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A l'Institut de Biologie Intégrative de la Cellule (I2BC, Gif-sur-Yvette, Institut Joliot, CEA, Saclay), l'équipe « Modélisation et ingénierie des protéines » et la nouvelle plate-forme « Binders » utilisent la biologie combinatoire et l'évolution dirigée pour générer des protéines artificielles à motifs répétés, appelées alphaReps, qui peuvent lier spécifiquement des protéines cibles choisies. Elles ont entrepris l'ingénierie d'assemblages moléculaires utilisant ces alphaReps et récemment ont cherché à mettre au point un système générique permettant de lier toute structure cible sur une structure porteuse et ainsi d'imager la cible par cryo-microscopie électronique. Elles se sont pour cela associées au pôle de « Biologie Structurale » de l'I2BC et en particulier sa plateforme I2BC / Plateforme de cryo-microscopie électronique (CRYO-EM). Il est encore aujourd’hui difficile de résoudre par cryo-microscopie électronique la structure de protéines de petite taille (MM 100 kDa). L’approche développée permettrait en particulier de lever cette limite. Comme preuve de concept, la GFP (green fluorescent protein) a été choisie comme cible pour la résolution de structure en réalisant plusieurs constructions basées sur les alphaReps. Une alphaRep liant la GFP a été fusionnée directement sur une structure porteuse, ou à une autre alphaRep liant la structure porteuse (double alphaRep 'tête-bêche'). Les protéines ainsi conçues ont été produites et les complexes imagés. Des jeux de données de cryo-microscopie électronique ont été collectés pour six de ces assemblages à façon, suivis d'analyses d'images et de reconstructions 3D. Une preuve de concept du potentiel de la stratégie a été apportée pour un assemblage utilisant comme structure porteuse la béta-galactosidase d'E. coli, un tétramère de symétrie D2 de 520 kDa. La reconstruction 3D montre la double alphaRep tête-bêche liant d'un côté la béta-galactosidase, de l'autre la GFP. Ce premier succès montre les perspectives que la démocratisation de la cryo-microscopie électronique peut ouvrir à l'ingénierie des protéines, en permettant de visualiser rapidement et jusqu'à l'échelle atomique des assemblages conçus rationnellement et/ou par évolution dirigée. Contact : Ana-Andreea Arteni & Stéphane Bressanelli (plt-cryoem@i2bc.paris-saclay.fr) Plug In Labs Université Paris-Saclay : cliquer ICI Envie de (re)lire son précédent FOCUS PLATEFORME (17 février 2020)? FOCUS PLATEFORME : Des analyses par cryo-microscopie électronique révèlent les mécanismes d'auto-assemblage de l'α-synucléine, une protéine impliquée notamment dans la maladie de Parkinson I2BC / Plateforme de cryo-microscopie électronique (CRYO-EM). La plateforme dispose d’un cryo-microscope électronique 120 kV (Tecnai, FEI (aujourd’hui ThermoFisher Scientific)), équipé d'une caméra à détection directe (K2 Gatan) et d'un porte-objet refroidi (Gatan 626). Courant 2024, Cryo-EM sera aussi équipé d’un instrument dernière génération (Glacios 2, ThermoFisher Scientific), associé à une caméra Falcon 4i (ThermoFisher Scientific). Ces équipements permettent l'observation des objets biologiques (protéines, complexes multi-protéiques, virus, liposomes, assemblages multi-moléculaires, ...) après coloration négative, ou par cryo-microscopie électronique dans leur milieu aqueux naturel. La coloration négative permet de vérifier la qualité et l'homogénéité des échantillons, mais aussi d'avoir une idée de la forme des objets et éventuellement de déterminer la stœchiométrie de certains assemblages. Les images obtenues en cryo-microscopie électronique sur l’équipement à venir (Glacios 2, ThermoFisher Scientific), ainsi que les moyens de calcul déjà disponibles sur la plateforme, permettront le crible de grilles et la détermination de structures 3D à haute résolution (3Å). Ces premières structures permettent d'accéder aux microscopes plus puissants (eg. 300 kV Titan Krios de SOLEIL (Saclay, 2024), de l'ESRF (Grenoble) ou de l'IGBMC (Strasbourg)), menant aux résolutions atomiques. La plateforme permet aussi l'observation de complexes in situ (protéines à la surface d'organites purifiés ou de virus enveloppés, protéines membranaires reconstituées dans des liposomes, etc.) par cryo-tomographie électronique. Cette plateforme fait partie du pôle des plateformes de Biologie Structurale de l'I2BC qui comprend : i) les plateformes de Cristallisation, RMN, CryoEM, Mesures d'Interactions Macromoléculaires, et ii) les plateaux techniques d'Expression de protéines solubles ou membranaires en levures, Expression des protéines en cellules d'insectes et Bioinformatique structurale. D’autre part, cette plateforme, ainsi que trois autres (cristallisation, Mesures d'Interactions Macromoléculaires (PIM) et binders (alphaReps) sont aujourd’hui labélisées IBISA sous la bannière BioStruct@UPSAY. A propos de l’Institut de Biologie Intégrative de la Cellule (I2BC - UMR 9198). L’I2BC est une Unité Mixte de Recherche (CEA, CNRS, Université Paris-Saclay), constituée de 60 équipes de recherches et 15 plateformes technologiques, provenant de 8 unités de recherches (CGM, IBBMC, IGM, ISV, LEBS, VMS, SB2SM, SBiGeM). L’institut est réparti sur 3 sites de recherche (Campus d’Orsay Vallée de l’Université Paris-Saclay, Campus du CNRS de Gif sur Yvette et Campus du CEA / Centre de Saclay) au sein de 14 bâtiments jusqu’au rassemblement programmé sur le campus du CNRS de Gif-sur-Yvette.
Dans une revue publiée récemment dans Brain, Damien Ricard (Centre Borelli UMR 9010 UPSaclay/ENS Paris-Saclay/CNRS/SSA, Université de Paris Cité, Inserm) et collaborateurs font le point sur les liens entre faisceaux de substance blanche et fonctions exécutives. Ces fonctions permettent de planifier, contrôler et exécuter des activités complexes orientées vers un objectif. Elles sont indispensables à l’adaptation à des situations nouvelles et incluent, entre autres, mémoire de travail, flexibilité mentale et inhibition. Comme toute fonction cognitive complexe, les fonctions exécutives résultent de l’interaction permanente et dynamique entre réseaux neuraux, assurée par les faisceaux de substance blanche. Dans cette revue, les auteurs ont fait la synthèse d’études incluant des patients opérés de tumeur cérébrale en condition éveillée avec stimulation cérébrale directe, d’études de corrélation « lésion-déficit » en imagerie cérébrale, et de tractographie chez des adultes sains et des patients. Pour les fonctions exécutives étudiées, l’intégrité de certains faisceaux de substance blanche semble indispensable : - La mémoire de travail dépendrait du corps calleux, et notamment sa partie antérieure, du faisceau longitudinal supérieur (FLS), du cingulum, et du faisceau frontal « oblique ».
- La flexibilité mentale reposerait essentiellement sur le deuxième segment du FLS, mais aussi le corps calleux, notamment son genou.
- Quant à l’inhibition, l’intégrité des faisceaux cortico-sous-corticaux hémisphériques droits, notamment les radiations thalamiques antérieures, semble cruciale, outre celle du corps calleux, du cingulum, et du FLS.
- En résumé, en plus du corps calleux, le FLS notamment son deuxième segment, apparaît indispensable pour le fonctionnement exécutif.
Plus globalement, une latéralisation hémisphérique gauche a été observée pour les tâches verbales, et droite pour les tâches exécutives avec des demandes visuelles. Contact : crmonica@gmail.com ou yn.yordanova@gmail.com ou damien.ricard@m4x.org
La phosphorylation des facteurs de transcription joue un rôle clé dans la signalisation cellulaire et dans les mécanismes pathologiques, mais a été très peu étudiée dans les thérapies utilisant les nanomédicaments. La connaissance des mécanismes par lesquels les nanomédicaments contrôlent la dynamique spatio-temporelle de la phosphorylation du CREB [cyclic AMP-response element binding protein] pourrait améliorer les traitements des maladies neurologiques, par exemple celles causées par un déficit en plasmalogène. Dans un article récent publié dans Communications Chemistry, Yu Wu et Angelina Angelova de l’Institut Galien Paris-Saclay – IGPS (UMR 8612 CNRS/UPSaclay, Orsay) émettent l'hypothèse de l'importance de la phosphorylation des facteurs de transcription pour la régénération des séquelles neurologiques du syndrome du long COVID et soulignent le rôle de l'organisation structurelle des nanoparticules pour l'interaction avec les membranes cellulaires. Les auteurs ont conçu des assemblages nanométriques de lipides et de peptides, avec différentes organisations structurelles (cubosomes, hexosomes et liposomes), caractérisés par la diffusion des rayons X aux petits angles (SAXS) à haute résolution et par l’imagerie Cryo-TEM. Le traitement des cellules neuronales par des nanoassemblages a démontré que le temps de traitement est un paramètre critique pour la phosphorylation de CREB dans les cellules normales par rapport aux cellules exposées au stress oxydatif dans un modèle in vitro de la maladie de Parkinson. Les nanoassemblages à base de plasmalogène contrôlent la cinétique de l'activation de CREB de manière prolongée et pourraient conduire à des traitements plus efficaces des troubles neurodégénératifs. Contact : angelina.angelova@universite-paris-saclay.fr
Les organismes photosynthétiques ont besoin de mécanismes de régulation pour faire face à l'excès d'énergie lumineuse. PTOX contrôle le niveau d'oxydation du pool de plastoquinone dans la membrane des thylakoïdes et agit comme une soupape de sécurité en cas de stress abiotique. Les chercheurs ont utilisé des mutants PTOX dans deux plantes modèles, Arabidopsis thaliana et Marchantia polymorpha. Chez Arabidopsis, l'absence de PTOX entraîne un grave défaut de pigmentation, un phénotype dit panaché, lorsque les plantes sont cultivées à des intensités lumineuses standard. Ils ont créé un mutant PTOX vert d'Arabidopsis exprimant la caroténoïde désaturase bactérienne CRTI et un double mutant de Marchantia dépourvu des enzymes PTOX de type plante et de type algue. Chez les deux espèces, l'absence de PTOX a affecté l'état redox du pool de plastoquinone. L'exposition des plantes à une forte intensité lumineuse a montré, en l'absence de PTOX, une plus grande sensibilité du photosystème I aux dommages induits par la lumière, tandis que le photosystème II était plus stable, ce qui démontre que la PTOX joue à la fois un rôle pro-oxydant et un rôle anti-oxydant in vivo. Ces résultats jettent une lumière nouvelle sur la fonction de PTOX dans la protection des photosystèmes I et II contre le stress photo-oxydant. Légende Figure : Schéma montrant que l'activité de la PTOX permet la destruction préférentielle du photosystème II (PSII) et protège le photosystème I (PSI). Le PSII peut être réparé efficacement alors que les dommages causés au PSI sont mortels pour la plante. Contact : anja.liszkay@i2bc.paris-saclay.fr
La composition de lait est affectée par de nombreux facteurs, dont l'alimentation. Les microARNs, petits ARN non codants d’environ 22 nucléotides qui jouent un rôle important dans l’expression génique, sont présents en grande quantité dans le lait. L’effet de la restriction alimentaire sur les miRNomes ont été très peu étudiés. Dans une étude publiée dans BMC Genomics, les scientifiques de l’UMR de Génétique Animale et Biologie Intégrative – GABI (INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Jouy-en-Josas) décrivent les effets de deux essais de restriction alimentaire d'intensité différente sur la composition en microARNs du lait de vaches Holstein. Un essai de restriction était d'intensité élevée (CI) et le second d'intensité modérée (LM). La répartition des microARNs dans les différents compartiments du lait étant peu connus, les auteurs ont séquencé les microARNs dans le lait entier, les globules gras (GG) du lait, les vésicules extracellulaires (VE) et les cellules épithéliales mammaires (CEM) purifiées à partir du lait, avant et pendant la restriction alimentaire. Une grande variabilité de concentration selon les compartiments a été observée. 2 896 microARN ont été détectés dont 1 493 déjà connus dans l’espèce bovine. Un miRNome spécifique pour chaque fraction du lait a été observé. La restriction alimentaire a affecté l’abondance de 159 microARNs (Figure), les compartiments des vésicules extracellulaires et du lait entier étant les plus touchés, tandis que les globules gras et les CEM ont été peu ou pas affectés. Aucun microARN différentiellement présent en fonction de l’alimentation n’a été détecté en commun dans un même compartiment, ce qui démontre un effet fort de l’intensité de la restriction. Pour les microARNs connus qui ont varié lors des restrictions, une analyse in silico a permis la prédiction de leurs cibles et l’étude des voies métaboliques dans lesquelles elles sont impliquées. Les 17 microARNs variables, connus et en quantité suffisante ont permis de prédire 1 378 gènes cibles dont 14 codants pour des protéines dont la quantité est affectée par la restriction alimentaire dans l’essai CI (Leduc et al., 2022 et notre précédente info). Les 41 voies métaboliques impliquées reflètent la modification de certaines voies clés de la lactation liées aux métabolismes lipidique et protéique, au cycle cellulaire et à la réponse aux stress. Ces travaux rapportent pour la première fois des modifications du miRNome dans plusieurs compartiments du lait lors de restriction alimentaire entrainant un déficit énergétique chez l’animal. Ils ouvrent ainsi la voie vers leur utilisation comme biomarqueurs de cet état chez les vaches laitières. Légende Figure : Répartition des 159 microARN dont l’abondance varie avec le régime alimentaire selon le protocole de restriction et le compartiment du lait Contact : fabienne.le-provost@inrae.fr
Les maladies des plantes sont souvent causées par des complexes parasitaires d’espèces proches. L’existence de tels complexes a longtemps été insoupçonnée car les espèces sont souvent difficiles à distinguer les unes des autres, et nous manquions d’outils d’identification et de diagnostic. De plus, une fois l’existence de complexes reconnue, la contribution de chacune des espèces à la symptomatologie ou à la gravité de la maladie restait souvent inaccessible par manque de connaissance de la biologie, de l’épidémiologie et de la nuisibilité de chaque espèce prise séparément ou des relations qui peuvent se lier entre les différentes espèces du complexe in planta pour augmenter ou réduire la gravité de la maladie. Dans une étude publiée dans BMC Biology, les scientifiques de l’unité BIOGER (INRAE/UPSaclay, Campus Agro Paris-Saclay, INRAE Palaiseau) ont étudié de telles interactions entre deux espèces de champignons phytopathogènes, Leptosphaeria maculans (Lm) et L. biglobosa (Lb), responsables du Phoma du colza. Les interactions multipartenaires ont été analysées à l’aide d’approches de microbiologie et de transcriptomique (RNAseq) en culture axénique ou lors de l’infection de la plante. Ces travaux montrent un antagonisme fort entre Lb et Lm in vitro comme in planta. Le cycle parasitaire de Lm est bloqué à un stade très précoce de l’infection en présence de Lb, alors que Lm ne semble pas avoir d’effet notable sur le programme parasitaire de Lb. L’inhibition du cycle parasitaire de Lm est dû à une combinaison de causes, incluant une compétition pour les ressources trophiques, la génération par Lb d’un environnement inapproprié pour la croissance de Lm et/ou l’effet des réponses de défense de la plante induites par Lb sur Lm. Cet antagonisme unidirectionnel n’agit toutefois que dans des conditions particulières s’amenuisant voire disparaissant lors d’inoculations séparées dans l’espace ou le temps et modulé par la quantité d’inoculum apportée au point de co-inoculation. Cela explique pourquoi, au champ, les deux espèces continuent à être systématiquement présentes sur les mêmes plantes et que cette présence commune ne les empêche pas de compléter leur cycle de vie. Contact : thierry.rouxel@inrae.fr
Le 28 novembre 2023, INRAE a célébré l'excellence et l'innovation lors de sa 4e cérémonie des Lauriers, présidée par Philippe Mauguin, PDG d’INRAE, en présence de Sylvie Retailleau, ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, et de Marc Fesneau, ministre chargé de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Les lauréates et lauréats ont été distingués par un jury international pour leurs contributions exceptionnelles soutenant les missions de recherche de l’institut pour relever les défis des changements globaux impactant l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. Cette année, le Grand Prix des Lauriers INRAE a été décerné à un scientifique lié à l’Université Paris-Saclay, Philippe Langella. Philippe Langella est directeur de recherche à l’INRAE, responsable de l’équipe ProbiHôte, au sein du laboratoire Microbiologie de l'alimentation au service de la santé humaine (MICALIS – Univ. Paris-Saclay/ INRAE/ AgroParisTech). Philippe Langella travaille sur un défi de taille : utiliser des bactéries probiotiques aux potentiels effets bénéfiques sur notre santé. Avec Harry Sokol, gastroentérologue spécialisé dans les maladies inflammatoires de l’intestin et directeur d’équipe au sein de l’unité MICALIS, il fait une découverte majeure : dans le microbiote des patients en rémission de la maladie de Crohn se trouve une bactérie absente de celui des patients en rechute, la Faecalibacterium prausnitzii, autrement appélée Fprau. Ensemble, les deux chercheurs montrent qu’en supplémentant des souris présentant des symptômes de la maladie de Crohn avec Fprau, elles guérissent. Fprau devient ainsi première bactérie probiotique issue du microbiote intestinal dite de nouvelle génération à être utilisée à des fins thérapeutique. Fort de ses résultats, Philippe Langella a co-fondé avec Harry Sokol en 2018 la start-up Exeliom Biosciences pour utiliser Fprau comme médicament pour soigner la maladie de Crohn. Des levées de fonds successives ont, depuis, permis des recherches pour aussi utiliser Fprau contre l’infection à Clostridium difficile ou encore pour renforcer l’efficacité de l’immunothérapie chez les personnes atteintes de cancers. Lire l’Actu UPSaclay et voir la vidéo de présentation de Philippe Langella
Lancé en 2013, le projet européen du Human Brain Project a pris fin en octobre 2023. Il avait pour but de cartographier intégralement le cerveau humain en ligne. Son héritage réside désormais dans la plateforme eBrains. À quoi cette initiative a-t-elle donné accès ? Avec - Hugo Jalinière Journaliste auprès de Sciences et Avenir.
- Yves Frégnac Directeur de recherche émérite au CNRS, professeur émérite en sciences cognitives à l’École Polytechnique et chercheur au laboratoire NeuroPSI (CNRS/UPSaclay, Gif-sur-Yvette)
- Bertrand Thirion Chercheur dans l’équipe MIND, commune à l’INRIA et au CEA.
Rencontre également avec Jean-François Mangin, chef d’équipe du groupe de recherche d’analyse de neuro-imagerie structurelle au laboratoire NeuroSpin. Ce laboratoire fait partie du projet européen, Human Brain Project. Jean-François Mangin et son équipe développent des méthodes permettant d’explorer le cerveau et d’analyser les images qu'on obtient à l’aide d’imagerie cérébrale. Écouter le podcast de l’émission
Si le parcours du patient atteint d’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) est aujourd’hui bien balisé, un diagnostic précoce des patients et l’accès à des traitements efficaces restent l’enjeu d’une prise en charge optimale de la maladie. Entretien avec le Pr Marc Humbert, Chef du service de pneumologie et soins intensifs respiratoires Hôpital Bicêtre (AP-HP), Directeur du laboratoire Hypertension pulmonaire : Physiopathologie et Innovation thérapeutique (UMR-S 999 UPSaclay/Inserm), et Coordonnateur du centre de référence de l’hypertension pulmonaire (PulmoTension) et de la filière de santé des maladies respiratoires rares (RespiFIL), membre du Réseau européen de référence des maladies pulmonaires rares (ERN-LUNG), et Doyen de la faculté de Médecine UPSaclay. Lire la suite de l’article extrait du dossier Grand Angle spécial Hypertension artérielle pulmonaire réalisé par CommEdition, parution dans Le Monde daté du 25 novembre 2023
RAPPEL ! Les Lundis de l'IPSIT - Lundi 11 décembre 2023 : "La cellule endothéliale en tant que cible thérapeutique"
Séminaire des Lundis de l'IPSIT le : Lundi 11 décembre 2023, de 9h15 à 12h15, Université Paris-Saclay - Bâtiment Henri Moissan - 17, avenue des Sciences, 91400 ORSAY (Salle 2004 - HM1 recherche - 2e étage) Pour vous inscrire, envoyer un mail à : nadine.belzic@inserm.fr Programme : - 9h15 - 9h30 Accueil des participants
- 9h30 - 10h15 Giuseppina Caligiuri (DR Inserm, UMR 1148, Responsible Equipe Cardiovascular Immunobiology, Paris / Clinical Fellow in Cardiology, PATT, Univ. Hospital Bichat Beaujon, Paris / Scientific founder Tridek One Therapeutics and Kapto Medical): « CD31-mimetic coating for favoring physiologic endothelialization and seamless integration of endovascular devices »
- 10h15 - 10h45 Pause-café - Discussions
- 10h45 - 11h30 Lucas Treps (CRCN CNRS, CRCI²NA, UMR 1307, Centre de Recherche en Cancérologie et Immunologie Intégrée, Nantes) : « A toolkit to study the endothelial compartment in lung cancer »
- 11h30 - 12h15 Jérémy Bellien (PU-PH, Pharmacology, Directeur de l’unité Inserm UMR 1096, Rouen) : « Soluble epoxide hydrolase: a Janus-faced enzyme with unsuspected cardiometabolic properties »
Via Life Sciences UPSaclay
Les partenaires du living lab VivAgriLab (dont C-BASC) ont le plaisir de vous inviter à la Journée de Rencontre annuelle chercheurs acteurs locaux, qui aura lieu le 12 décembre 2023 à l'INRAE Versailles (Route de Saint Cyr 78000 Versailles). L'évènement est ouvert à la communauté scientifique, tous acteurs locaux et partenaires. Veuillez SVP vous inscrire sur ce lien. Le living lab VivAgriLab vise à faire émerger des projets de recherche appliquée en faveur de la transition écologique et agroécologique d'un large territoire autour de l'université. VivAgriLab a été créé en 2019 par 3 associations (menant un programme agriurbain), 3 communautés d'agglomération, INRAE, AgroParisTech, C-BASC, l'Université Paris-Saclay, la Chambre d'agriculture d'IdF et l'Etablissement public d'Aménagement Paris-Saclay. Pour en savoir sur VivAgriLab, veuillez consulter le site de l'association Terre & Cité qui anime la démarche ou celui de C-BASC. En matinée seront présentés les résultats du projet Flux local : "Réancrer les flux alimentaires et boucler les flux de matière organique à l’échelle locale pour contribuer à la durabilité territoriale". Il s'agit du premier projet obtenu par VivAgriLab, financé par la Fondation de France. L'après-midi auront lieu des ateliers thématiques visant à amorcer un processus de coconception de projets de recherche action avec les acteurs locaux. Les ateliers ayant lieu en sessions parallèles, vous pourrez choisir sur place les ateliers selon vos intérêts. Le programme provisoire est disponible via ce lien. Nous restons à votre disposition pour toute question, Paul Leadley, Gwenola Yannou-Le Bris, Philippe Martin et Diane Maurissen (l'équipe de coordination de C-BASC)
Les Fédérations Hospitalo-Universitaires organisent le vendredi 15 décembre 2023 leur prochain workshop Women in Science. Cette deuxième édition, consacrée à la place de la femme dans la recherche et les soins, réunira de nombreux intervenants aux côtés des représentants des fédérations hospitalo-universitaires : médecins exerçant à l'AP-HP, chercheurs, universitaires, etc.
Séminaire Pr Dan PEER - lundi 18 décembre 2023 - amphi Hervé Daniel - bât. Henri Moissan - 10h
le Professeur Dan Peer, Directeur du Laboratoire de Nanomédecine de précision à l'Université de Tel Aviv, fera une conférence intitulée "Modulating cells function with RNA". Cette conférence est ouverte à toutes et tous. Nous vous donnons rendez-vous en amphithéâtre Hervé Daniel - bâtiment Henri Moissan - le lundi 18 décembre 2023 à 10h. Dan Peer is a Professor and the Director of the Laboratory of Precision NanoMedicine at Tel Aviv University (TAU). He is also the Vice President for Research and Development at Tel Aviv University. From 2017 - Present, he is the Founding and Managing Director of the SPARK program of Translational Medicine at TAU. Prof. Peer’s work was among the first to demonstrate systemic delivery of RNA molecules using targeted nanocarriers to the immune system and he pioneered the use of RNA interference (RNAi) in immune cells. His lab was the first to show systemic, cell specific delivery of mRNA in an animal to induce therapeutic gene expression of desired proteins. This has enormous implications in cancer, inflammation and infection diseases (e.g. COVID 19 mRNA vaccines). In addition, his lab was the first to show systemic high efficiency, cell specific therapeutic genome editing in cancer. Prof. Peer has more than 130 pending and granted patents. Some of them have been licensed to several pharmaceutical companies and one is currently under registration (as a new biological drug in Inflammatory Bowel Disease). In addition, based on his work, four spin-off companies were generated aiming to bring innovative personalized medicine into clinical practice. Prof. Peer received more than 30 awards and honors and he serves on the scientific advisory board and as Board Member of more than 15 companies, and on the editorial board of more than 20 journals. In 2014, he was elected to the Israel Young Academy and in 2023 he was elected to the US National Academy of Engineers (NAE).
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Une étude publiée dans la revue Genetics par des scientifiques de l’unité Génétique Quantitative et Evolution – GQE-Le Moulon (UPSaclay/CNRS/INRAE/AgroParisTech, Gif-sur-Yvette) au sein de l’IDEEV (Institut Diversité, Écologie et Évolution du Vivant) montre le rôle de mutations de novo dans la réponse de long terme à la sélection chez le maïs et comment leurs effets varient avec l’environnement et affectent simultanément plusieurs caractères. L’étude s’appuie sur les expériences de sélection divergente de Saclay sur la date de floraison (Saclay-DSEs). Deux lots de semence issus de deux lignées de maïs ont été sélectionnées durant plus de 20 générations sur le domaine agricole de la ferme du Moulon (Plateau de Saclay) pour une floraison tardive ou précoce. Après 20 générations de sélection, un écart d’environ 15 jours est observé entre populations tardives et précoces issues du même lot de semence. En combinant des approches de génomique, de génétique quantitative, et l’évaluation phénotypique les mêmes années des plantes sélectionnées à différentes générations, les auteurs ont étudié le rôle des mutations dans l’adaptation des populations. Cette étude valide l’existence de deux phases successives dans la réponse à la sélection, qui avaient été prédites par des simulations (Desbiez-Piat et al., 2021) : la première phase consiste en la fixation d’allèles favorables préexistants dans la population ancestrale ; la seconde phase est permise par la fixation de mutations de novo (A). Comme prédit par les simulations, les mutations avantageuses se fixent plus vite qu’attendu en l’absence de sélection (B). Cependant, des mutations favorables dans l’environnement de sélection s’avèrent défavorables dans l’environnement utilisé pour l’évaluation. La généralité des interactions génotype x environnement combinée à la généralité des effets pléiotropes des mutations sur différents caractères de phénologie et d’architecture des plantes explique l’impression d’exploration aléatoire de l’espace phénotypique en réponse à la sélection (C). Les résultats de l’étude permettent de mieux comprendre la complexité des interactions entre forces évolutives dans les processus d’adaptation des populations et soulignent l’intérêt des approches d’évolution expérimentale. Contact : christine.dillmann@universite-paris-saclay.fr
Dans le cadre de la Chaire Blaise Pascal de l’Université Paris-Saclay attribuée au primatologue américain William Hopkins (Université du Texas, MD AndersonCancer Center), l’équipe Ginkgo du laboratoire laboratoire GAIA (UMR BAOBAB / NeuroSpin, CEA/CNRS/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) a exploré pour la première fois la connectivité superficielle du cerveau du chimpanzé à partir de données d’IRM de diffusion acquises par l’équipe américaine sur une quarantaine d’individus. Les chercheurs de NeuroSpin ont ainsi pu établir la cartographie la plus complète à ce jour des connexions cérébrales profondes et superficielles de cet Hominidé avec lequel l’homme partage un ancêtre commun et de nombreux traits comportementaux. Ce travail fondateur qui a fait l’objet d’une publication de Maëlig Chauvel dans le journal NeuroImage va permettre aux chercheurs des équipes française et américaine d’étudier si les différences de connectivité anatomique du cerveau humain et du cerveau du chimpanzé peuvent expliquer les différences de comportement entre les deux espèces. Lien Zenodo pour accéder à l’atlas Contact : cyril.poupon@cea.fr
Dans une étude publiée dans Nature Plants, les scientifiques du laboratoire MeioMe de l’Institut Jean-Pierre Bourgin - IJPB (INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Versailles) et de l’I2BC (CEA/CNRS/UPsaclay, Gif-sur-Yvette), en collaboration avec une équipe du Max Planck Institute de Cologne (Allemagne), ont identifié et caractérisé deux nouvelles petites protéines appelées, SCEP1 et SCEP2, qui jouent un rôle clé lors de la méiose de la plante Arabidopsis thaliana. La méiose est au cœur de la reproduction sexuée des eucaryotes. Elle permet la formation de gamètes qui véhiculent la moitié de l’information génétique d’un individu. Les gamètes mâle et femelle fusionnent ensuite lors de la fécondation pour créer un nouvel individu. Lors de la méiose, les paires de chromosomes homologues forment des “crossovers”, qui échangent réciproquement des fragments de chromosomes et qui sont essentiels pour que chaque gamète reçoive une copie et une seule de chaque chromosome. Le nombre et la position de ces crossovers sont régulés par un ensemble de protéines dont certaines forment une structure appelée le complexe synaptonémal qui se présente comme une sorte de fermeture éclair qui attache les paires de chromosomes homologues. Les chercheurs ont montré que les deux nouvelles protéines SCEP1 et SCEP2 sont localisées au centre du complexe synaptonémal. Lorsque SCEP1 et/ou SCEP2 ne sont pas exprimées, le complexe synaptonémal n’est plus formé, il y a plus de crossovers par paires de chromosomes mais certains chromosomes ne reçoivent pas de crossovers engendrant des défauts dans la formation des gamètes et une baisse de la fertilité des plantes. Ces deux protéines jouent ainsi un rôle central dans la méiose, et donc dans la reproduction sexuée. Des protéines similaires à SCEP1 et SCEP2 ont été trouvées et prédites comme formant un complexe de structure similaire à celui des protéines d’Arabidopsis dans la majorité des espèces représentatives des plantes à fleurs. Légende Figure : SCEP1 et SCEP2 co-localisent au centre du Complexe Synaptonémal. A: En méiose, chaque paire de chromosomes homologues est associée physiquement par un crossover et par une structure protéique appelée le Complexe Synaptonémal. B: Structure de SCEP1 et SCEP2 prédite par l'AI Alphafold2. C: SCEP1 (Magenta) est visualisée au centre du complexe synaptonémal (gris). D: SCEP1 (Magenta) et SCEP2 (Bleu) colocalisent au centre du complexe synaptonémal. Contact : christine.mezard@inrae.fr
Le passage des anticorps à travers la barrière hémato-encéphalique (BHE) et la barrière hémato-tumorale (BHT) revêt une importance cruciale pour accroître l'efficacité des immunothérapies, mais également pour surveiller les biomarqueurs pronostiques et prédictifs tels que le ligand de mort programmée 1 (PD-L1) via l’immuno-tomographie par émission de positons (immunoTEP). Il a été montré récemment que les ultrasons focalisés (FUS) permettent de perméabiliser transitoirement ces barrières biologiques et améliorent le passage d’anticorps (Tran et al., 2020 et notre précédente info). Bien que l'implication du récepteur néonatal Fc (FcRn) dans la distribution des anticorps soit bien établie, sa fonction au niveau de la BHE reste controversée, tandis qu'elle demeure inconnue au niveau de la BHT. Dans cette perspective, le Laboratoire d'Imagerie Biomédicale Multimodale Paris-Saclay – BioMaps (INSERM/CNRS/CEA-Joliot/UPSaclay, Orsay), avec les groupes de Charles Truillet (Immuno-imagerie) et d'Anthony Novell (Ultrasons), en collaboration étroite avec le DMTS (CEA/UPSaclay, Département « Médicaments et technologies pour la santé », SIMoS) avec Hervé Nozac’h ont mené une évaluation approfondie du rôle du FcRn dans le passage des anticorps dans le cadre de l’optimisation de l’imagerie de PD-L1. Cette évaluation a été réalisée en combinant l'imagerie en immunoTEP avec des FUS, en utilisant des IgG non modifiées ou à faible affinité pour le FcRn, ciblant le PD-L1 dans un modèle préclinique de glioblastome orthotopique. Les résultats de cette étude publiée dans Theranostics mettent en lumière que l'abolition de l'interaction Fc-FcRn confère de meilleures propriétés cinétiques pour l'imagerie par immunoTEP. Les ultrasons facilitent une distribution cérébrale adéquate des radioligands à base d'IgG, fournissant ainsi un outil robuste en immunoTEP. Cette approche, peu invasive, offre la possibilité de prédire et de surveiller la réponse aux immunothérapies de manière efficace. Légende Figure : Les ultrasons ont significativement amélioré la captation cérébrale des deux IgG radiomarquées (sans et avec mutation au niveau du Fc) par rapport à l'imagerie sans perturbation de la barrière hémato-encéphalique (BHE). La modélisation cinétique a révélé que le protocole a permis de discriminer l’impact des ultrasons et du FcRn dans la distribution des anticorps. Contact : charles.truillet@universite-paris-saclay.fr
L’athérosclérose se caractérise par le dépôt d’une plaque lipidique sur la paroi des artères qui peut évoluer vers l’obstruction des vaisseaux ou se rompre avec des conséquences graves. Dans une étude parue dans Nanoscale, des chercheurs du Département Médicaments et Technologies pour la santé - DMTS (CEA-Joliot/UPSaclay, Gif-sur-Yvette), en collaboration avec l’Institut de Cardiométabolisme et Nutrition (Sorbonne Université), ont mis en place une approche micellaire pour la prise en charge la vectorisation d’un agoniste du LXR (récepteur nucléaire des oxystérols) vers les lésions athérosclérotiques. Ce récepteur intervient dans la régulation de voies métaboliques du cholestérol qui joue un rôle clé dans la formation de la plaque d’athérome. Il existe déjà des molécules agonistes du LXR, comme le GW3965 qui possède une activité anti-athéromateuse mais aussi hypocholestérolémiante. Bien qu’actif, le GW3965 n'a jamais été mis sur le marché en raison d'effets indésirables qui résultent principalement d'une biodistribution non spécifique. Dans le contexte de cette étude, des vecteurs micellaires stabilisés capables : i) de prendre en charge (encapsulation) un agoniste synthétique du LXR dérivé du GW3965, ii) de l’emmener (ciblage passif) vers les lésions athérosclérotiques, et iii) d’induire un effet thérapeutique en activant LXR, ont été développés. Des expériences sur des modèles de souris ont montré que les micelles chargées en principe actif présentaient une pharmacocinétique et une biodistribution favorables vers la plaque d’athérome et qu'elles étaient capables de réguler à la hausse l'expression des promoteurs d'efflux du cholestérol, sans altérer le métabolisme des lipides (un effet secondaire classiquement observé avec GW3965). Contact : philippe.lesnik@sorbonne-universite.fr ou laurent.devel@cea.fr ou edmond.gravel@cea.fr ou eric.doris@cea.fr
Portrait Jeune Chercheur - Morgan Gaïa, chercheur en biologie de l’évolution des virus
Morgan Gaïa est chercheur CEA au Genoscope (UMR 8030 CEA/CNRS/UEVE-UPSaclay, Evry) au sein du LAGE (Laboratoire d’Analyses Génomiques des Eucaryotes) depuis décembre 2021. Ses sujets de recherche portent sur les interactions évolutives et fonctionnelles entre les eucaryotes et leurs virus, à partir de grandes ressources de données environnementales, telles que celles générées dans le cadre des expéditions Tara. Il s’intéresse en particulier aux rôles que les virus géants ont pu jouer dans l’émergence et l’évolution précoce des eucaryotes. Ces virus sont en effet non seulement étonnant pour les dimensions de leur particule et de leur génome, mais aussi pour leur contenu en gènes qui évoque de nombreux liens co-évolutifs avec leurs hôtes. Après des études en microbiologie, spécialisées en maladies infectieuses, il défend en 2013 sa thèse sous la direction du Pr. Bernard La Scola à l’Université Aix-Marseille, sur l’isolement et la caractérisation de nouveaux virus géants et de leurs virophages. Il poursuit sa carrière par un postdoc dans l’équipe du Pr. Patrick Forterre à l’Institut Pasteur jusqu’en 2019. Il y développe ses compétences en phylogénomique et phylogénétique, en travaillant notamment sur la topologie de l’arbre du vivant et en co-supervisant un projet sur la co-évolution entre virus géants et eucaryotes. Il rejoint ensuite le LAGE du Dr. Patrick Wincker en tant que postdoc afin d’étudier la biogéographie et l’évolution des eucaryotes et des virus géants à l’échelle de la génomique océanique, au travers des données produites à partir des expéditions Tara. Il est ensuite recruté par le CEA en tant que chercheur au sein de la même équipe afin d’y développer sa thématique de recherche actuelle. “When you’ve got’em by the curiosity, their hearts and minds will follow.” - Terry Pratchett, Small Gods. Contact : mgaia@genoscope.cns.fr
Après des essais nucléaires en Algérie, d'autres sont perpétrés en Polynésie. Si l'État français assurait jadis à la population qu’ils étaient inoffensifs, les conséquences médicales, sanitaires et environnementales s'observèrent encore... Avec Ce lundi 27 novembre 2023, une majorité d'états se réunissent à l’Organisation des Nations Unies pour la seconde réunion du "traité sur l’interdiction des armes nucléaires". L’un des objectifs est de faire avancer les droits des victimes des essais nucléaires. Quels en ont été les conséquences sanitaires en Polynésie française ? Pendant trente ans, la France a testé dans le pacifique deux types de bombes : la bombe atomique et la bombe thermonucléaire. On décompte 193 essais, dont certains très contaminants avec des retombées radioactives plus importantes qu’envisagées. La population polynésienne n’a pas eu voix au chapitre, et aujourd’hui, elle accorde de l’importance au risque que cette contamination représente ; d’autant que le niveau réel de la radioactivité à laquelle elle a été exposée a été sous-évalué. Écouter le podcast de l’émission
Chaque année, le Collège de France récompense et encourage, à travers plusieurs prix, des chercheuses et chercheurs prometteurs. Cette année, Florent Ginhoux s’est vu décerner le prix Antoine Lacassagne. Florent Ginhoux, directeur du laboratoire Cellules myéloïdes et cancer au sein de l’unité de recherche Immunologie anti-tumorale et immunothérapie des cancers (ITIC - Univ. Paris-Saclay, Inserm, Gustave Roussy), est spécialiste de l’ontogénie et de la différenciation des macrophages. Il figure sur la liste des scientifiques les plus cités au monde (Highly Cited Scientists) de Clarivate depuis 2016. Il consacre actuellement ses travaux à la mise en lumière de différents types de macrophages associés aux tumeurs en vue de développer de nouvelles immunothérapies ciblant ces populations cellulaires. Le prix Antoine Lacassagne, qui lui est décerné, couronne les travaux et encourage la carrière de jeunes chercheuses et chercheurs en biologie, qu’elles ou ils soient de nationalité française ou et étrangère. En plus d’une récompense de 6 000 euros, ce prix s’accompagne d’une invitation pour le lauréat ou la lauréate à venir communiquer ses recherches lors d’un séminaire au Collège de France, qui coïncide traditionnellement avec la tenue de la Journée François Jacob, organisée à chaque rentrée académique par l’Institut de biologie.
Xavier Apolinarski, lauréat du Grand Prix PI Premier Cercle© Catégorie Deeptech
Jeudi 23 novembre 2023, Xavier Apolinarski, Président de la SATT Paris-Saclay, s'est vu décerner le Grand Prix PI catégorie DeepTech 2023 hors classement INPI, par Guylène Kiesel Le Cosquer, Présidente de la CNCPI - Compagnie Nationale des Conseils en Propriété Industrielle.
SAVE THE DATE ! Journée Agroécologie, Lundi 5 février 2024 de 9h à 17h
Journée Agroécologie Lundi 5 février 2024 de 9h à 17h Campus Agro Paris-Saclay 22, place de l’Agronomie - 91120 Palaiseau Cette journée organisée par la GS Biosphera et l’OI C-BASC a pour objectif de renforcer la communauté scientifique autour de l’agroécologie. Favoriser les échanges et susciter de nouvelles collaborations afin de répondre aux enjeux sociétaux et environnementaux de l’agroécologie sont autant de raisons pour se retrouver le 5 février 2024. La sortie attendue de cette journée sera la rédaction d’un appel à projets commun GS Biosphera/C-BASC.
Le prochain Café GS LSH, qui aura lieu vendredi 1 décembre de 13h30 à 14h00. Nous aurons le plaisir d'accueillir Patricia Uguen (UMR 3348/INSERM U1278 CNRS/INSERM/UPSaclay/Institut Curie, Orsay) qui nous présentera son projet de recherche intitulé: « Depletion of 53BP1 activates innate immune response ». L'objectif de ces réunions informelles est de mieux connaître et fluidifier les échanges d'information entre membres de la communauté de la GS LSH. Si vous aussi souhaitez présenter votre equipe/plateforme ou projet de recherche lors d'un Café GS LSH, merci de complèter le formulaire d'inscription pour les orateurs. Pour vous connecter au café GS LSH veillez utiliser ce lien.
La Graduate School Life Sciences and Health (GS LSH) organise sa 6ème journée scientifique intitulé "Exploring the brain" le vendredi 2 février 2024 à NeuroPSI (151 route de la Rotonde, 91400 Saclay) et en visioconférence de 9h00 à 18h00. La GS LSH invite les jeunes chercheurs à présenter leurs travaux de recherche sous forme de poster. Les inscriptions sont gratuites mais obligatoires avant le 12 janvier 2024 : inscriptions Le programme scientifique est en cours de préparation et sera publié prochainement. Plus d'informations
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