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Pour augmenter la libido, la musculature, contrer la fatigue... On peut vouloir accroître son taux de testostérone? Comment ? Aliments, médicaments, risques et conseils médicaux. Le Professeur Jacques Young (service d'endocrinologie et reproduction, hôpital de Bicêtre, AP-HP/UPSaclay, Kremlin-Bicêtre) répond aux questions. Lire l’article dans le Journal des Femmes
Xavier Mariette, élu président de la Commission Médicale d’Etablissement Locale (CMEL) du GHU AP-HP Université Paris-Saclay
Le Professeur Xavier Mariette (service de Rhumatologie-Hôpital Bicêtre, Laboratoire IMVA UMR-S 1184 UPSaclay/INSERM/CEA et centre de référence des maladies systémiques auto-immunes rares, Le Kremlin-Bicêtre) a été élu à la Présidence de la Commission médicale d’établissement locale (CMEL) du GHU AP-HP Université Paris-Saclay. Il a à ses côtés en qualité de Vice-Président, le Dr Tristan Cudennec (Service de Médecine Gériatrique, Hôpital Ambroise Paré, AP-HP/UVSQ/UPSaclay, Boulogne Billancourt).
Il peut précéder l'annonce du décès de quelques heures, mais parfois de beaucoup plus longtemps. L'état de mort cérébrale a fait couler de l'encre ces derniers jours. Une jeune fille, victime collatérale d'un tir de kalachnikov à Marseille, a été déclarée dans cet état désespéré, avant l'annonce de sa mort, mardi 12 septembre. La semaine précédente, c'est un adolescent de 16 ans qui a été déclaré en état de mort cérébrale après une collision avec un véhicule de police à Elancourt (Yvelines). Le parquet de Versailles l'avait annoncé mort, avant de rectifier le lendemain. Il est finalement décédé après son transfert en Turquie, mardi.
De la mort cérébrale à la mort clinique, en passant par certains comas, ces états sont régulièrement mentionnés dans les médias, sans que l'on sache toujours à quoi ils correspondent réellement. Les conséquences peuvent se situer sur un terrain judiciaire, sociétal ou intime. Franceinfo fait le point sur ces différentes notions.
Dans l'état de mort cérébrale, ou de mort encéphalique, "le cerveau est physiquement mort", avec des "lésions cérébrales totales et irréversibles", explique à franceinfo Philippe Charlier, médecin légiste et directeur du le Laboratoire Anthropologie, Archéologie, Biologie - LAAB (UVSQ/UPSaclay, UFR des Sciences de la Santé, Montigny-le-Bretonneux). Le diagnostic peut être posé après deux électroencéphalogrammes plats pendant une durée de trente minutes, réalisés à au moins trois heures d'intervalle, ou via un angioscanner, une méthode plus rapide. "En injectant un produit de contraste, on voit qu'il n'y a plus de vascularisation au niveau du cerveau. Cela engendre un œdème cérébral, précise le spécialiste. On peut alors prononcer l'état de mort cérébrale, qui recoupe l'expression de coma dépassé." Lire la suite de l'entretien
Le Conseil européen de la recherche (ERC) vient d’annoncer la liste des 400 lauréates et lauréats des bourses « Starting » 2023 qui financent les projets de recherche des jeunes chercheurs et chercheuses. Au total, ce sont quatre lauréates et lauréats de l’Université qui bénéficieront de ces aides, d'un montant maximum de 1,5 millions d'euros, pour une durée de cinq ans. Les bourses ERC ont été lancées en 2007 dans le cadre du programme Horizon Europe, avec pour vocation de soutenir les recherches de pointe sur la base de l'excellence scientifique. Cette année, 400 lauréates et lauréats bénéficieront de cette aide, d’un montant total de 628 millions d’euros, pour lancer leurs projets, former leurs équipes et concrétiser leurs ambitions scientifiques. Parmi ces 400 chercheuses et chercheurs sélectionnés, quatre sont issus de l’Université Paris-Saclay, dont une dans le domaine des Sciences de la Vie : Les crossovers méiotiques, en réarrangeant les combinaisons d'allèles parentaux, rendent les êtres humains uniques. De façon étonnante, les crossovers ont tendance à être plus régulièrement espacés le long des chromosomes qu'attendus par le jeu du hasard. Ce phénomène découvert dès 1914 s’appelle « interférence ». L'émergence d'une telle régulation spatiale nécessite une communication. Comment la machinerie de formation des crossing-over communique-t-elle avec les crossovers voisins situés à un demi-chromosome de distance ? Le projet DYNACO permettra des avancées fondamentales dans la compréhension de la formation, de la désignation et de l'interférence des crossovers. Ces travaux fourniront potentiellement des outils pour la manipulation de la recombinaison, afin d'accélérer l'introgression de caractères sélectifs dans les génomes des variétés d’intérêt. Contact : chloe.girard@cnrs.fr
C'est la synthèse "la plus complète" jamais réalisée sur le sujet. Après quatre ans de travail, des chercheurs travaillant sous l'égide de l'ONU ont publié lundi leur rapport sur les espèces exotiques envahissantes. Il appellent le monde à "se réveiller" face à ce fléau.
Frelon asiatique, écrevisse américaine, fourmi électrique, ambroisie : les espèces exotiques envahissantes, introduites par l'homme, se propagent sur la planète de plus en plus vite. Dans un rapport d'une ampleur inédite publié ce lundi 4 septembre, l'IPBES (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services) (souvent surnommé le "Giec de la biodiversité"), éclaire l'urgence de la situation et les mesures à oeuvre pour préserver la biodiversité, chiffrant à plus de 423 milliards de dollars par an le coût économique de ces espèces invasives. Entretien avec Franck Courchamp, directeur de recherche au CNRS Université Paris-Saclay (laboratoire Ecologie, systématique et évolution – ESE CNRS/UPSaclay/AgroParisTech, Gif-sur-Yvette), un des principaux auteurs de ce rapport et son porte parole pour les média francophones. et co-auteur du rapport. Lire la suite de l'entretien Écouter aussi le podcast (5 min) de Camille passe au vert sur France Inter et les reprises dans la presse écrite : l'Humanité, Les Echos.
Lancé en 2023 par l’Institut du Cerveau avec le soutien de la Fondation Anne et Claude Berda, NeurAL (pour Neuroscience Acceleration Launchpad) est un programme d’amorçage en neurosciences entièrement dédié au développement de solutions thérapeutiques. Véritable rampe de lancement pour les projets d’entrepreneuriat innovants en neurosciences, NeurAL identifie et valide des projets scientifiques parmi les plus prometteurs et les accompagne dans le développement de leurs modèles économiques avec pour objectif d’aboutir à des stratégies d’entreprises solides. Le programme NeurAL prévoit ainsi chaque année la sélection et l’accélération de projets innovants dans le domaine thérapeutique, des technologies médicales ou des solutions digitales, provenant d’institutions de recherche universitaires de renommée mondiale, axées sur les neurosciences et les troubles neurologiques. Dans le cadre de son premier appel à projet deux lauréats ont été retenus, dont le projet CicaNEURO porté par Bruno Figadère du laboratoire BioCIS (UMR 8076 CNRS/UPSaclay, Orsay), Rita Raisman-Vozari, Patrick Michel et Laurent Ferrié. L’équipe a développé un procédé permettant de modifier des composés initialement antibiotiques pour les transformer en molécules neuroprotectrices pouvant s’appliquer à la Maladie de Parkinson. Les deux lauréats retenus bénéficieront du programme d’accélération de 12 mois minimum leur permettant d’acquérir les méthodes et stratégies nécessaires pour atteindre les prochaines étapes de développement de leur produit. Contact : bruno.figadere@universite-paris-saclay.fr
Denis David est professeur de pharmacologie à l’Université Paris-Saclay et membre de l’équipe Moods du Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations (CESP – Univ. Paris-Saclay, Inserm, UVSQ). Il a à cœur de repousser les limites de la recherche afin d’améliorer la prise en charge de patients et patientes souffrant de dépression. Après un Deug en sciences de la vie et une licence en physiologie, effectuée en 1998 à l’Institut catholique de Vendée, Denis David poursuit avec une maitrise en physiologie/pharmacologie. « J’ai fait un stage volontaire au laboratoire de neuropharmacologie de la Faculté de médecine de Nantes en licence, et cela m’a tellement plu que j’ai renouvelé l’expérience en maitrise. » En 2000, il réalise un DEA en pharmacologie expérimentale et clinique à l’Université Paris-Sud (aujourd’hui Université Paris-Saclay), tout en poursuivant son stage de recherche au sein du laboratoire de neuropharmacologie. En 2003, il réalise sa thèse au sein de ce laboratoire, en partenariat avec l’équipe Sérotonine et neuropharmacologie de l’Université Paris-Sud (intégrée au CESP en 2020 et rebaptisée Moods) pour y ajouter un volet portant sur la neurochimie. Son sujet concerne l’étude de la variabilité et de la taille de l'effet des antidépresseurs sur des modèles comportementaux et neurobiologiques. Lire la suite du portrait
Solange Morera et Anne-Soisig Steunou, élues au Conseil Scientifique de L’Institut National des Sciences Biologiques du CNRS
Fabrice Barlesi, directeur général de Gustave Roussy, spécialiste du cancer du poumon, Sarah Watson, oncologue à l’Institut Curie, spécialiste des cancers rares, et Delphine Loirat, oncologue médical à l’Institut Curie, spécialiste du cancer du sein, sont les invités du Grand entretien le 6 juillet 2023.
En une trentaine d'années, le nombre de nouveaux cas de cancers a presque doublé en France métropolitaine, une progression plus marquée chez les femmes à cause notamment d'une hausse du tabagisme. Pour 2023, le nombre de nouveaux cancers est estimé à 433.136 cas, indique ce travail de Santé publique France, de l'Institut national du cancer (Inca), du réseau des registres des cancers Francim et du service de biostatistique-bioinformatique des Hospices Civils de Lyon (HCL).
Fabrice Barlesi : "Ça ne nous surprend pas mais c'est important qu'on ait ces données épidémiologiques pour adapter les stratégies thérapeutiques. Une grande partie de ces cancers pourraient disparaitre en supprimant le tabac, l'alcool, l'exposition à certains facteurs environnementaux et notamment viraux (via la vaccination anti-HPV notamment) mais l'activité physique peut diminuer l'obésité qui elle-même est probablement associée à une augmentation de cancer." Écouter l'émission ICI
Blaise Pascal Medallist in Medicine and Life Sciences – Professor Patrick Couvreur
In recognition for his widely recognized work as a seminal scientist in the field of nanotechnologies for drug delivery and imaging sciences. Prof. Couvreur has been pioneering the field of biomaterials for nanomedicines. He has introduced for the first time the design of polyacrylamide nanoparticles and nanocapsules for the intracellular delivery of compounds which cannot diffuse into cells. The exceptional inventive contribution of Pr. Couvreur is further demonstrated by the introduction of squalene grafting to drugs, which leads to self-forming biodegradable nanoparticles able to deliver a high amount of drugs to various tissues. At the international level, his a Foreign Member of the National Academy of Medicine (USA), Foreign Member of the National Academy of Engineering (USA), Foreign Member of the Royal Academy of Medicine of Belgium (Belgium), Foreign Member of the Spanish Academy of Pharmacy (Spain), International fellow of the Japanese Academy of Pharmaceutical Sciences and Technology (Japan). He has held several ERC grants and been member of the ERC Board.
Le Prof. Patrick Couvreur a reçu le "Presidential Award 2023" de l'European Federation of Pharmaceutical Scientists (EUFEPS) à l'occasion de son congrès qui s'est tenu à Lisbonne du 31 mai au 2 juin 2023. Patrick Couvreur is an Emeritus Professor of Pharmacy at the Paris-Saclay University, member of the French Académie des Sciences and holder of the chair of “Innovations Technologiques” (2009-2010) at the prestigious « Collège de France ». He is appointed as a Senior Member of the “Institut Universitaire de France” since 2009. He has held many important national and international academic positions as Director of the UMR CNRS 8612 (a CNRS associated department gathering more than 120 researchers in the drug delivery field), Director of the Doctoral School “Therapeutic Innovation” (over 300 PhD students at Paris-Sud University) and founder member of the pole of competitivity MEDICEN. For 30 years (1985-2015), Patrick COUVREUR was also an Extraordinary Professor at the University of Louvain (Belgium) and he was an invited professor in many other universities. He was/is a member of the board of governors of many international scientific organizations (i.e. The International Pharmaceutical Federation FIP, the Controlled Release Society CRS, the European Federation of Pharmaceutical Scientists EUFEPS, APGI etc.). Since 2014, he was a member of the LS-7 panel of the European Research Council (ERC consolidator grant) and he became the Chair of the panel in 2016, 2018 and 2020. Patrick Couvreur has served in many scientific committees in France (Institut Pasteur, ENS Cachan, Academic Council of Paris-Saclay University, Scientific Committee of the Région Centre, Comité National of the CNRS, Conseil National des Universités CNU, Board of Governors of Ecole Pratique des Hautes Etudes, President 2020 of the Académie Nationale de Pharmacie etc.). EUFEPS strongly appreciates his outstanding contributions to many EUFEPS activities and awarded him with the EUFEPS Presidential Distinction Award 2023 for his continuous EUFEPS support and contributions over many years!
Le tabac est la première cause évitable de mort en France. Facteur de risque pour la plupart des cancers, de nombreuses maladies cardiovasculaires et pneumologiques, le tabac est une épidémie à deux dimensions : sanitaire et écologique. Avec : Écouter le podcast de l'émission du 31 mai 2023
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L’opération « Septembre en or », qui se déroule en ce moment, sensibilise le grand public aux cancers pédiatriques. Grâce aux progrès dans les traitements, le taux de survie des enfants atteints d’un cancer est passé de 10 % dans les années 1960 à 80 % aujourd’hui. De nouvelles études se consacrent à la recherche des causes des cancers chez l’enfant, qu’elles soient génétiques ou environnementales. « La toute première patiente traitée par des CAR‑T cells en 2012 pour une leucémie est toujours en rémission », souligne la Pre Véronique Minard-Colin, du département de cancérologie de l’enfant et de l’adolescent de l’Institut Gustave-Roussy, à Villejuif. « Le défi, c’est d’en développer des plus puissants pour contrôler la maladie à plus long terme et couvrir un plus large champ de cancers. » La Pre Minard-Colin, qui est aussi vice-présidente de la Société française de lutte contre les cancers et les leucémies de l’enfant et l’adolescent (SFCE), souligne : « On est désormais capables de guérir certaines leucémies et certains lymphomes à 95 % ». L’apparition des CAR‑T cells remonte au début des années 2010, et leur utilisation ne cesse de se développer. « Elles ont révolutionné la prise en charge des leucémies, et des résultats prometteurs arrivent sur les tumeurs solides », confirme Olivier Delattre, directeur de recherche Inserm et directeur du Centre Siredo de l’Institut Curie (entièrement dédié aux cancers pédiatriques). Autre piste, qui n’en est qu’au stade de la recherche fondamentale : la programmation cellulaire et épigénétique. « Une cellule tumorale est une cellule qui a échappé à sa trajectoire de développement normale », précise le chercheur. « On cherche à effectuer une reprogrammation pour la détruire ou la remettre dans sa trajectoire. » Troisième voie, là encore exploratoire : l’utilisation de molécules dites « Protac » ou de la colle moléculaire. Elles auraient pour propriété de faciliter la dégradation des protéines anormales à l’origine du développement tumoral. Lire l’article dans La Croix
Les "Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services", aussi appelés IPBES, ont publié leur rapport sur les espèces exotiques envahissantes, cette cinquième cause d’effondrement de la biodiversité. Comment impactent-elles les écosystèmes et notre qualité de vie ? Le 4 septembre dernier, l’IPBES a publié la première évaluation mondiale sur les espèces exotiques envahissantes. Quelle est l’ampleur de ce fléau à l’échelle planétaire ? Le frelon asiatique, le moustique tigre, mais aussi le chat, ou encore le rat. En tout, 3 500 espèces sont devenues envahissantes et continuent à pulluler. Leur impact sur la biodiversité est énorme : elles sont impliquées sur plus de la moitié des extinctions d’espèces dans le monde. Des cinq causes de l’effondrement du vivant, c’est peut-être l’une des moins comprises et des moins médiatisées de toutes. L’IPBES avait déjà sonné l’alarme en 2019. Il la sonne à nouveau aujourd’hui. Pour en parler, La Science, CQFD a le plaisir de recevoir Céline Bellard, chercheuse CNRS en écologie au laboratoire Écologie, systématique et évolution - ESE (CNRS/UPSaclay/AgroParisTech, Gif-sur-Yvette), et Philippe Grandcolas, directeur de recherche CNRS et directeur adjoint scientifique de l’institut Ecologie Environnement. Ecouter le podcast de l’émission Contact : celine.bellard@universite-paris-saclay.fr
Tamara Basta-Le Berre, Maitre de conférences à l’Université Paris-Saclay à Institut de Biologie Intégrative de la Cellule (I2BC), débute sa carrière scientifique en 2000 avec une thèse à l’Université de Stuttgart en Allemagne au sein de l’Institut de Microbiologie. Au cours de sa thèse, elle s’intéresse aux mécanismes moléculaires qui confèrent une capacité à certaines bactéries du sol de dégrader des composants polluants d’origine humaine. Elle découvre ainsi que les plasmides conjugatifs jouent un rôle important dans ce processus. La fin de sa thèse coïncide avec la découverte de nouveaux virus infectant les Archées, microorganismes qui ressemblent morphologiquement aux bactéries mais phylogénétiquement plus proches des eucaryotes. Ces nouveaux virus ne ressemblent à aucun virus connu des bactéries ou eucaryotes et leurs génomes comportent en grande majorité des gènes de fonction inconnue. Intriguée par ces virus extraordinaires, Tamara décide de rejoindre en 2004 l’équipe de Patrick Forterre et David Prangishvili à l’Institut Pasteur à Paris pour étudier la réplication de virus d’Archée. Ces études l’ont amenée à identifier un phénomène original d’exclusion entre un virus et un plasmide chez une archée et un mécanisme original de réplication d’ADN viral linéaire. Suite à ce premier postdoctorat, Tamara rejoint en 2008 le Laboratoire d’Optique et Biosciences à l’Ecole Polytechnique et l’équipe de Hannu Myllykallio pour travailler sur la découverte de nouveaux antibactériens ciblant le métabolisme d’ADN. En utilisant des approches de biochimie, elle met en évidence le mécanisme d’action de la molécule candidate et contribue à la définition du principe actif qui fut l’objet d’un brevet. En 2010, Tamara est recrutée en tant que maître de conférences à l’Université Paris-Sud. Ses recherches portent sur les mécanismes moléculaires impliqués dans le métabolisme des acides nucléiques et leur évolution chez les Archées. Ainsi, Tamara s’intéresse à la voie de synthèse d’une modification clé d’ARN de transfert, nommé t6A, conservée chez les Archées et Eucaryotes. Ces travaux ont mis en évidence le rôle des protéines impliquées et ont contribué à établir un lien entre l’apparition d’une maladie génétique rare et les mutations dans les gènes de la voie de synthèse de t6A. Ces dernières années, Tamara oriente ses recherches sur l’étude de la régulation de la topologie de l’ADN chez les Archées et le rôle des enzymes topoisomérases dans ce processus. Les premiers résultats issus de ces travaux suggèrent l’existence chez les Archées de mécanismes originaux de réponse au stress topologique. Contact : tamara.basta@i2bc.paris-saclay.fr
Notre Temps a rencontré la chercheuse Nadine Attal (UMR-S 987 Inserm/UVSQ/UPSaclay/APHP/CHU Ambroise Paré, Boulogne Billancourt) qui « veut éradiquer toutes les douleurs » et « n’hésite pas à détourner les médicaments existants pour un autre usage avec, à la clé, des découvertes inédites ». Elle a participé à la création de la première unité clinique Inserm consacrée à la douleur, à l’hôpital Ambroise-Paré à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Nadine Attal explique : « Nous avons vite compris que les médicaments opiacés n’étaient pas la panacée. Il nous fallait caractériser chaque type de douleur pour trouver le traitement adapté. Avec Didier Bouhassira, nous avons conçu un questionnaire en quatre séries de questions, le DN4 pour mieux dépister ces douleurs. » L’outil est si simple et efficace qu’il fait désormais référence dans le monde entier, disponible en 90 langues. Contact : nadine.attal@aphp.fr
Le comité du prix de thèse de la SFBD (Société Française de Biologie du Développement) a décidé de décerner son prix 2023 à Julien Leclercq (Institut des Neurosciences Paris-Saclay – NeuroPSI) pour son travail sur les mécanismes génétiques qui contrôlent la formation de l’œil chez différents morphotypes du poisson Astyanax mexicanus.
L'addictologue, professeur de psychiatrie-addictologie à l’hôpital Paul-Brousse (AP-HP, UPSaclay, Villejuif), porte-parole de SOS Addiction et créateur du podcast Addiktion, Laurent Karila, était interviewé par Le Quotidien du Médecin. Connu du grand public comme auteur, intervenant régulier dans l’émission « Ça commence aujourd’hui » sur France 2, le Dr Laurent Karila est également très actif sur les réseaux sociaux. Ses comptes LinkedIn, Instagram, Facebook et YouTube ont tous été lancés quasiment en même temps en 2018. Sa motivation ? "Sensibiliser les professionnels de santé et populariser la vulgarisation sur le sujet de l'addiction auprès du grand public..." Lire la suite de l'article
Virginie van Wassenhove, nommée Chevalier dans l’Ordre National du Mérite
Virginie van Wassenhove, directrice de recherche CEA et responsable de l’équipe Cognition et dynamique cérébrale à NeuroSpin (CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette), a reçu des mains d’Étienne Klein (directeur de recherche CEA) la médaille de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite le 12 mai dernier, pour ses travaux qui combinent théories cognitives et neurosciences humaines de pointe pour mesurer notre perception du temps et identifier les mécanismes et les structures neuronales sous-jacents. Contact : virginie.van.wassenhove@gmail.com
Le Pr Patrick Couvreur, membre de l'Académie des Sciences, grand spécialiste des nanotechnologies médicales, professeur émérite en pharmacotechnie et biopharmacie à l'université Paris-Saclay (Institut Galien Paris-Saclay - IGPS), est nommé Officier de l'Ordre National du Mérite par décret du 2 juin 2023.
Adriana Karembeu et Michel Cymes partent à la découverte des pouvoirs extraordinaires du microbiote. Parmi les invités Harry Sokol et Joël Doré, directeur de recherche spécialiste du microbiote intestinal à l’Inrae, chercheur en écologie microbienne intestinale à l’institut Micalis (Inrae/AgroParisTech/UPSaclay) et directeur scientifique du centre d’excellence en analyse du microbiome MetaGenoPolis. Regarder l'émission ICI
Les mesures annoncées par le président de la République ce mardi présentent déjà l’avantage de se saisir de l’enjeu. Les experts doutent néanmoins qu’elles suffisent. Entretien avec Patrick Couvreur et Loïk Le Floch-Prigent. Patrick Couvreur est pharmacien, spécialiste des nanotechnologies médicales, Professeur Emérite à l'Université Paris-Saclay (Institut Galien Paris-Saclay-IGPS, Orsay), membre de l'Académie des Sciences, membre de l'Académie Nationale de Médecine, Président Honoraire de l'Académie Nationale de Pharmacie et Membre de l'Académie des Technologies. Loïk Le Floch-Prigent est ancien dirigeant de Elf Aquitaine et Gaz de France, et spécialiste des questions d'énergie. Lire l'intégralité de l'entretien ICI.
Christopher Hautbois, Maître de conférences depuis 2005, a été élu doyen de la Faculté des Sciences du Sport le 22 mai dernier, à l'occasion de la réunion extraordinaire du conseil d’UFR, et prendra ses fonctions à compter du 20 juin. Il succède à François Cottin, doyen en poste, dont le mandat prend fin le 19 juin.
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