La Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) travaille sur les zones immobilières tendues. Élodie Mir en est la coprésidente sur le secteur Béarn, Pays basque, Bigorre. Elle livre son analyse sur les évolutions à venir, face à la crise du logement en Pays basque

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En vue de l’interdiction de location des logements classés G à partir de janvier 2025, le réseau Cler publie un guide pour outiller les collectivités dans la mise en application de cette nouvelle norme de décence énergétique des logements. Cette publication résulte de différents ateliers menés avec des professionnels depuis 2022, notamment dans le cadre de la rencontre nationale du RAPPEL.

Le « décret Décence », qui découle de la loi Climat et Résilience de 2021, précise qu’à partir de janvier 2025, tous les logements classés G seront interdits à la location, puis les F en 2028, et les E en 2034. Ainsi dès le 1er janvier 2025, l’obligation de travaux concernera l’intégralité des logements en location classés G selon le DPE, c’est-à-dire environ 700 000 logements, souvent occupés par des ménages modestes. L’enjeu est donc fort de sensibiliser et accompagner les propriétaires bailleurs (en clarifiant la réglementation, en leur facilitant l’accès aux aides à la rénovation ou en favorisant la médiation avec leurs locataires), tout en évitant les effet pervers (mise en vente massive de passoires énergétiques, retrait des passoires énergétiques de la location classique au profit de la location de courte durée ou hausse du nombre de passoires énergétiques laissées volontairement vacantes).

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Deux ans après son entrée en vigueur à Bordeaux, l’Union nationale des propriétaires immobiliers de Gironde continue à attaquer l’encadrement des loyers. Elle pointe une raréfaction des petits logements qui entretiendrait la tension locative. Des affirmations nuancées par l’Observatoire des loyers de l’agglomération bordelaise et par la mairie écologiste.

Les qualités à agir en responsabilité décennale et en réparation par suite des désordres affectant un ouvrage donné à bail emphytéotique sont transférées du bailleur au preneur, quand bien même les malfaçons auraient affecté les travaux réalisés à la demande de ce dernier sur le bien du bailleur avant la conclusion de l’emphytéose.

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Progrès technologique oblige, les grands opérateurs (Orange, SFR ou Bouygues) vont abandonner peu à peu la 2G et la 3G. Problème : ces systèmes sont encore utilisés aujourd’hui par la majorité des alarmes d’ascenseurs. Une modernisation forcée qui risque de coûter cher aux copropriétés

Mauvaise nouvelle pour les copropriétaires : les charges risquent encore d’augmenter à partir de 2025. Selon Capital, des milliers de copropriétés vont en effet être contraintes de moderniser rapidement leurs ascenseurs, dont les systèmes d’alarme utilisent un réseau mobile voué à disparaître.

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D'ici 2030, un quart des agriculteurs et agricultrices partira à la retraite. Ce sont 20.000 à 25.000 personnes qui devraient s'installer chaque année pour assurer la relève agricole. Si les candidats existent, l'accès aux terres est souvent un parcours du combattant. C'est justement l'objectif du projet RECOLTE, une initiative de Terre de Liens en partenariat avec l'Inrae, qui depuis 4 ans vise à collecter et diffuser les bonnes pratiques en matière de gestion des terres agricoles. 

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Bureaux partagés, logements, hôtels, lieux culturels... Nombre de bâtiments anciens à l'architecture marquante trouvent une nouvelle vie aux quatre coins de la Nouvelle-Aquitaine. Peu évidents à manœuvrer, ces biens atypiques suscitent l'intérêt renouvelé d'investisseurs tels qu'Héméra, Nessence, le groupe CIR ou encore le mécène Norbert Fradin. Une aubaine pour les villes moyennes même si Bordeaux n'est pas en reste.

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La Fédération des offices publics de l’habitat a présenté mardi 24 septembre à l’occasion du congrès de l’USH une étude pilotée par la Banque des Territoires destinée à établir le potentiel de décarbonation des systèmes de production de chaleur et d’eau chaude sanitaire au sein de son parc de logements sociaux.

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Très chaleureusement accueillie au 84e congrès de l’USH pour sa première intervention publique en tant que ministre de plein exercice du Logement et de la Rénovation urbaine, Valérie Létard a promis aux acteurs d’un secteur du logement social en pleine crise son soutien et sa combativité. Mais elle n’a pris aucun engagement à la veille du discours de politique générale du Premier ministre. Emmanuelle Cosse, présidente de l’USH, a rappelé quant à elle dans son discours de clôture les multiples urgences auxquelles doit faire face le mouvement HLM.

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Brandi par l’ex-ministre du logement Guillaume Kasbarian comme un totem, le logement locatif intermédiaire interroge : qui peut accéder à cette offre et dans quels territoires ? Radiographie de ce logement dit « LLI » que la nouvelle ministre du Logement, Valérie Létard, devra décider d'appuyer ou non...

Ce fut l’un des premiers actes de l’ex-ministre du logement, Guillaume Kasbarian, dès février dernier : signer un « pacte pour le logement intermédiaire » visant à en doubler la production et atteindre 75 000 logements livrés entre?2024 et?2026. « Le parc de LLI a l’avantage de proposer une offre locative privée et de qualité dans les zones tendues, intéressante pour les régions qui veulent rester attractives », décrit Hélène Joinet, chargée d’études habitat à l’Institut Paris Région (lire ci-contre). Le niveau des loyers y est inférieur de 10 à 15 % en moyenne à celui du marché privé.

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Avis relatif à l'indice du coût de la construction du deuxième trimestre de 2024 (décret n° 2009-1568 du 15 décembre 2009)

>> L’indice du coût de la construction (ICC) s’établit à 2 205 au deuxième trimestre 2024. Il est en baisse de 0,99 % sur un trimestre (après +3,01 % au trimestre précédent). Sur un an, il augmente de 3,86 % (après +7,22 % au trimestre précédent).

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Habitat indigne : sur le terrain, le permis de louer fait ses preuves

Le permis de louer, contre l’habitat dégradé

Instauré il y a dix ans, le permis de louer a rencontré un large succès et nombre de collectivités ont décidé de le mettre en place afin de participer à la lutte contre l’habitat indigne. Pourtant, comme tout nouvel outil, sa mise en œuvre s’est heurtée à des difficultés concrètes. Des lacunes textuelles, créant une insécurité juridique, ont pu fragiliser l’usage de ce dispositif ou en limiter l’efficacité. Le décret du 9?avril 2024 prend en compte ce retour d’expérience pour l’améliorer.

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En cas d’occupation illégale d’un logement, une procédure simplifiée peut être engagée pour permettre au propriétaire de le récupérer.

Depuis la loi du 27 juillet 2023, dite loi anti-squat, les droits des victimes ont été considérablement renforcés. Désormais, tout propriétaire d’un bien immobilier occupé par des squatteurs, qu’il s’agisse d’un local d’habitation ou non, peut demander au préfet leur expulsion sans avoir à passer par la case tribunal.

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Les cotisations d’assurance pour les multirisques habitation n’ont pas cessé d’augmenter depuis dix ans. Pour faire quelques économies, il peut être intéressant de faire jouer la concurrence car la résiliation d’un contrat est désormais plus facile. Mais les assureurs peuvent aussi se débarrasser de leurs clients encombrants

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