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December 1, 4:19 PM
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Vous avez dit marquage isotopique par le tritium ? Découvrez ci-dessous une nouvelle méthode mise au point au sein du Service de Chimie Bioorganique et de Marquage (SCBM, Département Médicaments et technologies pour la Santé, Institut Joliot, CEA, Centre de Paris-Saclay) et tout particulièrement sa plateforme de marquage isotopique, le tout dans le contexte d’une collaboration internationale, avec des chercheurs de l’Indian Institute of Technology Bombay et de l’Université de Fribourg. Les molécules deutérées et tritiées connaissent une utilisation croissante dans des domaines variés tels que la santé, l'environnement et l'affichage. L'incorporation de deutérium dans les principes actifs permet notamment de ralentir leur vitesse de métabolisation, réduisant ainsi les doses à administrer aux patients et les effets secondaires associés à leur ingestion. Dans le domaine de l'affichage, l'utilisation de molécules deutérées permet d'augmenter significativement la durée de vie et, dans certains cas, les performances des écrans OLED (Organic Light Emitting Diodes). En recherche pharmaceutique, l'incorporation d'atomes de tritium dans un candidat médicament fournit des informations essentielles pour sa mise sur le marché, notamment concernant sa distribution, son absorption et son excrétion in vivo. L'un des défis majeurs pour les chimistes aujourd'hui est de développer des méthodes efficaces et, si possible, à large spectre, permettant d'incorporer des atomes de deutérium et de tritium dans des molécules complexes (médicaments, fluorophores...) en une seule étape de synthèse à partir de la molécule d'intérêt. Dans ce contexte, un travail collaboratif entre des équipes de recherche indiennes et allemandes et des chercheurs de la plateforme de marquage isotopique a permis de mettre au point une nouvelle méthode de marquage efficace et polyvalente. Cette approche permet l'incorporation d'un grand nombre d'atomes de deutérium et de tritium sur des molécules complexes en utilisant l'eau lourde ou l'eau radiomarquée au tritium comme source isotopique. La méthode développée utilise un précatalyseur de palladium et un ligand disponibles commercialement et stables à l'air ce qui facilite sa mise en œuvre. Cette combinaison permet d'échanger plusieurs atomes d'hydrogène par des atomes de deutérium ou de tritium sur des molécules complexes telles que les principes actifs. En savoir plus ? Chitrala et al., Angew. Chem. Int. Ed. 2024. Ces avancées pourraient faciliter l'accès à des molécules à haute valeur ajoutée, notamment des standards internes pour la quantification ou des analogues radiomarqués de candidats médicaments. -> Contact : Grégory Pieters (gregory. pieters@cea.fr) Plug In Labs Université Paris-Saclay : cliquer ICI Plateforme de marquage isotopique. Cette plateforme possède une expertise (unique sur Paris-Saclay) en synthèse de composés marqués avec des isotopes stables (2H / deutérium et 13C / carbone-13) et par des isotopes radioactifs de type bêta (3H / tritium, 14C / carbone-14 et 125I / iode-125. Forte de son expertise dans la préparation (synthèse, contrôle de qualité) et formulation de molécules marqués, elle assure régulièrement des prestations et collaborations, académiques comme industrielles, dans le domaine du (radio)marquage moléculaire. Elle offre également à la demande, son expertise et environnement unique de travail (laboratoires « chauds », équipements dédiés) pour l’analyse et la caractérisation d’échantillons radioactifs : mesure de puretés chimique et radiochimique par HPLC, détermination d'enrichissements isotopiques et d'activités spécifiques par SM, analyse et détermination structurale par RMN liquide comme solide, mesure d’activités radioactives par comptage à scintillation. Enfin, la plateforme propose des solutions pour le traitement de déchets liquides radioactifs, en particulier ceux contenant du carbone-14 et du tritium. A propos de l’Institut des sciences du vivant Frédéric Joliot : L’Institut des sciences du vivant Frédéric Joliot (CEA-Joliot) étudie les mécanismes du vivant pour, à la fois, produire des connaissances et répondre à des enjeux sociétaux au cœur de la stratégie du CEA : la santé et la médecine du futur, le numérique et la transition énergétique. Les travaux, fondamentaux ou appliqués, reposent sur des développements méthodologiques et technologiques. Les collaborateurs du CEA-Joliot sont pour moitié impliqués dans des unités mixtes de recherche (UMR), en partenariat avec le CNRS, l'INRAE, l’INRIA, l'Inserm, l’Université Paris-Saclay et l’Université de Paris. Le CEA-Joliot est implanté principalement sur le centre CEA-Paris-Saclay. Des équipes travaillent également à Orsay, Marcoule, Caen, Nice et Bordeaux.
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December 3, 4:47 PM
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La thérapie cellulaire par CAR-T, lymphocyte T modifié pour reconnaitre la tumeur, provenant de donneurs sains pourraient offrir une solution rapide et standardisée dans le traitement des leucémies. Cependant, ces cellules peuvent être détruites par le système immunitaire du patient en étant reconnu comme étrangères (greffe allogénique). Dans une étude publiée dans Nature Biomedical Engineering, Silvia Menegatti et les scientifiques des laboratoires de Sébastien Amigorena (Institut Curie, Paris) et Laurie Menger (UMR-S 1015 Immunologie des tumeurs et immunothérapie, INSERM/UPSaclay/Gustave Roussy, Villejuif) ont utilisé des ciseaux moléculaires, un criblage CRISPR knock-out à l'échelle du génome in vivo, pour identifier les gènes augmentant la survie des cellules T dans des hôtes allogéniques. Les résultats montrent que la délétion du gène (FAS) dans les cellules T allogéniques améliore leur efficacité et réduit leur rejet/destruction de manière plus efficace que la cible traditionnelle B2M. A terme, cette technologie pourrait permettre de traiter par thérapie cellulaire davantage de patients atteints de cancer. -> Contact : laurie.menger@gustaveroussy.fr
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December 3, 4:29 PM
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Dans un article publié dans JAMA Network Open, l’équipe « Épidémiologie et Modélisation de la Résistance aux Antimicrobiens » de l’Institut Pasteur et du CESP (UPSaclay/UVSQ/INSERM, Montigny-le-Bretonneux) présente les résultats d’une revue systématique et méta-analyse sur la colonisation néonatale par des bactéries résistantes aux antibiotiques dans les pays à faible et moyens revenus (PRFI). Ces régions regroupent la quasi-totalité des décès néonataux et le plus lourd fardeau de la résistance aux antibiotiques. Les infections néonatales bactériennes y sont principalement causées par des entérobactéries et par Staphylococcus aureus, bactéries particulièrement concernées par la résistance aux antibiotiques. Ce travail synthétise les données sur la prévalence et les facteurs de risque associés à la colonisation pour trois types de germes résistants : Enterobacterales résistants aux céphalosporines de troisième génération (3GCRE) et aux carbapénèmes (CRE), ainsi que Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM). Parmi 3147 articles analysés, 67 études incluant 17 152 individus ont été inclus. La prévalence globale de colonisation par 3GCRE était de 30,2%, variant de 18,2% chez les non-hospitalisés à 48,2% chez les hospitalisés. La colonisation par CRE et SARM était moins fréquente, avec des prévalences respectives de 2,6% et 2,7%. Les principaux facteurs de risque de colonisation à 3GCRE incluent la naissance à l’hôpital (OR 1,87), l’administration d’antibiotiques (OR 2,96) et une rupture prolongée des membranes (OR 3,86). Malgré une grande hétérogénéité des données reflétant les disparités régionales, ces résultats mettent en lumière l’importance de l’acquisition de bactéries résistantes aux antibiotiques dès la naissance et la nécessité de mieux comprendre les voies de transmission et d’élaborer des stratégies de prévention ciblées. Légende Figure : Forest plot : Prévalence de la colonisation par des entérobactéries résistantes aux céphalosporines de troisième génération stratifiée par le statut d'hospitalisation. -> Contact : anne-lise.beaumont@pasteur.fr
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December 3, 3:57 PM
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Les ciliopathies, comme les syndromes de Meckel-Gruber et Joubert, sont des maladies rares qui perturbent le développement embryonnaire en raison de dysfonctions du cil primaire. Une étude récente menée par l’équipe de Pascale Dupuis-Williams au sein de l’UMR-S 1193 (INSERM/UPSaclay, FHU Hepatinov, Orsay) publiée dans Scientific Reports, apporte un nouvel éclairage sur l’origine des anomalies biliaires provoquées par les mutations d’une protéine préalablement identifiée pour son rôle dans la signalisation ciliaire. Les auteurs ont montré qu’avant même que les cils ne se forment, la protéine B9D2 joue un rôle crucial dans la cohésion et l'étanchéité des cellules dans les tissus épithéliaux. Grâce à la microscopie haute résolution, Chloé Caenen-Braz et ses collègues ont découvert que B9D2 se trouve localisée au niveau des jonctions serrées d’épithéliums biliaires ou rénaux. En l'absence de B9D2, des protéines clés comme ZO1 et Claudin 4, qui assurent la polarité et la cohésion des cellules, sont délocalisées, perturbant la structure des jonctions serrées, comme l'ont confirmé des observations en microscopie électronique. Les chercheurs ont également montré que le knock-down de B9D2 affecte la fonction barrière des cellules épithéliales et perturbe le développement des organoïdes biliaires, plus spécifiquement l’expansion du lumen, modélisant les dysgénésies biliaires observées chez les patients atteints de ces maladies. Ces découvertes offrent une nouvelle perspective sur les ciliopathies. Elles suggèrent que, au-delà de son rôle dans les cils, B9D2 est essentielle pour organiser les jonctions cellulaires et permettre le développement normal des tissus. Mieux comprendre ces mécanismes pourrait ouvrir la voie à de nouvelles approches thérapeutiques pour traiter les maladies du foie, comme les cholestases hépatiques. -> Contact : pascale.dupuis-williams@universite-paris-saclay.fr
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December 3, 12:25 PM
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La diffusion Raman exaltée par surface (SERS, pour Surface-Enhanced Raman Scattering) est un phénomène qui intensifie le signal Raman d'une molécule lorsqu'elle interagit avec une surface métallique composée de nanoparticules. Ce signal Raman résulte de l'interaction entre un faisceau laser et les vibrations moléculaires, ce qui permet d'analyser la composition chimique d'un échantillon. La méthode SERS amplifie ce signal en plaçant la molécule cible sur une surface métallique rugueuse (comme dans la technique de Biacore) ou sur des nanoparticules. Cette amplification est due à des effets électromagnétiques, liés aux plasmons de surface, ainsi qu'à des effets chimiques qui renforcent l'intensité de la diffusion lumineuse. Des chercheurs de BioCIS (Biomolécules : conception, isolement, synthèse – CNRS/UPSaclay, Orsay) et de l’Université Xidian (Shaanxi, Chine) ont mis au point un appareil économique utilisant un spectromètre Raman portable adapté à la technique SERS, accompagné d’un kit de test à faible coût. Ils ont réussi à concentrer des agrégats de nanoparticules d’or et d’argent responsables de l'excitation plasmonique, afin d'atteindre la limite de détection la plus basse possible. Ces amas ont ensuite été déposés sur un support en papier, permettant d’acheminer la molécule à analyser par simple capillarité. Cette approche rend la méthode totalement automatisée et facile à utiliser. En appliquant cette technique, les chercheurs ont pu détecter des concentrations très faibles (10⁻¹⁰ M) de malachite verte et de bleu de méthylène, deux polluants courants dans les rivières chinoises. Ces résultats, publiés dans Biosensors and Bioelectronics, démontrent la possibilité d’utiliser la résonance plasmonique de surface pour détecter des traces de composés d’intérêt sans avoir recours à des méthodes complexes de préparation d’échantillons. Le dispositif développé sera désormais testé en dehors des environnements de laboratoire pour identifier d’autres polluants, tels que des résidus pharmaceutiques. -> Contact : bruno.figadere@cnrs.fr
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December 3, 11:27 AM
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Le Conseil d'administration de l’Université s’est réuni le lundi 2 décembre 2024 afin d’élire le nouveau Président de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Le Professeur Loïc Josseran a été élu pour un mandat de 4 ans, au premier tour, avec 23 voix sur 36. Les étudiants et les personnels de l’UVSQ se sont mobilisés du 12 au 14 novembre pour élire leurs représentants aux conseils centraux de l’université : Conseil d’Administration, Commission Formation et Vie Universitaire, Commission Recherche. Ces élections se sont démarquées par leurs taux de participation élevés avec près de 70% de votants parmi les personnels et près de 26 % chez les étudiants et étudiantes.
“En tant que Président de l’UVSQ j’invite toute la communauté universitaire à se rassembler pour construire, en phase avec nos valeurs, l’Université de demain. Forte de ses formations et de sa recherche de pointe, l’UVSQ bénéficie d'un rayonnement national et international. Notre université est aussi insérée dans un territoire socioéconomique dynamique, qui a le souhait clair de l'accompagner vers le plus haut niveau. Notre université porte haut les valeurs du service public, pour la réussite et le bien-être de tous et toutes. Mon projet a pour ambition de construire collectivement des politiques et des stratégies de recherche, de formation et de vie universitaire qui traceront une trajectoire claire et cohérente pour les années à venir. Nos actions seront à écrire dans le cadre de notre intégration au futur Grand Établissement Paris-Saclay. Avec à mes côtés une équipe de femmes et d’hommes pleinement investis, représentatifs de l'ensemble de notre communauté, nous nous donnons 4 années pour faire de notre université un lieu d’excellence, d’innovation, et de rayonnement. Un lieu où l’ensemble des personnels et des étudiants se sent valorisé, reconnu, et où les talents s’épanouissent.» Loïc Josseran est professeur en santé publique à l'UFR Simone Veil-Santé de l'UVSQ et praticien hospitalier à l'hôpital Raymond Poincaré de l'AP-HP. Egalement président d'Alliance contre le tabac.
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November 26, 3:40 PM
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La pharmacogénétique aide à la prescription personnalisée des traitements. Dans le contexte de la résistance aux médicaments antidépresseurs, concernant 20% des patients présentant un épisode dépressif caractérisé, des biomarqueurs sont recherchés pour mieux optimiser leur prise en charge. Le rôle des polymorphismes des cytochromes P450 (e.g., CYP2D6 et CYP2C19) est déjà bien connu, mais d’autres cibles pharmacologiques sont en cours d’exploration pour mieux expliquer la variabilité inter-individuelle de la réponse aux antidépresseurs. L’équipe MOODS (CESP UMR-S 1018 INSERM/UVSQ/UPSaclay, Faculté de Médecine Paris Saclay) travaille depuis plusieurs années sur ce sujet. Dans l’étude publiée dans Molecular Psychiatry, l’équipe a recherché l’association du polymorphisme rs1954787(T>C) de GRIK4 avec la réponse aux antidépresseurs chez des patients déprimés. Ce gène code pour un récepteur de glutamate, le neurotransmetteur excitateur du cerveau, dont la modulation peut conduire aux changements d’humeur. Une méta-analyse de l’ensemble des données publiées a été également réalisée. Ce travail porte sur 390 patients traités par un antidépresseur et évalués à l’inclusion et après 1 (M1), 3 (M3) et 6 mois (M6) de traitement de la cohorte METADAP, une cohorte multicentrique, prospective et naturaliste de l’hôpital Bicêtre (PI : Pr Emmanuelle Corruble). Après ajustement avec d’autres variables, les patients du génotype TT [n=98 (25%)] avaient une note d’évaluation de la dépression sur l’échelle Hamilton (HDRS) plus élevée (P=0.00022), mais aussi des taux de réponse (P=0.028) et de rémission (P=0.011) plus bas par rapport aux porteurs de l’allèle C [n=292 (75%)] avec des différences plus prononcées au cours du suivi. Dans la méta-analyse, l’association de l’allèle C à une meilleure réponse était significative (OR=1.31, P=0.014). L’équipe montre une association entre rs1954787(T>C) de GRIK4 et la réponse aux antidépresseurs qui se renforce en cours du traitement. Ces résultats doivent être confirmés, mais ils sont en faveur d’un rôle de GRIK4 dans le mécanisme d’action des antidépresseurs et permettraient d’envisager une prescription plus personnalisée des médicaments antidépresseurs dans la dépression. Légende Figure : Le score HDRS ou les taux de réponse et de rémission (axe Y) au cours du temps (axe X) selon le génotype du polymorphisme génétique rs1954787. -> Contact : kenneth.chappell@universite-paris-saclay.fr
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November 26, 4:01 PM
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Les néoplasmes myéloprolifératifs (NMP) BCR::ABL-négatifs sont des cancers chroniques de la moelle osseuse, causés par des mutations génétiques acquises (JAK2V617F, CALR, MPL) qui affectent les cellules souches responsables de la production des cellules sanguines. Ces mutations entraînent une surproduction de cellules sanguines, augmentant le risque de thromboses et d’hémorragies à court terme, et de transformation en leucémie aiguë à long terme. Dans une revue publiée dans Haematologica, l’équipe d’Isabelle Plo (INSERM U1287, Gustave Roussy, Université Paris Saclay) présente les bases du diagnostic des NMP, de leur complications et de la prise en charge des patients incluant l’usage de l’aspirine à faible dose et des thérapies cytoréductrices. La revue explique également comment ces maladies se développent et évoluent de manière naturelle. Un point essentiel est la découverte récente de l’apparition précoce des mutations responsables des NMP (souvent des décennies avant les premiers symptômes), ce qui ouvre la voie à un diagnostic précoce et à une meilleure prise en charge. Enfin, la revue se focalise sur un traitement prometteur, l’interféron alpha (IFNα), qui pourrait modifier l’évolution naturelle de la maladie en limitant la prolifération des cellules mutées, permettant ainsi une gestion ciblée et durable des NMP avec de possibles guérisons. À l’avenir, une détection précoce des NMP pourrait permettre une intervention rapide et ciblée grâce à des molécules telles que l’IFNα, les inhibiteurs de JAK2V617F ou des anticorps dirigés contre la CALR mutée. Légende Figure : Histoire naturelle des NMP. Une détection précoce de ces maladies pourrait être envisagée afin de dépister les sujets à risque de développer ces maladies et éviter complications vasculaires précoces. Le risque de transformation pourrait être prévenu en ciblant les clones mutés à l'aide de thérapies ciblées. Cette stratégie pourrait constituer une percée dans la prévention du développement, de la progression et des complications des NMP. -> Contact : isabelle.plo@gustaveroussy.fr
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November 26, 4:32 PM
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FOXO1 ou pas FOXO1 : Telle est la question
Deux études récemment publiées ont confirmé le rôle essentiel, bien que complexe, du facteur de transcription FOXO1 dans l'amélioration de l'efficacité antitumorale des cellules CAR-T (Doan et al., 2024 ; Chan et al., 2024). De manière surprenante, ces deux travaux montrent que la surexpression de FOXO1 dans des cellules CAR-T activées augmente leur efficacité, alors que des recherches antérieures ont pu établir que l'inhibition de FOXO1 dans des cellules T quiescentes permet de produire des cellules CAR-T non activées présentant une activité antitumorale supérieure à celle des cellules CAR-T activées ex vivo (Marchais et al., 2023). Dans une nouvelle étude publiée dans Cancer Communications, Maude Marchais et Marianne Mangeney de l’UMR 9196 (CNRS/UPSaclay/Gustave Roussy, Villejuif) proposent un modèle qui réconcilie ces résultats apparemment contradictoires en tenant compte du statut d’activation initial des cellules T. Inhiber FOXO1 dans des cellules T quiescentes dans lesquelles FOXO1 est physiologiquement actif ou surexprimer FOXO1 dans des cellules T activées, où FOXO1 est physiologiquement inactif, conduirait à un même niveau d’activation intermédiaire corrélant avec un forte activité antitumorale des cellules CAR-T. L’hypothèse est appuyée par les données expérimentales qui montrent en effet que les deux stratégies potentialisent les fonctions antitumorales des cellules. Une identification fine du niveau d’activité de FOXO1 induisant une activité antitumorale optimum des cellules CAR-T pourrait ainsi aboutir à des améliorations de cette immunothérapie innovante. -> Contact : maude.marchais@gustaveroussy.fr
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November 26, 4:49 PM
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Tau est une protéine impliquée dans la régulation des microtubules au niveau des axones des neurones. En conditions pathologiques, Tau forme des enchevêtrements fibrillaires qui sont des marqueurs moléculaires de la maladie d’Alzheimer et d’un ensemble de maladies neurodégénératives apparentées appelées tauopathies. Des structures de Tau au sein des agrégats fibrillaires ou décorant le microtubule sont maintenant connues (voir par exemple ici). Pour ce qui est de l’interaction avec la tubuline soluble, elle a été décrite comme étant dynamique et hétérogène, mais des données à haute résolution faisaient défaut. Dans ce cadre, des chercheurs de l’équipe MiKiCa de l’I2BC (CNRS/CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette), en collaboration avec G. Lippens (TBI, Toulouse), ont déterminé par cristallographie aux rayons X la structure d’un fragment de Tau en complexe avec la tubuline. Ce fragment, qui comprend notamment un motif appelé PHF6 impliqué dans l’agrégation de Tau, se fixe à un site qui n’avait jusqu’ici pas été décrit. Quand on le transpose sur le microtubule, ce site correspond à un pore entre protofilaments. Il diffère donc de la fixation à l’extérieur du microtubule, le long des protofilaments, qui a été décrite à partir de données de cryo-EM de microtubules décorés par Tau. Ces résultats soulèvent de nouvelles hypothèses sur la fonction de Tau en tant que facteur stabilisant les microtubules et sur son oligomérisation, qu’elle soit physiologique ou pathologique. Ils réconcilient des données apparemment contradictoires de la littérature, en particulier concernant la coexistence de plusieurs modes de fixation de Tau aux microtubules. Ce travail, réalisé dans le cadre de la thèse de Liza Ammar Khodja qui a bénéficié d’une bourse de l’ED569 (Innovation thérapeutique, du fondamental à l'appliqué), vient de paraître dans PNAS Nexus. Légende Figure : Identification d’un nouveau mode de fixation de Tau à la tubuline. (Gauche) Structure d’un assemblage Tau:tubuline. Deux autres partenaires de la tubuline (SLD1 et DARPin) complètent le complexe protéique. Le fragment de Tau est en magenta. (Droite) Quand il est transposé sur le microtubule, ce site pour la fixation de Tau correspond à une ouverture entre protofilaments. Il diffère de celui caractérisé par cryo-EM à partir de microtubules décorés par Tau (en bleu). -> Contact : benoit.gigant@i2bc.paris-saclay.fr
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December 1, 10:18 AM
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Les premières données du projet QSM4SENIOR, porté par des équipes de NeuroSpin (UMR BAOBAB et UNIACT, CEA/CNRS/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) et de la société VENTIO, ont été publiées dans Frontiers in Neuroimaging. Grâce notamment à la quantification de la susceptibilité magnétique (QSM), cette première étude permet de dresser une cartographie très précise de l’évolution de la charge en fer au cours du vieillissement cérébral normal, données précieuses pour les scientifiques spécialistes des maladies neurodégénératives. Lire la suite de l’Actu CEA-Joliot -> Contact : alexandre.vignaud@cea.fr
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December 1, 10:04 AM
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Depuis 2014, Clarivate Analytics, qui gère le Web of Science (une base de références de publications scientifiques), présente une liste de scientifiques sélectionnés pour la notoriété régulière de leurs publications de recherche au cours de la dernière décennie. Les articles de ces Highly cited researchers (scientifiques les plus cités au monde) figurent ainsi parmi les plus cités dans leur discipline, dans Web of Science. En 2024, l’Université Paris-Saclay compte 24 scientifiques identifiés, dont 19 dans le domaine des Sciences de la Vie. - Laurence Albiges: oncologue médicale et professeure à l’Université Paris-Saclay, elle est également cheffe du département de médecine oncologique de Gustave Roussy. Elle est membre de l’équipe Impact du microenvironnement tumoral sur la résistance tumorale et son rôle dans la plasticité tumorale et la réactivité stromale de l’unité Immunologie intégrative des tumeurs et immunothérapie des cancers (INTIM - Univ. Paris-Saclay, Institut Gustave-Roussy, Inserm, EPHE).
- Fabrice André : oncologue au sein du comité de pathologie mammaire à Gustave Roussy, il est également directeur de l’unité Prédicteurs moléculaires et nouvelles cibles en oncologie (PMNCO – Univ. Paris-Saclay, Institut Gustave Roussy, Inserm) et responsable de l’équipe Caractérisation moléculaire des cancers gynécologiques et mammaires.
- Fabrice Barlesi : professeur de médecine à l’Université Paris-Saclay et directeur général de Gustave Roussy, il est spécialisé en cancer du poumon, en médecine de précision et en immunologie des cancers.
- Benjamin Besse : professeur d’oncologie médicale à l’Université Paris-Saclay et directeur de la recherche clinique de Gustave Roussy, il est spécialiste de la prise en charge des cancers thoraciques. Il est membre de l’équipe Adaptation génétique aux inhibiteurs de kinases au sein de l’unité Prédicteurs moléculaires et nouvelles cibles en oncologie (PMNCO – Univ. Paris-Saclay, Institut Gustave Roussy, Inserm).
- Claire Chenu : professeure en sciences du sol à AgroParisTech, elle est également directrice de recherche au sein du Laboratoire écologie fonctionnelle et écotoxicologie des agroécosystèmes (Ecosys – Univ. Paris-Saclay, AgroParisTech, INRAE). Claire Chenu fait partie des scientifiques les plus cités au monde dans la catégorie « Sciences de l’agriculture ».
- Franck Courchamp : écologue et directeur de recherche CNRS au laboratoire Écologie, systématique et évolution (ESE – Univ. Paris-Saclay, CNRS, AgroParisTech), Franck Courchamp est spécialiste de la dynamique des populations animales et de la biologie de la conservation. Il étudie notamment l’impact du changement climatique sur la biodiversité. Il fait partie des scientifiques les plus cités au monde dans la catégorie « Environnement et écologie ».
- Stanislas Dehaene : Neuroscientifique spécialisé en psychologie cognitive, professeur au Collège de France, directeur de recherche au sein de l'Unité de recherche en Neuroimagerie Cognitive - UNICOG (Univ. Paris-Saclay/CEA), dont il est également responsable, Stanislas Dehaene fait partie des scientifiques les plus cités au monde dans la catégorie « Interdisciplinaire ».
- Charles-Antoine Dutertre : Chercheur au sein de l’unité Immunologie des tumeurs et immunothérapie contre le cancer (ITIC – Univ. Paris-Saclay/Inserm/Gustave Roussy), Charles-Antoine Dutertre fait partie des scientifiques les plus cités au monde dans la catégorie « Interdisciplinaire ».
- Stanislav Dusko Ehrlich : il a contribué à créer le centre MetaGenoPolis (MGP – Univ. Paris-Saclay, INRAE) en 2012 et est l’ancien responsable scientifique et technique de ce projet. Stanislav Dusko Ehrlich fait partie des scientifiques les plus cités au monde dans la catégorie « Interdisciplinaire ».
- Karim Fizazi : oncologue médical spécialiste de la prise en charge du cancer de la prostate et professeur de cancérologie à l’Université Paris-Saclay, il a été chef du département de médecine oncologique de l’Institut Gustave Roussy et dirige actuellement le comité génito-urinaire de l'Institut. Il est également membre de l’équipe Résistance adaptative aux thérapies anti-cancéreuses au sein de l’unité Prédicteurs moléculaires et nouvelles cibles en oncologie (PMNCO – Univ. Paris-Saclay, Institut Gustave Roussy, Inserm). Karim Fizazi fait partie des scientifiques les plus cités au monde dans la catégorie « Médecine clinique »
- Florent Ginhoux : directeur de laboratoire à l’Institut Gustave-Roussy, professeur adjoint invité ou associé dans de prestigieuses universités (Mount Sinai School of Medicine (MSSM) à New York, Institut d’immunologie de Shanghai, Institut d’immunologie translationnelle et Duke NUS à Singapour), et professeur associé à Gustave Roussy au sein de l’unité Immunologie des tumeurs et immunothérapie contre le cancer (ITIC – Univ. Paris-Saclay/Inserm/Gustave Roussy), Florent Ginhoux fait partie des scientifiques les plus cités au monde dans la catégorie « Immunologie ».
- Marc Humbert : professeur de pneumologie à l’Université Paris-Saclay, il est chef du service de pneumologie et soins intensifs respiratoires de l’hôpital Bicêtre, où il est responsable du centre de référence de l’hypertension pulmonaire. Il dirige le laboratoire Hypertension pulmonaire : physiopathologie et innovation thérapeutique (HPPIT – Univ. Paris-Saclay, Inserm) et depuis 2023, il est le doyen de la Faculté de médecine de l’Université Paris-Saclay. Marc Humbert fait partie des scientifiques les plus cités au monde dans la catégorie « Médecine clinique ».
- Aurélien Marabelle : oncologue médical et professeur à l’Université Paris-Saclay, il est responsable du Laboratoire de recherche translationnelle en Immunothérapie (LRTI) au sein de l’unité Immunologie des tumeurs et immunothérapie contre le cancer (ITIC - Univ. Paris-Saclay, Inserm, Gustave Roussy). Il fait partie des scientifiques les plus cités au monde dans la catégorie « Médecine clinique ».
- Xavier Mariette : Chef du service d’immuno-rhumatologie à l’hôpital Bicêtre, professeur de rhumatologie à l’Université Paris-Saclay et directeur de l’équipe Autoimmunité au sein du laboratoire Immunologie des maladies virales, auto-immunes, hématologiques et bactériennes (IMVA-HB – Univ. Paris-Saclay, Inserm, CEA). Xavier Mariette fait partie des scientifiques les plus cités au monde dans la catégorie « Médecine clinique ».
- David Planchard : oncologue thoracique et professeur associé à l’Université Paris-Saclay, il est chef du comité de pathologie thoracique de Gustave Roussy, où il est responsable de la coordination de la prise en charge des patientes et patients porteurs d'un cancer du poumon, de mésothéliome pleural ou de tumeurs thymiques. Il est membre de l’équipe Adaptation génétique aux inhibiteurs de kinases au sein de l’unité Prédicteurs moléculaires et nouvelles cibles en oncologie (PMNCO – Univ. Paris-Saclay, Inserm, Institut Gustave Roussy). Il est également président du Centre international des cancers thoraciques (CICT). David Planchard fait partie des scientifiques les plus cités au monde dans la catégorie « Médecine clinique ».
- Caroline Robert : Cheffe du service de dermatologie à Gustave Roussy, professeure à l’Université Paris-Saclay et responsable de l’enseignement de la dermatologie au sein de la Faculté de médecine de l’Université Paris-Saclay, Caroline Robert dirige également l’équipe Résistance adaptative aux thérapies anti-cancéreuses au sein de l’unité Prédicteurs moléculaires et nouvelles cibles en oncologie (PMNCO – Univ. Paris-Saclay, Inserm, Institut Gustave Roussy). Elle fait partie des scientifiques les plus cités au monde dans la catégorie « Médecine clinique ».
- Gérald Simonneau : professeur émérite à l'Université Paris-Saclay, pneumologue au sein du laboratoire Hypertension pulmonaire : physiopathologie et innovation thérapeutique (HPPIT – Univ. Paris-Saclay, Inserm), il est spécialiste de l’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) et a participé à la découverte des principaux médicaments ayant transformé le pronostic de cette maladie rare. Il fait partie des scientifiques les plus cités au monde dans la catégorie « Médecine clinique ».
- Jean-Charles Soria : oncologue médical de renommée internationale, spécialiste de la médecine de précision, de l’immunothérapie et du cancer du poumon, et professeur de médecine et d’oncologie médicale à l’Université Paris-Saclay, Jean-Charles Soria a été directeur général de Gustave Roussy, premier centre de lutte contre le cancer en Europe, de janvier 2020 à fin juillet 2021. Il fait partie des scientifiques les plus cités au monde dans la catégorie « Médecine clinique ».
- Laurence Zitvogel : oncologue médicale à Gustave Roussy et professeure d’immunologie à l’Université Paris-Saclay, elle est directrice de l’unité Immunologie des tumeurs et immunothérapie contre le cancer (ITIC - Univ. Paris-Saclay, Inserm, Gustave Roussy). Elle fait partie des scientifiques les plus cités au monde dans la catégorie « Immunologie ».
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November 26, 5:18 PM
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Mardi 26 novembre 2024, l’Académie des sciences a célébré l’excellence scientifique lors d’une deuxième séance de remise des prix, organisée au palais de l’Institut de France. Directeur de recherche INRAE au sein de l’équipe Génétique et génomique bovine du laboratoire de Génétique Animale et Biologie Intégrative – GABI (INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Jouy-en-Josas), Didier Boichard est lauréat du prix Dujarric de la Rivière pour l’ensemble de ses travaux sur la génétique bovine, portant plus particulièrement sur l’analyse du génome, le déterminisme génétique des caractères et la gestion des populations. Le prix Dujarric de la Rivière est un prix biennal créé en 1970 de biologie appliquée à l’économie rurale ou à l’art vétérinaire.
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December 3, 5:09 PM
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Dans une revue publiée dans Blood, des chercheurs de l’unité Hémostase Inflammation Thrombose (UMR-S 1176 INSERM/UPSaclay, Le Kremlin-Bicêtre) font un point sur les relations structure-fonction du facteur von Willebrand (VWF) à l'aide de structures tridimensionnelles. Le VWF est une protéine multimérique avec une structure en domaines discrète qui joue un rôle critique dans l'hémostase. Pour remplir ce rôle, le VWF interagit avec un large spectre de ligands, notamment le facteur de coagulation VIII, le collagène, la protéase ADAMTS13 et les récepteurs plaquettaires glycoprotéine Ib-α et intégrine α-IIb/β-3. Il est important de noter que les interactions sont régulées différemment pour chacun de ces ligands. Dans cette revue, les auteurs décrivent comment ces événements de liaison s’accomplissent et se coordonnent. Un regard plus détaillé sur la structure du domaine du VWF nous apprend que ces structures se retrouvent dans des centaines d'autres protéines d'origine pro- et eucaryote. Il est intéressant de noter que la détermination des structures tridimensionnelles des domaines VWF individuels, seuls ou en complexe avec leur ligand, révèle que des adaptations structurelles exclusives et spécifiques au VWF ont été incorporées. Elles expliquent comment le VWF lie ses ligands de manière synchronisée et opportune. En outre, les auteurs utilisent ces informations pour décrire comment les mutations de ces domaines, qui sont associées à la maladie de von Willebrand, modulent l'interaction entre le VWF et ses ligands. Légende Figure : Le facteur Von Willebrand (VWF) se lie à de multiples ligands, dont les interactions sont régulées différemment pour chacun d'entre eux. La liaison des ligands est contrôlée et coordonnée par des adaptations structurelles uniques dans les domaines qui constituent le VWF. -> Contact : peter.lenting@inserm.fr
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December 3, 4:37 PM
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Les polychlorobiphényles (PCB) et les dioxines sont des polluants organiques persistants présents dans notre alimentation et connus pour leur capacité à se bioaccumuler. Des études animales suggèrent des effets obésogènes, mais à ce jour, très peu d’études ont été réalisées dans des populations humaines. Dans une étude publiée dans Science of The Total Environment, les chercheurs de l’équipe Exposome et hérédité du Centre d’Epidémiologie et de Santé des Populations - CESP (UMR-S 1018 INSERM/UVSQ/UPSaclay, Villejuif) ont étudié les associations entre les apports alimentaires en PCB et en dioxines et le risque de prise de poids, de surpoids et d’obésité dans la cohorte E3N Générations. Cette cohorte prospective comprend 98 995 femmes adultes suivies depuis 1990 par le biais de questionnaires sur les habitudes de vie et la santé. Cette étude a mis en évidence une association positive, linéaire et statistiquement significative entre les apports alimentaires en non-dioxine-like PCB et le risque de prise de poids, de surpoids et d’obésité chez les femmes adultes. Ces résultats, combinés à d’autres études, pourraient être utiles aux évaluateurs des risques et aux décideurs politiques pour réviser ou mettre en œuvre des réglementations sur les niveaux de contamination des aliments afin de garantir la sécurité des consommateurs. -> Contact : francesca.mancini@gustaveroussy.fr
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December 3, 4:10 PM
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La traduction « pervasive » est un phénomène très répandu qui joue un rôle clé dans l'émergence de nouvelles microprotéines. Cependant la diversité des patterns de traduction pouvant être associés à leur production demeure inconnue. À partir de 54 jeux de données de « Ribosome profiling » (Ribo-Seq), les scientifiques de l’équipe d’Anne Lopes au sein de l’I2BC (CNRS/CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) ont exploré le paysage de Ribo-Seq de la levure à l’aide d’un système de représentation permettant l’inventaire exhaustif et la classification de toute la diversité des patterns de Ribo-Seq, incluant les patterns non-canoniques. Dans leur étude parue dans Genome Biology, les auteurs montrent que si les régions codantes occupent des zones spécifiques du paysage de Ribo-Seq, les régions non-codantes présentent une grande diversité de patterns de Ribo-Seq, occupant l’ensemble du paysage de Ribo-Seq. Ils montrent cependant que la traduction « pervasive » peut être associée à une grande spécificité de traduction, avec l’identification de 1055 ORFs non-codantes présentant des patterns de Ribo-Seq typiques des régions codantes. En utilisant la spectrométrie de masse dans des conditions standards ou après inhibition du protéasome, ils ont pu identifier 239 microprotéines issues d’ORFs non-codantes présentant des patterns de Ribo-Seq canoniques mais aussi non-canoniques. Chaque condition dévoile des dizaines de candidats supplémentaires, suggérant une population plus importante de microprotéines difficiles à détecter. Ces résultats indiquent que les patterns de traduction non-canoniques peuvent recéler des informations précieuses et soulignent l’importance de leur prise en compte dans les études de protéogénomique. L’étude montre également que la traduction d’une ORF non-codante dépend simplement du codon d’initiation et de la distribution des codons dans ses deux cadres alternatifs, plutôt que de caractéristiques reflétant une potentielle fonction. Ces résultats permettent de proposer une topologie du paysage Ribo-Seq d’une espèce, ouvrant la voie à de nouvelles analyses comparatives sous différentes conditions. -> Contact : anne.lopes@i2bc.paris-saclay.fr
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December 3, 12:33 PM
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Nanocapteur pour mesurer les interactions à l'échelle nanomoléculaire
Dans une étude publiée dans Angewandte Chemie les scientifiques de l’I2BC (CNRS/CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) quantifient avec une précision sub-nanométrique les distances entre les biomolécules au sein de la machinerie adhésive de la cellule. En effet, les cellules forment les points d’ancrage macromoléculaires via lesquels elles se lient à la matrice qui l’entoure (matrice extracellulaire). Les adhésions sont alors responsables de la transmission des stimuli de l’intérieur vers l’extérieur de la cellule (ou inversement), afin que les cellules puissent construire ou réparer des tissus. Cependant, les interactions entre les biomolécules de l’adhésion restent incomprises, car ces plateformes macromoléculaires sont extrêmement denses et complexes et les outils permettant de suivre la dynamique moléculaire ne sont pas suffisamment résolus dans l'espace. Ainsi, les auteurs développent une méthode pour résoudre les interactions intermoléculaires dans la machinerie adhésive cellulaire, en utilisant des nanocapteurs à base de nanoparticules appelés boîtes quantiques (quantum dots). Ils ont pu quantifier la distance qui sépare une composante protéique (taline) de la membrane et ont mesuré la variation de cette distance lorsque la protéine répond à un stimulus mécanique (initié par la contraction du cytosquelette). Ils ont pu démontrer que leurs nanocapteurs peuvent être utilisés pour la quantification des interactions biomoléculaires avec une précision inférieure au nanomètre. -> Contact : marcelina.cardoso-dos-santos@i2bc.paris-saclay.fr
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December 3, 11:45 AM
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Vibrio cholerae possède deux chromosomes, un chromosome primaire dérivé de l'ancêtre monochromosomique des Vibrionales (ChrI) et un chromosome secondaire dérivé d'un mégaplasmide (ChrII). La ségrégation du terminus de réplication des deux chromosomes (TerI et TerII) est coordonnée à la division cellulaire. ChrI code pour un homologue de Escherichia coli MatP, une protéine qui se lie à un motif d'ADN (matS) surreprésenté dans les termini de réplication. Dans une étude publiée dans Nature Communications, l’équipe Evolution and Maintenance of Circular Chromosomes de l’I2BC (CNRS/CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) a utilisé une combinaison de techniques de séquençage massif et de microscopie à fluorescence pour montrer que chez V. cholerae MatP structure TerI et TerII en macrodomaines, les cible au milieu de la cellule pendant la réplication et retarde leur ségrégation. Ces résultats indiquent que ChrII se comporte comme un véritable chromosome. Ces résultats montrent également que l'ampleur du retard de ségrégation médié par MatP dépend du nombre et de la densité locale des sites matS, et qu'il est indépendant de l'assemblage en tétramères de MatP et de toute interaction de MatP avec le divisome, contrairement à ce qui a été observé précédemment chez E. coli. -> Contact : francois-xavier.barre@i2bc.paris-saclay.fr / elisa.galli@i2bc.paris-saclay.fr
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November 26, 6:13 AM
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Dans une revue publiée dans Journal of Investigative Dermatology, Gabriela Cuesta-Margolles et ses codirectrices de thèse Géraldine Schlecht-Louf et Françoise Bachelerie de l’unité Inflammation, Microbiome and Immunosurveillance – MI2 (UMR-S 996 Inserm/UPSaclay, Orsay) font la synthèse des données récentes qui identifient l'importance du contrôle exercé par l'axe de signalisation formé par la chimiokine CXCL12 et son récepteur couplé aux protéines G, CXCR4, dans les processus homéostatiques de la peau. Elles examinent notamment son rôle dans la cicatrisation des plaies résolutives et son importance dans le choix entre les réponses fibrotiques cicatricielles ou régénératives qui sont actionnées différentiellement en fonction de l'âge. Elles décrivent leur importance dans le contrôle des infections et les interactions de l’hôte avec son virome cutané. Enfin, elles discutent aussi de la régulation de la distribution spatiale de CXCL12 qui prend place au sein et entre les différents compartiments cutanés, notamment en lien avec le contrôle des processus inflammatoires. Dans ce contexte, les chercheuses proposent qu'ACKR3, le récepteur atypique de CXCL12, pourrait jouer un rôle important à travers ses fonctions de "scavenger" qui lui confèrent, après sa liaison de haute affinité à CXCL12, la capacité d'internaliser la chimiokine et de la diriger vers des systèmes de dégradation protéolytiques régulant ainsi sa bio-disponibilité. Plus généralement, compte tenu de la surexpression d'ACKR3 dans certaines maladies de la peau, elles discutent de son rôle potentiel dans leur pathogenèse qui évolue comme conséquence d'une inflammation chronique. ACKR3 est-il l'ami (a)typique qui aime manquer la fête, ou bien devons-nous y regarder de plus près ? Légende Figure : CXCL12 contrôle différentiellement la réparation cutanée en fonction de l'âge. En réponse à une blessure, les kératinocytes de jeunes adultes produisent du CXCL12 (A), les fibroblastes dermiques entrent dans un état d'activation (B), entrainant la restauration des adipocytes du tissu sous-cutané (C) et la résolution de la plaie et sa cicatrisation (D). Dans la peau âgée, on observe une diminution de la production de CXCL 12 dans l'épiderme, ce qui empêche la formation rapide de cicatrices et facilite la régénération de l'architecture cutanée d'origine. Bien que ces mécanismes ne soient pas entièrement compris, les effets bénéfiques du blocage de CXCR4 et le rôle encore inexploré d'ACKR3 indiquent des voies à étudier chez les individus âgés. La coexistence de réponses fibrotiques et régénératives au sein d'un seul organisme mammalien, illustré par le Renne, laisse entrevoir la possibilité d’une situation similaire dans diverses régions du corps humain (créé avec BioRender.com). -> Contact : francoise.bachelerie@universite-paris-saclay.fr
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November 26, 3:48 PM
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Dans un article récemment publié dans Current Opinion in Plant Biology, les chercheurs du laboratoire BioCIS (CNRS/UPSaclay, Orsay) présentent les dernières avancées techniques qui ont permis de faire progresser l’investigation des voies de biosynthèse des métabolites spécialisés d’origine végétale. Des techniques telles que le séquençage génomique de nouvelle génération, le développement de plateformes analytiques toujours plus sensibles (notamment en LC-MS/MS et en RMN) et la création de réseaux moléculaires et de réseaux métabolites-transcrits permettent désormais une exploration plus fine et précise des mécanismes biosynthétiques complexes. Ces progrès ont un impact direct sur la compréhension des enzymes et des voies de biosynthèse impliquées dans la production de métabolites spécialisés. L’étude des voies biosynthétiques est devenue stratégique, car elle offre la possibilité de reconstituer ces mécanismes dans des organismes hôtes, permettant ainsi la production à grande échelle de molécules naturelles avec des applications thérapeutiques. Cette approche permettrait de surmonter les défis liés à l’approvisionnement en plantes et à la production synthétique de ces métabolites. Bien que ce domaine soit interdisciplinaire, les auteurs se concentrent particulièrement sur les avancées méthodologiques récentes dans le domaine de la chimie, qui facilitent la production et l’analyse de ces composés d’origine végétale en laboratoire. -> Contact : mehdi.beniddir@universite-paris-saclay.fr
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November 26, 4:17 PM
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Dans une étude publiée dans Journal of the American Society of Nephrology, Goran Stanajic Petrovic et ses collègues du DMTS/SIMoS (CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) et de BioMaps (SHFJ, UMR CEA/CNRS/Inserm/UPSaclay, Orsay) ont développé une molécule peptidique à partir d’une toxine de serpent retrouvée dans le venin de Dendroaspis angusticeps. La molécule modifiée, MQ232, est dénuée de toxicité mais est capable de se fixer efficacement et durablement sur un récepteur extracellulaire présent au niveau du rein, le récepteur à la vasopressine de type 2 (V2R), qui joue un rôle important dans le maintien de l’homéostasie hydrique de ces mammifères. En s’y fixant, MQ232 empêche son activation par son ligand naturel, la vasopressine, résultant en une diurèse aqueuse rapide et dose-dépendante. Ce peptide novateur est un puissant antagoniste du V2R d’un nouveau genre, et les résultats présentés dans cette étude montrent qu’il pourrait proposer une alternative pour le traitement de deux maladies faisant intervenir le V2R et actuellement difficilement prises en charge par une classe de molécules chères et d’emploi délicat, les vaptans. La première, l’hyponatrémie, est une maladie causée par une concentration trop faible en ions sodium dans le sang. L’administration de MQ232, en provoquant une perte d'eau sans perte d’électrolytes, permet chez le rongeur modèle un rétablissement d’une natrémie normale. Les secondes sont les polykystoses rénales, un ensemble de maladies chroniques mortelles lors desquelles des kystes remplis de fluide se développent dans le rein. Là encore, l’administration de MQ232 engendre un ralentissant de l’apparition et du développement de ces kystes chez le rongeur modèle. -> Contact : gsp.mondoctorat@gmail.com
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November 26, 4:42 PM
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L'émergence du commensalisme et du mutualisme découle souvent d'un parasitisme ancestral. Cependant, dans le cas des interactions rhizobium-légumineuses, des souches bactériennes présentant à la fois des caractéristiques pathogènes et de nodulation sur un même hôte n'avaient pas encore été décrites. Dans une étude publiée dans Nature Communications, l’équipe SYMUNITY dirigée par Pascal Ratet à l’Institut des Sciences des Plantes Paris-Saclay - IPS2 (CNRS/INRAE/UEVE/UParis/UPSaclay, Gif-sur-Yvette), en collaboration avec le LIPME (INRAE Toulouse) et la stratup iMean, a isolé une bactérie Ensifer adhaerens (souche T4) présentant ces caractéristiques. Celle-ci a été isolée à partir des nodosités de la légumineuse Medicago et caractérisée comme induisant des nodules non-fixateurs d’azote de manière hautement compétitive, ou comme étant un parasite sévère déclenchant la mort de la plante. Cette double capacité de la souche T4 est conservée sur plusieurs espèces de légumineuses, le résultat de l'interaction dépendant du stade de développement de la plante. Cette étude a aussi montré qu’au-delà de la souche T4, une autre E. adhaerens (souche T173) présente ce double comportement patho-symbiotique. Au final, ces bactéries pourraient représenter un « chaînon manquant » entre les pathogènes ancestraux et les rhizobia symbiotiques Légende Figure : Procédure pour le piégeage d’endophytes de nodosités de Medicago littoralis et démonstration du postulat de Koch. Les trois comportements (endophyte, symbiotique, ou pathogénique) de la souche T4, en fonction du développement de la plante, sont indiqués sur la partie basse du schéma. -> Contact : pascal.ratet@universite-paris-saclay.fr
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November 26, 4:59 PM
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Les composés organiques volatils (COV) émis par les plantes jouent un rôle dans la communication intra- et interspécifique, assurant ainsi de nombreux services. S’il est établi que les parties aériennes des plantes sont capables d’émettre de grandes quantités de différents COV, la contribution des racines aux émissions de COV biogéniques reste peu documentée. Dans une récente étude parue dans Science of The Total Environment, des scientifiques des laboratoires EcoSys (Ecologie fonctionnelle et écotoxicologie des agroécosystèmes, INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Palaiseau) et CEFE (Montpellier) ont quantifié les flux de COV émis par des plantes intactes de colza et de tomate grâce à une chambre de mesure spéciale, permettant de séparer les compartiments aériens et souterrains. Les échanges de COV dans chaque compartiment ont été mesurés en ligne à l'aide d'un spectromètre de masse à réaction par transfert de protons, ce qui a permis de quantifier en temps réel plusieurs centaines de composés différents. Les résultats indiquent que les émissions de COV suivent un rythme diurne et sont dominées par le méthanol, puis le méthanethiol dans le cas du colza ou les monoterpènes dans le cas de la tomate. Les émissions de COV par les racines détectées à la surface du sol représentent moins de 5% des émissions totales de la plante en conditions normales. Une fois le sol retiré autour des racines, celles-ci augmentent fortement et contribuent autant que les parties aériennes aux émissions de COV de la plante, en particulier sous forme de méthanol. Ces résultats suggèrent à la fois un fort potentiel d’émission de COV par les racines et un rôle important du sol comme puits de COV. -> Contact : raluca.ciuraru@inrae.fr / frederic.rees@inrae.fr
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November 26, 5:55 AM
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Portrait Jeune Chercheur – Christopher Dane Fage, Chercheur en biochimie structurale
Christopher Dane Fage is a structural biochemist who, in January of 2024, joined the Institute for Integrative Biology of the Cell - I2BC (CNRS/CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) as a CNRS CRCN to lead the team Structures and functions of hybrid natural product assembly lines. His research seeks to understand and exploit the biosynthesis of medically relevant bacterial metabolites by multi-family enzyme systems. In 2014, Chris earned his PhD from the University of Texas at Austin (USA) in the team of Adrian Keatinge-Clay, where his interest in the structural biochemistry of polyketide synthases (PKSs) crystallized (these multi-domain, multi-module enzymatic assembly lines build complex molecules from simple building blocks through the catalytic chemistry of fatty acid synthases (FASs)). For example, from the spinosyn insecticide pathway, he investigated a Diels-Alderase-like enzyme (catalyzes a reaction widely used in chemical synthesis) and a “dimerization element” (organizes the modular architecture of many PKSs). Subsequently, as a postdoc at Philipps-Universität Marburg (Germany) with Mohamed Marahiel, Chris focused on other types of natural product-forming enzymes, such as non-ribosomal peptide synthetases (NRPSs; these assembly line systems incorporate different building blocks than PKSs using different catalytic domains). For example, he initiated an integrative structure-function study on the inter-subunit “COM” interfaces needed for efficient peptide formation in many NRPSs. He also studied the properties, detection, biosynthesis, and tailoring of the ribosomally synthesized and post-translationally modified lasso peptides, which adopt a remarkably stable lariat knot-like fold. From 2017, Chris joined the teams of Greg Challis and Józef Lewandowski at the University of Warwick (UK). There, he investigated trans-AT PKSs, which employ a wide variety of standalone enzymes in place of their subunit-embedded counterparts, as well as hybrid PKS-NRPS systems, which merge the catalytic chemistry of PKSs and NRPSs – thanks to their peculiarities, these machineries build exceptionally diverse compounds. He also clarified the mode of action of the kalimantacin antibiotics against the human pathogen Staphylococcus aureus. In a brief departure from natural products, Chris worked at the Centre for Medicines Discovery at the University of Oxford (UK) during 2022-2023, where he characterized the structures of three enzymes associated with type 2 diabetes mellitus. He also developed a high-throughput assay for screens against libraries of tens of thousands of inhibitors. Since arriving at the I2BC, Chris has been pursuing structure-guided studies towards the rational reprogramming of hybrid FAS-NRPS-PKS systems, with particular interest in those of the kalimantacin (antibacterial) and bleomycin (anticancer) drugs. “The true delight is in the finding out rather than in the knowing.” - Isaac Asimov -> Contact : christopher.fage@i2bc.paris-saclay.fr
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November 26, 5:22 PM
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Mardi 26 novembre 2024, l’Académie des sciences a célébré l’excellence scientifique lors d’une deuxième séance de remise des prix, organisée au palais de l’Institut de France. Cheffe du service de Dermatologie à Gustave Roussy, responsable de l’enseignement de la Dermatologie au sein de la Faculté de Médecine de l’Université Paris-Saclay et codirectrice de l’équipe de recherche Résistance adaptative sur le mélanome de l’unité Prédicteurs moléculaires et nouvelles cibles en oncologie (PMNCO – Univ. Paris-Saclay/Inserm/Gustave Roussy), Carole Robert est lauréate du prix René Turpin de cancérologie pour ses travaux sur le mélanome. Son activité, aussi bien en clinique qu’au laboratoire a pour objectif d’optimiser la prise en charge des patients atteints de mélanome. A Gustave Roussy, cette Highly Cited Researcher, scientifique la plus citée au monde dans son domaine, met en place des essais cliniques innovants tout en explorant, avec son équipe, les mécanismes de résistance aux immunothérapies et aux thérapies ciblées et développe des modèles expérimentaux dans le but de tester de nouveaux moyens thérapeutiques. Le prix René Turpin de cancérologie – Fondation de l’Institut de France est un prix biennal de cancérologie, décerné sur proposition de l’Académie des sciences.
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