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December 18, 2013 4:26 PM
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L'Homme sans contenu. Giorgio Agamben
Circé - Novembre 2013 L'art et la terreur, l'origine du bon goût et ses rapports à la perversion, rentrée de l'art au Musée et dans les collections, la séparation entre artistes et spectateurs, génie et goût, l'apparition du jugement critique, - autant de questions à partir desquelles Giorgio Agamben analyse la naissance de l'esthétique moderne.
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July 11, 2013 2:53 AM
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Sartre et la peinture : pour une redéfinition de l'analogon pictural. Par Sophie Astier-Vezon
L'Harmattan - Juillet 2013 Nous admirons la plupart du temps les peintures vénitiennes du Tintoret dans des conditions défavorables - ruelles étroites, églises sombres : il en est de même pour les textes de Sartre sur la peinture, disséminés au gré des Situations, parfois inédits. On croit alors y trouver une théorie de l'imaginaire focalisée sur l'irréalité du monde des images. Or, la définition des «arts non-signifiants» dans Qu'est-ce que la Littérature ?, tout comme les articles sur la peinture, rédigés entre 1954 et 1970, corrigent certaines idées reçues, traçant au sein de la philosophie sartrienne une nouvelle approche, plus «matiériste», de l'art. Ces «essais d'esthétique picturale» sauveraient ainsi Sartre d'une théorie iconoclaste de l'imaginaire, faisant apparaître une possible redéfinition de l'analogon pictural. Mais ils permettent aussi d'inventer une toute nouvelle catégorie, celle des «peintres sartriens», où dialoguent ensemble Le Tintoret, Giacometti, Masson, Wols, Lapoujade et Rebeyrolle.
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June 20, 2013 5:17 PM
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L'Instrument de musique.Une étude philosophique. Par Bernard Sève
Le Seuil - Mars 2013 - Coll. L'Ordre philosophique L’humanité a inventé environ 12 000 types d’instruments de musique, chacun exprimant une facette de l’imagination humaine. De façon étonnante, la philosophie néglige cet objet dont se sont depuis longtemps emparés acousticiens, musicologues, ethnomusicologues et historiens. Relevant le défi d’une étude philosophique, Bernard Sève montre que la musique, cet art si singulier, commence pour ainsi dire avec l’usage des instruments : c’est la « condition organologique de la musique ». L’instrument, inscrit dans le temps historique dont il porte les marques, construit le temps musical de l’œuvre ou de l’improvisation. Il joue un rôle central dans l’ontologie de l’œuvre musicale : la musique est le seul art dont les instruments sont utilisés tout au long de la réalisation de l’œuvre. Une fois le tableau achevé, le peintre n’a plus besoin de son pinceau ; mais, la partition terminée, le musicien a plus que jamais besoin des instruments. En jouant l’œuvre, l’instrument passe de son corps physique à son corps musical, quand le corps naturel de l’instrumentiste se fait corps musicien. Ainsi placé sous un jour inédit, l’instrument de musique est ici rendu à sa place essentielle. Bernard Sève est professeur d’esthétique et de philosophie de l’art à l’université Lille 3. Il est notamment l’auteur de La Question philosophique de l’existence de Dieu (PUF, 2000), de L’Altération musicale, ou Ce que la musique apprend au philosophe (Seuil, 2002, réédition avec une préface inédite, 2013) et de De haut en bas. Philosophie des listes (Seuil, 2010).
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November 29, 2013 2:12 PM
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Cette livraison du Portique comporte deux rééditions d’articles devenus indisponibles, la traduction d’un texte de Heidegger, Logos, par Jacques Lacan, puis un texte de Pierre Kaufmann, De l’expression de la destinée dans l’art.
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July 3, 2013 4:23 PM
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Traversées du quotidien, par Michael Sheringham
PUF - mai 2013 - Collection "Lignes d'art" Le « quotidien » est une notion-clé dans la littérature, les sciences humaines et les pratiques artistiques des XXe et XXIe siècles. Les mouvements d’avant-garde, surréalistes orthodoxes (Breton, Aragon) et dissidents (Leiris, Queneau), ainsi que les philosophes (Lukács, Heidegger) se sont penchés sur la vie quotidienne. Par la suite, quatre figures majeures, Henri Lefebvre, Roland Barthes, Michel de Certeau et Georges Perec, dont les intuitions et approches s’entrecroisent, proposent des manières de penser et d’explorer le quotidien qui ont inspiré et approvisionné la prolifération d’œuvres qui aujourd’hui encore s’attachent à sonder l’expérience quotidienne. Cet ouvrage retrace cette mise en perspective historique tout en apportant une réflexion originale sur la nature d’un concept difficile à cerner. Par le biais d’une approche comparatiste et d’analyses approfondies d’œuvres diverses (fiction, poésie, photographie, etc.), Michael Sheringham établit de nouveaux liens entre les œuvres de nombreux artistes et écrivains, parmi lesquels Raymond Queneau, Walter Benjamin, Michel Foucault, Annie Ernaux et Sophie Calle. Il propose ainsi la première vue d’ensemble des diverses approches et champs d’application de cette notion de « quotidien ».
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November 8, 2012 4:59 PM
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J.L.Déotte : Walter Benjamin et la forme plastique
Novembre 2012 / L'harmattan - W. Benjamin est un penseur essentiel de la technique comme déploiement de la nature, c’est la raison pour laquelle il abordera la photographie, la radio, et le cinéma sans complexes. Mais on doit distinguer chez lui deux époques de la technique et de la transmission, suivant le critère de l’événementialité : soit les choses n’ont lieu qu’une fois, c’est l’époque du don, de l’artisanat et des narrations. Ce qui arrive a de l’aura. Soit tout est reproductible, on peut toujours tout recommencer, c’est l’époque de l’industrie, de la masse et du jeu cinématographique, seules les traces comptent. Or, c’est grâce à la lecture de l’historien de l’architecture S. Giedion, en 1929, qu’il va découvrir l’architecture industrielle du XIXème siècle et ses prolongements modernes. Cette architecture apporte des solutions techniques nouvelles à des problèmes classiques parce qu’elle inaugure un autre mode de la forme. Jusqu’ici la forme avait été pensée sous la dépendance de ce qui la nomme, le modèle était théologique. Dorénavant, la forme technique (la forme plastique) résout une difficulté architectonique, mais en plus s’impose au monde de l’art et de la littérature. En effet, la forme plastique érige en principe le montage par éléments constructifs. Les éléments d’un hall d’exposition ou d’un pont métallique sont immédiatement saisissables, exposables. Transférer au monde du texte, cela implique qu’il n’y a pas à rechercher une vérité cachée. Il faut prendre les choses au pied de la lettre. Il en va de même pour la traduction. W.Benjamin a ainsi jeté les bases d’une esthétique topologique.
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