On connaît la date d’ouverture du nouveau Lidl du Quesnoy

En France, seulement 2 % des effectifs sur les chantiers de construction sont des femmes ; alors que 52 % de la population sont des femmes. Une sous-représentation qui handicape la filière. Les premières Assises de la mixité ont eu lieu à Arras. Cet événement, co-organisé par Constructys, le CMQBSEI 3.0 et le Corif, vise à remédier au faible taux de femmes dans le secteur de la construction en Hauts-de-France.

Lille Grand-Palais ouvre une nouvelle phase de son développement avec son plan stratégique Odyssée 2030. Objectif : atteindre 25 M€ de chiffre d’affaires d’ici à 2030, et s’imposer comme référence nationale en événementiel durable et innovant. Trois leviers guideront cette ambition : conquête de nouveaux marchés, valorisation des équipes et accélération de l’innovation responsable, notamment via la data et l’IA. Pour soutenir cette dynamique, la Métropole européenne de Lille (MEL) entre au capital à hauteur de 30,77 %, aux côtés de la Ville de Lille (42,74 %) via une hausse de capital de 3,6 M€. Cette alliance vise à renforcer l’attractivité et le rayonnement du territoire. A la tête de cette transformation, Caroline Souppart, arrivée en 2008 à Lille Grand-Palais, et nommée directrice générale le 4 novembre dernier, après avoir piloté la stratégie marketing et la feuille de route Odyssée 2030.

Depuis 2019, la Direction générale de l’Armement a confié à la Socarenam, basée à Calais, la construction de 6 patrouilleurs outre-mer. L’entreprise a baptisé, le 4 décembre dernier, le 4ème de la série, le Jean Tranape. Un autre contrat va mobiliser le site de Calais (40 personnes) avec le nouveau programme de patrouilleurs hauturiers de la Marine Nationale jusqu’en 2031. Sur les 7 navires prévus, 3 vont être construits par la Socarenam, le premier devant être livré en 2028. Pour ce contrat, 30 personnes supplémentaires sont en ce moment à recruter dans tous les métier de la construction navale.

C’est à Saint-Laurent-Blangy que s’est réuni la semaine dernière le congrès de Légume de France. Un rendez-vous annuel, qui est l’occasion de faire le point sur la santé de la filière maraîchage dans la région. Celle-ci monte sur la première marche du podium pour la production d’endives, et d’oignons jaunes. Elle talonne la Bretagne pour les choux-fleurs, et la Normandie pour les poireaux, choux de Bruxelles, carottes, cresson, et même champignons. La région s’affirme comme une terre fertile pour le maraîchage. Et même s’il agit d’une petite filière à côté des productions de pomme de terre ou de blé, elle a des arguments à faire valoir : une filière à forte valeur ajoutée, avec du chiffre d’affaires, et moins exposée aux variations des cours mondiaux. Et le changement climatique, qui plombe les producteurs du sud de la France, pourrait à l’inverse représenter une opportunité pour développer de nouvelles productions, comme la sucrine ou la patate douce. La filière fait cependant face à 2 défis de taille : trouver de la main-d’œuvre et relancer une consommation de légumes en chute libre au sein de la population.

Plusieurs sites de méthanisation sont déjà en fonctionnement dans l’Audomarois, à Wardrecques, Thiembronne, Quelmes, Arques. D’autres sont en projet. A Ecques, sur la zone des Escardalles, il est prévu de traiter 99 t de déchets organiques par jour pour produire 200 m2 de gaz par heure. A Saint-Omer, la communauté d’agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO) prévoit une nouvelle station d’épuration pour remplacer celles de Saint-Omer (route de Watten), d’Arques (au bout du Brockus) et de Clairmarais, obsolètes. Le projet devrait s’accompagner d’une unité de méthanisation pour mieux gérer les boues de traitement, à proximité.

Les propriétaires des magasins Biocoop Saveurs et Saisons de Villeneuve d’Ascq et Bouvines ont racheté les boutiques Label Vie de Hem, Marcq-en-Baroeul et Mouvaux (8,5 M€ de CA, une soixantaine de salariés). Ces trois magasins, implantés dans le centre de la métropole lilloise, vont compléter le maillage démarré par Saveurs et Saisons. Biocoop ayant un cahier des charges un peu plus contraignant, les 3 magasins Label Vie vont évoluer dans ce sens, avec une nouvelle enseigne, Biocoop Label Vie, et une organisation un peu différente. Le premier magasin sera transformé dès les premiers mois de 2026 et servira de test, avant le basculement des deux autres.

Les grands travaux ont démarré sur la friche Courtepaille de Fresnes-lès-Montauban, rachetée par le groupe Bouttemy, spécialisé dans l’immobilier professionnel. Une station de 12 bornes de recharge pour véhicules électriques est en cours de réalisation par le constructeur automobile allemand Mercedes. Ultrarapides, ces bornes « nouvelle génération » sont accessibles à des véhicules de toute marque. Leur mise en service devrait intervenir en janvier-février. D’autre part, après destruction, début 2026, du Courtepaille (fermé au printemps 2023), plusieurs bâtiments vont être construits : un de 400 m2 composé de 3 cellules, un autre de 300 m2, de 3 cellules également, accueillera des professionnels de la santé.

Six mois après le lancement du chantier, et six ans après le début des procédures, le nouveau Lidl du Quesnoy ouvrira ses portes le jeudi 4 décembre. Le magasin, situé à quelques mètres de l’ancien, qui a fermé ses portes en août, sera presque deux fois plus grand. La surface de vente passe de 720 m2 à 1 275 m2. Le bâtiment dispose de panneaux photovoltaïques. Le parking, lui, est constitué de 108 places et de 2 bornes de recharge pour véhicules électriques. Cinq personnes ont été recrutées en plus des 12 salariés de l’ancien magasin.

Ynsect, producteur de protéines d’insectes à Poulainville, a été placée en liquidation judiciaire lundi 1er décembre 2025 par le tribunal de commerce d’Evry. Depuis le 25 septembre 2024, Ynsect bénéficiait d’une période d’observation pendant laquelle une restructuration profonde et la mise au point d’un modèle de production compétitif à des coûts en phase avec les attentes du marché ont été réalisées grâce à l’implication de toutes les parties prenantes. Un plan de relance qui n’a pas permis de poursuivre l’activité faute de résultats économiques suffisants et de nouveaux capitaux investis. Actuellement, Ynsect emploie 43 salariés et détient un portefeuille de plus de 400 brevets. Après cette liquidation judiciaire, il reviendra au liquidateur judiciaire de vendre les actifs de l’entreprise qui stoppe son activité définitivement.

Identifier les besoins en recrutement des entreprises et accompagner les demandeurs d’emploi vers elles, tel est le plan d’action mis en œuvre sur l’arrondissement de Béthune depuis décembre 2024. Une enquête a été lancée en début d’année par la communauté d’agglomération et la communauté de communes Flandres-Lys. Menée auprès des entreprises industrielles de l’arrondissement, elle vise à connaître leurs besoins en recrutement à 6, 12 et 18 mois en matière de conduite de lignes de production et de maintenance de celles-ci. Elle concerne 97 sociétés de métallurgie (à 40%), de la plasturgie (22%) et d’autres activités. Un panel qui représente déjà 2 862 opérateurs et conducteurs de lignes et 905 techniciens en maintenance. Et les besoins à 2 ans sont grands : 702 dans le premier cas, 335 dans le second. Si une formation préalable n’est pas forcément nécessaire pour les opérateurs, les chefs d’entreprise estiment (à 78 %) qu’elle l’est pour les techniciens. Les acteurs de l’emploi et de la formation ont ainsi repéré et accompagnent depuis 444 candidats potentiels. On saura dans moins d’un an comment s’est opérée la mise en adéquation.

L’enseigne de restauration familiale de la galaxie Mulliez a entrepris il y a deux ans un programme de rénovation de ses brasseries. Celle de la galerie marchande d’Auchan Grande-Synthe (50 salariés, 4,5 M€ de CA en 2024) rouvre le 5 décembre, après un mois de travaux. Montant de l’investissement : 1,1 M€. Avec 250 000 clients servis en 2024, le restaurant de Grande-Synthe figure dans le top 10 des plus gros restaurants Flunch de l’Hexagone.

Nouveau rebondissement dans l’affaire du port à sec d’Hautmont : alors que Hiolle Industries a jeté l’éponge, 2 actuels locataires et 2 entreprises sambriennes se sont positionnés pour faire une offre d’achat de 4 M€. Les 2 actuels locataires sont : Weber & Cie, spécialisé dans la manutention et le levage de bateaux depuis plus de 100 ans et les Caves Carpentier, sur site depuis 2022, et qui stocke là leurs boissons. Les 2 entrepreneurs sambriens sont : Michel Lecas, à la tête de Chaudronnerie Services à Hautmont, SRMS à Feignies, et le K Concept à Ferrière-la-Grande, qui souhaite rassembler ses 3 activités, réunissant 40 salariés, au port à sec, et Fabien Ferrier, à la tête de l’entreprise Willy Ferrier (9 salariés) à Limont-Fontaine. Leur ambition commune est de faire du site un investissement pour l’avenir et un espace permettant le développement de leurs activités, de recruter davantage de personnel et de poursuivre leur expansion dans de bonnes conditions. Les élus hautmontois se prononceront sur cette offre d’achat, lors d’un vote en conseil municipal, le 10 décembre prochain.

Sous-traitant automobile spécialisé dans la fabrication de barres stabilisatrices, notamment pour les véhicules utilitaires produits à Sevelnord pour le groupe PSA, l’usine Sogefi de Douai va fermer ses portes courant 2026. Sur les 166 salariés que compte le site, les 130 agents de fabrication actuellement en CDI seront directement impactés par la suppression de leur poste. 9 des 36 autres employés, rattachés au département recherche et développement, également. La décision de l’entreprise serait motivée par la perte d’un marché en Turquie. Le projet envisagé par la direction implique le regroupement de la production de l’usine douaisienne sur d’autres sites Sogefi Suspensions en France et en Europe.

Dix ans tout juste après sa création, Doc Access (10 personnes dont 7 en CDI et 3 en alternance), une société spécialisée dans les solutions d’impression pour les professionnels, vient d’investir des locaux neufs dans la zone du Long Jardin à Saint-Martin-Lez-Tatinghem. Son choix de demeurer sur le territoire de l’Audomarois (auparavant installée à Eperlecques et Saint-Omer) n’est pas anodin. De cet endroit, l’entreprise peut intervenir chez tous ses clients en moins de 2 heures. Avec cet emménagement, Doc Access a encore de nombreux projets de développement et projette de déployer de nouveaux services pour les professionnels, comme la gestion de la facturation électronique qui deviendra obligatoire dès septembre 2026.

A Waziers, les Voies navigables de France ont inauguré un poste de commande centralisé (PCC) des écluses qui permettra de fluidifier et d’augmenter le trafic fluvial dans les années à venir. Le PCC de Waziers est doté d’un quasi jumeau : le PCC de Valenciennes, de taille un peu plus modeste et lui aussi flambant neuf. Tous les systèmes (informatique et de communication) sont doublés afin d’éviter toute interruption du trafic fluvial en cas de panne. Et en dernier recours, si les 2 plateaux techniques sont hors-services, les tours de commandes situées directement sur les écluses restent fonctionnelles. Les agents de Waziers et Valenciennes forment ensemble un seul grand centre de supervision. La bascule progressive des écluses vers la télé conduite a commencé au 1er semestre 2025. L’année prochaine, l’intégralité des canaux à grand-gabarit du Nord – Pas-de-Calais seront pilotés depuis Waziers et Valenciennes. En 2032, l’ouverture du canal Seine Nord-Europe à la navigation nécessitera de relier 8 nouvelles écluses au poste de commande centralisé nordiste.

La Compagnie des Alpes a officialisé, le mardi 2 décembre dernier, son projet de transformation du parc d’attractions allemand Belantis, racheté en avril, en un parc Asterix. Le site s’étend sur plus de 80 ha, dont 41 ha réservés à de futurs développements. La Compagnie des Alpes estime que ce parc pourrait atteindre à terme près de 900 000 visiteurs. Dès le printemps 2026, une première zone dédiée à Idéfix ouvrira au public. L’Allemagne constitue le 2ème marché mondial pour la bande dessinée Asterix, juste après la France. L’Allemagne est aussi le 2ème marché européen des parcs de loisirs.

Faire ses premiers pas dans le monde du travail mais dans un autre pays que la France : voilà ce que propose aux jeunes âgés de 18 à 25 ans le volontariat international en entreprise (VIE). Ce programme porté par l’agence nationale Business France permet aux entreprises qui souhaitent se développer à l’international de recruter un jeune, sans condition de diplôme ou de formation, et de lui confier une mission technique ou commerciale à l’étranger pour une durée de 6 à 24 mois. Le dispositif, qui vient de fêter ses 25 ans, a déjà bénéficié à plus de 120 000 jeunes et à plus de 10 000 entreprises françaises. Porte d’entrée vers l’Europe et très dynamiques dans l’export à l’international, les Hauts-de-France ont largement recours au VIE. Dans le top 5 des pays dans lesquels les entreprises de la région envoient des VIE, on trouve la Belgique, l’Espagne, l’Italie, les Etats-Unis et le Canada. Cette année, une centaine d’entreprises ont missionné 300 jeunes : un chiffre en hausse par rapport à 2024, et qui place la région parmi celles qui ont le plus recours au dispositif derrière l’Ile-de-France.