"L’une des grandes marottes de nos édiles pour rendre la ville supportable consiste à vouloir réinterpréter la rue. Zone de rencontre, zone apaisée, zone piétonne, rue verte, rue des écoles, qu’importe le nom pourvu qu’il évoque autre chose que la bagnole et qu’il laisse imaginer que chacun va pouvoir se l’approprier. A grand renfort d’images poétiques et bucoliques, la rue disparaît au profit d’un espace vert parsemé d’aires de jeux et de terrains de sport..."