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Rémi Coutin, Alain Fraval, Jacques D'Aguilar, Robert Guilbot, Claire Villemant : Les illustrations entomologiques

Rémi Coutin, Alain Fraval, Jacques D'Aguilar, Robert Guilbot, Claire Villemant : Les illustrations entomologiques | Insect Archive | Scoop.it
Les illustrations entomologiques - Rémi Coutin, Alain Fraval, Jacques D'Aguilar, Robert Guilbot, Claire Villemant (EAN13 : 9782759213177)

 

Librairie Quae : des livres au coeur des sciences - 1996

 

"Entre science et art, ce livre expose une centaine de dessins d'insectes choisis essentiellement parmi les œuvres des dessinateurs de l'Inra. Sur chaque planche figure le nom scientifique de l'insecte représenté ; en fin d'ouvrage, une légende plus complète renseigne sur l'identité du spécimen, la technique de dessin, l'auteur. Quelques conseils pratiques permettent au lecteur de s'initier au dessin d'insectes et, par conséquent, à leur science. Véritables pièces de collection, ces insectes peuplent un album destiné aux amateurs de belles choses, aux savants (entomologistes, zoologistes et naturalistes) mais aussi aux simples curieux."

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Actualité en relation :

 

→ PAYSAGES ? PAR ALAIN FRAVAL | Musée des Mondes Imaginaires du 19 juillet au 3 août 2021 à Corbigny (Nièvre) - De www.assoalterego.info - Aujourd'hui, 19:00

 

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Pourquoi les insectes n'entrent pas dans notre univers moral : “Les insectes sont hors-la-loi.”

Pourquoi les insectes n'entrent pas dans notre univers moral : “Les insectes sont hors-la-loi.” | Insect Archive | Scoop.it
Peur, indifférence, dégoût... Notre rapport aux insectes nous éclaire sur notre relation à l'autre. Plongée dans cet univers parallèle, minuscule et grouillant avec l'anthropologue Hugh Raffles.

 

Télérama (abonnés)

Weronika Zarachowicz Amélie Fontaine

 

Publié le 28/04/16 mis à jour le 08/12/20

 

"Comment penser notre relation avec les « autres » ? Et comment parler des manières dont nos mondes, et les leurs, s'entrelacent ou s'ignorent ? Ces questions sont au cœur de l'anthropologie contemporaine, à l'instar des travaux des Français Philippe Descola et Bruno Latour ou du Brésilien Eduardo Viveiros de Castro. Tous apportent la preuve que d'autres façons d'habiter le monde sont possibles, aussi improbables paraissent-elles. Hugh Raffles, lui, a choisi de pousser la porte du minuscule, en partant d'un paradoxe : les insectes ont beau être les plus nombreux sur Terre, ce sont les êtres auxquels nous accordons le moins d'attention, au point qu'ils sont quasi oubliés des chercheurs — excepté « le volume colossal d'études génomiques menées sur la mouche du vinaigre ». Mais aussi parce que Hugh Raffles a été frappé par cette définition de l'écrivain Elias Canetti : « Les insectes sont hors-la-loi. » Autrement dit, ils ne comptent pas. Les tuer ne provoque rien en nous. Ni honte ni culpabilité. Comme l'écrivait Canetti, nous n'avons jamais intégré ces minuscules créatures dans notre conception occidentale de l'humanité.

 

C'est la preuve, pour Raffles, que non seulement la plupart des insectes n'entrent pas dans notre univers moral, mais que nous autres humains vivons complètement en dehors de leur monde. « Ce sont les êtres les plus éloignés de nous, expliquait-il lors d'un passage à Paris, ceux qui nous semblent les plus impénétrables — à la fois puissants, dangereux, sublimes, mystérieux, matières à rêves et à cauchemars. » Entre eux et nous ? Une distance radicale. Pis encore que l'indifférence. « Les insectes ne répondent pas en termes de remords, d'amour ou de gratitude. Nous ne savons pas ce qu'ils pensent ou ressentent. Ni même s'ils pensent et ressentent ! »

L'étude du minuscule nous révèle l'ampleur du désastre écologique

Pour franchir cette porte du minuscule, encore fallait-il une méthode. Celle choisie par l'anthropologue est à la mesure de son sujet : une expérimentation follement libre, qui enjambe les frontières et oblige à regarder et à penser autrement. Une provocation aussi, vis-à-vis des conventions universitaires, que Raffles bouscule joyeusement, ce qui résonne avec son parcours éclectique (Raffles fut ambulancier, DJ, régisseur de théâtre, avant de bifurquer vers le prestigieux département d'anthropologie de l'université de Californie). Parce que « la vitalité de la vie elle-même fait exploser les barrières bien nettes des catégories scientifiques », il convoque l'histoire, la peinture, la musique, la biologie, la philosophie, l'économie, la psychanalyse, l'entomologie... Le résultat — une encyclopédie foisonnante (et une réussite littéraire), composée de vingt-six récits classés en abécédaire — fait penser à ces cabinets de curiosités qui, « en incitant à l'émerveillement (...) menaient à la réflexion philosophique et de là, à la connaissance vraie ».

 

Prenons la lettre C, comme « Créatures de Tchernobyl » et comme « Cornelia Hesse-Honegger ». Cette singulière peintre-scientifique suisse a découvert l'impact de la catastrophe sur les punaises, indicateurs biologiques exceptionnels car particulièrement sensibles aux polluants absorbés par les plantes sur lesquelles elles vivent. Depuis, elle se consacre à l'étude et à la peinture des insectes vivant près des sites nucléaires, inventant sa propre méthodologie, déroutant les critiques d'art autant que les scientifiques. « Ses peintures, souligne l'anthropologue, nous rappellent que l'art et la science sont complémentaires et interdépendants, que leur séparation, comme le montrent bien les merveilleux lavis de Galilée, est le résultat d'une évolution des savoirs, ayant abouti à une ultra-spécialisation de disciplines toujours moins ambitieuses. »

Symptômes du réchauffement

Pour Cornelia, peindre est « une discipline qui s'apparente à une école de la vue, et nous enseigne comment voir en profondeur ». L'étude du minuscule aussi. Elle nous révèle notamment l'ampleur du désastre écologique, souvent invisible à nos yeux. Ainsi, le réchauffement climatique apparaît-il dans toute sa brutalité dès qu'on se penche sur les microscopiques « scolytes » qui déciment les pins à pignons par millions, les sécheresses à répétition faisant converger affaiblissement des arbres et suractivité des insectes. Les scolytes ne sont pas seulement des symptômes du réchauffement : ils l'accélèrent, en contribuant à la déforestation et à la libération du carbone stocké par les arbres...

 

La lettre G nous entraîne en Chine, dans le monde fascinant et immémorial des combats de grillons. Un certain maître Fang, directeur d'un musée de Shanghaï dédié... aux grillons de combat, et lui-même dresseur de grillons, y communique avec ses insectes comme d'autres le font avec un chien ou un cheval. Et le « Livre du grillon », traité fondateur datant du XIIIe siècle et sans doute premier ouvrage d'entomologie au monde, décrit aussi les Cinq Vertus, « cinq qualités humaines que l'on trouve chez les meilleurs grillons, cinq qualités que grillons et humains partagent ». La lettre J, comme « Juifs », renvoie aux ténèbres. Hugh Raffles part d'un discours de Himmler — « l'antisémitisme, c'est exactement la même chose que l'épouillage » — pour rappeler que le génocide des Juifs coïncida avec une politique hygiéniste d'éradication des poux. « C'est l'effondrement définitif du clivage entre l'humain et l'insecte, l'effondrement qui donne le feu vert à l'extermination », avec le Zyklon B, développé pour lutter contre les poux et utilisé dans les chambres à gaz.

  

La lettre Y, elle, nous raconte les « konchu-sonen », ces « garçons-aux-insectes » japonais, dont le cinéaste Hayao Miyazaki se revendique. Passionnés par l'étude des insectes, ils développent des capacités extraordinaires, des « yeux mushi » (des yeux d'insecte) dont l'attention au détail est inégalée, et forment un captivant phénomène culturel, symptôme de l'amour des Japonais pour les grillons, lucioles et scarabées. « Le phénomène a infiltré des pans entiers de la culture quotidienne, des magazines de luxe où des coléoptères glamour s'étalent sur double page jusqu'aux innombrables insectariums et papillonariums dispersés dans tout le pays », explique Hugh Raffles. Sans oublier l'ancien nom du Japon, Akitsu-shima, soit « l'île des libellules »...

 

Autant de personnages, autant d'insectes, autant de tours et de détours que l'anthropologue emprunte pour nous faire découvrir un monde plus riche, plus vaste, qui remet en question l'exception humaine. Car jamais Hugh Raffles ne lâche son cap anthropologique : « J'ai voulu au départ écrire sur le monde vu par les insectes. Mais ils sont indéchiffrables. C'est devenu un livre sur les insectes et nous, guidé par ces individus qui entretiennent des relations particulièrement intenses avec eux. »

 

Que faisons-nous d'eux, que font-ils de nous ? Interrogations auxquelles Hugh Raffles cherche à répondre pour « un grand public, et pas uniquement les universitaires. Utiliser un langage théorique ne m'intéresse pas. J'aime les détails concrets, pas les systèmes ». Comme l'intellectuel Yoro Takeshi et ses « yeux mushi », qui voient tout du point de vue des insectes. « Ces derniers lui ont appris que les appellations générales, comme "arbres", "feuilles" et surtout "nature" détruisent notre sensibilité pour les détails. Elles nous rendent violents, conceptuellement autant que physiquement. "Oh ! un insecte", nous exclamons-nous, ne percevant que la catégorie et non l'être lui-même. »

Nous interroger sur la difficulté de construire une véritable maison commune

Parler de notre relation aux insectes, c'est nous renvoyer en miroir aux relations que nous entretenons avec tant d'« autres », semblables et différents, humains et non humains. C'est nous interroger sur la difficulté de construire une véritable maison commune, à l'heure où l'Europe chasse les « autres », où la xénophobie du candidat Donald Trump triomphe aux Etats-Unis, où la « crise » environnementale se déploie à une échelle globale, exposant hommes, animaux, plantes, océans à ses conséquences. Alors, pourquoi ne pas essayer avec Hugh Raffles de comprendre ce que les insectes nous disent : « Apprends à vivre avec l'imperfection. Nous sommes tous dans le même bateau » ?"

 

 

  • À lire Insectopedia, de Hugh Raffles, éd. Wildproject

 

Illustrations Amélie Fontaine 


Via Bernadette Cassel
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Ladislas Starewitch : des amours des scarabées à celui du cinéma

Ladislas Starewitch : des amours des scarabées à celui du cinéma | Insect Archive | Scoop.it
Ladislas Starewitch était un étudiant curieux qui s’investit dans différentes disciplines tout particulièrement celle de l’entomologie. De cette passion scientifique va naître une rencontre curieuse avec le cinéma.

 

Par KAMINSKI Lucienne, 26.02.2021

 

"Même si ce fut la première expérience en animation de Starewitch, le film était parfaitement animé. On croit qu’il avait découvert les secrets de la prise de vue image par image en assistant à une projection du film "Allumettes animées" d’Emile Cohl. Il faut croire que cette technique d’animation devint sienne rapidement, puisque 6 mois après environ, en juin 1910, il était en mesure de terminer "La belle Lucanide" film de 230 m qui racontait à la manière d’un conte et avec beaucoup d’humour la lutte des scarabées pour la conquête de la belle et scarabée Hélène. Présenté en janvier 1911, le film reçu un énorme succès partout dans le monde. Comme quoi Art et Science savent faire bon ménage !"

 

En savoir et voir plus sur www.lescinephilesdedenain.blog.

 
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Reconnaître les siens, par Brigitte Howarth

Reconnaître les siens, par Brigitte Howarth | Insect Archive | Scoop.it
Disparaître, se travestir, jouer des tours, attirer ou effaroucher, leurrer ou être leurré... Ce numéro, explore les pratiques du leurre entre les vivants, aussi bien sur le temps long de l’évolution, comme le mimétisme ou le camouflage, qu’à l’échelle des interactions individuelles et collectives.

 

Billebaude n°16 - L'art du leurre

Sortie le 26 août 2020


"L’iconographie de ce numéro cherche à tisser des liens et des points de contact entre la nature, l’art et l’artifice en remettant en question la séparation moderne entre nature et culture."

(...)

 

[Image] Goniurellia tridens - Sophie Fernandez 2020, gouache

via FEUILLETER QUELQUES PAGES CHOISIES

 

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La fourmi dessinée, simple paréidolie ou plus ? - De www.insectes.xyz - Aujourd'hui, 17:12

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