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Life Sciences UPSaclay
November 9, 6:26 PM
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L’UMS IPSIT (Ingénierie et Plateformes au Service de l’Innovation Thérapeutique) compte à ce jour 11 plateformes dont CYM (Responsable : Marie-Laure Aknin, IE, Inserm). Que vous soyez une équipe de recherche académique ou industrielle, le personnel de la plateforme est à votre disposition pour vos analyses et pour développer de nouvelles techniques en lien avec la cytométrie en flux nécessaires à vos projets. Par exemple, la cytométrie en flux est un outil performant et pertinent pour répondre aux exigences des projets de recherche académique et industrielle visant la caractérisation physiologique ou antigénique de populations bactériennes. Dans le cadre d’un projet collaboratif sur le rôle du microbiote dans les pathologies du métabolisme hépatique, Vanessa Liévin-Le Moal de l’unité «Inflammation, Microbiome and Immunosurveillance» (UMR-S 996 Inserm/UPSaclay) a sollicité la plateforme CYM en 2020 pour la caractérisation par cytométrie en flux des bactéries dans son modèle et l’étude du suivi de la viabilité bactérienne. CYM en a profité pour relever un défi : mettre au point un protocole d’analyse plus sûr et pratique pour les expérimentateurs qui minimise l’utilisation de réactifs de type Cancérogène, Mutagène et Reprotoxique (CMR) et qui prévient/prémuni du risque de contamination notamment des équipements et du personnel par des bactéries vivantes. Une solution : un protocole d’étude de viabilité compatible avec une fixation des échantillons. C’est dans ce contexte que Sophie Servain Viel (IE, Inserm, CYM) a conduit le développement et la validation d'un protocole permettant le marquage de la viabilité en utilisant, avant la fixation des bactéries, les colorants non CMR : les « Fixable Viability Dye eFluor™ » qui sont généralement utilisés sur les cellules eucaryotes. Cela a permis d’éliminer le risque d'exposition biologique, et d’éviter l'utilisation de réactifs tels que l’iodure de propidium, dangereux pour la santé (classé CMR). Étant donné que les bactéries ont des caractéristiques de taille et de granularité très similaires à celles des évènements considérés comme bruit de fond dans les analyses classiques de cytométrie en flux, une étape de marquage de l'ADN bactérien avec SYTOTM ou DRAQ5TM a été ajoutée, permettant de détecter de façon fiable ces cellules procaryotes. Ce protocole permet le suivi de l’altération de populations bactériennes en culture au cours du temps et il est compatible avec des étapes de perméabilisation. En partenariat avec la plateforme MIPSIT (Responsable : Séverine Domenichini, IE CNRS), un protocole compatible avec des acquisitions en microscopie (e.g. microscopie confocale) a été mis au point. Cette approche complémentaire illustre et renforce la fiabilité et la complémentarité des résultats obtenus. Ce travail collaboratif entre CYM, la plateforme MIPSIT et l’UMR-996 a fait l’objet d’une Technical Note (Servain-Viel et al., Cytometry Part A, 2023) et permet d’offrir de nouvelles perspectives d’étude et analyse. Notre expertise est maintenant à votre disposition pour vous accompagner dans vos projets de cytométrie en flux appliquée à la microbiologie ! -> Contact : Sophie Viel (sophie.viel@universite-paris-saclay.fr) Plug In Labs Université Paris-Saclay : cliquer ICI La plateforme a déjà publié quatre FOCUS PLATEFORME, n’hésitez-pas à les relire ! IPSIT / Plateforme de Cytométrie H. Moissan (CYM). La plateforme de cytométrie en flux (CYM) de l'Unité Mixte de Service, Ingénierie et Plateformes au Service de l'Innovation Thérapeutique (UMS-IPSIT), située au rez-de-chaussée du bâtiment Recherche Henri Moissan (HM1) offre régulièrement ses services aux équipes de recherche académiques du territoire Paris-Saclay ainsi qu'aux industriels. Le personnel de la plateforme est à votre disposition pour vous aider à la réalisation de projets de recherche fondamentale, préclinique sur des modèles expérimentaux ainsi que pour des protocoles de recherche clinique. Son personnel est aussi à votre service pour la mise au point de nouvelles techniques utilisant la cytométrie en flux. Les équipements de cytométrie en flux de la plateforme permettent le phénotypage des cellules par la détection de molécules membranaires et intracellulaires (biomarqueurs) mais aussi des études fonctionnelles telles que la détection de phosphorylation des protéines, la prolifération cellulaire, la quantification de cytokines ou chimiokines excrétées ou la détection d'ARN. Enfin, des tris cellulaires à haut débit sont aussi proposés par la plateforme. Et en parallèle, elle étend maintenant son offre de service en mettant à votre disposition un nouvel appareil de mesure de haute technologie, le QuickPlex® SQ 120 (Meso Scale Discovery, MSD) permettant l’analyse en multiplex de biomarqueurs par electrochemiluminescence. Nos activités qui peuvent être en relations avec celle d'autres plateformes, permettent l'identification de nouveaux biomarqueurs pouvant être des cibles thérapeutiques. A propos d’IPSIT. IPSIT (Ingénierie et Plateformes au Service de l’Innovation Thérapeutique) est une Unité Mixte de Service placée sous les tutelles conjointes de l’UPSaclay (UMS-IPSIT), l’Inserm (US31) et le CNRS (UAR3679). L’IPSIT regroupe 11 plateformes techniques, organisées en trois pôles technologiques (IMCELLF, OMICS et INTERACTIONS) et trois plateformes transverses. L’IPSIT se veut résolument à l’interface de la chimie, de la biologie et de la clinique en établissant le lien entre la cible pathologique et le médicament. L’IPSIT est adossée à une Structure Fédérative de Recherche (SFR) qui rassemble l’UMS et 25 équipes de recherche. Enfin, IPSIT participe à l’animation scientifique et à la formation des étudiants et des personnels tout en contribuant au rapprochement d’équipes d’horizons différents et à la transdisciplinarité des collaborations. Voir aussi leur FOCUS PLATEFORME décrivant toutes leurs expertises !
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November 13, 5:29 PM
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L'agent pathogène Streptococcus pyogenes (streptocoque du groupe A) peut provoquer des infections graves, avec des séquelles sévères longtemps après l'infection. Il est responsable de plus de 517 000 décès par an dans le monde. L'apparition de variants du S. pyogenes, présentant une virulence fortement diminuée lors d'infections expérimentales dans un modèle primate, a intrigué des équipes à l’Institut Cochin et à l’Institut MICALIS (Inrae/AgroParisTech/UPSaclay, Jouy-en-Josas). Comment une bactérie profiterait-elle d’être moins virulente lors d’une infection ? Dans un article publié dans Nature Communications, les équipes ont allié leurs forces complémentaires en microbiologie médicale (Bactéries et Périnalité, Institut Cochin INSERM, CNRS and Université Paris Cité) et en microbiologie des lipides membranaires (MicrobAdapt, Micalis) ; la clé de ce paradoxe se retrouve dans les propriétés membranaires du pathogène ! Les mutations identifiées dans ces variants affectent FabT, le régulateur de la synthèse des acides gras (AG), produits par la voie FASII et constituants intégraux des lipides membranaires. Normalement, FabT bloque la voie FASII pour privilégier l’incorporation des AG de l'hôte. Dans des mutants fabT, la voie FASII reste active, et la bactérie synthétise des AG en continu. Cette synthèse par le mutant fabT empêche l'incorporation d'AG potentiellement toxiques provenant de l’hôte. En revanche, lorsque l’infection par S. pyogenes s’installe, le mutant n’est plus compétitif car la suractivité de FASII conduit à la modification de la composition membranaire, à une dissipation d’énergie, à un arrêt de la croissance bactérienne et à la mort du mutant S. pyogenes. Cette étude révèle comment un redoutable pathogène, S. pyogenes, pourrait perdre sa virulence, par mutation ponctuelle dans FabT à certaines étapes de l'infection. Elle clarifie le rôle à « double tranchant » de FabT selon l’environnement de l’hôte et son contenu en lipides. Elle ouvre des perspectives vers une cible thérapeutique potentielle, FabT, afin de développer de traitements contre des infections provoquées par S. pyogenes ou d’autres pathogènes dont Streptococcus agalactiae et Enterococcus faecalis. La première auteure, Clara Lambert, a été primée par la Société Française de Biochimie et Biologie Moléculaire (SFBBM) pour cet article. Légende Figure : Modèle d'émergence de mutants fabT de Streptococcus pyogenes à virulence atténuée. -> Contact : alexandra.gruss@inrae.fr / agnes.fouet@inserm.fr
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November 13, 5:15 PM
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FIGL1 atténue la réparation interhomologue méiotique, contrebalancé par le paralogue RAD51 XRCC2 et la protéine ASY1 de l'axe chromosomique durant la méiose
Deux recombinases, RAD51 et DMC1, catalysent la réparation des cassures méiotiques pour garantir des échanges (crossovers, COs) entre chromosomes homologues (interhomologues) plutôt qu'entre sœurs (intersœurs). FIDGETIN-LIKE-1 (FIGL1) downrégule ces deux recombinases. Cependant, la compréhension du rôle de FIGL1 dans la réparation méiotique reste limitée. Dans une étude publiée dans New Phytologist, des scientifiques du laboratoire MEIOME à l’Institut Jean-Pierre Bourgin – IJPB (INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Versailles) ont étudié de nouvelles interactions génétiques de FIGL1 chez Arabidopsis thaliana, qui sont des déterminants in vivo importants des résultats de réparation méiotique. Dans les mutants figl1, le compromis de la réparation dépendante de RAD51, que ce soit par la perte de paralogues RAD51 (RAD51B ou XRCC2), par RAD54, ou en inhibant l'activité catalytique de RAD51, entraîne des cassures non réparées ou des défauts de CO méiotique. De plus, XRCC2 interagit physiquement avec FIGL1 et contrecarre partiellement l'activité de FIGL1 pour la formation de foyers de RAD51. Ces données indiquent que les mécanismes de réparation médiés par RAD51 compensent la dysfonction de FIGL1. FIGL1 n'est pas nécessaire pour la réparation intersœur dans dmc1, mais est essentiel pour la réparation méiotique dans des mutants comme asy1, qui ont des fonctions DMC1 altérées. Les auteurs de l’étude montrent que FIGL1 atténue la réparation interhomologue et qu'ASY1 contrebalance FIGL1 pour promouvoir la recombinaison interhomologue. Cette étude souligne que plusieurs facteurs peuvent contrer l'activité de FIGL1 pour favoriser une réparation méiotique précise. -> Contact : rajeev.kumar@inrae.fr
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November 12, 1:51 PM
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La découverte récente des gènes de novo, issus de régions d’ADN auparavant non codantes, a bouleversé notre vision de l'évolution des espèces. En effet, l'hypothèse de séquences évoluant de manière neutre et donnant naissance à des protéines fonctionnelles paraît hautement improbable. Cependant, l'accumulation de données de séquençage a révélé que ces gènes sont répandus, détectés chez diverses espèces eucaryotes, et nombreux, avec plusieurs dizaines d'exemples répertoriés pour de nombreux organismes. Ce paradoxe a suscité de nombreuses études visant à quantifier et caractériser ces gènes, afin de comprendre leurs rôles fonctionnels et leur contribution à l'évolution des génomes. Pourtant, aucune solution entièrement automatisée pour leur identification n'existait jusqu’à présent. Dans une étude publiée dans Genome Biology and Evolution, les chercheurs de l’équipe BIM (Molecular BioInformatics) de la plateforme BIOI2 de l’I2BC (CNRS/CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) présentent DENSE (DE Novo emerged gene SEarch), un pipeline Nextflow automatisé basé sur deux étapes distinctes : la détection de gènes restreints taxonomiquement (TRGs) via la phylostratigraphie, et le filtrage des TRGs pour identifier les gènes de novo à l’aide de génomique comparée et de recherche de synténie. DENSE est disponible sous forme d’un outil en ligne de commande intuitif, tandis que la seconde étape est accessible via un serveur web en soumettant une liste de TRGs. Très flexible, DENSE offre plusieurs combinaisons de stratégies et de paramètres, permettant aux utilisateurs d'adapter leurs analyses et de définir leur propre approche au sein d’un cadre rationnel, facilitant la communication des protocoles et l’interopérabilité des études. Les auteurs de l’étude ont appliqué DENSE à sept organismes modèles, explorant l'impact de ses stratégies et paramètres sur les prédictions de gènes de novo. Cette analyse approfondie révèle des métriques utiles pour définir des jeux de données, identifier les conditions favorables/défavorables à la détection de gènes de novo, et contrôler les biais d'annotation. De plus, les prédictions sont compilées dans une base de données accessible sur demande. -> Contact : anne.lopes@i2bc.paris-saclay.fr
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November 12, 1:33 PM
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L’imagerie par Tomographie d’Emission de Positons (TEP) au fluorodéoxyglucose (FDG) permet de visualiser l’ensemble des foyers tumoraux métaboliquement actifs chez les patients atteints de cancers métastatiques. Des biomarqueurs tels que le volume tumoral total métaboliquement actif (TMTV) et la dissémination métastatique (Dmax, cf Figure) mesurés sur ces images TEP ont déjà montré leur valeur pronostique chez des patients atteints de cancers hématologiques comme le lymphome (e.g. Cottereau et al., 2021). Dans une étude publiée dans European Journal of Nuclear Medicine and Molecular Imaging, des chercheurs du LITO (UMR-S 1288 INSERM/Curie/UPSaclay, Saint-Cloud et Orsay) ont étudié si ces biomarqueurs, calculés sur les images TEP avant l’initiation du traitement, avaient également une valeur pronostique chez des patientes atteintes de cancer du sein métastatique traitées par anticorps conjugués, molécules récemment approuvées comme traitement de référence chez ces patientes. Ils ont ainsi démontré, sur 128 patientes, que des valeurs élevées de ces deux biomarqueurs étaient associées de façon indépendante à une survie globale et/ou à une survie sans progression réduites, aussi bien chez les patientes traitées par Sacituzumab Govitecan que chez celles traitées par Trastuzumab Deruxtecan. L’introduction de ces biomarqueurs pronostiques dans des modèles de stratification des patientes en fonction de leur risque de progression et de leur survie globale prédite mérite donc d’être étudiée. -> Contact : irene.buvat@curie.fr / romaindavid.seban@curie.fr
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November 12, 1:17 PM
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Le rôle essentiel des modifications de la chromatine dans le contrôle de l’expression des gènes est reconnu depuis de nombreuses années, mais l'organisation 3D du génome a récemment attiré une attention accrue en tant qu'autre facteur clé de cette régulation. Cependant, notre compréhension des mécanismes régissant l’organisation du noyau reste encore incomplète, en particulier les mécanismes assurant la séparation dans l’espace des loci réprimés par les complexes Polycomb des éléments transposables eux aussi silencieux, mais présentant un état chromatinien différent, ne sont pas connus. Dans un article publié dans Nucleic Acids Research, l'équipe de Moussa Benhamed (Institut des Sciences des Plantes Paris-Saclay - IPS2, CNRS/INRAE/UEVE/UParis/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) a exploré l'impact de la reprogrammation épigénétique sur l'organisation 3D de la chromatine chez la tomate. En utilisant le mutant ddm1 qui présente une reprogrammation de son épigénome avec une relocalisation de la marque H3K27me3 associée à la répression par les Polycombs, des régions riches en gènes vers les régions riches en éléments transposables, l’équipe a observé une perturbation significative de la compartimentalisation chez ce mutant, suggérant un lien étroit entre les modifications d’histones et organisation 3D de la chromatine. En découvrant de nouvelles interactions entre éléments transposables et régions géniques chez ddm1, l'équipe a montré que la localisation dans l’espace des régions transcriptionnellement réprimées est fortement influencée par leur état chromatinien. Ces résultats mettent en lumière la complexité des interactions entre les déterminants génétiques, qui confinent les caractéristiques épigénétiques à des zones spécifiques du génome, et la manière dont ces caractéristiques façonnent à leur tour l’organisation 3D du génome. -> Contact : moussa.benhamed@universite-paris-saclay.fr
CALL FOR PROPOSAL FOR THEMATIC PROGRAMS Deadline 9th December 2024 For advances in your research field, this call for programs allows you to gather national and international colleagues working on related topics. Institut Pascal offers: - FUNDING for accomodation, catering and travels
- FACILITIES amphitheatres, offices, meeting rooms
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This Call is - OPEN TO DIFFERENT SCIENTIFIC DISCIPLINES
- FOR PROGRAMS OF A MEDIUM/LONG DURATION
- MEANT TO FAVOR BRAINSTORMING AMONG PARTICIPANTS
For more information, please visit our temporary website
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November 7, 9:43 AM
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Les chercheuses de l’équipe des Nouvelles Approches en Radiothérapie du Laboratoire signalisation, radiobiologie et cancer (UMR 3347 CNRS/UMR-S 1021 INSERM/Institut Curie/UPSaclay, Orsay) ouvrent la porte pour la radiothérapie en mini-faisceaux de proton (pMBRT) pour les irradiations thoraciques, dans une étude publiée dans International Journal of Radiation, Oncology, Biology, Physics. La radiothérapie est un des piliers du traitement des cancers bronchopulmonaires, cependant, elle est encore associée à des toxicités pulmonaires importantes. Le cancer du poumon étant une cause majeure de décès dans le monde, il est crucial de trouver de nouvelles approches pour réduire les toxicités radio-induites. La pMBRT est une approche innovante de radiothérapie qui module fortement la dimension spatiale de la délivrance de dose en utilisant des mini-faisceaux de protons étroits, parallèles et submillimétriques. La pMBRT a déjà démontré sa remarquable capacité à préserver les tissus sains au niveau du cerveau et de la peau. C’est la première fois qu’une étude explore la capacité de la pMBRT à préserver les tissus sains dans le cadre d’irradiation thoraciques. La pMBRT a démontré sa supériorité en termes de survie, de toxicités cardiaques et de fibrose pulmonaire chez la souris, comparée à la protonthérapie conventionnelle (CPT). Les modifications pulmonaires induites par la pMBRT étaient plus localisée et moins sévères que celles induites par la CPT. La pMBRT permet également de préserver la capacité de réparation des tissus pulmonaires. Ces résultats encouragent donc l’utilisation de la pMBRT pour des localisations thoraciques. -> Contact : annaig.bertho@curie.fr / yolanda.prezado@curie.fr
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November 7, 10:02 AM
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Une étude menée au sein de l’unité Prédicteurs moléculaires et nouvelles cibles en oncologie (UMR-S 981 PMNCO – Univ. Paris-Saclay/Inserm/Gustave Roussy) en collaboration avec l’institut Curie a exploré les altérations génomiques et transcriptomiques du carcinome urothélial métastatique (mUC) à partir de biopsies de 111 patients. Elle montre que ces cancers partagent des mutations communes avec les cancers primaires, mais présentent aussi des caractéristiques spécifiques, comme une prévalence plus élevée d'altérations du gène FGFR3. Environ 73% des patients étudiés présentent des mutations pouvant être ciblées par des traitements existants. L'innovation de cette étude réside dans l'approche exhaustive combinant le séquençage de l'exome complet et l'analyse transcriptomique, permettant ainsi de mieux comprendre les sous-types moléculaires du mUC. Contrairement aux cancers primitifs, les métastases présentent une grande hétérogénéité, avec plusieurs sous-types coexistant au sein d'une même tumeur. De plus, le rôle des cellules immunitaires infiltrantes, notamment des lymphocytes T CD8+, est particulièrement important pour prédire l'évolution clinique des patients, ce qui n'était pas observé dans les tumeurs primaires. Par ailleurs, des cibles thérapeutiques potentiellement exploitables ont été identifiées et ce travail souligne l'importance de la caractérisation moléculaire pour adapter les traitements des patients atteints de mUC. Ces résultats, publiés dans Nature Communications, ouvrent la voie à une médecine de précision plus efficace, capable de mieux répondre à la diversité des réponses tumorales dans les cancers métastatiques. -> Contact : yohann.loriot@gustaveroussy.fr
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November 7, 10:38 AM
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Les mutations de la protéine spastine sont l'une des principales causes de la paraplégie spastique héréditaire (PSH), un groupe de maladies génétiques invalidantes causées par la dégénérescence des axones des neurones moteurs supérieurs. La spastine est une protéine qui clive les microtubules et régule ainsi des processus cellulaires qui dépendent de ce composant du cytosquelette. Toutefois, son rôle dans le réticulum endoplasmique (RE), où elle est également localisée, reste incompris. Récemment, les sites de contact entre le RE et les mitochondries, appelés MERCs, ont suscité un grand intérêt pour leur implication dans la régulation de l'homéostasie cellulaire et leur déséquilibre a été associé à plusieurs maladies humaines, y compris les PSH. Dans une étude publiée dans iScience, des chercheurs du groupe « Maladies Neuromusculaires et Thérapie Génique » de Généthon (UMR-S 951 Integrare Inserm/UEVE/UPSaclay, Généthon, Evry), en collaboration avec des équipes françaises et italiennes, ont démontré, via différentes approches expérimentales et modèles cellulaires, que la spastine se localise dans les MERCs, régulant non seulement leur densité, mais aussi d'importantes fonctions mitochondriales qui leur sont associées. En effet, la diminution de l’expression de la spastine pour mimer un état pathologique provoque des altérations cellulaires telles que la réduction des niveaux de calcium mitochondrial et réticulaire, ainsi qu’une baisse des espèces réactives de l'oxygène, du potentiel membranaire mitochondrial et de leur charge énergétique. Ces résultats suggèrent donc que les MERCs et les fonctions mitochondriales associées jouent un rôle important dans l’apparition et la progression de cette maladie encore incurable. -> Contact : andrea.burgo@univ-evry.fr
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November 7, 11:11 AM
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Dans une étude publiée dans Lancet Infectious Disease, les équipes du réseau de virologie de l’ANRS MIE ont étudié l’échappement virologique du virus respiratoire syncytial (VRS) au nirsevimab chez des enfants infectés et traités. Le nirsevimab est un anticorps monoclonal à longue demi-vie indiqué dans la prévention des bronchiolites à VRS chez les nourrissons pendant leur première saison d’exposition. Il a été utilisé pour la première fois à large échelle en France en 2023-24. Dans ce contexte la sélection d’un VRS résistant est un risque, car le VRS est variable et qu’une seule mutation suffit à conférer une résistance à l’anticorps. A ce jour seuls 48 virus isolés de patients traités ont été étudiés lors des essais. Cette large étude nationale multicentrique coordonnée par les Pr. Slim Fourati (INSERM U955, UPEC, Hôpital Henri Mondor, AP-HP) et Marie-Anne Rameix-Welti (M3P, Institut Pasteur, UMR-S 1173, UVSQ/UPSaclay, Hôpital Ambroise Paré AP-HP) a inclus 695 patients de moins d’un an infectés par le VRS ayant reçu on non du nirsevimab en prophylaxie. Le séquençage des génomes viraux complétés par des études phénotypiques de la sensibilité au nirsevimab ont montré que l’émergence de variants résistants du VRS-A était rare (0/236 VRS-A de patients traités). En revanche 2 des 24 VRS-B d’enfants traités séquencés dans l’étude portaient des mutations de résistance au nirsevimab, dont une non décrite au préalable, soulignant l’importance d’une surveillance étroite de la sensibilité du VRS à cet anticorps. Lire aussi le Communiqué de Presse -> Contact : marie-anne.rameix-welti@uvsq.fr
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November 7, 11:39 AM
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Dans une étude parue dans Clinical Microbiology and Infection, des chercheurs du centre national de référence (CNR) sur la résistance aux antibiotiques et rattaché à l’UMR-S 1184, IMVA-HB (Center for Immunology of Viral Infections and Autoimmune Diseases, INSERM/CEA/UPSaclay, Le Kremlin Bicêtre) ont étudié l’efficacité d’une nouvelle association bêta-lactamine/inhibiteur de bêta-lactamase. La résistance aux carbapénèmes chez les bacilles à coloration de Gram négative reste un problème majeur pour le traitement de certaines infections. L’évaluation de nouvelles alternatives thérapeutiques est donc d’importance. La carbapenèmase OXA-48 est la carbapénèmase la plus répandue en France devant les deux métallo-bêta-lactamases (MBL) NDM et VIM. OXA-48 hydrolyse les carbapénèmes mais cependant n’est pas apte à hydrolyser certaines céphalosporines incluant la ceftazidime ou le céfépime. Cependant, des mécanismes de résistance associés capables de conférer une résistance à ces molécules sont fréquemment associés à OXA-48. L’association ceftazidime -avibactam, via l’inhibition de ces mécanismes additionnels, est efficace pour le traitement de la majeure partie de ces entérobactéries productrices d’OXA-48. Cependant, l’utilisation toujours plus importante de l’association ceftazidime/avibactam est en train de sélectionner des isolats toujours plus résistants qui pourrait compromettre l’utilité d’une nouvelle association en cours de mise sur le marché (aztréonam-avibactam) comme traitement de tout dernier recours pour les souches productrices des carbapénèmases NDM ou VIM pour lesquelles la ceftazidime-avibactam est intrinsèquement inefficace. La sensibilité aux antibiotiques de derniers recours de 2089 entérobactéries productrices de carbapénèmases dont 1000 productrices de OXA-48 reçues au Centre National de Référence de la Résistance aux Antibiotiques à été testée par microdilution en milieu liquide (= méthode de référence). Ces résultats ont confirmé que l’association céfepime-enmetazobactam n’était pas efficace à l’encontre des entérobactéries productrices de MBL. Cependant, la sensibilité des isolats producteurs de OXA-48 étaient de 96.7% et 99.5% pour l’association céfépime-enmetazobactam et ceftazidime-avibactam, respectivement (Figure). In vitro, ces deux associations possèdent une efficacité similaire vis à vis des souches productrices d’OXA-48. Le céfépime-enmetazobactam se positionne donc comme une possible alternative thérapeutique à la ceftazidime-avibactam pour le traitement des infections causée par des souches productrices d’OXA-48, permettant une « épargne de l’avibactam » dont l’efficacité doit être préservée au sein de la future association aztréonam-avibactam qui reste à ce jour la seule alternative fiable pour le traitement des infections causées par des souches productrices de MBL (NDM ou VIM). -> Contact : remy.bonnin@universite-paris-saclay.fr / laurent.dortet@aphp.fr
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November 7, 9:26 AM
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Portrait Jeune Chercheuse – Hanadi Saliba, Maître de conférences en immunologie
Hanadi Saliba est une viro-immunologiste spécialisée dans la thérapie génique. Depuis septembre 2023, elle occupe le poste de maître de conférences à l'Université d'Évry-Paris Saclay au sein de l’Unité Integrare (UMR-S 951 Inserm/UEVE/UPSaclay) de Généthon (Evry). Son travail de recherche se concentre sur la réponse immunitaire dans le contexte de la thérapie génique. Elle s'intéresse particulièrement aux toxicités immunitaires associées à l'utilisation des vecteurs adéno-associés (AAV). Étudier ces toxicités est essentiel, car cela peut influencer l’efficacité des traitements géniques et la sécurité des patients. Son objectif est d'établir un lien entre l'exploration des mécanismes de la réponse immunitaire et l'utilisation des connaissances acquises pour assurer un suivi précoce, permettant ainsi des interventions proactives. Son parcours académique débute avec une thèse en biologie cellulaire et moléculaire, spécialisée en immunologie, à l'Université de Strasbourg en 2017, où elle développe des vaccins à base de nanoparticules lipidiques pour l’immunothérapie anticancéreuse non invasive. Après son doctorat, Hanadi continue ses recherches avant de rejoindre Généthon en 2021 en tant que chercheuse postdoctorante. À Généthon, elle effectue un changement thématique et s'investit dans un projet explorant la tolérance induite lors des thérapies géniques médiées par les vecteurs AAV, notamment après ciblage du foie. Ses travaux révèlent comment l’expression du transgène dans le foie influence l’activation et l’état fonctionnel des lymphocytes T CD4+, améliorant ainsi la compréhension de la tolérance immunitaire dans le contexte des thérapies géniques. Parallèlement à sa recherche, Hanadi s'est engagée dans l’enseignement supérieur. Avant de rejoindre l’Université d’Évry/Paris-Saclay, elle a été professeure assistante à l’Université Libanaise (2018-2021), où elle a contribué à l'accréditation des programmes éducatifs en tant que membre du comité exécutif de la Faculté des Sciences Médicales. Elle enseigne actuellement au département Sciences de la Vie à l’Université d’Évry et à des étudiants de la licence française délocalisée à Wuhan, en Chine, abordant notamment les thématiques d’immunologie et de virologie. Passionnée par la recherche et l’enseignement, Hanadi continue d’épanouir son expertise scientifique tout en formant la prochaine génération de scientifiques, contribuant ainsi au progrès de la recherche en biothérapies. "Cela semble toujours impossible jusqu'à ce que ce soit fait." - Nelson Mandela -> Contact : hanadi.saliba@univ-evry.fr / hsaliba@genethon.fr
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November 13, 5:34 PM
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Le facteur de terminaison de la transcription Rho est un régulateur émergent de divers processus physiologiques chez les microorganismes. Précédemment, les chercheurs de l’Institut MICALIS (Inrae/AgroParisTech/UPSaclay, Jouy-en-Josas) ont montré que Rho est impliqué dans le contrôle de l’adaptation aux carences nutritionnelles et l’initiation de la sporulation chez la bactérie Gram positive Bacillus subtilis. Leur nouvelle étude, menée en collaboration avec des chercheurs du CNRS et publiée dans Journal of Biological Chemistry, démontre que l’expression du gène rho pendant sporulation est soumise à une régulation complexe. En phase stationnaire, le promoteur connu de rho dépendant du facteur sigma végétatif SigA s'éteint inhibant ainsi l'expression de rho. Après l'initiation de la sporulation, l’expression de rho est réactivée dans deux compartiments de la cellule sporulante par des mécanismes distincts. Dans le compartiment dit « la cellule mère », rho est transcrit à partir d’un promoteur distant dépendant du facteur sigma SigH. Dans « pré-spore » (la future spore), la transcription de rho est assurée par un promoteur nouvellement identifié reconnu par un facteur sigma alternatif SigF. Ces éléments régulateurs assurent l'activité de Rho lors de la sporulation, ce qui s'est avéré important pour la formation des spores. La perturbation de cette expression spatio-temporelle de rho affecte les propriétés de résistance des spores, leur morphologie et leur capacité à reprendre la croissance végétative dans des conditions favorables. Cette étude démontre donc un rôle essentiel de terminaison de transcription médiée par la protéine Rho à chaque étape de sporulation chez B. subtilis. Légende figure : A. Représentation schématique de l'organisation et de la transcription des gènes dans le locus rho du chromosome de B. subtilis. Les lignes sous-jacentes indiquent les transcrits du gène rho dans la cellule végétatif (en vert), la cellule mère (en bleu) et dans pré-spore (rouge). B. L'expression du gène rho pendant la sporulation est importante pour l'assemblage des couches externes des spores de B. subtilis. Micrographies électroniques de spores produites par des cellules B. subtilis WT et ∆rho. Les flèches noires indiquent une couche externe plus fine et moins dense dans les spores ∆rho et les flèches jaunes indiquent le détachement des couches externe et interne dans les spores ∆rho. -> Contact : elena.bidnenko@inrae.fr
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November 13, 5:21 PM
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L’équipe Glycanes et Signalisation (GAS) de l’Institut Jean-Pierre Bourgin – IJPB (INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Versailles) a mis en évidence de nouvelles molécules, jamais caractérisées auparavant, qui sont accumulées au cours de l’infection de l’arabette des dames par B. cinerea. Ce dernier est un champignon nécrotrophe responsable de la pourriture grise et est une menace majeure pour les cultures à travers le monde entier. Alors que les études précédentes ont étudié, de façon intensive, les molécules issues de la dégradation de la paroi des plantes par ce champignon, celles issus de la dégradation de la membrane plasmique ont été très peu étudiées. Dans leur étude parue dans Communications Biology, l’équipe GAS a mis en exergue que des molécules composées de sucres et d’un phosphate étaient libérées au cours de l’infection et qu’elles étaient issus de la dégradation de lipides vitaux et complexes d’origine végétale : les sphingolipides. L’équipe a également identifié l’enzyme d’origine fongique responsable de la dégradation de ces lipides. Ces découvertes pourraient ouvrir la voie au développement de nouvelles stratégies pour renforcer la résistance des cultures en se concentrant sur l'intégrité des membranes. -> Contact : aline.voxeur@inrae.fr
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November 13, 2:01 AM
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L’efficacité de la radiothérapie (RT) et de ses effets secondaires dépendent de paramètres tels que la dose d’irradiation ou le volume de tissu irradié. Il est également connu que la RT peut moduler le microenvironnement immunitaire tumoral (TIME) selon la dose utilisée. Il a notamment été démontré que les faibles doses d’irradiation (LDRT, 0.5-2 Gy) pouvaient favoriser l’infiltration et l’activité de cellules immunitaires effectrices dans la tumeur. Une étude récente publiée dans Nature Communications explore l'hypothèse qu’une irradiation hétérogène combinant les propriétés immunostimulatrices/non-létales de la LDRT (2 Gy) avec les propriétés cytotoxiques de la RT à haute dose (HDRT, 16 Gy) au sein du même volume tumoral, pourrait améliorer la réponse anti-tumorale lorsqu'elle est associée à des immunomodulateurs. En effectuant des irradiations avec une précision millimétrique, les chercheurs ont testé cette approche dans des modèles murins de cancer implantés dans des souris immunocompétentes. L’irradiation hétérogène a entraîné un contrôle tumoral significatif et une survie améliorée lorsqu’elle était combinée avec une immunothérapie (anti-PD1). Leurs analyses ont montré que ce type d’irradiation induisait une infiltration accrue de cellules immunitaires effectrices aux profils antitumoraux (lymphocytes T CD8+, Natural Killers), mais aussi de neutrophiles immunosuppresseurs exprimant CXCR2. Enfin, la combinaison d'un inhibiteur de CXCR2 (SB225002) avec l’irradiation hétérogène et l’anti-PD1 a encore amélioré le contrôle tumoral et la survie des souris. Cette étude, fruit d’une collaboration entre l’UMR-S 1030 (INSERM/Gustave Roussy/UPSaclay, Villejuif) et le LRMed (IRSN, Fontenay-aux Roses) suggère une stratégie pour optimiser la prise en charge des tumeurs impossibles à irradier entièrement à forte dose. Légende Figure : Des cellules MC38 (carcinome colorectal) ont été implantées de manière sous-cutanée chez des souris C57BL/6. Les tumeurs ont ensuite été traitées 11 jours plus tard par irradiation à dose homogène (16Gy, TI16) ou irradiation à dose hétérogène (16Gy et 2Gy, PI16/2), sauf le groupe « Ctrl » qui n’a pas été irradié. Elles ont également été traitées par anti-PD1, SB225002, ou par la combinaison d’anti-PD1 avec SB225002 (sauf les groupes « Ctrl » et « TI16 » qui n’ont pas été traités avec un immunomodulateur). L’évolution de la taille tumorale (A) et de la survie (B) a ensuite été évaluée dans les différents groupes de traitement en fonction du temps. -> Contact : michele.mondini@gustaveroussy.fr
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November 12, 1:44 PM
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La réplication est initiée de manière bidirectionnelle dans les trois domaines de la vie par l'assemblage de deux fourches de réplication à l'origine de la réplication. Ceci est rendu possible par le recrutement de deux hélicases réplicatives sur une plate-forme nucléoprotéique construite à l'origine de la réplication avec la protéine d’initiation. La raison pour laquelle la réplication est initiée de manière bidirectionnelle n'a jamais été abordée expérimentalement en raison de l'absence d'un système biologique approprié. En utilisant des approches génétiques et génomiques, les chercheurs de l’équipe EMC2 de l’I2BC (CNRS/CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette)ont montré que lors de la déplétion de DciA, la réplication n'est plus initiée de manière bidirectionnelle à l'origine de réplication du chromosome 1 de Vibrio cholerae. Ils montrent qu'après une réplication unidirectionnelle sur le réplicateur gauche, les brins d'ADN naissant à l'ori1 régressent pour former une extrémité d'ADN double brin. Alors que cette extrémité d'ADN peut être efficacement dégradée dans les cellules recB+, seules quelques cellules l'utilisent pour déclencher la réplication sur le réplichore droit. Dans la plupart des cellules dépourvues de DciA, le chromosome 1 est dégradé, ce qui entraîne la mort cellulaire. Ces résultats, publiés dans Nucleic Acids Research, suggèrent que DciA est essentiel pour assurer l'initiation bidirectionnelle de la réplication chez les bactéries, empêchant une cascade d'événements délétères suite à l'initiation unidirectionnelle de la réplication. -> Contact : amelie.besombes@i2bc.paris-saclay.fr
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November 12, 1:26 PM
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Rares sont les lignées microbiennes, la majorité des archées, adaptées à vivre en conditions de saturation saline, comme dans les marais salants (salinité supérieure à 30% ; l’eau de mer a une salinité de 3.5%). Elles accumulent des ions K+ dans le cytoplasme pour maintenir la balance osmotique, une stratégie unique dite « salt-in » qui s’accompagne d’un enrichissement d’acides aminés acides dans les protéines. Dans une étude publiée dans Nature Ecology and Evolution, l’équipe DEEM du Laboratoire Écologie, Systématique et Évolution -ESE (CNRS/UPSaclay/AgroParisTech, Gif-sur-Yvette) ont analysé des métagénomes et des MAGs (génomes assemblés à partir de métagénomes) des écosystèmes géothermaux enrichis en sels chaotropes (tendant à désorganiser les macromolécules organiques) dans la Dépression du Danakil, en Ethiopie. Les communautés microbiennes des systèmes les plus poly-extrêmes analysés abritant encore de la vie, les Western Canyon Lakes (WCL), sont composées à plus de 99% d’archées. L’analyse du point isoélectrique des protéines codées dans ces métagénomes montre que ces protéomes sont les plus acides jamais observés, en comparaison avec d’autres écosystèmes de salinité croissante (eau douce – eau de mer – marais salants de plus en plus salés). Ces communautés sont, de plus, étonnamment diverses, et abritent des familles d’archées et bactéries hyperhalophiles nouvellement identifiées pour la science. Ces organismes sont métaboliquement flexibles, étant capables d’utiliser des sources d’énergie et de carbone variées d’origine hydrothermale, et stockent du C sous forme de polysaccharides complexes, probablement développent des stratégies de type fête-et-famine qui leur permettent de s’adapter à ces environnements si extrêmes. -> Contact : puri.lopez@univeriste-paris-saclay.fr
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November 12, 1:12 PM
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Nous sommes heureux de vous accueillir lors de notre événement annuel, PSCC Innovation Forum, dédié aux découvertes scientifiques et aux échanges avec les acteurs de notre écosystème. PSCC Innovation Forum 2025 illustre l’ambition du biocluster d’accélérer l’innovation en oncologie, au profit des patients en créant des interactions fortes au sein de la communauté : - L’événement donne la parole aux acteurs engagés dans la lutte contre le cancer : chercheurs, experts scientifiques, start-ups prometteuses, patients, développeurs de plateformes et permet des échanges fructueux avec les participants.
- Pour favoriser les rencontres et les collaborations, l’événement offre la possibilité de networking individuel à tous les participants.
Nous vous attendons nombreux pour partager ce moment dédié à la science, aux échanges et à la convivialité ! Programme à venir.
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November 12, 8:21 AM
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Portrait Jeune Chercheuse – Adelaide Nascimento, Chercheuse en ergonomie
Adelaide Nascimento a été Maîtresse de conférences en ergonomie au Cnam de 2010 à 2023. Elle a soutenu un doctorat en 2009 sur la sécurité des patients en radiothérapie et une Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) en 2019 sur la notion de culture et ses usages dans les changements organisationnels. Adelaide Nascimento fait des recherches centrées sur l’activité humaine dans des contextes de conception/changements avec une focale en lien avec la santé au travail. Elle été recrutée en Chaire de Professeur Junior (CPJ) à l’UMR SADAPT (INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Palaiseau). La CPJ porte sur le thème suivant « Repenser le travail dans les systèmes alimentaires en transition ». Ses recherches vont se focaliser sur les enjeux, place et configurations du travail dans les transitions des systèmes alimentaires. Avec le dispositif CPJ, elle encadre actuellement une post-doctorante (Soutenabilité du travail dans l’agriculture biologique) et un doctorant (Implication de politiques publiques autour l’alimentation saine et durable dans le travail pour et dans la restauration collective). Elle enseigne à l’Université Paris Saclay et AgroParisTech. Lien vers un portrait vidéo de Adelaide Nascimento « Personne n'éduque personne, personne ne s'éduque seul, les individus s'éduquent ensemble par l'intermédiaire du monde » - Paulo Freire -> Contact : adelaide.nascimento@inrae.fr
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November 7, 9:52 AM
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Une propriété fondamentale des organismes vivants est leur robustesse, c’est-à-dire leur capacité à maintenir un développement stable malgré des perturbations, par exemple génétiques. Les récents travaux publiés dans The Plant Cell et réalisés par une équipe de l’Institut Jean-Pierre Bourgin – IJPB (INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Versailles), en collaboration avec une équipe du RDP (Lyon), a mis en évidence un nouveau mécanisme contribuant à la robustesse du développement des plantes suite à une perturbation épigénétique majeure. Le POLYCOMB REPRESSIVE COMPLEX2 (PRC2) est un régulateur épigénétique majeur. La mutation de composants de ce complexe conduit à la dérépression d’une multitude de gènes et des phénotypes développementaux importants chez la plante modèle Arabidopsis thaliana. Parmi les gènes dont la répression transcriptionnelle est ainsi diminuée se trouve CUC2, un gène contrôlant la morphologie foliaire. Mais de façon inattendue, la dérégulation transcriptionnelle de CUC2 n’entraîne pas une augmentation de la quantité de protéine CUC2 ni de changement morphologique des jeunes feuilles. Ce paradoxe s'explique par la découverte qu’en réponse à la perturbation épigénétique, un « mécanisme de secours » impliquant un microARN est activé et inhibe l’excès d’ARNm produit, empêchant une surproduction de la protéine CUC2 et assurant la robustesse du développement. Cette voie de secours est activée sous différentes conditions environnementales même si elles induisent des morphologies foliaires contrastées. Ces travaux révèlent un nouveau mécanisme génétique contribuant à la robustesse du développement des plantes. Ils mettent également en évidence une coordination entre la régulation transcriptionnelle et post-transcriptionnelle de l’expression des gènes. -> Contact : patrick.laufs@inrae.fr
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November 7, 10:14 AM
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Dans une étude publiée dans Plant Physiology les scientifiques de l’I2BC (CNRS/CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) et de l’IPS2 (INRAE/CNRS/UEVE/UParis-Cité/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) ont étudié la régulation redox de la production du superoxyde an niveau du transfert photosynthétique des électrons. Les espèces réactives de l'oxygène (ROS) jouent un rôle en tant que molécules de signalisation cellulaire mais sont également potentiellement nuisibles. Pour gérer les ROS induits par la lumière et maintenir une fonction photosynthétique optimale, les protéines à thiols jouent un rôle crucial dans la régulation redox du chloroplaste. Les principales protéines redox impliquées dans le contrôle des ROS générés pendant la photosynthèse sont les thiorédoxines (Trx) de type m, la NADPH-réductase C (NTRC) et la péroxyrédoxine à 2 cystéines (2-Cys PRX). L'interaction entre ces protéines fonctionne comme un réseau de régulation redox, où la 2-Cys PRX peut être réduite par la NTRC et les Trx, mais peut également ré-oxyder ces dernières. Ce système permet une adaptation rapide du fonctionnement du chloroplaste aux changements du régime lumineux. L’étude a montré que la localisation membranaire des protéines du réseau de régulation redox varie en fonction de la photopériode pour réguler le fonctionnement du photosystème I (PSI) lui-même. Cette étude, qui fait l’objet de la thèse de Umana Hani, soutenue le 15 octobre, a permis proposer un nouveau modèle de régulation redox du PSI. Il ouvre de nouvelles perspectives de recherches sur la régulation des voies alternatives du transfert photosynthétique des électrons dans des conditions de lumière fluctuante ou de stress abiotique. -> Contact : anja.liszkay@i2bc.paris-saclay.fr / emmanuelle.issakidis-bourguet@universite-paris-saclay.fr
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November 7, 10:52 AM
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Dans une étude publiée dans Journal of the American Chemical Society, les scientifiques du LBPA-Laboratoire de Biologie et Pharmacologie Appliquée (ENS Paris-Saclay/CNRS/UPSaclay, Gif-sur-Yvette, équipe « Structure, fonction et bio-ingénierie des Acides nucléiques non-conventionnels » ), en collaboration avec le laboratoire de Phan Anh Tuan (NTU Singapore), ont étudié des structures non canoniques d’acides nucléiques, les G-quadruplexes, qui jouent un rôle clé dans des processus cellulaires essentiels et suscitent un intérêt croissant en nanotechnologie en raison de leurs propriétés uniques. Dans cette étude, les chercheurs démontrent, par résonance magnétique nucléaire (RMN), l’imbrication de deux G-quadruplexes intramoléculaires : l’un contenant un site vacant (formant ainsi un G-triad) et l’autre ayant une guanine non liée. Ces structures interagissent via une connexion G-triad•G, créant un empilement inédit 5'–3'. En exploitant ces propriétés d'interconnexion, l’équipe a identifié une séquence capable de s'auto-assembler en G-wires, caractérisés par microscopie à force atomique (AFM), ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour des applications en nanotechnologie. -> Contact : brahim.heddi@ens-paris-saclay.fr
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November 7, 11:26 AM
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Dans une étude prospective publiée dans Blood Advances, l’équipe du service d’hémato-oncologie de l’hôpital André-Mignot de Versailles (UVSQ/AP-HP, Le Chesnay) et du Centre d'Epidémiologie et de Santé Publique – CESP (UMR-S 1018 INSERM/UVSQ/UPSaclay) , rapporte l’évolution des cytokines activatrices des lymphocytes B (IL-6, IL-10 et BAFF) et la coévolution des principales populations lymphocytaires B et T sanguines chez 51 patients atteints d’un lymphome B diffus à grandes cellules (DLBCL) associé au VIH traités par R-CHOP. Le traitement R-CHOP est associé à une diminution de l'IL-10, tandis que les niveaux d'IL-6 ont fluctué et que les niveaux de BAFF ont augmenté au cours des trois premiers mois et diminué par la suite. Après traitement, une augmentation rapide des lymphocytes B CD19+ est observée composée principalement de lymphocytes B naïfs, tandis que les lymphocytes B de type zone marginale et les lymphocytes B mémoires se sont rétablis plus lentement. Avec un suivi médian de 41 mois, la survie sans progression et la survie à 5 ans étaient respectivement de 62% et 67%. La progression tumorale (17,5%) et le sepsis (12,5%) sont les principales causes de décès. Les facteurs de risque de décès et progression sont un R-IPI avancé (p=0,049), une lymphopénie NK (p=0,001), une faible proportion de lymphocytes B naïfs (p=0,017) et des niveaux sériques d'IL-6 élevés (p=0,001). À l'ère du développement rapide des thérapies telles que les CAR-T déplétant les lymphocytes B, l'évaluation initiale et post-thérapeutique des lymphocytes B non tumoraux est justifiée pour stratifier les patients atteints d’un DLBCL associé au VIH. -> Contact : caroline.besson@uvsq.fr
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November 9, 5:43 PM
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Le récepteur transmembranaire HER2 est impliqué dans la prolifération cellulaire. Il est parfois surexprimé à la surface des cellules tumorales dans le cas de cancers du sein. Des thérapies ciblées anti-HER2 existent et peuvent être proposées aux femmes ayant un statut HER2 positif. Il s'agit de deux anticorps thérapeutiques : le trastuzumab et un autre, arrivé plus récemment sur le marché, le pertuzumab qui pallie en partie le problème de résistance acquise au trastuzumab. Comment ces deux molécules agissent-elles ? Où se lient-elles à HER2 ? Pourquoi une synergie thérapeutique entre le trastuzumab et le pertuzumab est-elle observée ? Pour répondre à ces questions, il est nécessaire de modéliser les interactions entre les trois partenaires, et l'apport de la biologie structurale est essentiel. L'analyse de particules uniques par cryomicroscopie électronique à transmission (cryo-EM) est particulièrement intéressante pour ce type de complexes et a déjà servi à modéliser un complexe ternaire associant HER2 et deux fragments de liaison (Fab) des deux anticorps thérapeutiques. Mais la résolution de la structure obtenue ne permettait pas de décrire les interfaces anticorps-antigène à l'échelle atomique. HER2 est un objet compliqué à étudier du fait de sa grande flexibilité. L'interface HER2-trastuzumab en particulier se situe dans la partie la plus flexible : le domaine IV de HER2. L'équipe « Interactions et mécanismes d'assemblage des protéines et des peptides » (B3S/I2BC), en collaboration avec Sanofi, l'IMPMC (CNRS, Sorbonne Université, MNHN, IRD) et l'Institut Pasteur, a obtenu la structure détaillée du complexe ternaire HER2/Fab pertuzumab/Fab trastuzumab. Dans un article publié dans le Journal of Structural Biology, les auteurs dévoilent une structure du complexe offrant une vue plus détaillée que celle précédemment disponible. Elle met en évidence une boucle du domaine IV qui avait été négligée auparavant et qui pourrait être impliquée à la fois dans la liaison du trastuzumab et dans la dimérisation de HER2. Cette découverte peut contribuer à expliquer l'effet anticancéreux synergique des deux anticorps. Les auteurs proposent en outre que la flexibilité du complexe HTP, au-delà des difficultés qu'elle entraîne pour l'analyse cryo-EM, reflète en fait la régulation de la signalisation HER2 et son inhibition par les anticorps thérapeutiques. Lire la suite de l’Actu CEA-Joliot. -> Contact : stephane.bressanelli@i2bc.paris-saclay.fr
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