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Nicolas Bouleau : Le hasard et l'évolution

Nicolas Bouleau : Le hasard et l'évolution | EntomoScience | Scoop.it
Contrairement à ce que suggérait Jacques Monod dans son célèbre ouvrage Le Hasard et la Nécessité (1970), la nature n'est pas analogue à une «?roulette de casino?» : elle tient compte des parties antérieures. La biologie et l'écologie appellent à être libérées des aprioris schématiques qui procèdent d'une telle conception de l'évolution, plaçant en son centre un hasard indépendant de tout contexte. Ce dont on ne connaît pas les mécanismes n'est pas pour autant régi par un grand hasard qui autoriserait tous les excès. Ainsi, nous ne pouvons intervenir aujourd'hui sur les écosystèmes sans prendre en considération leur coévolution - Monod ayant certainement, à cet égard, donné par son approche un blanc-seing à l'usage des OGM que certaines grandes firmes exploitent de manière inconsidérée. L'histoire du concept de hasard est jalonnée de controverses. Nicolas Bouleau en présente ici les rebondissements les plus significatifs pour la biologie et les débats contemporains.

 

Les Livres de Philosophie

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Les insectes à la croisée des disciplines
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Le frelon oriental consomme de l’alcool sans modération

Le frelon oriental consomme de l’alcool sans modération | EntomoScience | Scoop.it

"Chez les animaux, l’ingestion d’alcool est souvent limitée à de faibles concentrations à cause de ses effets délétères. Une nouvelle étude révèle que le frelon oriental peut métaboliser de l’alcool concentré jusqu’à 80% sans incidence sur sa biologie, son comportement ou sa mortalité - un record !"

 
Alexandra Delbot, 05.11.2024
 

"... Ce phénomène pourrait être le fruit d'une co-évolution avec la levure Saccharomyces cerevisiae, souvent présente dans le tube digestif des frelons. Comment expliquer cette tolérance exceptionnelle ? Est-ce que de telles concentrations peuvent se retrouver dans la nature ? Réponses avec Sofia Bouchebti, maîtresse de conférences à l’Université de Ben-Gurion en Israël. Elle est la première autrice de cette étude réalisée à l’Université de Tel Aviv et parue dans PNAS."

 

 

Image : Trois ouvrières (Vespa orientalis) en train de se nourrir d'une figue, une source potentielle d'éthanol.

Crédits : Getty - Eran Levin

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur le même sujet

 

  • Les frelons ont un superpouvoir : ils tiennent mieux l'alcool que nous, c'est dans leurs gènes - De korii.slate.fr - 23 octobre, 12:00

 

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November 11, 12:53 PM
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Un chercheur toulousain teste le cerveau des abeilles jusqu'au Japon

Un chercheur toulousain teste le cerveau des abeilles jusqu'au Japon | EntomoScience | Scoop.it
Un chercheur toulousain a créé une machine qui teste le quotient intellectuel des abeilles. Au CNRS, Mathieu Lihoreau dirige toute une équipe qui explore la capacité des abeilles s’orienter à travers les paysages à l’aide de plantes robotiques et de systèmes radars.

 

Diffusion du 10 novembre 2024
Planète Bleu Occitanie
France Bleu Occitanie
 
[...]
 

De la Montagne Noire au Japon

Cette machine testeuse de QI a déjà servi dans des lieux très pollués comme la mine de Salsigne (Aude) dans la montagne Noire détaille Mathieu Lihoreau. "C'est la plus grande mine d'or d'Europe, très polluée en métaux lourds et notamment en arsenic. On a placé les abeilles au centre de la mine et à différentes distances du centre de la mine. Et on s'est aperçu que, au centre de la mine, les abeilles avaient des capacités d'apprentissage beaucoup plus faibles."

 

Et puis cet été, à la demande de l’Etat japonais, le chercheur a aussi testé sa machine sur le site de Fukushima pollué par la catastrophe nucléaire en 2011. "C'est une zone d'exclusion où les hommes, la population ne peut plus rentrer, elle est très polluée. Et donc on a placé ces machines à différentes distances de la centrale nucléaire pour mesurer les effets de cette pollution nucléaire sur la capacité d'apprentissage des abeilles".

(...)

 
------
NDÉ
Image
 
Graphical Abstract via Environmental exposure to metallic pollution impairs honey bee brain development and cognition - Coline Monchanin et al. - Journal of Hazardous Materials, 19.12.2023 https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0304389423025025
 
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  • Mathieu Lihoreau : À quoi pensent les abeilles | Pour la Science  - De www.pourlascience.fr - 18 octobre 2022, 17:28

 

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November 10, 11:45 AM
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Biodiversité : les espèces se déplacent, les scientifiques sont perplexes

Biodiversité : les espèces se déplacent, les scientifiques sont perplexes | EntomoScience | Scoop.it

"Le changement climatique provoque déjà des déplacements au sein du vivant, qui vont s’accentuer. Mais la science peine à les anticiper. Et les raisons de ces migrations de faune et de flore sont multiples, selon plusieurs publications récentes."

 

Éclats de sciences - Biodiversité : les espèces se déplacent, les scientifiques sont perplexes

Yves Sciama

9 novembre 2024 à 14h10 (abonnés)

 

"C’était en 1995. Une jeune écologue américaine, Camille Parmesan, étudie un élégant papillon de la côte ouest, Euphydras editha, le damier d’Edith. En comparant ses observations avec celles de collègues du début du siècle, elle s’aperçoit que l’aire de distribution (la zone occupée par l’animal) de son gracieux lépidoptère a changé : on le trouve désormais nettement plus au nord et plus en altitude. Une observation qui va révolutionner la vision du monde jusque-là relativement statique de l’écologie scientifique."

(...)

 

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NDÉ

L'étude

 

 

C Parmesan - 1996 - cabidigitallibrary.org
Populations of Euphydryas editha [Occidryas editha] were censused on 115 sites with historical records of the species and 36 additional sites (considered to be current sites) throughout …
 

Save Cite Cited by 1100 Related articles All 8 versions

 

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Camille Parmesan
 
CNRS (France); University of Texas at Austin (USA); University of Plymouth (UK)
climate change / global warming / conservation biology / insect-plant interactions
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November 9, 1:32 PM
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Des instruments deviennent insectes pour l’exposition "Anima(ex)musica" à l’Espace culturel Lympia à Nice

Une symphonie d’insectes géants s’invite jusqu’au 26 janvier à l’Espace culturel départemental Lympia à Nice. Un univers aussi poétique qu’insolite, où des instruments recyclés se transforment en arthropodes fascinants.

 

Chloé Rouil

Publié le 08/11/2024 à 15:30

 

"... Derrière ces œuvres se cache un processus de création surprenant, fait de trouvailles et d’improvisations. " Je me souviens du cloporte à qui il manquait des pattes. Intuitivement, on s’est dit: des tuyaux d’orgues, ça le ferait! On a contacté un curé en Normandie trouvé sur Le Bon Coin, qui vendait ses tuyaux. Un taxi est parti les récupérer à 6h du matin, et on a pu finir la bête juste à temps pour la performance. "

 

Ce processus, mêlant recyclage et créativité, donne naissance a des œuvres où chaque élément à son histoire.

 

Sans message écologique affirmé, l’exposition invite tout de même à poser un regard nouveau sur le vivant. "Quand on a commencé il y a 11 ans, nous n’étions pas dans une problématique aussi forte qu’aujourd’hui sur la disparition des arthropodes, et sur l’aspect recyclage. Si ça permet de sensibiliser, c’est mieux ", avoue Mathieu Desailly, tout en réaffirmant que l’enjeu premier reste la joie de créer un univers où "le champ des possibles est infini".

 

Bien que cette approche soit née d’une simple envie artistique, elle s’inscrit aujourd’hui dans une tendance de sensibilisation à l’environnement. "Sans le savoir, on était déjà là-dessus", ajoute le plasticien, se réjouissant de l’impact positif de cette approche. Par cette métamorphose des matériaux, "Anima(ex)musica" invite chacun à voir le potentiel caché des objets en fin de vie, rappelant qu’une conscience écologique peut aussi naître de la beauté et de l’inattendu."

(...)

 

> L’exposition "Anima(ex)musica", au centre culturel départemental Lympia à Nice, jusqu’au 25 janvier. Ouvert de 10h à 17h. Gratuit.

 

Image1 : "Oniscus Ascellus" [Oniscus asellus, ndé], ou cloporte, l’une des douze œuvres de l’exposition. Photos C. R..

 

Image2 : Mathieu Desailly et Vincent Gadras travaillent in situ jusqu’à dimanche, sur l’assemblage de leur nouvelle création.Photo DR

 

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November 7, 11:08 AM
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Qu’est-ce que l’information biologique ? | Collège de France

Qu’est-ce que l’information biologique ? | Collège de France | EntomoScience | Scoop.it
du Mardi 12 novembre au Mardi 17 décembre 2024 Voir aussi : Thomas Lecuit Documents et médias Télécharger le programme pdf (504.7 Ko) Programme Cours Introduction : quelles représentations pour le génome ?
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November 5, 1:38 PM
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Ailanthus altissima : Confusions possibles

Ailanthus altissima : Confusions possibles | EntomoScience | Scoop.it

L'Ailante glanduleux est souvent confondu avec le Sumac vinaigrier (Rhus typhina), surtout quand les arbres sont jeunes, car leurs feuillages sont très semblables et ce sont des plantes envahissantes qui colonisent toutes deux les talus et bords de routes. En revanche, le bord des folioles du Sumac est dentelé ; un Sumac adulte ne dépasse guère cinq mètres, tandis que l'Ailante peut mesurer plus de vingt mètres de hauteur ; leurs fructifications sont aussi bien différentes. Cette confusion entre les deux espèces a pu faire accuser à tort l'Ailante glanduleux d'être toxique.

 

Confusions fréquentes

Wikipédia, version du 6 juillet 2024 à 20:48

 

Autres espèces

Une confusion est également possible avec l'Acajou de Chine (Toona sinensis), dont l'écorce est rugueuse une fois le tronc assez développé et les feuilles une odeur d'oignon24, mais aussi avec le Vernis du Japon (Toxicodendron vernicifluum)3, ou encore certains jeunes noyers comme le Noyer noir (Juglans nigra), le Noyer cendré (Juglans cinerea) et le Noyer du Japon (Juglans ailantifolia). Ces espèces appartenant à des familles différentes se trouvent assez fréquemment plantées comme arbres d'ornement dans les pays tempérés, et sont parfois naturalisées24. Parmi les espèces indigènes en Europe, l'Ailante glanduleux peut être confondu dans une moindre mesure avec le Frêne élevé (Fraxinus excelsior), qui se distingue par ses bourgeons noirs et ses feuilles imparipennées à 6 paires de folioles au maximum23.

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November 3, 12:55 PM
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Une recherche sans expérimentation animale est possible, encore faut-il donner les moyens aux alternatives éthiques de se développer

Une recherche sans expérimentation animale est possible, encore faut-il donner les moyens aux alternatives éthiques de se développer | EntomoScience | Scoop.it
Le CNRS continue sur sa lancée d’agrandissement avec plus d’expériences sur plus de singes et, de surcroît, sur des animaux classés en danger d’extinction.

 

Le projet du CNRS : un Centre national de primatologie pour « produire » la moitié des macaques destinés aux laboratoires français
 
30.10.2024
Provence-Alpes-Côte d'Azur

 

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One Voice sur X, 25.10.2024 : "Une recherche sans #ExpérimentationAnimale est possible. Encore faut-il donner les moyens aux alternatives éthiques de se développer ! Merci à @cfourniereelv d'avoir déposé notre amendement allouant 10M€ à la recherche de méthodes alternatives. 🔬https://t.co/ZVtnPYejWk" / X
https://x.com/onevoiceanimal/status/1849848834471461323

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

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November 2, 2:33 PM
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Que se passerait-il si les moustiques disparaissaient ?

Que se passerait-il si les moustiques disparaissaient ? | EntomoScience | Scoop.it
La disparition des moustiques pourrait sembler une bonne nouvelle pour beaucoup d’entre nous. Qui n’a jamais rêvé d’un été sans piqûres ? Cependant, l’éradication de ces insectes aurait des conséquences écologiques et sanitaires majeures, à la fois positives et négatives.

 

Publié par: Eric GARLETTI
1er novembre 2024

 

"... Il est clair que la pollinisation par les moustiques est plus fréquente et importante que ce que l’on pourrait penser. Une éradication massive pourrait avoir des conséquences imprévues sur la reproduction de diverses espèces végétales, surtout dans des environnements extrêmes comme l’Arctique ou les zones tropicales. La disparition de ces pollinisateurs invisibles mais essentiels pourrait entraîner une réduction de la biodiversité végétale dans ces écosystèmes déjà fragiles.

Considérations éthiques et pratiques

Bien que l’idée d’un monde sans moustiques puisse sembler attrayante, plusieurs points doivent être pris en considération. La question de l’éradication de cette espèce, ou du contrôle strict de ses populations, ne peut être abordée sans examiner les effets secondaires potentiels et les risques de déséquilibres écologiques.

  • Seules quelques centaines d’espèces de moustiques sur les 3 500 existantes s’attaquent à l’homme. L’éradication totale pourrait donc être disproportionnée. De nombreuses espèces de moustiques jouent un rôle écologique important, et leur disparition pourrait affecter de nombreuses chaînes alimentaires.
  • Conséquences écologiques imprévues : il est difficile de prédire avec précision l’effet que la disparition des moustiques aurait sur les écosystèmes. Certaines espèces pourraient disparaître faute de nourriture, et l’équilibre naturel pourrait être durablement perturbé. En outre, le rôle des moustiques dans la décomposition de la matière organique et la production de nutriments pourrait être difficilement remplacé par d’autres espèces.
  • Impact sur les stratégies de lutte contre les moustiques : les méthodes de lutte contre les moustiques, telles que les pesticides, ont des effets collatéraux. Ces substances peuvent tuer d’autres insectes, contaminer les sols et les eaux, et causer des dommages à des espèces non ciblées. La recherche de méthodes plus sélectives, telles que la modification génétique des moustiques pour les rendre stériles, est une option en cours d’exploration."

(...)

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November 1, 12:51 PM
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Le mimétisme, un mécanisme qui cache bien son jeu

Le mimétisme, un mécanisme qui cache bien son jeu | EntomoScience | Scoop.it
S’inspirer des mécanismes du vivant n’est pas un phénomène réservé au biomimétisme ! Dans la nature, de nombreuses espèces, animales ou végétales, copient d’autres organismes pour se protéger, se reproduire ou chasser : c’est ce que l’on appelle le mimétisme.

 

Dernière mise à jour : 13 janv. 2022

Les différentes fonctions du mimétisme

Le mimétisme, un mécanisme de défense infaillible !

"Une des fonctions du mimétisme, et même la plus essentielle, est de se protéger. Si l’on peut distinguer plusieurs catégories de mimétisme, une en particulier se démarque comme la technique de protection par excellence : il s’agit du mimétisme batésien. Le mimétisme batésien est une forme de mimétisme dans laquelle une espèce inoffensive imite une autre espèce nocive. L’espèce inoffensive se protège ainsi des prédateurs qui associent les caractéristiques copiées à un organisme nocif. Ces caractéristiques constituent ce que l’on appelle un signal aposématique, c’est-à-dire un signal d'avertissement clairement perceptible, visuel, sonore ou olfactif, qui avertit les prédateurs d'un danger qu'ils doivent éviter.

 

Même si vous ne l’avez pas encore remarqué, il est probable que vous connaissiez déjà un, voire plusieurs exemples de mimétisme batésien. Cet insecte vous dit-il quelque chose ?

 
 
Le syrphe, champion du camouflage
 

Il ne s’agit pas d’une guêpe mais bien d’un syrphe, une petite mouche pollinisatrice inoffensive et sans dard, qui imite les patrons de coloration jaune et noir des guêpes ! Elle se sert de ce signal aposématique trompeur pour éloigner les prédateurs qui, par peur d’être piqués, évitent de la manger. Pas folle la guêpe ? Non, pas fou le syrphe !

 

Bien évidemment, le mimétisme batésien n’est efficace que si les imitateurs sont moins nombreux que les organismes nocifs imités : le risque, si ça n’est pas le cas, est que les prédateurs n’associent plus de menace au signal aposématique, ce qui met donc en danger non seulement l’espèce inoffensive, mais également l’espèce nocive, dont le moyen de défense n’est plus efficace.

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October 31, 1:10 PM
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Comment expliquer la présence de moustiques en plein automne ? Cinq questions à un entomologiste

Comment expliquer la présence de moustiques en plein automne ? Cinq questions à un entomologiste | EntomoScience | Scoop.it
L'insecte, qui était auparavant un invité surprise incontournable des vacances d'été, se fait désormais remarquer jusqu'en décembre dans certaines régions. Un entomologiste explique les causes et les conséquences de ce phénomène à franceinfo.

 

franceinfo
Radio France
Publié le 31/10/2024 15:33

 

En ce début du mois de novembre, les moustiques, d'habitude cantonnés à la période estivale, continuent de nous assaillir, de jour comme de nuit. Comment l'expliquer et quelles en sont les conséquences ? Frédéric Simard, directeur de recherche à l'Institut de recherche pour le développement à Montpellier, nous éclaire sur la question.

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October 30, 8:08 AM
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Intempéries, insectes nuisibles, les producteurs de noisettes déplorent 50 % de perte en Lot-et-Garonne

Intempéries, insectes nuisibles, les producteurs de noisettes déplorent 50 % de perte en Lot-et-Garonne | EntomoScience | Scoop.it
C'est une année noire pour les producteurs de noisettes. Déjà en difficulté en raison des précipitations excessives de l'hiver dernier, ils doivent en plus composer avec des nuisibles qui ravagent les cultures.

 

Intempéries, insectes nuisibles, les producteurs de noisettes déplorent 50 % de perte en Lot-et-Garonne

Catherine Bouvet et Thibault Grouhel

Publié le 30/10/2024 à 06h30

 

"... Le gel, mais aussi les fortes pluies, ont impacté la pollinisation, de décembre à mars. Cette saison catastrophique remet en jeu toutes les perspectives concernant la culture de la noisette, car ici, après les aléas climatiques, le fruit à coque subit les assauts de deux ravageurs.

"On avait notre ravageur historique qui était le balanin, on commençait à savoir le combattre, mais là maintenant, on a en plus la punaise diabolique depuis 2015, et là, c'est vraiment quelque chose de nouveau".

On est désemparé face à ce ravageur !

Martin Rey,

producteur de noisettes en Lot-et-Garonne

Aujourd'hui, le producteur évoque même l'éventualité de l'arrachage, "si on n'a pas de moyen de lutte contre ce ravageur". Car une seule molécule est autorisée pour lutter contre ces nuisibles.

 

Contrer la punaise diabolique

La punaise dite diabolique est une espèce particulièrement invasive et vorace qui s'attaque à plus de 200 espèces. Elle pique de fruits et légumes et fait des dégâts les rendant incomestibles. Dans un laboratoire, des milliers de spécimens sont élevés et étudiés.

Depuis de nombreuses années, ce laboratoire entomologique de l’Association Nationale des Producteurs de Noisettes (ANPN), est engagé dans la recherche de solutions de bio contrôle contre les principaux ravageurs des vergers. Ses travaux se concentrent sur la recherche de solutions écologiques et respectueuses de l’environnement utilisant des médiateurs chimiques (phéromones et kairomones), des organismes auxiliaires tels que les parasitoïdes ainsi que des plantes auxiliaires. L'idée étant de limiter l'usage de pesticide en utilisant les "armes" des prédateurs.

Dans le cas de la punaise, il s'agit d'éviter qu'elle se reproduise.

Notre objectif, c'est d'éviter que les larves de punaise éclosent, en faisant parasiter ces œufs par des microguêpes qui vont pondre dans les œufs de punaises et éviter que les larves ne se développent.

Maud Thomas

Directrice de l'ANPN

Malheureusement, faute de financements, cette technique ne devrait pas voir le jour avant cinq à dix ans."

(...)

 

Image : Le rôle du laboratoire est d'éviter que les larves de punaises diaboliques ne se développent.© France 3 Aquitaine

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Rescooped by Bernadette Cassel from Biodiversité - @ZEHUB on Twitter
October 28, 11:29 AM
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Biodiversité : QR code, puces électroniques… Les étonnantes techniques de chercheurs pour documenter le déclin des populations d'abeilles

Biodiversité : QR code, puces électroniques… Les étonnantes techniques de chercheurs pour documenter le déclin des populations d'abeilles | EntomoScience | Scoop.it
Le sort des abeilles, qui font face à une pression toujours plus importante, est l'un des enjeux de la COP16 sur la biodiversité. À Avignon, des chercheurs les suivent de près pour mieux comprendre leur déclin.

Via Hubert MESSMER
Marco Bertolini's curator insight, October 27, 5:36 AM

Qu'est-ce qui alimente le déclin des abeilles ? Les chercheurs multiplient les techniques pour comprendre l'origine de cette catastrophe.

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October 26, 11:12 AM
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Suivre la biodiversité des milieux forestiers en France métropolitaine grâce à l’écoacoustique, une discipline en plein essor

Suivre la biodiversité des milieux forestiers en France métropolitaine grâce à l’écoacoustique, une discipline en plein essor | EntomoScience | Scoop.it
Ludovic Crochard est le coordinateur du nouveau programme Sonosylva. Il vient d’intégrer Vigie-Nature…mais cela fait déjà quelques années qu’il est au Cesco [Centre d'Écologie et des Sciences de la Conservation, ndé].

 

Ça a commencé avec la pratique du tir à l’arc !

Sciences participatives
17 Octobre 2024

 

Extrait

 

"... je n'ai pas l'impression d'avoir quitté la recherche : Sonosylva est un projet de recherche et j’y contribue. Par exemple, c’est moi qui ai fait l'échantillonnage. J'apporte ma réflexion sur l'évolution du projet et je fais des analyses. Pour le moment nous n’avons pas encore les données donc les analyses portent sur la caractérisation des sites équipés d’enregistreurs. Je vais encadrer un master l'an prochain pour le faire de manière plus poussée car il y a pas mal de paramètres. Déjà il y a la typologie de la forêt, et ça il y en a beaucoup : si l’on s’en tient aux catégories de bases, il y a les forêts de montagne, de plaine et du littoral. Ensuite avec les catégories des cartes forestières de l’IGN : il y avait plus de quinze types de forêts dans la version 1 et actuellement, dans la version 2, on en a une soixantaine. Est-ce que c’est du conifère, du feuillu, du mixte (mélange de conifères et de feuillus), est-ce que c’est une forêt ouverte ou fermée, et après il y a des catégories en fonction des essences qui prédominent. Une fois la typologie de la forêt définie, il y a aussi ce que l’on trouve autour du site, une ville ou autre… dans un des sites, il y a une piste de biathlon. Ensuite il s’agira de caractériser le dérangement humain. On a récupéré les données d’occupation des sols (Corinne land cover et la carte du Centre d'Expertise Scientifique OSO), des données sur l'aviation, on va essayer de récupérer des données sur les randonnées à pied ou en vélo, qui renseigne sur la fréquentation liée à ces activités. On va aussi questionner les partenaires sur les activités dont ils ont connaissance dans leurs sites. Il y a des choses auxquelles on ne pense pas forcément, par exemple, l’un d’entre eux m’a indiqué qu’il y avait eu un passage de 700 brebis hier.

 

Enfin, nous souhaitons compiler les statuts de protection de chaque site et voir cela sous le prisme de nos données. Une réserve intégrale d'un parc national est peut-être plus protégé qu’un Natura 2000 qui est aussi une ZNieff où tout le monde peut aller mais on pourrait avoir des surprises."

(...)

 

 

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November 12, 11:55 AM
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Philippe Grandcolas : « Nous sommes dans un vortex d’appauvrissement des espèces »

Philippe Grandcolas : « Nous sommes dans un vortex d’appauvrissement des espèces » | EntomoScience | Scoop.it
Directeur adjoint scientifique national pour l’écologie et l’environnement au CNRS, le chercheur participera à la table ronde « Biodiversité : réinventer la relation entre l’homme et le vivant » dans le cadre du festival Néo Terra qui se tiendra à Bordeaux du 28 au 30 novembre, en partenariat avec « Le Monde ».

 

Propos recueillis par Joséfa Lopez

Publié le 06 novembre 2024 à 15h30, modifié le 07 novembre 2024 à 10h20

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Quand on parle de biodiversité, on pense surtout aux animaux charismatiques ou aux écosystèmes des pays tropicaux et on oublie souvent la biodiversité ordinaire qui nous accompagne chaque jour en nous nourrissant, en nous chauffant, en nous habillant… La biodiversité régule aussi le climat grâce à la photosynthèse des plantes et des algues qui absorbent le gaz carbonique.

 

(d'après un extrait de la retranscription de l'interview)

 

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November 10, 12:36 PM
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Camille Parmesan. La croisade de Madame Butterfly

Camille Parmesan. La croisade de Madame Butterfly | EntomoScience | Scoop.it

 

Source : Audubon
Publié le 16 novembre 2005 à 15h44, mis à jour le 15 juin 2022 à 02h51
 
Les premières données scientifiques montrant que le réchauffement climatique actuel n’est pas dû à des causes naturelles mais humaines ont commencé à affluer entre la fin des années 1970 et le début des années 1980. Il a toutefois fallu attendre 1996 pour avoir la preuve que les aires de répartition des espèces animales se déplaçaient vers le nord, et en particulier les travaux de Camille Parmesan, biologiste des populations à l’université du Texas. 
 
 

Les premières données scientifiques montrant que le réchauffement climatique actuel n’est pas dû à des causes naturelles mais humaines ont commencé à affluer entre la fin des années 1970 et le début des années 1980. Il a toutefois fallu attendre 1996 pour avoir la preuve que les aires de répartition des espèces animales se déplaçaient vers le nord, et en particulier les travaux de Camille Parmesan, biologiste des populations à l’université du Texas. La scientifique a étudié pendant quatre ans et demi un papillon nommé Euphydryas editha, qui vit à l’ouest des montagnes Rocheuses, sur la côte du Pacifique, le traquant depuis la Basse-Californie jusqu’au sud de la Colombie-Britannique et remontant sa piste le long du Continental Divide [la ligne de partage des eaux entre l’Atlantique et le Pacifique] jusqu’aux parcs nationaux de Jasper et de Banff, à la frontière ouest de l’Etat de l’Alberta. Elle a constaté que l’editha a presque disparu au Mexique mais prolifère au Canada. Or cette évolution ne peut s’expliquer que par le changement climatique.


Après l’editha, la biologiste s’est intéressée à 57 espèces de papillons vivant en Europe. Elle s’est aperçue que 35 d’entre elles se déplaçaient également vers le nord. Le message envoyé par ces insectes, qui jouent le rôle d’indicateurs, est clair : le changement climatique provoqué par l’homme affecte l’intégralité de l’écosystème de la planète. D’autres animaux migrent eux aussi : le pika, le colibri roux, les étoiles de mer, le renard roux, pour ne citer qu’eux, se déplacent vers le nord, apprend-on dans une analyse dont Camille Parmesan est le principal auteur.


Le travail de la chercheuse a ouvert de nouveaux horizons aux scientifiques et l’a propulsée sur le devant de la scène médiatique. Des centaines d’articles lui ont été consacrés, et elle est devenue une habituée des émissions de radio et de télévision. Thomas Lovejoy, le grand spécialiste du climat et de la biodiversité – qui a inventé le terme de “biodiversité” –, a inclus un article de Camille Parmesan dans son nouveau livre, Climate Change and Biodiversity [Changement climatique et biodiversité, Yale University Press, 2005], et la couvre d’éloges pour avoir présenté “l’un des tout premiers exemples de la façon dont réagit la nature au changement climatique. Grâce à son travail, un phénomène considéré comme isolé et anecdotique est devenu significatif.”


Les implications des découvertes de Camille Parmesan sont pour le moins alarmantes. Certaines espèces ne disposent pas d’un habitat viable au nord de leur habitat actuel car il est occupé par l’agriculture, les villes ou leurs banlieues tentaculaires. En Grande-Bretagne, de nombreux papillons et oiseaux forcés de se déplacer n’ont plus que l’océan Atlantique comme refuge. D’autres espèces grimpent de plus en plus haut dans les montagnes jusqu’à se réfugier à leurs sommets. S’il n’existe pas d’autres montagnes, plus au nord où elles puissent se réfugier, elles sont alors condamnées. Ainsi, le monarque, un papillon très prisé en Amérique du Nord et dont la migration est la plus longue de tous les insectes, risque fort de ne plus nous honorer de sa présence très longtemps. Au nord des montagnes volcaniques de Michoacán, au Mexique, où il passe l’hiver, il n’y a rien d’autre que le désert sur 600 kilomètres.


Rien ne prédisposait Camille Parmesan à ces travaux : quand elle est entrée à l’université du Texas, c’était pour faire des études de médecine. Mais “anesthésier de mignons petits rats blancs et leur ouvrir le ventre pour voir ce qu’il y a à l’intérieur n’était pas du tout mon truc”, explique-t-elle. Elle s’est donc orientée vers le comportement animal. “J’ai étudié le comportement social de primates en captivité, poursuit-elle, puis le butinage des abeilles et les martins-pêcheurs qui vivent le long du Petit Colorado [une rivière qui traverse Austin, la capitale du Texas] pour voir si les oisillons étaient capables de reconnaître le chant de leur mère.” L’été 1983, avant de commencer sa dernière année d’études, elle est partie en Californie avec Mike Singer, un chercheur spécialiste des lépidoptères et plus précisément de l’Euphydryas editha. “Je suis tombée amoureuse des papillons et de lui”, se souvient-elle aujourd’hui.


L’Euphydryas editha, nous apprend la biologiste, passe toute son existence sur un territoire de la taille d’un terrain de football. Il vit presque onze mois, mais ne prend la forme d’un papillon que pendant deux semaines. Le reste du temps, il vit à l’état de chenille. L’Euphydryas, dont il existe au moins 14 sous-espèces, est l’un des lépidoptères les mieux connus au monde. Il est étudié depuis 1959 par des légions d’entomologistes, dont Mike Singer.
La jeune femme a donc observé des individus de la sous-espèce rubicunda sur deux sites différents de la sierra Nevada. Son travail s’est avéré si complet qu’il a été publié dans la revue Behavioral Ecology and Animal Behavior, un honneur rare pour une simple étudiante. “On m’a alors encouragée à prendre l’editha comme sujet de recherche pour ma thèse, mais je n’étais pas encore très sûre de ce que je voulais faire de ma vie.” En 1989, après avoir passé six mois dans le “monde réel”, elle est entrée en troisième cycle, puis, en 1992, a épousé Mike Singer.


Notre biologiste a commencé ses observations avec la sous-espèce la plus méridionale, Euphydryas editha quino, que l’on trouve sur les contreforts des Rocheuses, côté Pacifique, au sud de la Californie et en Basse-Californie. “Les nuées de quino étaient parfois si denses qu’il fallait mettre les essuie-glaces pour y voir quelque chose, raconte-t-elle. Il y avait tellement de papillons que personne ne prenait la peine de les identifier. Le quino était simplement décrit comme ‘très répandu’. Chaque plateau des montagnes de San Diego avait ses quino. Mais ils ont tous été exterminés par le boom immobilier. Si les populations de quino se comptaient autrefois par centaines, elles sont réduites aujourd’hui au nombre pathétique de six.”


Camille Parmesan et douze scientifiques européens ont publié en 1999 un article résumant ses derniers travaux. “Mes collègues européens ont été ravis, commente-t-elle, parce que tout ce temps qu’ils avaient passé à courir ça et là pour observer les papillons avec des jumelles – une chose qu’ils adoraient faire – servait enfin à quelque chose. Des conservateurs de musée sont venus me dire que cet article justifiait leurs collections, qui leur avaient toujours valu de très nombreuses critiques. En parlant de toutes ces salles remplies de papillons épinglés, d’oiseaux empaillés et d’autres spécimens à moitié décomposés, l’ex-Premier ministre britannique Margaret Thatcher avait même demandé au directeur du British Museum : ‘Avons-nous vraiment besoin de conserver toutes ces vieilles choses mortes ?’”


Pourquoi le déplacement vers le nord de l’editha et de toute une cohorte de papillons européens devrait-il nous préoccuper ? “Parce que l’editha est un très bon indicateur, répond Camille Parmesan. Cette espèce est affectée par le réchauffement climatique, et quiconque s’intéresse à d’autres formes de vie doit s’inquiéter. Voulons-nous continuer à voir des ours dans les Rocheuses et des dauphins dans la baie de Monterey ?”


“La Terre a déjà connu beaucoup de bouleversements, ajoute-t-elle. Entre les glaciations du pléistocène, lorsque l’homme n’était pas encore là, il y a eu des variations de températures de 4 °C à 6 °C. Des espèces de musaraignes et de pikas sont parties vivre à des milliers de kilomètres au nord pour repartir ensuite vers le sud. Les épicéas et les chênes montaient et descendaient sur les flancs des montagnes. Mais le problème est que l’homme s’est approprié tout l’habitat. Les animaux et les plantes ne peuvent plus se déplacer et se retrouver des milliers de kilomètres plus loin. On demande aux espèces de faire des choses qu’elles n’ont jamais faites, de réaliser d’énormes bonds génétiques en très peu de temps. La plupart des changements évolutifs ont un rythme si lent que l’homme ne peut en être témoin, et le réchauffement est si rapide que beaucoup d’espèces ne vont pas réussir à suivre. Le changement climatique est fondamentalement différent des autres causes d’extinction, poursuit-elle, parce que c’est la seule cause contre laquelle on ne peut agir au niveau local. Il n’existe aucune technique de restauration, aucun mode de gestion locale capable d’inverser le phénomène. Il faudra donc faire un énorme effort collectif, à l’échelle mondiale. Avec suffisamment d’argent, on peut régler de nombreux autres problèmes. Nous sommes, par exemple, en train de restaurer l’habitat du quino et de le réintroduire dans des zones protégées, et il y aura donc de nouvelles populations en bonne santé. Mais tout cela ne servira à rien si le climat continue de changer.”

 
Source de l’article :Audubon (New York)
 

Le magazine de la National Audubon Society, qui est, avec 550 000 membres, l’une des plus importantes organisations écologistes américaines.

 

 

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NDÉ

Image

 

→ Butterflies make history - Prof Camille Parmesan - YouTube, 16 déc. 2016 https://www.youtube.com/watch?v=StLm0OOdOcQ

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Nos articles coups de cœur à lire gratuitement pour découvrir “Courrier international” - De www.courrierinternational.com - Aujourd'hui, 13:50

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Rescooped by Bernadette Cassel from Life Sciences Université Paris-Saclay
November 10, 6:11 AM
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SAVE THE DATE ! NeuralNet 2024 takes place at NeuroPSI on 13-15 November 2024

SAVE THE DATE ! NeuralNet 2024 takes place at NeuroPSI on 13-15 November 2024 | EntomoScience | Scoop.it

The conference will take place on November 13-15, 2024 at the Institute of Neuroscience Paris Saclay (NeuroPSI), located ~30km south of Paris.

 

Registration opens on the August 1st and closes on October 15th.

 

Abstracts

 

We welcome abstracts submissions from the entire community from trainees to PIs.
There is the possibility for abstracts to be choses for a talk, and, in any case, all presenters will be given ample time for poster presentations and a preview datablitz talk.

 

Minischool

 

As usual, ahead of the conference, on November 12th (afternoon) and 13th (morning), there will be an optional and free Minischool at NeuroPSI.

Bear in mind that there will be a limitation to 150 participants to the conference and places will be assigned on a « first come, first served » basis.

 

Registration fees:

  • Student/Postdoc: 30€
  • Permanent researcher/engineer: 60€
  • Industry (without booth, /pers): 150€
  • Industry (with boot, /pers): 500€ (+80€/suppl. pers.).

 

See the website for the program and registration

 

The organizing committee:
Anindita Das, Andrew Davison, Thomas Deneux, Mathilde Do Paco, Jean-Marc Edeline, Valérie Ego-Stengel, Isabelle Férézou, Aline Ginois, Nicolas Giret, Chloé Huetz, Tihana Jovanic, Daniel Shulz, Virginie van Wassenhove.


Via Life Sciences UPSaclay
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November 8, 1:37 PM
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Art of butterfly in Paris

Art of butterfly in Paris | EntomoScience | Scoop.it
Art of butterfly in Paris

 

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Image : Coenonympha pamphilus et Myosotis palustris "harusaki"


Le Fadet commun est présent dans tous les départements de France métropolitaine.


Il apprécie les lieux herbeux, prairies et friches jusqu'à 1 800 mètres. J'en trouve pas mal au jardin et pas uniquement sur mes myosotis ...


Il vole en plusieurs générations, de février à novembre et sa chenille polyphage, qui se nourrit de plusieurs espèces de graminées, hiverne à tous les stades.


#papillon #fadet #butterfly #naturephotography #cansoninfinity #cansonpaper #stephanehette #insecte #insects_of_our_world #flowers #papillons #butterflies #coenonymphapamphilus #pamphilus #dragonfly #galerieblinplusblin #Coenonympha pamphilus #nousvoulonsdescoquelicots #artofbutterfly #blinplusblin #coccinelle #insectlovers

 

via Stéphane Hette sur X, 30.09.2024 : "Découvrez cette photo Instagram de @art.of.butterflies https://t.co/0wgtIPcqrT" / X
https://x.com/StephaneHETTE/status/1840801365129384302

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

 

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November 6, 1:52 PM
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Des scientifiques étudient une espèce côtière décimée par la tempête Fiona

Des scientifiques étudient une espèce côtière décimée par la tempête Fiona | EntomoScience | Scoop.it
Des scientifiques de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard font ces travaux de recherche deux fois par mois sur quatre plages de la province.

 

Radio-Canada

D’après un reportage de Nancy Russell, de CBC

Publié le 4 novembre à 18 h 50 UTC+1
 
 

"Des scientifiques de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard vont deux fois par mois sur quatre plages de la province vérifier la présence d’un petit animal dont la tempête post-tropicale Fiona a décimé la population il y a deux ans.

 

L’amphipode est un crustacé, précise Devon Lynn, chercheuse qui fait un postdoctorat.

 

 Beaucoup de gens les prennent pour des insectes parce qu’on les voit sautiller sur les plages et qu’ils ressemblent un peu à des insectes, mais ce n’est pas le cas. Ils sont plus près du homard et de la crevette , explique-t-elle.

 

Ce petit animal passe presque toute sa vie enfoui dans le sable, ajoute Mme Lynn

 

Un maillon important de la chaîne alimentaire

L’amphipode joue un rôle important dans l’écosystème côtier, souligne une autre chercheuse, Emily Gibbons. Beaucoup d’oiseaux marins et d’autres espèces s’en nourrissent, dit-elle.

Devon Lynn, qui étudie cette espèce depuis 2019, estime que Fiona a causé la mort d’environ 90 % de sa population."

(...)

 

Image : Les chercheuses Emily Gibbons et Devon Lynn, de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard, étudient le rétablissement espéré de l'amphipode sur quatre plages de la province.

Photo : Radio-Canada

 

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Bernadette Cassel's insight:

 

"Un amphipode est un petit crustacé. La tempête Fiona à la fin de septembre 2022 a grandement malmené cette espèce sur les plages de l'Île-du-Prince-Édouard."

 

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November 4, 1:24 PM
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Le biomimétisme, ou l’art de s’inspirer des mécanismes naturels pour innover, puise beaucoup de ses modèles dans le monde des insectes

Le biomimétisme, ou l’art de s’inspirer des mécanismes naturels pour innover, puise beaucoup de ses modèles dans le monde des insectes | EntomoScience | Scoop.it
Nouvelle chronique de l’entomologiste angoumoisin Benoît Gilles. Qui nous explique comment de nombreux insectes ont servi de modèles pour mettre en œuvre les grandes innovations scientifiques.
 
Comment les insectes ont inspiré les grandes innovations : l’entomologiste charentais Benoît Gilles se pique de tout nous dire
 
Par Benoît GILLES, publié le 4 novembre 2024 à 17h19, modifié à17h27.
 
Image : Les libellules, grâce à leurs ailes indépendantes et leur aptitude à voler en arrière, ont inspiré la conception de drones
Quentin Petit
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November 3, 11:31 AM
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« La recherche sur le climat retarde l’action climatique »

« La recherche sur le climat retarde l’action climatique » | EntomoScience | Scoop.it
TRIBUNE. Les sciences universitaires privilégient le développement de nouvelles technologies au détriment de solutions concrètes contre le réchauffement climatique, déplore, dans une tribune au « Monde », l’ex-professeure en océanographie, Véronique Carignan.

 

Véronique Carignan, ex-professeure d’océanographie, conseillère scientifique en restauration écologique.

 

Publié le 29 octobre 2024 à 12h00, modifié le 30 octobre 2024 à 16h36

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November 2, 7:33 AM
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Les principales espèces de #moustiques rencontrées en région Auvergne-Rhône-Alpes et leurs périodes d’apparition, celles des larves et celles des adultes

Les principales espèces de #moustiques rencontrées en région Auvergne-Rhône-Alpes et leurs périodes d’apparition, celles des larves et celles des adultes | EntomoScience | Scoop.it
Sur la quarantaine d’espèces vivant dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, seule une dizaine engendre des nuisances pour l'homme.

 

Le cycle du moustique, ses lieux de prédilection et ses périodes d’apparition

 

La vie du moustique, Entente interdépartementale Rhône-Alpes

 

Image : Une femelle moustique Aedes sticticus en train de piquer un humain. Crédit : Walter P. Pfliegler

 

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Fiches

 

Culiseta annulata et Culex pipiens

Périodes d’apparition des larves et des adultes des espèces de moustiques Culiseta annulata, et Culex pipiens molestus en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Culiseta annulata : les mâles de Culiseta annulata disparaissent d'octobre à février. Seules les femelles fécondées passent l'hiver dans des abris.

Culex pipiens molestus : les larves et adultes de Culex pipiens molestus persistent toute l'année. On les retrouve en hiver dans les caves, les salles des chaudières etc.. Les femelles peuvent pondre même si l'hôte est absent.

 

Aedes geniculatus

Périodes d’apparition des larves et des adultes de l'espèce de moustique Aedes geniculatus en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Les larves d’Aedes geniculatus peuvent se rencontrer lors des hivers doux.

 

Anopheles claviger et Anopheles plumbeus

Périodes d’apparition des larves et des adultes des espèces de moustiques Anopheles claviger et Anopheles plumbeus en région Auvergne-Rhône-Alpes.

On trouve des larves d’Anopheles claviger et Anopheles plumbeus toute l'année. En hiver, les larves se développent très lentement et lorsque la température devient trop basse leur croissance peut se stopper. Les nymphes apparaissent uniquement au printemps pour donner ensuite des adultes qui seront présents du printemps jusqu’à l'automne.

 

Aedes  rusticus

Périodes d’apparition des larves et des adultes de l'espèce de moustique Aedes rusticus en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Culiseta morsitans

Périodes d’apparition des larves et des adultes de l'espèce de moustique Culiseta morsitans en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Aedes rusticus et Culiseta morsitans sont 2 espèces souvent associées. Leurs larves sont présentes de l'automne jusqu'au début de l'été. Les femelles pondent au niveau des surfaces desséchées au printemps pour celles de Culiseta morsitans et en été pour les deux espèces. Les larves de stades 3 et 4 passent l'hiver. Au printemps c’est la nymphose puis l’émergence des adultes.

 

Aedes cantans et Aedes annulipes

Périodes d’apparition des larves et des adultes des espèces de moustiques Aedes cantans et Aedes annulipes en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Les femelles d’Aedes cantans et d’Aedes annulipes pondent durant l'été. Leurs œufs passent une partie de l'hiver en diapause avant d'éclore l'année suivante. Chez Aedes cantans on a 2 types d'œufs :

  • ceux pondus à la surface de l'eau, qui écloront en début d'année ;
  • ceux pondus au-dessus du niveau d'eau ou dans un gîte à sec.

L'éclosion sera alors plus tardive.

 

Aedes cinereus, Aedes sticticus et Aedes vexans

Périodes d’apparition des larves et des adultes des espèces de moustiques Aedes cinereus, Aedes sticticus et Aedes vexans en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Les femelles d’Aedes cinereus, d’Aedes sticticus et d’Aedes vexans déposent leurs œufs sur des gîtes émergés où ils passeront l'hiver en diapause. Au printemps lors de l’inondation de leurs gîtes, les larves se développent. Aedes sticticus et Ades vexans peuvent engendrer plusieurs générations de larves si les milieux sont inondés à nouveau en été et en automne. Aedes cinereus ne forme qu'une seule génération d'individus par an.

 

Aedes cataphylla et Aedes  pullatus

Périodes d’apparition des larves et des adultes des espèces de moustiques Aedes cataphylla et Aedes  pullatus en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Aedes  punctor

Périodes d’apparition des larves et des adultes de l'espèce de moustique Aedes  punctor en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Les œufs des femelles d’Aedes  cataphylla, d’Aedes pullatus et d’Aedes punctor sont déposés à l'automne, sur le sol, au-dessus du niveau de l'eau. Ils sont immergés lors des pluies automnales ou hivernales et entrent en diapause. L'éclosion n'a lieu qu'au printemps et dépend de la température, un faible taux d'oxygène dissous est également indispensable pour l'éclosion des larves d'Aedes punctor.

 

Anopheles maculipennis et Culex pipiens

Périodes d’apparition des larves et des adultes des espèces de moustiques Anopheles maculipennis et Culex pipiens en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Seules les femelles d’Anopheles maculipennis et de Culex pipiens émergent après le mois d'août. Elles sont tout de suite fécondées puis passent l'hiver en diapause dans des abris. La fin de l'hibernation a lieu en mars. Après un repas de sang, les femelles pondent à la surface de l'eau puis meurent rapidement. De ces œufs seront issues les générations d'été.

 

 

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November 1, 7:39 AM
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Inondations en Espagne, à Valence : « Le réchauffement de la Méditerranée est de la dynamite »

Inondations en Espagne, à Valence : « Le réchauffement de la Méditerranée est de la dynamite » | EntomoScience | Scoop.it
Expert en catastrophes naturelles, le géologue Antonio Aretxabala analyse les raisons du très lourd bilan humain et matériel après les inondations qui ont fait près de cent morts en Espagne.

 

Propos recueillis par Sandrine Morel (Madrid, correspondante)

Publié hier à 05h30, modifié hier à 10h00

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Extrait :

 

Les pluies torrentielles et les inondations ne sont pas nouvelles dans le Sud-Est espagnol, mais elles semblent de plus en plus destructrices. Pourquoi ?

La température de la mer Méditerranée ne cesse d’augmenter du fait du réchauffement climatique. Cet été, elle a de nouveau battu des records. L’atmosphère est par conséquent plus chaude et chargée de vapeur d’eau.

 

Or, lorsque le vent du Levant – venant de la Méditerranée –, chaud et humide, rencontre une langue d’air froid venant du pôle Nord, comme cela s’est passé mardi – ce que l’on appelle une dépression isolée à haute altitude (« Dana » en espagnol) ou « goutte froide » –, cela provoque des pluies torrentielles. C’est un phénomène météorologique d’autant plus extrême que l’air est chargé de millions de tonnes d’eau du fait de la hausse des températures ; ainsi autour de Valence, durant plus de huit heures, ce sont près de 500 litres au mètre carré qui sont tombés ; une intensité exceptionnelle. Cela correspond normalement à un an de précipitations.

La France ou l’Europe centrale ont aussi connu d’importantes inondations ces dernières semaines. Parle-t-on du même phénomène ?

Dans tous ces cas, le réchauffement de la Méditerranée est de la dynamite. Plus les températures augmentent, plus l’atmosphère se charge de vapeur d’eau. Et plus la différence d’énergie entre le pôle Nord et l’équateur se réduit, plus des courants d’air froid ont tendance à se séparer, à divaguer, à onduler et à arriver de plus en plus au sud.

 

Ces phénomènes météorologiques extrêmes vont continuer à augmenter en fréquence et en intensité car nous vivons là les conséquences réelles du changement climatique.

 

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October 31, 7:43 AM
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Désinformation sur la biodiversité : "Ce genre de discours est un véritable danger"

Désinformation sur la biodiversité : "Ce genre de discours est un véritable danger" | EntomoScience | Scoop.it
A l'heure de la COP 16, le chercheur Philippe Grandcolas revient, auprès de Sciences et Avenir, sur les dangers de la désinformation en matière de biodiversité et d'écologie.

 

Par Alice Carliez le 28.10.2024 à 14h52

 

[...]

 

Quelle serait, selon vous, la démarche à adopter pour lutter contre la désinformation en termes d'écologie et de biodiversité ?

 

"La biodiversité est un bien commun. À partir du moment où on alerte sur une crise, c'est-à-dire un changement brutal global, c'est anxiogène, cela génère des frustrations et cela peut aussi cristalliser des conflits d’usages ou contrarier des opinions politiques dissonantes. En tant que scientifique, c’est donc plus difficile de parler de ces sujets sans être qualifié de militant politique, de décroissantiste, de bobo écolo, etc. D'autant plus qu’aujourd’hui le mot "écologie" désigne à la fois une science et puis une activité politique. Les deux sont respectables, mais elles ne sont pas de même nature.

 

Certains articles aujourd’hui essaient de convaincre qu'il n'y a pas de crise de la biodiversité en France en se focalisant sur des espèces bien visibles qui ont des rebonds de population, ou en oubliant la diversité génétique et le fonctionnement des écosystèmes. Il faut se méfier du cherry-picking [procédé de présentation des faits qui sélectionne uniquement les informations ou les exemples qui soutiennent un point de vue tout en ignorant ceux qui le contredisent, créant ainsi une représentation biaisée de la réalité, NDLR], surtout quand il est intentionnel et vise à de la désinformation. Dans le contexte actuel de la COP16, ce genre de discours est un véritable danger."

 

Image : Sur presque 8 millions d'espèces animales et végétales estimées sur la planète, un million sont menacées d'extinction, selon l'IPBES (plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques). Les pollinisateurs, indispensables à la reproduction des plantes et de trois-quarts des cultures qui nourrissent l'humanité, sont en première ligne.

Bruce Chambers/ZUMA Press Wire/S/SIPA
 
Bernadette Cassel's insight:

 

 

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October 28, 1:32 PM
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Se mettre à l'écoute de la pluralité des existences

Se mettre à l'écoute de la pluralité des existences | EntomoScience | Scoop.it
Mélodie Faury est arrivée au Muséum national d'Histoire naturelle en février dernier pour occuper la chaire « Recherche sur les sciences participatives : rôles et modalités transformatrices ». Pour mieux comprendre son travail, une petite présentation s’impose !

 

Se mettre à l'écoute de la pluralité des existences

HD et Mélodie Faury

Sciences participatives
10 Octobre 2024

 

"Tout d’abord, commençons par un texte. Un extrait de celui qu’elle a écrit pour le magazine « Savoir(s) » 1 de l’Université de Strasbourg, avant de quitter cette université pour venir au MNHN.  

« Faire partie du monde : de l'écoute à la relation. 
Se mettre à l'écoute."

(...)

 

Notes

1 – Retrouvez le texte en intégralité dans la revue Savoir(s)  ou sur Hypothèses, avec un autre développement : Rhapsodies – Appartenir au tissu du monde, en rejoindre les chants

 

 

"... Dans le texte d’ouverture du magazine, Mélody Faury docteure en sciences de l'information et de la communication, chercheuse en sciences et société et invitée de la rédaction introduit : Par la démultiplication des approches, des perspectives, des méthodes, des manières d’entrer et de rester en contact avec le réel, nous tentons de résister à l’amincissement du monde."

(...)

 

Image : Mélodie Faury

Crédits : MNHN - J. Dalgaard

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October 27, 12:52 PM
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Les systèmes à deux composants et les phosphorelais

Les systèmes à deux composants et les phosphorelais | EntomoScience | Scoop.it
Les systèmes à deux composants ou phosphorelais sont les acteurs terminaux de la transmission du signal

 

Dickeya dadantii — Wikipédia

Version du 15 octobre 2024 à 15:09

 

"Ces systèmes sont la clef de la plasticité de l’expression des gènes en fonction des conditions environnementales et nombre d’entre eux sont indispensables pour l’établissement de l’infection chez les bactéries pathogènes.

 

Ils se composent d’au moins deux protéines. Un capteur, localisé dans la membrane cellulaire s’autophosphoryle sur un résidu histidine en réponse à un stimulus et transfère le groupement phosphate à son régulateur cytoplasmique sur un résidu aspartate. Ce dernier modulera alors l’expression des divers gènes cibles. Cette fine modulation s’effectue selon le ratio régulateur phosphorylé/régulateur non phosphorylé.

 

Plusieurs études ont montré le rôle crucial de certains phosphorelais dans la virulence de bactéries zoo- et phyto-pathogènes. Cependant, bien que l’on connaisse de mieux en mieux le fonctionnement moléculaire de ces phosphorelais, les stimulus et leur mode de transmission du milieu extérieur vers le capteur de la membrane cellulaire sont encore mal connus."

 

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NDÉ

 

Image : Les trois systèmes à deux composants ou phosphorelais (EnvZ/OmpR en rouge, CpxAR en violet et RcsCDB en bleu) impliqués dans la réponse au stress et à l'osmolarité. Chaque capteur perçoit différents stimuli et la combinaison des différents régulons affectés par les régulateurs permet une réponse complexe. La réponse de ces systèmes peut être modulée par des protéines auxiliaires (en orange).

 

via Les trois systèmes à deux composants ou phosphorelais (EnvZ/OmpR en... | Download Scientific Diagram
https://www.researchgate.net/figure/Les-trois-systemes-a-deux-composants-ou-phosphorelais-EnvZ-OmpR-en-rouge-CpxAR-en_fig6_263846628

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Actualité en relation

 

  • The CpxAR signaling system confers a fitness advantage for flea gut colonization by the plague bacillus - De journals.asm.org - Aujourd'hui, 17:43

 

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