Suite au 1er volume « contexte et enjeux » des services écologiques, le Comité français de l’UICN a récemment publié une nouvelle brochure intitulée « Les écosystèmes urbains« .
Transformer les barres des Tilleuls en hub d'agriculture urbaine avec des modules ALGECO®, créant des jardins verticaux, serres, et espaces de vente...
L’objectif Zéro artificialisation nette (ZAN) est inscrit dans la loi Climat et Résilience de 2021. Il a pour but de lutter contre l’étalement urbain, de préserver la biodiversité ainsi que les esp...
L'OFB et l'agriculture L’agriculture entretient des liens étroits avec la biodiversité. Si les pratiques agricoles intensives ont un impact certains sur la perte de biodiversité, d’autres pratiques la favorisent et l’utilisent comme une alliée pour des productions locales de qualité. Agriculture et biodiversité doivent avancer ensemble. L'Office français de la biodiversité (OFB) affiche sa volonté de s’appuyer sur les principes de l’agroécologie et accompagne cette dynamique, en lien avec les très nombreux acteurs concernés. Pour découvrir la diversité des actions menées par l’OFB dans le domaine de l’agriculture, consultez le Dossier de presse « L’Office français de la biodiversité et l’agriculture », publié lors du Salon de l’Agriculture 2024. Qu'est-ce que l'agroécologie ? En France, plus de 50 % du territoire est consacré à l'agriculture. Le modèle agricole dominant, issus des choix collectifs fait dans la seconde partie du XXe siècle, est basé sur le recours massif aux intrants (engrais chimiques, produits phytopharmaceutiques), l’intensification et la spécialisation des territoires. Un certain nombre de ces pratiques engendrent des effets négatifs sur la biodiversité. L’agroécologie est un concept qui remet la biodiversité et les processus écologiques au cœur de l’agriculture. Elle vise à réduire les impacts environnementaux (sur l’eau, les sols, la biodiversité…) tout en répondant aux besoins économique et alimentaire. La prise en compte de la nature et des services qu'elle rend est le fondement de cette démarche. Illustration de la perte de biodiversité selon la diversification des paysages agricoles. Crédit : Cour des comptes européenne En savoir plus L’agroécologie selon le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire (MASA) Le dictionnaire de l’agroécologie développé par l’INRAE Les missions de l'OFB vignette_67_33 Elevage de chèvres Rove au domaine de Sylvéréal. Crédit photo : Séverine Bignon / OFB texte_p_67_33 Pour accompagner la transition agroécologique, l'Office français de la biodiversité s’appuie sur des bases techniques et scientifiques liées à la connaissance de la biodiversité et de ses liens avec l’agriculture. Il intervient soit en compétence directe, soit en partenariat avec des acteurs agricoles, des filières économiques, des collectivités locales, des établissements scientifiques et techniques, des organismes de formation, des gestionnaires et des acteurs de la sensibilisation. Comprendre les interactions biodiversité-agriculture Dans le cadre de sa politique de recherche, l’Office français de la biodiversité œuvre à connaître les milieux et les acteurs des territoires agricoles, évaluer les risques et les effets des pratiques agricoles, et agir par les pratiques agricoles et l’aménagement du paysage. Il finance, suit et conduit des programmes de recherche sur la multifonctionnalité du bocage, des prairies et parcours, des zones humides, des mosaïques paysagères, sur la biodiversité des sols... Certains projets visent à évaluer les impacts sur la biodiversité de pratiques agricoles émergentes telles que la production de biomasse à vocation énergétique. L'établissement étudie et suit également différentes espèces à fort enjeu de conservation, pour déterminer leurs liens avec leurs habitats et les impacts des pratiques agricoles sur les populations. L’OFB appuie également l’Etat, dans le cadre de son programme de surveillance, pour faire part à la Commission Européenne de l’évolution de l’état des eaux et l’identification des causes de dégradation, des mesures prises et du chemin parcouru pour atteindre les objectifs de la Directive cadre sur l’eau (DCE). L’agriculture est une des activités humaines qui peut avoir un impact sur la qualité de l’eau (nitrates, pesticides). L’exemple du bocage Le bocage est un type de paysage agraire constitué de parcelles de dimensions irrégulières, délimitées par des haies et caractérisé par des assolements très diversifiés où les prairies sont présentes. Conçus au départ pour circonscrire les propriétés ou pour empêcher les animaux de détruire les plantations, ces espaces s’avèrent être un formidable réservoir pour la biodiversité. Ils constituent un habitat pour certaines espèces, fournissent des ressources (bois ou nourriture) et limitent même l’érosion des sols. L’OFB œuvre à caractériser cet écosystème rural et à faire connaître ses intérêts écologiques. Il assure aussi une mission de sensibilisation auprès des plus jeunes dans les écoles et collèges en travaillant en réseau. Régulièrement le fruit de ses recherches est mis à jour à travers des collaborations avec des organismes de recherche scientifique. Un projet d’inventaire et de suivi qualitatif des bocages de France métropolitaine est en cours de déploiement. Les indicateurs nationaux L’Office français de la biodiversité contribue à développer des indicateurs nationaux pour documenter, communiquer et aider les décideurs dans leurs délibérations, donner à voir à la société et aider les décideurs dans leurs prises de décision sur les sujets « agriculture et biodiversité » : Réseau SAGIR Observatoire national de la biodiversité Observatoire des prairies Base de données des ventes et achats de pesticides Suivis patrimoniaux de la faune sauvage Connaissance et expertise Accompagner tous les acteurs concernés par l’agroécologie L’OFB agit auprès des acteurs agricoles, des entreprises, des collectivités locales et des citoyens pour sensibiliser et accompagner la mobilisation de la société en faveur de la biodiversité. Il copilote le programme Agrifaune qui vise à mettre en évidence et démocratiser des solutions permettant de combiner performance agricole et préservation de la biodiversité. L’OFB participe à la formation des élèves des lycées agricoles par l’élaboration de supports pédagogiques nouveaux et en encourageant leur implication dans des programmes participatifs tels que l'observatoire agricole de la biodiversité. L'OFB intervient également auprès de tous via des MOOCs (pollinisateurs, trame verte et bleue…) en accompagnant des campagnes nationales (trognes, campagne zéro pesticides) ou lors de festivals grand public. L’OFB propose également des outils tels que la marque Végétal local, portée en partenariat avec les Conservatoires botaniques nationaux. Cette marque propose des graines et plants sauvages dont l’origine locale est garantie. L’OFB est chargé de la mise en œuvre du volet national du plan Ecophyto II+ pour un montant annuel de 41 M€. Le plan Ecophyto II+, co-piloté par les ministères en charge de l’agriculture et de l’alimentation, de la transition écologique, de la recherche et de l’innovation, et de la santé, vise à réduire la dépendance du monde agricole aux produits phytopharmaceutiques (PPP), et les impacts de ces derniers sur l’environnement et la santé humaine. L’objectif est de soutenir financièrement l’innovation et la recherche d’alternatives aux produits phytopharmaceutiques et d’explorer les conditions du changement de pratiques afin d’atteindre les objectifs de réduction des PPP et de leurs impacts. Un enjeu majeur est l’identification des leviers et freins à la démultiplication à grande échelle des solutions dans les exploitations agricoles, dans les territoires et dans les filières. Le rôle de l’OFB dans le cadre de ce Plan n’est pas l’accompagnement individuel des agriculteurs, il se concentre sur l’accompagnement financier des acteurs en charge de : la recherche et l’innovation ; l’expérimentation sur le terrain ; l’essaimage et la diffusion des bonnes pratiques ; l’animation territoriale ; le suivi des effets des PPP sur l’environnement et la santé. > En savoir plus : Consultez la plateforme EcophytoPIC Dans les territoires ultramarins, L’équipe d’ingénierie de projets économie et biodiversité subventionne et accompagne des porteurs de projet qui valorisent durablement la biodiversité : agroécologie, agroforesterie, ou encore la valorisation des plantes aromatiques à parfum et médicinales. 21 projets accompagnés dans le cadre de l’appel à projets Biodiv’Eco : Lauréats 2021 (façade Atlantique) | Lauréats 2021 (façade Atlantique) Appui au développement de nouvelles filières : valorisation agronomique et agrotouristique des cocoteraies (Guyane), filière « Pwa Peyi » (Guadeloupe), apiculture et filière PAPAM (Mayotte), appui au déploiement de la marque Végétal local dans les territoires ultramarins etc. Le programme Agrifaune Le programme Agrifaune rassemble depuis 2006 des acteurs des mondes agricole et cynégétique : Chambre d’agriculture France, FNC, FNSEA et OFB. Il vise à favoriser la prise en compte de la faune sauvage au sein des exploitations agricoles via la mise en place de bonnes pratiques : développement et valorisation de haies, intercultures, bandes enherbées en bordure de champs… Cela prend la forme de projets concrets mis en œuvre par des agriculteurs, d’opérations de démonstration et de travail dans le cadre de groupes techniques nationaux. > Pour en savoir plus : www.agrifaune.fr Protection des busards en zone de grandes cultures Les busards, grands consommateurs de campagnols, sont des rapaces typiques des habitats ouverts cultivés, des prairies et des landes. Ces oiseaux nichent à terre, souvent dans les parcelles de céréales. Leurs nichées sont ainsi vulnérables aux travaux de récolte. Dans plusieurs régions, l’OFB se mobilise en faveur de la protection des busards. En Île-de-France, l’OFB coopère avec la Chambre d’agriculture régionale et plusieurs associations pour accompagner les agriculteurs dans l’identification, la connaissance et la préservation de cette espèce. Lorsque des nichées sont détectées, les exploitants sont incités à communiquer la date de fauche ou de moisson aux associations, pour pouvoir évaluer les risques et intervenir si nécessaire pour protéger ou déplacer les nids. > Voir la brochure : Les busards, rapaces essentiels des milieux agricoles Mobilisation de la société et appui aux acteurs Agir dans les espaces protégés L’Office français de la biodiversité valorise des expérimentations agro-écologiques portées par les gestionnaires d’aires protégées tels que les parcs nationaux de France mais également des territoires concernés par des problématiques liées à l’eau (aires d'alimentation de captages (AAC) destinés à la production d’eau potable, zones d’actions renforcées (ZAR), etc.). En appui aux collectivités territoriales, l’OFB anime des réseaux professionnels dans lesquels sont mis en avant ces savoir-faire et ces connaissances. En appui aux territoires, l’OFB diffuse les résultats obtenus sous formes de guides, d'outils ou de journées d'échange. Ces connaissances sont également partagées au sein des réseaux animés par l’établissement ou auxquels il participe et donne lieu à des publications. A titre d’exemple, l'Office français de la biodiversité gère, pilote ou co-pilote des marques et des labels qui valorisent l’agroécologie, et notamment la marque Esprit parc national qui met en lumière les bonnes pratiques des agriculteurs de ces territoires d'exception et fait connaître leurs productions validant l’ancrage dans les parcs nationaux, le respect de valeurs sociales et de l'environnement. Le Concours des pratiques agroécologiques Le Concours des Pratiques Agroécologiques récompense chaque année les agriculteurs mettant en œuvre les meilleures pratiques agroécologiques leur permettant d’en tirer profit dans leur activité de production tout en apportant une contribution active à la préservation écologique des territoires. Deux catégories sont proposées aux agriculteurs candidats : “Prairies & Parcours” : évaluation des pratiques agroécologiques mises en œuvre par les éleveurs sur leurs prairies non semées de fauche ou de pâture et leur contribution à l’alimentation de leur troupeau. “Agroforesterie” : évaluation des systèmes agroforestiers mis en place ou gérés par les agriculteurs, et de leur capacité à valoriser l'écosystème issu de cette association en termes économiques, sociaux et environnementaux. > En savoir plus sur le Concours des pratiques agroécologiques Le Centre de ressources Captages Le Centre de ressources Captages, piloté par l’OFB en partenariat avec INRAE et AgroParisTech, est un dispositif d’animation pour les acteurs en charge de l’amélioration de la qualité de l’eau utilisée pour la consommation humaine. Il a pour vocation d’accompagner et développer les compétences des animateurs des démarches portées par les collectivités territoriales. L’accompagnement au changement et le déploiement de pratiques agroécologiques fait partie des sujets régulièrement abordés au sein du réseau. Aussi le Centre de ressources Captages met en œuvre des actions d’animation de réseaux (Grands prix Préservation des captages d’eau potable), d’accompagnement technique (journées d’échanges techniques, communautés de pratiques, formations) et de production et mise à disposition de ressources (webinaires, guides, études, retours d’expériences). > Découvrir les vidéos des 4 lauréats des Grands prix Préservation des captages d’eau potable organisés en 2021 : Agglomération du Choletais : lauréat "Actions en faveur de la transition agroécologique" Canet d'Aude : lauréat "Ingénierie de la concertation" Barbezieux-Saint-Hilaire : lauréat "Démarche intégrée" Colombier-Saugnieu : lauréat "Communication et sensibilisation" Gestion et restauration des espaces protégés Appuyer les politiques publiques L’OFB participe à la définition d’une variété de politiques publiques en lien avec l’agriculture : Plan Stratégique National (PSN), Loi d’orientation agricole (LOA), Stratégie nationale pour la biodiversité (SNB)… Il est à l’initiative de projets d’envergure visant à la mise en œuvre de SNB d’ici 2030, comme le projet LIFE Biodiv’France, qui réunit une grande variété d’acteurs en faveur de la biodiversité et notamment autour du développement de l’agroécologie. L’OFB soutient également différents travaux et projets d’associations ou fondations visant à éclairer la définition des politiques publiques liant agriculture et biodiversité : IDDRI, Solagro, Noé, AFAC-Agroforesteries… > Consultez la publication : « Afterres2050 Biodiversité – un scénario fondé sur la nature et pour la nature » Performances environnementales du label HVE Une mission d’évaluation de la performance environnementale de la certification HVE commanditée par le MASA et le MTECT et pilotée par l’OFB a été confiée en 2021 aux bureaux d’études Epices et AScA. Cette mission a pu analyser en détail le fonctionnement de cette certification et clarifier son niveau d’exigence environnementale au sein des différentes filières agricoles (cahier des charges de la certification HVE en vigueur en 2021). > Consultez le rapport Appui aux politiques publiques Préserver, dialoguer, contrôler Sur le terrain, les agents de l'Office français de la biodiversité travaillent avec de nombreux acteurs ruraux. Ils font partie de différents réseaux et échangent au quotidien sur les meilleures pratiques à mettre en œuvre. Ils sensibilisent aux atteintes à l’environnement et à la réglementation applicable. L’OFB rencontre et échange régulièrement avec les acteurs agricoles (Chambres d’agriculture, syndicats agricoles…) au niveau national, régional et départemental, et notamment pour : Échanger sur les principaux enjeux de biodiversité du territoire, la réglementation, les priorités en matière de contrôle, la façon dont ces derniers sont vécus par la profession et définir les actions à mettre en œuvre pour qu’ils se passent au mieux, identifier des modalités de communication communes… Échanger sur les sujets de partenariats possibles. Mieux faire connaître l'OFB en présentant ses différentes missions, et notamment en police judiciaire et administrative, en coopération avec les préfets et procureurs. Coordonner l'action de l'établissement en cas de tensions Les services déconcentrés de l’État peuvent saisir l’établissement qui, sur la base d’avis techniques, recommande des mesures visant à éviter, réduire ou compenser les atteintes aux milieux. Les agents de l’OFB ont également des missions de police administrative et judiciaire qui les conduisent, sous l’autorité des préfets et des parquets, à veiller au respect de la réglementation applicable. La stratégie nationale de contrôle pour la protection de l'environnement, définie au niveau ministériel, encadre très précisément les actions de police des inspecteurs de l'environnement de l'OFB. Cette stratégie est adaptée aux contextes locaux par les autorités administratives et judiciaires départementales afin de coller au plus près aux réalités de terrain. Ils interviennent alors armés afin d’assurer leur protection et bénéficient de formations régulières relatives à la posture comportementale à privilégier en cas de contrôle et au cadre légal d’exercice de leurs missions de police. Police de l'environnement Rendre plus lisible la réglementation relative aux haies La dynamique du réseau de haies, au-delà des exigences de « conditionnalité » de la PAC, est encadrée par de nombreuses règlementations, notamment celle concernant les espèces et habitats protégés. Cette complexité est difficile à appréhender pour les agriculteurs. Pour limiter les incompréhensions et déconvenues, plusieurs directions régionales de l’OFB œuvrent à une meilleure coordination avec les DREAL et DDT(M) dans la perspective d’un « guichet unique » qui offrirait, dans un délai raisonnable, une réponse solide aux agriculteurs souhaitant intervenir sur leurs linéaires de haies.
Les tiers-lieux offrent aujourd’hui un visage pluriel, portés par des entreprises internationales, des associations, des collectivités territoriales ou des entrepreneurs locaux.
Localtis : Retenant les leçons du passé, la "vision pour l’agriculture et l’alimentation" présentée par la Commission européenne ce 19 février, un an après le mouvement de colère agricole, s’appuie sur une "nouvelle approche" de concertation.
Les discussions s'accélèrent autour du projet de loi d'orientation agricole. Le gouvernement veut une adoption avant l'ouverture du salon de l'agriculture à Paris ce samedi 22 février. La défense de l'Environnement apparaît comme la grande perdante du nouveau texte. Il contient pêle-mêle: la dépénalisation des atteintes à l'environnement, disparition du terme agroécologie et inscription du principe de non suppression de produits nocifs si aucune alternative existe.
Tout est parti d’un constat pour Camille Beauchamp, fondatrice de Cimélo. En posant un regard professionnel sur les cimetières français, cette ingénieure en génie civil et aménagement urbain s’est rendu compte qu’ils étaient, pour beaucoup, très minéralisés, remplis de grosses pierres tombales.
CITYZAN vox propose un épisode centré sur l’agriculture urbaine, en s’appuyant sur l’expérience locale des jardins familiaux à Ris-Orangis dont nous parle Gil Melin, adjoint au maire chargé de l’aménagement durable, de la Transition écologique, de l’Écopolis et de la Démocratie locale. Avec les enjeux sur la sobriété foncière et la qualité des sols en milieux urbains, l’agriculture urbaine est une des solutions à privilégier pour un aménagement durable des territoires.
L’idée n’est pourtant pas neuve. On peut même dire qu’elle est très ancienne si on considère qu’elle se caractérise par son développement à proximité de la ville… Au fil du temps, l’agriculture urbaine s’est colorée de très nombreuses acceptions et désigne désormais une diversité de réalité dans les territoires : depuis les fermes urbaines en passant par les jardins familiaux jusqu’aux jardins partagés.
L’agriculture urbaine trouve un nouvel essor à la fin du 19ème siècle. C’est alors une activité capable d’alléger un peu le travail pénible et intense des usines et qui permet d’améliorer le cadre de vie d’une urbanisation qui se densifie pour y accueillir les ouvriers. En France, les premiers jardins ouvriers en France naissent en 1896 sous l’impulsion de l’abbé Jules Lemire, député du Nord, qui fonde la « Ligue Française du Coin de Terre et du Foyer ».
Puis dans l’entre-deux guerres, ce sont les cités-jardins qui se développent sous l’impulsion d’Henri Sellier, Maire de Suresnes, également Président du Conseil général de la Seine qui y voit une nouvelle manière d’articuler l’urbain et le social. Le concept de Garden-city a été créé par le Britannique Ebenezer Howard dans son ouvrage « Demain. Une voie pacifiste vers la ¬réforme réelle » publié en 1898. Puis enfin, c’est la notion de jardins familiaux qui s’impose. En 1952 le terme de « jardins familiaux » rentre dans le code rural et remplace celui de jardins ouvriers.
La commune de Ris-Orangis a créé les jardins familiaux en 1998, une initiative qui a immédiatement rencontré un grand succès. Dans le cadre de son contrat de ville, 80 parcelles de 100m2 seront livrées et très rapidement attribuées aux familles. Une très nombreuse liste d’attente engage la mairie à relancer un chantier quelques mois plus tard pour 80 parcelles supplémentaires livrées en janvier 2001, avec un atelier de stockage, un espace de détente et un verger collectif, puis encore 90 nouvelles parcelles en 2013 pour atteindre un site de 6 hectares. Aujourd’hui encore l’engouement pour les jardins restent intact comme l’atteste la liste d’attente qui ne se réduit pas. Les jardins sont désormais perçus comme une institution dans la ville. Les nombreux effets positifs sur le plan social et environnemental (mixité sociale, santé, contribution à l’alimentation de qualité, au pouvoir d’achat) ont encouragé la municipalité à se saisir du ZAN comme une opportunité pour déployer une politique globale en faveur des sols-urbain et une action de préservation de ses espaces riches en biodiversité. A suivre.
Alors que le changement climatique occupe le devant de la scène, la biodiversité peine encore à trouver sa place dans les stratégies publiques et privées. Pourtant, ces deux enjeux sont intrinsèquement liés et nécessitent une approche conjointe.
Des scientifiques d’INRAE et de l’Anses ont étudié l’évolution de la végétation des bordures de champs de 500 parcelles agricoles en France hexagonale pour comprendre les effets du changement climatique et des pratiques agricoles sur ces plantes.
Leurs résultats, publiés dans Ecology Letters, font le constat qu’en 10 ans la température moyenne a augmenté de 1,2 °C et l’humidité des sols a diminué de 14 % dans ces parcelles. Les travaux montrent que les communautés de plantes des bordures de champs ont changé en conséquence pour inclure davantage d’espèces dotées de stratégies de tolérance à la chaleur et à l’aridité, au détriment d’espèces capables de résister aux perturbations liées aux pratiques agricoles.
Des pratiques d’atténuation du changement climatique, telles que les couverts végétaux et l’agroforesterie ou encore la réduction d’usages d’intrants en agriculture, permettraient de préserver les capacités d’adaptation de cette biodiversité.
Les graines germées regorgent d'atouts nutritionnels mais demandent une rigueur sanitaire stricte pour ne pas risquer de contaminations bactériologiques. Découvrons comment faire ses propres graines germées à la maison, en toute sécurité.
L’agriculture urbaine est en plein développement depuis quelques années, soutenues tant par les collectivités à des fins alimentaires (les jardins collectifs par exemple) que par des entreprises agricoles (maraîchage ou potager de production en toiture notamment).
Dans un rapport, rendu fin janvier, des auditeurs de la cinquième promotion du Cycle des hautes études de la culture militent pour l’engagement d’une nouvelle politique de sensibilisation et d
Rendez-vous dans un site méconnu du Muséum National d'Histoire Naturelle. L'arboretum de Versailles-Chèvreloup. Depuis sa création en 1922, ce sanctuaire est la base arrière du Jardin des Plantes, devenu trop petit pour l'expérimentation botanique. Chaque espèce est sauvage, issue de graines récoltées dans la nature, et participe à la préservation de la biodiversité. Avec ses 8 000 arbres, il permet d'alimenter en végétaux les autres lieux du Muséum.
C'est un casse-tête pour de nombreux agriculteurs : l'entretien des haies bocagères. Une proposition de loi pour simplifier leur gestion a été adoptée au Sénat pour encourager les exploitants à entretenir durablement ces...
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