias Educatifs - @brunodelievre
De l'impulsion fondamentale des parents à la co-éducation
Les parents sont les premiers éducateurs des enfants. Et, s'il n'y a pas de déterminisme qui tienne, il est indéniable que le premier lien éducatif, tenir son enfant contre soi et l'emmener à la découverte du monde, a un impact essentiel. Ensuite, d'autres prennent le relais : membres de la famille, amis, enseignants, etc. Ces autres intervenants vont permettre d'ouvrir plus largement encore les horizons de chaque être « en apprentissage » pour qu'il se forge sa représentation personnelle du monde. Afin de l'aider au mieux, trouver une ligne de conduite commune entre ces différents acteurs est indispensable. La co-éducation déploie ses ailes pour guider chacun le mieux possible vers la l'autonomie et la responsabilité. Avec l'aide de tous, l'envol sera plus assuré, mais il ne faut pas néglger la valeur fondamentale de l'impulsion initiale procurée par les parents.
C'est bien l'objet de ce numéro thématique e-304-01 qui traite des « Pratiques parentales d'éducation » coordonné par Séraphin Alava et Débora Poncelet : collaborer avec les parents pour renforcer l'accrochage scolaire en réfléchissant ensemble aux pratiques éducatives les plus épanouissantes pour l'enfant.
Les contributeurs français, suisses et luxembourgeois proposent des articles scientifiques qui mettent en évidence les attentes variées des acteurs concernant l'enfant (Delalande). Il importe dès lors de mettre en place des espaces de dialogue pour favoriser une meilleure compréhension et, par conséquent, ener des actions plus efficaces (Tieche Christinat & coll.). Au niveau de la formation, Poncelet & coll. insistent sur la nécessité d'impliquer les futurs enseignants dans l'élaboration précoce de ces ponts entre l'école et les familles. Et, en ce qui concerne les aides aux devoirs, les actions à domicile (Alava) et celles menées à l'école (Bonasio & coll.) sont analysées pour comprendre en quoi elles s'avèrent centrales pour favoriser les alliances éducatives. Une point d'attention est également apporté (Ait-Ali) à la situation spécifique des élèves en internat dans lequel se joue aussi une relation particulière entre l'apprenant et ses accompagnants.
Ces acteurs multiples dont la coordination est indispensable sont au coeur de la problématique éducative. Ils sont tous orientés vers un objectif commun : permettre au plus grand nombre d'accéder à l'apprentissage. Et, si chacun remplit son rôle et possède son point de vue, il est préférable que certains principes soient consensuels. C'est dans l'échange, le partage, la discussion, la confrontation des opinions, etc. qu'ils se définiront et seront mis en oeuvre… au bénéfice des apprenants.
Bonne lecture à toutes et à tous,
Pour la Revue Education & Formation,
Bruno De Lièvre - UMONS - Service de Pédagogie Générale et des Médias Educatifs - @brunodelievre
De l'impulsion fondamentale des parents à la co-éducation
Les parents sont les premiers éducateurs des enfants. Et, s'il n'y a pas de déterminisme qui tienne, il est indéniable que le premier lien éducatif, tenir son enfant contre soi et l'emmener à la découverte du monde, a un impact essentiel. Ensuite, d'autres prennent le relais : membres de la famille, amis, enseignants, etc. Ces autres intervenants vont permettre d'ouvrir plus largement encore les horizons de chaque être « en apprentissage » pour qu'il se forge sa représentation personnelle du monde. Afin de l'aider au mieux, trouver une ligne de conduite commune entre ces différents acteurs est indispensable. La co-éducation déploie ses ailes pour guider chacun le mieux possible vers la l'autonomie et la responsabilité. Avec l'aide de tous, l'envol sera plus assuré, mais il ne faut pas néglger la valeur fondamentale de l'impulsion initiale procurée par les parents.
C'est bien l'objet de ce numéro thématique e-304-01 qui traite des « Pratiques parentales d'éducation » coordonné par Séraphin Alava et Débora Poncelet : collaborer avec les parents pour renforcer l'accrochage scolaire en réfléchissant ensemble aux pratiques éducatives les plus épanouissantes pour l'enfant.
Les contributeurs français, suisses et luxembourgeois proposent des articles scientifiques qui mettent en évidence les attentes variées des acteurs concernant l'enfant (Delalande). Il importe dès lors de mettre en place des espaces de dialogue pour favoriser une meilleure compréhension et, par conséquent, ener des actions plus efficaces (Tieche Christinat & coll.). Au niveau de la formation, Poncelet & coll. insistent sur la nécessité d'impliquer les futurs enseignants dans l'élaboration précoce de ces ponts entre l'école et les familles. Et, en ce qui concerne les aides aux devoirs, les actions à domicile (Alava) et celles menées à l'école (Bonasio & coll.) sont analysées pour comprendre en quoi elles s'avèrent centrales pour favoriser les alliances éducatives. Une point d'attention est également apporté (Ait-Ali) à la situation spécifique des élèves en internat dans lequel se joue aussi une relation particulière entre l'apprenant et ses accompagnants.
Ces acteurs multiples dont la coordination est indispensable sont au coeur de la problématique éducative. Ils sont tous orientés vers un objectif commun : permettre au plus grand nombre d'accéder à l'apprentissage. Et, si chacun remplit son rôle et possède son point de vue, il est préférable que certains principes soient consensuels. C'est dans l'échange, le partage, la discussion, la confrontation des opinions, etc. qu'ils se définiront et seront mis en oeuvre… au bénéfice des apprenants.
Bonne lecture à toutes et à tous,
Pour la Revue Education & Formation,
Bruno De Lièvre - UMONS - Service de Pédagogie Générale et des Médias Educatifs - @brunodelievre