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November 3, 4:28 PM
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La plateforme de criblage à haut-débit du biocluster Genopole renouvelle intégralement ses équipements. Retour sur une belle histoire… Porté par l’Institut des cellules Souches pour le Traitement et l’Étude des maladies Monogéniques (I-Stem) et l’Université d’Evry, le projet de Plateforme d’Investigation de Thérapeutiques sur Cellules Humaines (PITCH) a été retenu dans le cadre du 2ème appel à projets Sésame Filières France 2030 lancé par l'État et la Région Île-de-France pour soutenir la structuration de filières stratégiques en Île-de-France. L’I-Stem, laboratoire pionnier et leader de la recherche sur les cellules souches, doit ce succès à Cécile Martinat, Directrice de l’unité Inserm UMR861 à l’I-Stem, qui a porté ce dossier auprès de la Région Île-de-France. « Nous sommes très heureux que le projet PITCH ait été retenu, cela est une reconnaissance de toute l’expertise développée et acquise par I-Stem depuis la création du laboratoire. Le développement de PITCH est une réelle opportunité à la fois pour nos futurs partenaires et pour I-Stem dont la raison d’être est de trouver des traitements pour les maladies génétiques » précise Cécile Martinat. Ainsi, l’I-Stem et l’Université d’Evry ont bénéficié d’un soutien financier pour développer cette nouvelle plateforme de criblage à haut débit dont l’objectif est d’accélérer l’identification de médicaments pour des maladies génétiques à partir de modèles cellulaires dérivés d’IPS (cellules souches pluripotentes induites). L’activité de criblage à haut-débit portée par la plateforme est essentielle au processus de découverte de nouveaux médicaments. Ce processus consiste à sélectionner parmi des milliers de molécules, celles qui pourraient avoir un usage pharmaceutique. Pour ce faire, de grandes bibliothèques de composés repositionnables sont testées sur un modèle biologique présentant une cible thérapeutique spécifique. Forte de plus de 15 ans d’expertise dans le criblage de modèles biologiques pertinents de maladies rares, les membres de la plateforme de criblage à haut-débit, labellisée Genopole, évaluent la faisabilité, conseillent et orientent les équipes de recherche dans le développement de leurs projets : de la miniaturisation des essais cellulaires en microplaques (96 et 384 puits) jusqu’au choix d’un biomarqueur quantifiable à haut-débit. Lorsque le test cellulaire est suffisamment robuste, elle réalise la campagne de criblage primaire à une ou plusieurs doses en mono/quadruplicats, les retests et l’évaluation des EC/IC50 sur des librairies de molécules repositionnables personnalisées. Acquis en 2007 et mis à niveau en 2015, les équipements composant la plateforme BioCel 1800 (Agilent) pour le criblage à haut-débit ne permettaient pas de descendre en dessous du microlitre ce qui, pour certain test, était bien trop coûteux. Financée par la Région Ile-de-France, la nouvelle plateforme de criblage à haut-débit (en photo) installée en novembre 2023 permet aujourd’hui grâce au nanodispenseur acoustique Echo 650 (Labcyte - Beckman Coulter) de descendre jusqu’à 2,5 nl de volume de réactif réduisant considérablement le coût par puit. « Aujourd’hui, avec cette nouvelle plateforme de criblage à haut-débit, il est possible d’effectuer des cribles de molécules en dose réponse, de la combinatoire, et de la quantification de biomarqueurs qui était trop coûteuse au microlitre » indique Johana Tournois, ingénieure responsable de la plateforme, avant de nous la présenter en détail « cette nouvelle plateforme, qui reste évolutive, se compose notamment d’un grand robot pipeteur Biomek i7 (Beckman Coulter) avec ses 2 têtes 96 et 384 puits ainsi qu’un span-8 à écartement variable permettant un pipetage jusqu’à 1070 ul , son desk de 40 positions incluant un agitateur et un bloc chauffant ; d’un carrousel Cytomat C10 maintenu à température ambiante pour stocker les microplaques et les boites de cônes nécessaires au robot Biomek i7 ; le fameux nanodispenseur acoustique Echo 650 (Labcyte / Beckman Coulter) qui est la pièce maîtresse permettant de réduire le volume de réactifs par puit et par conséquent le coût par test ; d’une étiqueteuse de code-barres pour microplaques afin d’assurer la traçabilité grâce au lecteur de codes-barres, d’une scelleuse et d’un X Peal (Brooks) relativement classiques ; d’une centrifugeuse de microplaques (Agilent) ; d’un incubateur Cytomat 5 avec son carrousel permettant d’accueillir jusqu’à 100 microplaques de cultures ; un bras robotique en position centrale et le tout sous une hotte Erlab-Noroit produisant un flux vertical stérile ». Une fois les microplaques préparées grâce ces nouveaux équipements, les méthodes de quantifications de biomarqueurs sont réalisées en high-throughput screening (HTS) grâce au lecteur de microplaques multimodale ClarioStar (BMG Labtech) pour les tests biochimiques variés (fluorescence, luminescence), la quantification de protéines (TR-FRET, alpha-screen, alpha-LISA, HTFR), la quantification de luciférase (surexpression…) et de marqueurs en absorbance. Les imageurs high-content screening (HCS) CellInsight CX7 (ThermoScientific) et ImageXpress (Molecular Devices) sont également très utiles pour la quantification de protéines membranaires, de protéines nucléaires, de la translocation de protéines ou leur colocalisation. Johana Tournois ajoute que « la plateforme devrait être opérationnelle cet automne, c’est à dire une fois transféré l’ensemble des protocoles développés sur le BioCel 1800 (Agilent). Avec mon équipe, nous avons hâte de pouvoir l’utiliser pleinement au service des équipes de recherche d’I-Stem notamment et pour d’autres projets en collaboration avec d’autres équipes génopolitaines, de Paris-Saclay ou internationales ». Julien Picot, Directeur adjoint délégué aux infrastructures et plateformes du biocluster Genopole indique que « cette très belle Plateforme de criblage à haut-débit, financée grâce à un SESAME-Filières et opérée par l’équipe de Johana dispose d'une chimiothèque dans laquelle se trouvent 3176 molécules repositionnables, annotées, des molécules bioactives de phase 2-3 en essais cliniques et une librairie mécanistique de 320 molécules » avant qu’Alexandra Benchoua, chercheure et responsable de l’équipe « Développement et innovation technologique » complète les propos en indiquant que « l’objectif est non pas d'atteindre les millions de composés présents dans les chimiothèques des grands groupes industriels mais de diversifier les ressources en s'orientant notamment vers des chimiothèques plus "mécanistiques" afin d'améliorer la dissection des voies moléculaires impliquées dans l'effet des composés pharmacologiques identifiés par ailleurs ». En complément de cette activité, la plateforme de criblage à haut-débit mène des programmes de recherche et d’innovation technologique permettant le développement de nouveaux essais biochimiques et moléculaires facilitant la quantification de biomarqueurs spécifiques. Contacts : Alexandra Benchoua (abenchoua@istem.fr) ; Johana Tournois (jtournois@istem.fr) ; Julien Picot (julien.picot@genopole.fr) Plug In Labs Université Paris-Saclay : cliquer ICI A propos de GENOPOLE / I-STEM / Plateforme de Criblage à haut débit. Forte de plus de 15 ans d’expertise dans le criblage de modèles biologiques pertinents de maladies rares, les membres de la plateforme de criblage à haut-débit, labellisée Genopole, évaluent la faisabilité, conseillent et orientent les équipes de recherche dans le développement de leurs projets : de la miniaturisation des essais cellulaires en microplaques (96 et 384 puits) jusqu’au choix d’un biomarqueur quantifiable à haut-débit. Lorsque le test cellulaire est suffisamment robuste, les membres de la plateforme réalisent la campagne de criblage primaire à une ou plusieurs doses en mono/quadruplicats, les retests et l’évaluation des EC/IC50 sur des librairies de molécules repositionnables personnalisées. La Plateforme dispose d'une chimiothèque de 25 000 molécules et 2 500 molécules naturelles (Pierre Fabre). Parmi cette chimiothèque, il y a 3176 molécules repositionnables (annotées) et une librairie mécanistique de 320 molécules. En complément de cette activité, la plateforme de criblage à haut-débit mène des programmes de recherche et d’innovation technologique permettant le développement de nouveaux essais biochimiques et moléculaires facilitant la quantification de biomarqueurs spécifiques. A propos de Genopole. Premier biocluster français dédié à la recherche en génomique et aux biotechnologies appliquées à la santé et à la bioéconomie, Genopole réunit 66 entreprises, 17 laboratoires de recherche, 24 plateformes technologiques et plateaux techniques mutualisés, ainsi que des formations universitaires (université d’Évry, Paris-Saclay). Son objectif : favoriser l’émergence et la croissance de sociétés de biotechnologie, le transfert d’innovations vers le secteur industriel, le développement de la recherche et l’enseignement supérieur en sciences de la vie. Genopole est un Groupement d’intérêt public principalement soutenu par l’État, la Région Ile-de-France, le Département de l’Essonne, l’agglomération Grand Paris Sud, la Ville d’Évry-Courcouronnes et l’AFM-Téléthon. Pour obtenir plus de renseignements sur les plateformes technologiques labellisées par Genopole, ainsi que sur les équipements mutualisés accessibles à la communauté scientifique francilienne, contactez Julien Picot (julien.picot@genopole.fr). A propos de l’Université d’Evry. Avec ses près de 11 000 étudiants, plus de 160 formations, l’Université d’Évry entre dans la dynamique de l’Université Paris-Saclay qui regroupe 15% de la recherche en France et se classe au 16 è rang mondial. L’Université d’Évry se distingue en particulier par une recherche de pointe en sciences exactes comme la Génomique et post-génomique, les mathématiques appliquées, l’informatique, les Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication (STIC) ainsi que les Sciences et Technologies pour l’espace, la robotique ou les véhicules autonomes, aériens et terrestres. Ces travaux et recherches s’effectuent également dans le cadre de partenariats étroits avec le biocluster Genopole, et se concrétisent par une participation au “Campus des Métiers et Qualifications – Aéronautique et Spatial” en qualité d’établissement référent. Enfin, les Sciences Humaines et Sociales (économie, droit, sociologie, histoire, musicologie), au plus près des enjeux sociétaux, interrogent les équilibres économiques, comparent le droit public et privé, et questionnent la place de l’homme au travail, l’homme face aux médias visuels, l’art et la musique.
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October 23, 4:22 PM
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Si le cœur bat de façon automatique en moyenne plus de 2,5 milliards de fois dans une vie humaine, l’adaptation de son activité aux besoins changeants de l’organisme est assurée par le système nerveux autonome. Les terminaisons nerveuses sympathiques secrètent la noradrénaline qui augmente la fonction cardiaque en stimulant les récepteurs β-adrénergiques des cardiomyocytes. Ceci a pour conséquence d’élever les taux intracellulaires d’AMP cyclique, qui va alors activer la protéine kinase AMPc-dépendante (PKA). En absence d’AMPc, la PKA est un hétérotétramère composé de deux sous-unités régulatrices qui fixent et inhibent deux sous-unités catalytiques. Lorsque l’AMPc augmente, il se fixe aux sous-unités régulatrices, ce qui libère et active les sous-unités catalytiques. Ces dernières vont alors pouvoir phosphoryler les protéines qui contrôlent le niveau de calcium dans le cœur, avec pour effet d’augmenter la contraction du muscle cardiaque. Chaque sous-unité de la PKA existe sous plusieurs isoformes codées par des gènes différents. Dans le cœur, on connait depuis longtemps l’existence des PKA de type I et II, caractérisées par des sous-unités régulatrices différentes. La PKA de type I est composée de sous-unités régulatrices RIα tandis que la PKA de type II est composée de sous-unités régulatrices RIIα. De nombreux travaux, réalisés autour des années 2000, ont montré que la PKA de type II pouvait s’associer grâce des protéines d’ancrage spécifiques, aux protéines clé qui contrôlent le calcium dans le cœur. Ceci suggérait que la PKA de type II est l’isoforme déterminante qui régule la contraction du cœur. Dans une étude publiée dans Circulation, les scientifiques du Laboratoire de signalisation et physiopathologie cardiovasculaire (UMR-S 1180 Inserm/UPSaclay, Orsay) rapportent que l’expression de la sous-unité RIα est diminuée dans le cœur de patient atteints d’insuffisance cardiaque. Afin de comprendre l’impact de cette diminution, un modèle d’invalidation cardio-spécifique et conditionnel du gène Prkar1A codant pour RIα a été développé chez la souris. Les résultats montrent que la perte de RIα dans les cardiomyocytes de souris adulte provoque une activation constitutive de la PKA associée à une phosphorylation accrue des protéines qui contrôlent les niveaux de calcium et à une augmentation de la contraction cardiaque. Néanmoins, ces souris présentent également un risque accru d’arythmies ventriculaires graves et développent en vieillissant une insuffisance cardiaque congestive responsable d’une mortalité précoce d’environ 50% à 1 an. Ces données montrent donc que la sous-unité régulatrice RIα, et donc la PKA de type I, joue un rôle majeur dans le contrôle de la contraction du cœur et le développement de l’insuffisance cardiaque. Légende Figure : Rôle de la sous-unité RIα et de la PKA de type I dans le cœur. A, Voie de signalisation AMPc/PKA et question posée. B, Diminution de la protéine RIα dans l’insuffisance cardiaque chez l’homme (F, failing, NF non failing). C, Activation de la PKA et augmentation de la fonction cardiaque (EF, fraction d’éjection du cœur) dans les souris déficientes en RIα (KO RIα). D, Cœurs et coupes marquées à l’hematoxyline-éosine d’une souris contrôle (CT) et KO RIα à 12 mois montrant que la perte de RIα entraîne le développement d’un remodelage pathologique et d’une dilatation du cœur. Contact : gregoire.vandecasteele@inserm.fr
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October 29, 4:18 AM
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Les troubles psychiatriques sont fréquents après une infection COVID-19. Peut-on identifier des facteurs qui vont favoriser l’apparition de ces troubles psychiatriques après un épisode de COVID-19 sévère ? C’est la question posée par une étude collaborative conduite par l’équipe MOODS (CESP UMR-S 1018 INSERM/UVSQ/UPSaclay, Faculté de Médecine Paris Saclay), le Service Hospitalo-Universitaire de Psychiatrie de l’hôpital Bicêtre (AP-HP) et l’Entrepôt de Données de Santé de l’APHP, dont les résultats viennent d’être publiés dans Molecular Psychiatry. Pour 34 489 patients hospitalisés pour COVID-19 à l’APHP, et n’ayant pas de trouble psychiatrique avant le COVID-19, les marqueurs de sévérité de la phase aigüe du COVID-19 incluant des paramètres cliniques, biologiques et les traitements ont été évalués, et la survenue ultérieure de troubles psychiatriques a été étudiée. Les résultats de cette étude sont les suivants : 10,8% des patients ont développé au moins un nouveau trouble psychiatrique après l’infection par COVID-19. Les troubles psychiatriques les plus fréquemment retrouvés ont été les troubles dépressifs et les troubles anxieux. Cette étude identifie 3 facteurs indépendants, qui sont associés à la survenue ultérieure de troubles psychiatriques : une durée d’hospitalisation supérieure à 7 jours (HR = 1.72, CI95% [1.59-1.86]), un épisode de confusion (HR = 1.49, CI95% [1.28-1.74]) et un taux élevé de monocytes sanguins (HR = 1. 14, CI95% [1.06-1.23]). Des scores prédictifs basés sur ces trois marqueurs simples permettent de prédire de façon assez fiable la survenue de nouveaux troubles psychiatriques post-COVID dans l’année suivant l’infection. Ces résultats montrent le lien étroit entre les troubles psychiatriques et les autres pathologies. Ils ouvrent également la voie à des stratégies de détection précoce de ces pathologies, qui sont fréquemment sous-diagnostiquées. Contact : romain.colle@aphp.fr
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October 29, 4:34 AM
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Une équipe du LERI (SPI/DMTS, CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) en collaboration avec des chercheurs du Kremlin-Bicêtre et du DM2S (Direction des Energies du CEA) a mis au point un dispositif de microfluidique en gouttes pour tester rapidement et efficacement la susceptibilité à la colistine, un antibiotique pour lequel des phénomènes de résistance bactérienne ont été observés. L’Intelligence artificielle complète la méthode pour faciliter l’étape d’analyse des images et augmenter la sensibilité du test. Ces travaux sont publiés dans Biosensors and Bioelectronics. Lire la suite de l’Actu CEA-Joliot Contact : karla.pereztoralla@cea.fr
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October 29, 5:11 AM
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Dans une étude publiée dans International Journal of Radiation Oncology, Biology and Physics, les scientifiques du Laboratoire de Radiobiologie des Expositions Médicales - LRMed de l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, Fontenay-aux-Roses) ont montré que certains macrophages prolifèrent après irradiation et changent de métabolisme au cours du développement de la fibrose pulmonaire chez la souris. Le LRMed, dirigé par le Dr Fabien Milliat, a développé ces dernières années un modèle d’irradiation d’un petit volume pulmonaire chez la souris, irradiant 4% du poumon et mimant ainsi les conditions cliniques des radiothérapies. Grâce à ce modèle, les chercheurs ont pu montrer que le développement de l’inflammation puis de la fibrose implique des populations de macrophages de manière tout à fait différente des modèles d’irradiation de l’ensemble du thorax. En effet, alors que les travaux après irradiation de l’ensemble du thorax démontrent un rôle des macrophages interstitiels issus du recrutement monocytaire, le LRMed suggère un rôle des macrophages alvéolaires résidents, capables de proliférer et de changer de métabolisme. Une analyse par séquençage ARN sur cellules uniques montre que les macrophages alvéolaires issus des lésions précoces ont un métabolisme orienté vers les acides gras, alors que ceux issus des lésions tardives sont plutôt orientés vers un métabolisme de biosynthèse du cholestérol. Des déséquilibres du métabolisme des lipides des macrophages alvéolaires ont été associés à différentes pathologies pulmonaires telles que l’asthme, la fibrose idiopathique ou la broncho-pneumopathie chronique obstructive et pourraient offrir de nouvelles orientations de recherche pour lutter contre la fibrose pulmonaire. Légende Figure : modification du métabolisme des macrophages alvéolaires lors du développement de la fibrose pulmonaire radio-induite. A : UMAP des macrophages alvéolaires obtenus 1 mois (1M) et 6 mois (6M) après une dose unique de 60 ou 80 Gy regroupant 2499 macrophages. B : panel de gauche : score regroupant des gènes impliqués dans le métabolisme des acides gras mettant en évidence les macrophages issus des lésions précoces. Panel de droite : co-marquages quantification des macrophages CD68+, CD68+/ApoElow, CD68+/ApoEhigh montrant l’apparition des macrophages CD68+/ApoEhigh (métabolisme des acides gras). C : panel de gauche : score regroupant des gènes impliqués dans la biosynthèse du cholestérol mettant en évidence les macrophages issus des lésions tardives. Panel de droite : co-marquages et quantification des macrophages CD68+, CD68+/HMGCS1low, CD68+/HMGCS1high montrant l’apparition des macrophages CD68+/HMGCS1high (biosynthèse du cholestérol). Contact : agnes.francois@irsn.fr
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October 30, 10:25 AM
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En économie, la « loi des rendements décroissants » nous dit que le gain de production résultant de l’augmentation progressive d’un facteur de production est de plus en plus faible à mesure que ce facteur augmente. Le même phénomène est souvent observé en biologie : lorsque la concentration ou l’activité d’un constituant cellulaire augmente, l’effet sur le phénotype est d’abord élevé, puis s’estompe petit à petit pour finalement atteindre un plateau. Si par exemple la concentration d’une enzyme dans une chaîne métabolique augmente à partir d’une valeur faible, le flux métabolique à travers cette chaîne croît d’abord rapidement, puis de moins en moins à mesure que la concentration de l’enzyme devient élevée. Mais ce type de réponse concave avec asymptote est-il valable pour des réseaux métaboliques de complexité quelconque, dont la topologie pourrait induire différents types de réponses ? Pour répondre à cette question, Marianyela Petrizzelli, Charlotte Coton et Dominique de Vienne (unité Génétique Quantitative et Evolution - GQE, UPSaclay/CNRS/INRAE/AgroParisTech, Gif-sur-Yvette, au sein de l’IDEEV - Institut Diversité, Écologie et Évolution du Vivant) ont eu recours à des développements mathématiques initialement conçus pour modéliser les courants dans les circuits électriques. Les réseaux d’échange de matière et/ou d’énergie (en biochimie, électricité, mécanique, hydraulique, thermodynamique, etc.) partagent en effet des propriétés communes qui se décrivent par des équations similaires. Cette approche leur a permis de montrer que la loi des rendements décroissants s’appliquait aux réseaux métaboliques quelle que soit leur topologie (Figure). Ce résultat a été démontré formellement pour les réseaux comportant des réactions de type A⇌B (réactions uni-uni), et des arguments indirects laissent penser que c’est également le cas lorsque les réseaux comportent des réactions de type A+B⇌P+Q (réactions bi-bi). Cette généralisation contribue à éclairer l’origine des relations concaves fréquemment observées entre différents niveaux d’organisation du vivant, relations qui peuvent notamment rendre compte de la dominance des allèles les plus actifs sur les moins actifs, de la vigueur hybride et de l’épistasie. Voir l’article dans Royal Society Open Science. Contact : dominique.de-vienne@inrae.fr
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November 3, 4:36 AM
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Lundi 21 octobre 2024, la Chancellerie des universités de Paris a annoncé les lauréat.es des prix solennels de thèse 2024. Cette année, cinq docteur.es de l’Université Paris-Saclay se sont distingué.es par l’excellence de leurs travaux de recherche. L’Université Paris-Saclay félicite les cinq docteur.es récompensé.es par la Chancellerie des universités de Paris pour l’excellence de leurs thèses, qui ont fait progresser la recherche de façon remarquable dans des champs disciplinaires variés. Ces cinq lauréat.es sont désormais les ambassadeur.rices de la diversité et de la pluridisciplinarité des travaux scientifiques menés au sein de nos différents laboratoires de recherche. Parmi ces cinq docteur.es, deux travaillent dans le domaine des Sciences de la Vie. Louise Breuil, docteure de l’Université Paris-Saclay, issue du laboratoire d’Imagerie biomédicale multimodale Paris-Saclay - BioMaps (UMR CEA/CNRS/Inserm/Université Paris-Saclay), a été récompensée pour sa thèse, Imagerie du transport d’efflux par la P-glycoprotéine au niveau de la barrière hémato-encéphalique : vers un biomarqueur de l’épilepsie pharmaco-résistante, effectuée sous la direction de Nicolas Tournier, radiopharmacien, directeur de recherche, et responsable de l’équipe d’imagerie pharmacologique au laboratoire BIOMAPS. Léa Guerassimoff, docteure de l’Université Paris-Saclay, issue de l’Institut Galien Paris-Saclay (IGPS, CNRS/UPSaclay, Orsay), a été récompensée pour sa thèse, Synthèse et évaluation de prodrogues polymères thermosensibles pour la thérapie combinée et l’administration sous-cutanée d’agents anticancéreux irritants, effectuée sous la direction de Julien Nicolas, directeur de recherche CNRS au sein de l’IGPS.
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October 26, 12:49 PM
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L'anticorps nirsévimab, disponible depuis 2023, constitue une nouvelle option de prévention des formes graves de bronchiolite chez le nourrisson, avec une efficacité de 70 à 80%. Mais que se passe-t-il quand le traitement ne fonctionne pas ? Comment comprendre les résistances ? La bronchiolite, souvent causée par le virus respiratoire syncytial (VRS), représente une menace pour les nourrissons. Cette infection touche les bébés dès les premières semaines de vie, rendant difficile la vaccination. L'anticorps nirsévimab, disponible depuis l'année dernière, constitue une nouvelle option de prévention, avec une efficacité de 70 à 80% pour prévenir les formes sévères. Que se passe-t-il quand le traitement ne fonctionne pas ? Le virus peut-il muter et échapper à l'anticorps ? Un bouclier contre la bronchiolite Pour évaluer l'éventualité de résistances, cette nouvelle étude a mené une analyse génétique de virus isolés chez des bébés traités et non protégés. Elle révèle que le sous-type A du virus n'a développé aucune mutation échappatoire, cependant, deux mutations ont été identifiées dans le sous-type B. Que conclure quant au risque d'échappement du médicament ?
Réponses avec Marie-Anne Rameix-Welti, professeure de virologie à l’Université Saint-Quentin-en-Yvelines de Paris Saclay, rattachée à l’hôpital Ambroise Paré à Boulogne. Elle dirige le centre national de référence des virus respiratoires de l'Institut Pasteur, et elle est la dernière autrice de cette étude parue dans le Lancet Infectious Diseases. Pour écouter ou réécouter le podcast, cliquez ICI
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October 30, 11:36 AM
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Nous accueillons un Ambassadeur CNRS Chimie, le Professeur Kevan Shokat, University of California San Francisco, le 13 novembre 2024 au bâtiment Henri Moissan. The Shokat lab uses chemical genetics to study and target signaling proteins, with the aim of finding new ways to treat human diseases. Many projects in the lab have focused on kinases, GTPases and RNA helicases, including some of the most important proteins in cancer, such as mTOR, Ras and CDK4. We are also interested in other signaling proteins, such as the dual kinase/GTPase LRRK2, which is relevant in Parkinson's disease, and the translational regulator helicase DDX3. Chemical genetics combines the timing and dose control of small molecules with the absolute specificity of genetics. Small molecules are invaluable tools for studying proteins, but it can be hard to find one that targets a single member of a family of proteins. We take advantage of the chemical difference that results from a mutation to allow us to target a protein specifically, leaving other similar proteins untouched. His lab uses a large variety of techniques: synthetic organic chemistry, protein engineering, structural biology, biochemistry and cell-based assays.
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October 30, 5:13 AM
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June 4-7, 2025 | Marriott Marquis Washington, DC, Washington, DC, United States
Scientific Organizers: Supported by the Directors' Fund Important Deadlines - Early Registration Deadline: Apr. 16, 2025
- Scholarship Deadline: Mar. 5, 2025
- Global Health Award Deadline: Jan. 2, 2025 11:59 PM
- Short Talk Abstract Deadline: Mar. 5, 2025
- Poster Abstract Deadline: May. 14, 2025
Meeting Summary - Drug Discovery, Bioengineering and Digital
- Immunology
- Infectious Diseases
After the transformative innovations of RNA vaccines and structure-based antigen design, the vaccine field is being transformed again by artificial intelligence and machine learning approaches which are revolutionizing every aspect of vaccine discovery and development. The meeting will bring together immunologists, virologists, epidemiologists and drug developers to think about the new emerging era of vaccinology: - emerging infections
- antimicrobial resistant infections
- chronic infectious diseases
- diseases of poor countries
- infections in the elderly
- cancer
- autoimmune and neurodegenerative disease
Informations, inscription, programme, etc. ICI
iNanoTheRad a le plaisir d’annoncer que son prochain workshop : Nanoparticles for radiotherapy aura lieu le 28 novembre 2024 de 9h à 12h. Le programme inclut des interventions inspirantes ainsi qu’une session poster, pour laquelle nous vous solliciterons bientôt. Le programme détaillé ainsi que les informations d’accès vous seront communiqués dans les semaines à venir. Vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire en scannant le QR code ci-dessus ou en suivant ce lien.
Journée Scientifique GS LSH - Single-cell & spatial-omics La Graduate School Life Sciences and Health (GS LSH) organise sa 8ème journée scientifique intitulée « Single-cell and spatial-omics » le mardi 19 novembre 2024 à Henri Moissan. La Graduate School Life Sciences and Health (GS LSH) organise sa 8ème journée scientifique intitulée « Single-cell and spatial-omics » le mardi 19 novembre 2024 à Henri Moissan (Auditorium Hervé Daniel, 17 Avenue des Sciences 91400 Orsay, Plateau-Saclay). Ce colloque se déroulera en présentiel et distanciel de 9h00 à 17h00 et compte avec la présence du conférencier d’honneur Pascal Barbry (IPMC, Nice). Inscription gratuite mais obligatoire Programme provisoire - 8h30 Welcoming participants
- 9h15 Introduction
- 9h30 Session 1: Single-cell RNAseq
- 9h30 Margaux Gardet (Institut Gustave Roussy)
- 10h00 Joana Santos (I2BC)
- 10h30 Julien Lang (IPS2)
- 11h00 Coffee break
- 11h30 Session 2: Beyond single-cell sequencing
- 11h30 Pascal Barbry (IPMC, Nice)
- 12h30 Lunch break
- 14h00 Kasia Siudeja (I2BC)
- 14h30 Melissa Saichi (Institut Curie)
- 15h00 Session 3: From single-cell to spatial-omics
- 15h00 Cecile Badoual (Institut Gustave Roussy)
- 15h30 Coffee break
- 16h00 Milena Hasan (Institut Pasteur)
- 16h30 Antonin Marchais (Institut Gustave Roussy)
- 17h00 Conclusions
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November 3, 3:45 PM
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Parmi les 177 lauréats des concours de l'innovation, 58 proviennent de laboratoires de recherche sous la tutelle du CNRS, dont quatre sont issus de laboratoires situés dans le cluster scientifique et technologique de Paris-Saclay. Parmi ceux-ci, la start-up TheraSonic, portée par Benoit Larrat, de l’UMR BAOBAB / NeuroSpin (CEA/CNRS/UPSaclay, Gif-sur-Yvette). TheraSonic a pour ambition d’assurer la délivrance des médicaments au cerveau et ainsi de transformer le traitement des maladies neurologiques. Pour répondre à ce besoin, TheraSonic développe un robot médical pilotant un faisceau d’ultrasons transcraniens capable de perméabiliser temporairement les barrières vasculaires de façon non invasive. Avec le projet TheraMets, TheraSonic poursuivra le développement du robot médical sur les plans technologique, réglementaire et préclinique. Lire la suite de l’Actu CNRS.
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October 23, 4:16 PM
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Dans une étude publiée dans Allergology International, les scientifiques de l’équipe Drug and Chemical Allergy, Immunotoxicology and Immunopathology de l’UMR-S 996 (INSERM/UPSaclay, Orsay) ont cherché à établir l'immunogénicité de certains ammoniums quaternaires (AQ). Les AQ sont des composés chimiques incriminés dans de nombreuses réactions d’hypersensibilité immédiate et retardée. Les réactions immuno-allergiques sont toutes dépendantes d’une phase cruciale, la phase de sensibilisation, qui met en jeu l'activation et la maturation des cellules dendritiques (DC), nécessaires à l'activation et à la prolifération des lymphcoytes T CD4+ spécifiques. Les chercheurs ont testé sept AQ couramment utilisés, représentatifs des structures les plus courantes : polyquaterniums (PQ7 et PQ10), mono-quaterniums à chaîne aliphatique (bromure d'éthylhexadécyldiméthylammonium (EHD)), chlorure de didécyldiméthylammonium (DDAC) et laurylbétaïne (LB), ou avec des groupes aromatiques : chlorure de benzéthonium (BE) et chlorure d'hexadécylpyridinium (HDP). Pour leur étude, ils ont étudié l’activation de DC en réponse aux 7 AQ, par cytométrie en flux et par dosages des médiateurs secrétés. Ils ont démontré que 5 AQ sont capables d’activer la maturation des DC. Dans un second temps, ils ont étudié l’activation des lymphocytes T en réponse aux DC activées par ces AQ. Les cocultures allogéniques et autologues ont démontré que seul le PQ7 induit l’activation et la prolifération des LT CD4+, en démontrant l’existence d’un répertoire de lymphocytes T CD4+ spécifiques du PQ7. Leurs résultats montrent ainsi que certains AQ, comme le PQ7, présent dans de nombreux produits de soin du quotidien (gels douches, shampooings…), pourraient donc être considérés comme des molécules allergisantes. Des investigations seront nécessaires pour conclure sur la réactivité croisée du PQ7 avec les curares, principale molécule incriminée dans l’anaphylaxie peropératoire et possédant deux AQ. Légende Figure : Les ammoniums quaternaires induisent la maturation des DC. Seul le PQ7 est capable d'induire une maturation complète des MoDC conduisant à l'activation et à la prolifération des lymphocytes T. Les molécules en rouge sont sécrétées pendant la maturation des MoDC. BE : chlorure de benzéthonium ; DDAC : chlorure de diméthyldidécylammonium ; EHD : bromure d'hexadécylethyldiméthylammonium ; HDP : chlorure d'hexadécylpyridium ; LB : laurylbétaïne ; PQ7 : polyquaternium-7 ; PQ10 : polyquaternium-10. Contact : saadia.kerdine-romer@universite-paris-saclay.fr ou mpeyneau@ch-lemans.fr
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October 29, 3:37 AM
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Christensenella minuta DSM 22607 a été récemment considérée comme une thérapie prometteuse basée sur le microbiome pour les maladies inflammatoires de l'intestin (MII), en raison de ses puissants effets anti-inflammatoires observés in vitro et in vivo. Dans le cadre d'une étude publiée dans npj Biofilms and Microbiomes et menée par l’équipe ProbiHote au sein de l’Institut MICALIS (Inrae/AgroParisTech/UPSaclay, Jouy-en-Josas), les chercheurs ont examiné les mécanismes d’action par lesquels C. minuta produit ses effets bénéfiques chez l'hôte dans un modèle de colite aiguë induite chimiquement chez la souris. Ils ont découvert que cette bactérie est cruciale pour la protection de la barrière épithéliale intestinale et la modulation de l'inflammation causée par le DNBS (2, 4-dinitrobenzene sulfonic acid), en inhibant l'expression des gènes de l'interleukine (IL)-33 et du membre 8 de la superfamille des récepteurs du facteur de nécrose tumorale (Tnfrsf8). L'administration quotidienne de C. minuta était positivement corrélée avec l'abondance d'Akkermansia sp. et Dubosiella sp., deux espèces reconnues pour leurs effets bénéfiques. De plus, des modifications fonctionnelles ont permis de moduler la quantité de métabolites microbiens, notamment les acides gras à chaîne courte. Cette étude a permis de confirmer les effets protecteurs de C. minuta DSM 22607 et offre également de nouvelles perspectives sur ses mécanismes d’action. Contact : rebeca.martin-rosique@inrae.fr
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October 29, 4:30 AM
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Dans une étude publiée dans Nucleic Acids Research, les scientifiques de l’UMR 3348 (CNRS/INSERM/UPSaclay/Institut Curie, Orsay) ont développé une nouvelle stratégie permettant de moduler l’épissage alternatif des ARN pre-messagers à l’aide du système CRISPR-dCas13. Contrairement au célèbre outil d’édition génétique CRISPR-Cas9, connu pour créer des cassures à l’ADN, la protéine Cas13d clive uniquement les ARN. En utilisant une version inactive appelée dCasRx, les chercheurs de l’équipe de Reini Luco ont détourné son rôle afin de modifier l’épissage alternatif de certains exons de manière spécifique, sans affecter l’expression des gènes. De plus, Ils ont montré que le changement d’épissage résulte d’une compétition de fixation à l’ARN entre la protéine dCasRx et les facteurs d’épissage. En effet, en ciblant des régions spécifiques sur les exons épissés, cette nouvelle approche permet d’identifier les régions régulatrices ainsi que les facteurs d’épissage qui s’y lient dans un contexte endogène. Cette méthode innovante permet ainsi de mieux comprendre les mécanismes de régulation de l’épissage alternatif en conditions physiologiques. Enfin, ce nouvel outil CRISPR ouvre la voie à de futures stratégies thérapeutiques afin de corriger des variants d’épissage associés à des maladies sans qu'il ne soit nécessaire d'introduire de changements permanents dans le génome. Contact : tristan.espie-caullet@curie.fr
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October 29, 4:43 AM
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Durant le cycle de réplication des virus dont le génome est constitué d’ARN simple brin de polarité positive (i.e. effectivement d’ARN messager), une ou plusieurs protéines virales réarrangent une endomembrane de la cellule infectée. Cela conduit à la formation de vésicules membranaires, lesquelles hébergent le complexe de réplication protéique dont la fonction est de synthétiser de nouveaux génomes viraux. En outre, ces mini-compartiments membranaires protègent le génome viral des systèmes de défense cellulaires. Les mécanismes utilisés par ces protéines virales sont encore largement méconnus. Cependant, une de leurs caractéristiques les plus fascinantes est que les protéines de réarrangement membranaire combinent fréquemment une action directe sur les membranes et le détournement de facteurs cellulaires du métabolisme et du trafic des lipides. Ainsi ces virus peuvent provoquer des changements considérables de l’architecture subcellulaire avec une remarquable économie de moyens. L’équipe « Interactions and assembly mechanisms of proteins and peptides » dirigée par Stéphane Bressanelli à l’Institut de Biologie Intégrative de la Cellule -I2BC (CNRS/CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) s’intéresse à ces protéines virales aux propriétés de réarrangements membranaires. Dans un article publié dans Journal of Biological Chemistry, les auteurs ont étudié la protéine NS4 d’un norovirus à l’origine d’épidémies de gastro-entérites hivernales. Les données de la littérature montrent que la protéine NS4 exprimée en cellules peut reproduire à elle seule les déformations membranaires observées dans un contexte infectieux. Grâce à l’utilisation de liposomes simples, et en appliquant des techniques de biologie structurale dont la cryo-microscopie électronique, les auteurs ont mis en évidence plusieurs types de pontages des liposomes induits par la protéine NS4, d’autant plus marqués que la protéine est concentrée. Ils ont observé des densités entre les liposomes, susceptibles d’être des oligomères de NS4. Ces résultats montrent pour la première fois l’effet de NS4 in vitro, qui en l’absence de tout autre facteur mime les effets observés in cellulo. Contact : stephane.bressanelli@i2bc.paris-saclay.fr ou sonia.fieulaine@i2bc.paris-saclay.fr
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October 29, 5:17 AM
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Les syncytines sont des protéines d'enveloppe de rétrovirus endogènes, cooptées pour une fonction physiologique dans la placentation. Ces protéines transmembranaires induisent la fusion cellule-cellule en interagissant avec des récepteurs présents sur des cellules trophoblastiques partenaires, et sont responsables de la formation de syncytiotrophoblastes géants constitutifs de l'interface fœto-maternelle placentaire. Dans une étude collaborative publiée dans Journal of Virology, des chercheurs de l’unité UMR-9196 « Physiologie et pathologie moléculaires des rétrovirus endogènes et infectieux » (CNRS/Gustave Roussy/UPSaclay, Villejuif) et de la biotech VIROXIS (Gustave Roussy, Villejuif) ont identifié le récepteur d’une de ces enveloppes rétrovirales endogènes, la syncytine-B de souris, en combinant un test de fusion in vitro avec le criblage d'une bibliothèque d'expression dérivée de l'ORFeome adaptée pour les cellules de mammifère. Cette protéine - PiT1/SLC20A1 - est une protéine transmembranaire à passage multiple, ayant pour fonction première le transport du sodium/phosphate, et est également connue comme le récepteur d'une série de rétrovirus infectieux. Son extrémité N-terminale a été identifiée comme essentielle à l’interaction avec la syncytine-B. Le profil d'expression de PiT1 est compatible avec un rôle à la fois dans l’endogénisation fondatrice d’un rétrovirus infectieux ancestral « donateur » de la syncytine-B, et dans la formation actuelle du placenta de la souris, avec la mise en évidence in vivo, chez des souris inactivées génétiquement pour PiT1 (ainsi que symétriquement pour la syncytine-B), de cellules non fusionnées au niveau de la couche syncytiale placentaire attendue. Cette étude apporte ainsi la preuve que syncytine-B et PiT1 sont partenaires moléculaires, pour un rôle critique dans la formation du placenta de la souris. Légende Figure : A) schéma de l’interface foeto-maternelle placentaire chez la souris, avec les compartiments et structures principales indiquées (sang maternel à gauche et sang fœtal à droite) ; B) microscopie électronique de l’interface schématisée en A, avec les deux couches syncytiales en pseudo-couleur, la couche syncytiale I correspondant au couple syncytin-A/Ly6e (Bacquin et al 2017), et la couche syncytiale II au couple syncytine-B /PiT1 présentement identifié; C) structure de PiT1, le recepteur de la syncytine-B, avec le site d’interaction identifié à l’extrémité N-terminale. Contact : thierry.heidmann@gustaveroussy.fr ou guillaume.mousseau@gustaveroussy.fr
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October 23, 4:08 PM
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Portrait Jeune Chercheuse – Meriem El Karoui, Chercheuse en microbiologie
Meriem El Karoui is INRAE Director of Research at the LBPA-Laboratoire de Biologie et Pharmacologie Appliquée (ENS Paris-Saclay/CNRS/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) Laboratoire de Biologie et Pharmacologie Appliquée (LBPA), a CNRS-ENS-Paris-Saclay UMR. Meriem works at the interface between biology, mathematics and physics. She has had a somewhat unconventional career path. After initial training in mathematics and physics (Ingénieure Ecole Polytechnique), she received her PhD in Microbiology in 1998, where she focused on understanding DNA repair in bacteria at INRAE. For her post-doctoral training she moved to the University of Oxford as an EMBO Fellow to work on the bacterial cell cycle. She then became a group leader at INRAE 2001, where she developed bioinformatics methods combined with experimental validation to uncover fundamental aspects of the organization of bacterial chromosomes. From 2009 to 2012, as visiting professor at Harvard Medical School, she optimized a single-molecule imaging technique coupled with microfluidics to control diffusion inside cells. In 2013, she was awarded a Chancellor’s Fellowship at the University of Edinburgh, where she established a group with merged expertise in mathematics, microbiology and biophysics to understand how bacteria respond to antimicrobials. Meriem became Chair of Bacterial Systems Biology (full professor) in 2019 and is a Wellcome Trust Investigator. Between 2019 and 2023, she was the Director of the Centre for Engineering Biology (formerly the Centre for Synthetic and Systems Biology), a community of three hundred researchers spanning biology, mathematics, computer science, engineering, and social sciences, that takes synthetic biology concepts and translates them into real-world solutions. She co-led the creation of the Centre for Doctoral Training in Biomedical Artificial Intelligence, with funding for 60 PhD studentships to apply AI methods to biological data. Since January 2024, Meriem joined the LBPA at ENS-Paris-Saclay. Meriem’s research focuses on how transient and rare phenotypic variability may lead to antimicrobial tolerance and resistance in bacteria. She has shown that a key component of the DNA repair pathway in Escherichia coli is present in very low numbers. However, despite this very low number, fluctuations in this protein complex copy numbers are limited through a post-transcriptional regulatory mechanism that has been overlooked so far. Using real-time single molecule microscopy in live cells, she showed that the repair of DNA double-strand breaks is fast and efficient, resulting in endogenous damage being repaired without the full induction of the DNA damage response. This efficiency is directly dependent on the capacity to coordinate tightly several biochemical reactions: when the coordination is broken, repair is much less efficient. She also combined microfluidics and mathematical modelling to show that the DNA damage response is highly variable in isogenic bacteria exposed to quinolone antibiotics and that the variability depends on the bacterial growth conditions. Additionally, she has developed several mathematical models to analyse the repair of DNA breaks and measure mutation rates in heterogeneous bacterial populations. At the ENS Paris-Saclay, she will continue to explore these questions with an additional focus on uropathogenic E. coli, which causes urinary tract infections. Meriem is passionate about building a diverse research community, open to all social and cultural backgrounds, and able to use ideas, techniques, and hypotheses from multiple disciplines. During her five-year tenure as Director of Diversity and Inclusion for the School of Biological Sciences in Edinburgh, she led the School’s (900+ people) data-driven strategy. She secured £200,000 to fund activities, initiated and supported a mentoring group for female Ph.D. students and implemented an individual career coaching program. She hopes to share this expertise to further contribute to this vital subject. “In research, the most important thing is to be like bacteria: persistent!” - MEK Contact : meriem.el_karoui@ens-paris-saclay.fr
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November 3, 4:07 AM
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Tandis que se tient la COP 16 Biodiversité, les espèces connues et leurs diversités génétiques continuent à se tarir. Quels sont les services que rendent les écosystèmes aux sociétés humaines ? Comment repenser le rapport de l'humain au vivant en reconsidérant sa dépendance à la biodiversité ? Avec : Tatiana Giraud (Laboratoire Écologie, Systématique et Évolution -ESE CNRS/UPSaclay/AgroParisTech, Gif-sur-Yvette), Ingénieure agronome, directrice de recherche au CNRS à l’Université Paris-Saclay, membre de l’Académie des sciences et professeure invitée de la chaire annuelle Biodiversité et écosystèmes au Collège de France. À l'heure de la 16ᵉ édition de la COP Biodiversité en Colombie, les États sont loin des objectifs des accords Kunming-Montréal fixés par la COP 15 il y a deux ans. Parmi eux, l'objectif d'atteindre la protection de 30% des terres et des mers dans le monde à l'échéance 2030, une nécessité pour préserver les espèces et leur diversité génétique. « Abeilles, vers de terre, champignons : s’ils disparaissent, nous disparaissons » Tels sont les propos de Tatiana Giraud, qui propose de réhabiliter la place de la biodiversité dans le débat public et dans les préoccupations civiques. La préservation de la biodiversité est tout aussi urgente que l'enrayement du réchauffement climatique, les deux étant par ailleurs indissociables, puisque la moitié des émissions de CO2 sont absorbées par les écosystèmes terrestres ou maritimes grâce à la photosynthèse. La biodiversité est indispensable à la survie de l'espèce humaine grâce à l'ensemble des services qu'elle lui rend : approvisionnement en alimentation, en ressources et en soins, régulation du climat ou de la reproduction des plantes. Autant de fonctions propres à la biodiversité, dont l'humain ne peut aujourd'hui se passer. En quoi l’humanité est-elle très dépendante de la préservation de la biodiversité et de sa richesse ? Qu’est-ce qui fait de la biodiversité un régulateur de notre climat ? Comment l'évolution des représentations collective de la biodiversité pourrait permettre de changer le rapport de l'homme aux espèces ? Pour écouter ou réécouter ce podcast, cliquez ICI
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November 3, 5:02 AM
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C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès d’Yves Frégnac le jeudi 17 octobre 2024, chez lui à Gif-Sur-Yvette. Outre son immense apport aux neurosciences et une conviction visionnaire, dès les années 1990, sur la nécessité d’interdisciplinarité pour approcher la complexité du cerveau, combinant des approches expérimentales, computationnelles et théoriques, nous voudrions ici souligner l’importante contribution d’Yves, dès les premiers instants, au projet de construction scientifique de notre institut. Yves était une personnalité remarquable des neurosciences, qui a fait rayonner la science française à l’international. Il avait une analyse aiguisée, critique et très souvent juste des problèmes majeurs des neurosciences mais aussi de l’implémentation des politiques scientifiques en France et en Europe auxquelles il a contribué pendant plus de trois décennies. Un hommage lui sera rendu à NeuroPSI sous forme d’un colloque scientifique sur la thématique de recherche à laquelle il a contribué de manière marquante, à savoir la Neurophysiologie du système visuel et sa plasticité.
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October 30, 10:59 AM
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Plongez dans les dernières avancées en sciences de la vie lors de notre prochain événement de la série Scaly Life Science Talks. - Date : 13 novembre 2024
- Heure : 11h30 – 13h00
- Lieu : Spartners, 22 Route 128, Gif-sur-Yvette
Rejoignez-nous pour explorer des sujets révolutionnaires, notamment l'impact de la technologie CRISPR-Cas9 sur la recherche médicale et les nouvelles thérapies pour des maladies jusqu'alors incurables. Au programme : - Dr. Pablo Bartolucci, MD, PhD présentera Casgevy, le premier traitement utilisant la technologie CRISPR-Cas9, récemment approuvé par la FDA pour traiter la drépanocytose. Il partagera son expérience en tant que clinicien et discutera des perspectives prometteuses qu’offre cette thérapie pour les patients.
- Algenscribe, une startup innovante, présentera une technique alternative d'édition de l'ADN, offrant une nouvelle approche à la thérapie génique. (Le nom du conférencier de cette entreprise sera confirmé prochainement.)
- Emmanuelle Billon-Denis, PhD, clôturera l'événement en abordant les risques biologiques et de défense liés aux technologies d'édition génomique. Elle ouvrira le débat sur les défis de sécurité posés par ces avancées.
Ne manquez pas cette occasion—réservez votre place dès aujourd'hui ! L'événement est gratuit, mais l'inscription est obligatoire. Inscrivez-vous ici
Lancement du Transdisciplinary Immunology Journal Club Venez explorer les nouvelles frontières de l'immunologie à travers la transdisciplinarité ! Nous avons le plaisir de vous inviter au lancement officiel du Transdisciplinary Immunology Journal Club (#TIJC), une initiative unique destinée aux médecins, chercheurs et étudiants. Ce club a pour objectif de créer un espace d’échanges transdisciplinaires autour des dernières avancées en immunopathologie, avec une approche partagée entre diverses spécialités médicales. C'est une occasion rare de confronter différentes perspectives pour améliorer la prise en charge des patients. - Première rencontre : Jeudi 7 novembre 2024, 17h00 – 18h00, avec Dr. Samuel Bitoun, Département de rhumatologie Hôpital Bicêtre AP-HP, Université Paris-Saclay, Inserm UMR1184, FHU CARE : « JAK inhibition enhances checkpoint blockade immunotherapy in patients with Hodgkin lymphoma » - Lieu Zoom
Le réseau de Cytométrie Paris-Saclay (CyPSay) a le plaisir de vous accueillir dans le cadre de sa Deuxième Journée de Cytométrie le Mardi 19 Novembre 2024 de 9 H à 16 H 30. Elle se déroulera dans la salle 2000 située dans le bâtiment Henri MOISSAN HM1 (17 avenue des Sciences à Orsay). Cette journée est ouverte à tous (Etudiants, Chercheurs, ITA). L’inscription est obligatoire. Vous pouvez flasher le QR code présent sur l’affiche ci jointe ou cliquer ICI (date limite d’inscription : 8 novembre 2024). Le programme de la journée sera le suivant : Matin : - Les 3 types de cytométrie (Conventionnelle, Spectrale, Masse)
- Table Ronde questions-réponses
- Présentation courte de la cytométrie en flux pour objets complexes (plateforme IERP-INRAE)
Pause Déjeuner Posters - Discussion informelle avec les membres du réseau Après-Midi : - Pour aller plus loin que le simple Phénotypage (FRET, pH, Phosphoflow)
- Table Ronde questions-réponses
Les informations pratiques (accès à l’université, choix du repas) vous seront communiquées dans un second temps après validation de votre inscription. Les membres du réseau CypSay
Nous avons le plaisir de vous inviter à participer au tout premier hackathon organisé par le Pôle Cancer Paris-Saclay (PSCC) avec le groupe de travail du PSCC sur les cancers de l'enfant et Imagine for Margo, avec le soutien de la Fondation S et LifeArc. Cet événement passionnant aura lieu le 22 novembre 2024 à Futur4care, Paris. Pourquoi participer ? Ce hackathon offre une occasion unique d'assister à des innovations révolutionnaires dans le domaine de l'oncologie pédiatrique, notamment l'utilisation de l'intelligence artificielle et des technologies numériques. Malgré les progrès de la recherche médicale, le cancer chez l'enfant reste l'une des principales causes de décès par maladie chez les jeunes patients. Il y a un besoin urgent de nouvelles solutions pour améliorer le diagnostic, le traitement et les soins en général. En tant que participant, vous aurez l'occasion de - D'assister à des présentations de grande qualité sur les dernières innovations en oncologie pédiatrique
- Découvrir des solutions révolutionnaires proposées par des experts en biotechnologie, médecine, santé numérique, IA et plus encore.
- Dialoguer avec des acteurs clés des secteurs médicaux et technologiques.
- Participez à un échange enrichissant, en soutenant des initiatives visant à transformer le traitement du cancer chez l'enfant.
Points forts de l'événement : - Présentations de projets innovants par les participants au hackathon.
- Sessions interactives sur les défis de la lutte contre les cancers pédiatriques.
- Discussions sur l'impact des technologies numériques et de l'IA sur la recherche et le traitement du cancer.
Cet événement est ouvert à tous les professionnels, entreprises, startups, chercheurs et autres personnes intéressées par l'oncologie pédiatrique. Que vous soyez un expert médical, un passionné de technologie ou simplement curieux des dernières innovations en matière de santé, nous serions ravis de vous accueillir à cet événement transformateur. Comment participer ? Inscrivez-vous dès maintenant à l'aide de notre formulaire en ligne pour confirmer votre participation. Le nombre de places étant limité, nous vous encourageons à vous inscrire dès que possible. Rejoignez-nous le 22 novembre 2024 pour contribuer à l'avenir de la prise en charge des cancers de l'enfant et explorer les solutions de demain ! Inscrivez-vous ici Nous nous réjouissons de vous voir à cet événement inspirant. Nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations distinguées, L'équipe du PSCC
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