 Your new post is loading...
 Your new post is loading...
Le tribunal administratif de Nice annule l’autorisation de mise sur le marché accordée par l’Anses à deux insecticides à base de sulfoxaflor, apparenté aux néonicotinoïdes. Par Stéphane Mandard, 04.12.2019 "C’est un camouflet pour l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Le tribunal administratif de Nice, dans un jugement rendu public mercredi 4 décembre, vient d’interdire deux insecticides (Closer et Transform) à base de sulfoxaflor, apparenté aux néonicotinoïdes. L’Anses avait autorisé leur commercialisation en septembre 2017, provoquant la protestation des apiculteurs français qui dénoncent des produits « tueurs d’abeilles ». Le tribunal confirme ainsi, sur le fond, un premier jugement rendu en référé en novembre 2017 suspendant l’autorisation de mise sur le marché (AMM) de ces produits développés par Dow AgroSciences, filiale du géant américain de l’agrochimie Corteva (issu de la fusion entre Dow Chemical et DuPont). Un recours avait été déposé par les associations Générations futures – qui mène la fronde contre les pesticides en France – et Agir pour l’environnement, ainsi que par l’Union nationale de l’apiculture française." (...) [via] Agence France-Presse sur Twitter : "[A LA UNE A 21H] La vente de 2 pesticides du fabricant américain Dow AgroSciences, filiale de Dow Chemical, accusés de présenter un risque pour les abeilles a été interdite par un jugement du tribunal administratif de Nice, saisi en 2017 par des défenseurs de l'environnement #AFP" https://twitter.com/afpfr/status/1202319191052890114
Via Bernadette Cassel
Test. Disponible sur PS4, PC ou Swich, « Bee Simulator » s’autorise quelques fantaisies avec le comportement réel des abeilles. Mais il permet cependant de faire connaître leur monde aux plus jeunes.
Via Bernadette Cassel
TATA-BOX est un projet de recherche de 4 ans, financé par l’Agence Nationale de la Recherche. Arrivé à son terme fin 2017, il visait à développer des méthodes et outils permettant aux acteurs locaux de concevoir une transition agroécologique à l’échelle locale. Pour retranscrire les étapes-clé du dispositif, un support original a été choisi : la bande dessinée. Publié le 05.03.2018
Via Bernadette Cassel
|
Rescooped by
CARI asbl
from EntomoNews
|
Plusieurs recherches se sont penchées sur la toxicité des néonicotinoïdes pour les abeilles, mais presque aucune en ce qui concerne les humains. Pour une des premières fois dans le monde, une étude de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS) propose une compréhension de leur impact potentiel sur la santé. Par Thomas Gerbet, 07.03.2018 "Élyse Caron-Beaudoin a consacré les cinq dernières années aux effets de ces insecticides les plus vendus dans le monde sur la santé humaine. Ses plus récents résultats d'étude seront prochainement publiés dans la revue scientifique Environmental Health Perspectives.
« À notre connaissance, on est les premiers à émettre un avertissement sur l’effet des néonics comme perturbateurs endocriniens chez l'humain », explique la chercheuse postdoctorante, qui a travaillé au sein du laboratoire de Thomas Sanderson, de l'INRS-Institut Armand-Frappier." (...) Soutenance de thèse de Élyse Caron-Beaudoin | INRS-Institut Armand-Frappier, 04.12.2017 http://www.iaf.inrs.ca/evenements/soutenance-these-elyse-caron-beaudoin Effects of Neonicotinoids on Promoter-Specific Expression and Activity of Aromatase (CYP19) in Human Adrenocortical Carcinoma (H295R) and Primary Umbilical Vein Endothelial (HUVEC) Cells | Toxicological Sciences, 12.10.2015 https://academic.oup.com/toxsci/article/149/1/134/2461581 ___________________________________________________________________ POUR ALLER PLUS LOIN : → Des produits chimiques responsables de la baisse du QI chez les enfants? | Gravel le matin, 14.11.2017 http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/gravel-le-matin/segments/entrevue/46887/demain-tous-cretin-elyse-caron "La diffusion du documentaire Demain, tous crétins ? sur la chaîne franco-allemande ARTE fait jaser en Europe. Son propos? Depuis 20 ans, le quotient intellectuel (QI) des enfants diminue constamment en raison des perturbateurs endocriniens présents dans l'environnement. Est-ce vrai? Oui, le QI a diminué, souligne la toxicologue Élyse Caron-Beaudoin, mais il est difficile d'établir un véritable lien de cause à effet."
Via Bernadette Cassel
Samedi, en marge de sa première assemblée générale à Esquibien (Finistère), l’Association pour la protection et la promotion de l’abeille noire du Cap Sizun a invité Matthieu Guichard, chercheur suisse de l’Agropôle de Berne, spécialiste des abeilles et de leurs maladies, qui s’exprimera sur les conséquences de l’hybridation et les techniques de lutte contre les varroas, parasites de l’abeille.
Via Bernadette Cassel
|
Rescooped by
CARI asbl
from EntomoNews
|
Vincent Bretagnolle étudie les alternatives à l’agriculture intensive sur les 450 kilomètres carrés d’une zone agricole située au sud de Niort. Il explique à CNRS Le journal comment un moindre recours aux pesticides augmente les revenus des agriculteurs sans affecter leur production. (...) Quand le productivisme nuit à l'agriculture. Par Laure Cailloce, 27.02.2018 Un autre axe de vos recherches concerne le rôle des insectes pollinisateurs dans la production agricole. Pouvez-vous nous en dire plus ? V. B. : Dans les campagnes, les insectes pollinisateurs – et les abeilles en particulier – ne cessent de diminuer en abondance et en diversité : soit ils sont tués directement par les insecticides, soit ils voient une partie de leurs ressources alimentaires – les fleurs des champs, les prairies, les haies… – éliminées par les herbicides et la modification progressive des paysages.
Les études menées sur la zone montrent que les abeilles jouent un rôle essentiel dans la production du colza et du tournesol, qu’on croit à tort pollinisés par la seule action du vent. Cela a des conséquences directes sur la production agricole. Ainsi, les études menées sur la zone de Chizé montrent que les abeilles jouent un rôle essentiel dans la production du colza et du tournesol, qu’on croit à tort pollinisés par la seule action du vent : les écarts de production sont de l’ordre de 30 % selon que les abeilles ont eu accès ou pas aux cultures, ce qui est considérable. Pour le mesurer, nous avons recouvert certains plants de colza et de tournesol de voilages empêchant tout accès des insectes aux fleurs ; nous avons également comparé les rendements de parcelles situées dans des paysages radicalement différents, certains riches en haies et prairies favorables à la présence d’insectes, d’autres dépourvus de ces éléments. C’est tout l’intérêt de mener des études à l’échelle d’un territoire tout entier ! La biodiversité serait donc utile à la production agricole ? V. B. : Oui, c’est le cas pour les abeilles qui assurent la pollinisation des cultures, mais aussi pour les espèces animales qui permettent le contrôle biologique des ravageurs : des coléoptères comme les carabes, par exemple, sont des auxiliaires précieux des cultures, car ils consomment limaces, pucerons et graines d’adventices. Le problème, c’est que les populations d’insectes connaissent un déclin spectaculaire dans les campagnes : en 25 ans, les populations de carabes présentes sur la zone-atelier de Chizé ont diminué de 80 %. Dans le même temps, les effectifs d’oiseaux se sont effondrés sur la zone, en partie parce qu’ils ont moins d’insectes à manger, et en partie parce que les milieux refuges où ils nichent (prairies, arbres morts, murets…) se réduisent. La situation est telle aujourd’hui qu’on ne peut pas se contenter de jouer sur un seul paramètre – réduire les intrants, par exemple. C’est le modèle entier qu’il faut changer, et on ne pourra pas le faire sans les agriculteurs.
[Image] Sur cette parcelle, des fleurs de colza sont recouvertes de voilages pour empêcher tout contact avec les pollinisateurs. L’absence d'insectes réduit la production de 30%, selon les études menées à Chizé. Crédit : J.-L Gautier Zone Atelier Plaine & Val de Sèvre http://www.za.plainevalsevre.cnrs.fr
Via Bernadette Cassel
|
Rescooped by
CARI asbl
from EntomoNews
|
|
Rescooped by
CARI asbl
from EntomoNews
|
Une espèce d'abeille sauvage introduite est partie à la conquête du pays. Au grand dam de certaines de leurs semblables. C'est ce que nous apprend une étude à laquelle les participants du Spipoll* ont peut-être contribué sans le savoir... Rencontre avec un insecte "squatteur". Range expansion of the Asian native giant resin bee Megachile sculpturalis (Hymenoptera, Apoidea, Megachilidae) in France - Le Féon - 2018 - Ecology and Evolution, 02.01.2018 http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ece3.3758/full [*] le Spipoll, le Suivi photographique des insectes pollinisateurs, est un des observatoires de Vigie-Nature, porté avec l'Opie (Office pour les insectes et leur environnement) qui invite les volontaires à choisir une fleur et à photographier toutes les bestioles qui s’y posent pendant 20 minutes
Via Bernadette Cassel
|
Rescooped by
CARI asbl
from EntomoNews
|
Le Transform et le Closer servent à éliminer les pucerons. Ils sont accusés par une association de présenter des risques pour la santé des abeilles. Avec AFP, 24.11.2017 "Le jugement sur le fond du dossier aura lieu plus tard mais, pour l’instant, l’autorisation de mise sur le marché de deux pesticides, le Transform et le Closer, est suspendue. Le tribunal administratif de Nice était saisi par l’association écologiste Générations Futures, laquelle assure que l’épandage de ces produits nuit à la santé des abeilles. (...) Le Transform et le Closer, déjà autorisés selon leur fabricant, Dow, dans 41 pays dont les Etats-Unis, le Canada et l'Afrique du Sud, avaient été autorisés à la vente fin septembre par l'Agence française de sécurité sanitaire (Anses)." (...) ___________________________________________________________________ La vente de pesticides Closer et Transform suspendue en France - La Croix Sulfoxaflor : le juge des référés suspend l'autorisation des pesticides Closer et Transform - Actu-Environnement.com Principe de précaution, le sulfoxaflor retiré du marché - La France Agricole Toute l'actualité sur ce thème ___________________________________________________________________ AJOUT au 25.11.2017 → La justice suspend l’autorisation de nouveaux pesticides « tueurs d’abeilles » L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail avait donné son blanc-seing à une mise sur le marché en septembre. LE MONDE | 24.11.2017 à 13h19 • Mis à jour le 25.11.2017 à 06h35 | Par Stéphane Foucart et Stéphane Mandard "C’est un camouflet majeur pour l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Saisi en référé par l’association Générations futures, le tribunal administratif de Nice a ordonné, jeudi 23 novembre, la suspension de l’autorisation de mise sur le marché de deux formulations commerciales (Closer et Transform) à base de sulfoxaflor, un nouvel insecticide apparenté aux néonicotinoïdes, développé par Dow Agrosciences, le géant américain de l’agrochimie." http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2017/11/24/la-justice-suspend-l-autorisation-de-nouveaux-pesticides-tueurs-d-abeilles_5219869_1652692.html
Via Bernadette Cassel
Les apiculteurs et protecteurs des abeilles sont à Rennes ce week-end pour un rassemblement d'ampleur nationale. C'est le 42ème Congrès National de la FNOSAD, Fédération Nationale des Organisations Apicoles Départementales, organisé à l'INSA de Rennes . Par Krystell Veillard Publié le 18/11/2017 "... les professionnels de l'apiculture et les scientifiques, ne manquent pas de rappeler les problèmes auxquels ils sont confrontés. Les pesticides utilisés par les agriculteurs pour traiter leurs cultures constituent le premier fléau. (...)"
Via Bernadette Cassel
|
Scooped by
CARI asbl
|
Peu à peu, les arbres reviennent dans les champs. Ils avaient été chassés par le remembrement. Mais les agriculteurs redécouvrent son utilité pour les cultures. Le savoir-faire qui consiste à allier les arbres aux cultures est aujourd’hui redécouvert sous le nom d’« agroforesterie », néologisme apparu dans les années 1970. Cette technique est pourtant connue depuis la plus haute Antiquité puisque les Étrusques et les Grecs la mentionnent. Cette exploitation conjointe était particulièrement importante en France au Moyen-âge. Certaines associations traditionnelles sont encore visibles en Normandie (pré-verger) et dans la Drôme (noyeraies extensives et cultures intercalaires). Oubliée après la seconde guerre mondiale et le remembrement agricole, cette science agronomique reprend aujourd’hui une multitude de formes (haies, bosquets, arbres têtards, alignements au sein de la parcelle, etc.) et s’adapte à toutes les productions agricoles : céréaliculture, élevage, maraichage, arboriculture, viniculture, etc.
L’agroforesterie, c’est penser le retour de l’arbre dans le champ. Car l’arbre n’est pas un concurrent mais bien un allié pour l’agriculture. Ces arbres champêtres participent à la production agricole, à la protection des cultures et des troupeaux, à la qualité de l’eau, à la fertilité du sol, au déploiement de la biodiversité. Il s’agit bien de s’inspirer de la forêt, de ses recyclages permanents, de la vitalité de son sol.
Productif et écologique, l’arbre utilise efficacement l’énergie lumineuse et fixe le carbone. Il embellit le paysage et offre un moyen de lutte contre le changement climatique. En comparaison avec la monoculture qui a envahi le paysage, l’agroforesterie permet une augmentation du rendement : avec une densité de 50 arbres par hectare de céréale cultivé, l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) évalue jusqu’à 50% le gain de production [1].
Grâce à son enracinement profond, l’arbre agroforestier n’entre pas en concurence avec les cultures -
[...] Des années de recherche et d’expérimentation l’ont montré. L’arbre retient l’eau, abrite du vent et nourrit la terre à long terme, puisque feuilles et racines font le précieux humus. « L’arbre crée le sol et donne vie », explique Alain Canet. Les études ne cessent de montrer la forte complémentarité des cultures annuelles et des arbres et la bonne valorisation des ressources (azote, lumière, eau, etc) qui résulte de leur association.
L’actualité rappelle souvent l’importance des arbres, avec la multiplication des incidents climatiques (inondations, pollutions, sécheresses, érosions...) auxquels l’arbre apporterait une réponse efficace et accessible. (...)
|
Scooped by
CARI asbl
|
Cette étude, réalisée par Pesticide Action Network (PAN), démontre également que cette agriculture n’a pas permis de réduire la faim dans le monde et qu’elle a accru, en outre, la consommation et le gaspillage alimentaire, en particulier dans les pays industrialisés. La procédure de renouvellement de l’autorisation du glyphosate est actuellement en cours. Alors que la Commission européenne propose de renouveler son autorisation pour une période de 10 ans et que la décision des États membres est attendue pour le 25 octobre, la Commission Environnement et santé publique du Parlement européen votera le 19 octobre sur une résolution proposant la sortie du glyphosate. Le vote en plénière de cette résolution aura lieu le 24 octobre. Déclaration de José BOVÉ, membre de la Commission Agriculture (AGRI) : « Nous disposons des techniques pour une agriculture sans pesticide et beaucoup d’agriculteurs utilisent déjà des méthodes alternatives. Celles-ci sont par ailleurs encouragées par la Politique agricole commune via des mesures agro-environnementales compensant les coûts de la transition et certains financements. La PAC étant par ailleurs en train d’être renégociée, l’opportunité d’un changement de cap existe. Si l’industrie des pesticides et les ténors de l’agriculture intensive décrient un scénario apocalyptique en cas de changement de paradigme, cette étude démontre au contraire qu’un modèle agricole durable est profitable aux agriculteurs, à l’environnement et aux consommateurs. » Déclaration de Michèle RIVASI, membre de la Commission Santé et environnement (ENVI): « Le Parlement européen est actuellement à l’avant-garde de la bataille sur la protection de la santé. Après avoir dit non à la proposition de la Commission relative aux perturbateurs endocriniens, les députés de la Commission ENVI devraient adopter ce jeudi une résolution pour une sortie du glyphosate dans un délai maximum de 3 ans. Une approche également juste pour les agriculteurs, bénéficiant de facto d’une période de transition en vertu de la législation et qui offre un cadre stable et prédictible pour les investissements. Les députés prennent donc les choses en main quand la Commission européenne, avec la complicité d’agences européennes malheureusement discréditées, semble avoir enterré le principe de précaution et se borner à des études en partie falsifiées par Monsanto, comme l'ont révélé les Monsanto Papers. » Télécharger l'étude : https://www.greens-efa.eu/files/doc/docs/ab61fee42c3217963d3a43bd1c4b1e09.pdf
Les représentants des Etats membres de l’UE étaient réunis, mercredi, pour décider des conditions de renouvellement de la licence de l’herbicide controversé.
Via Bernadette Cassel
|
|
Rescooped by
CARI asbl
from EntomoNews
|
Les larves d’abeilles se développent en reines seulement lorsqu’elles reçoivent de grandes quantités d’un aliment connu sous le nom de gelée royale. Mais la gelée royale fait plus que déterminer si une larve devient une reine. Elle la garde également en toute sécurité ancrée au toit d’une structure connue comme une cellule royale dans laquelle elle se développe. Une recherche publiée dans Current Biology explique le rôle que joue le pH de la gelée royale pour rendre la substance suffisamment visqueuse pour empêcher la future reine de tomber.
Via xtramiel
|
Rescooped by
CARI asbl
from EntomoNews
|
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2018 : Mars "Les larves des futures reines de l’Abeille domestique, alias mellifère, sont élevées à cette dignité et surtout à leur fonction de reproductrices par leurs nourrices qui les pourvoient, au-delà du 3e jour, en une alimentation spécialement riche, la gelée royale. Celle-ci est produite par deux organes pairs situés dans la tête des ouvrière, les glandes mandibulaires et les glandes hypopharyngiennes qui fournissent respectivement des acides gras (pH = 3,9) et des protéines principalement. Ce qu’on a jusque-là beaucoup moins étudié, c’est la position particulière des futures reines. Les cellules royales, contrairement à celles du tout venant, sont grandes, verticales avec l’ouverture en bas. La larve puis la nymphe sont donc pendues au plafond. Elles sont pourtant dépourvues de tout système d’accrochage mais la gelée royale les retient. Anja Buttstedt et ses collaborateurs de l’université de Dresde (Allemagne) ont vérifié que la gelée, dans la cellule, est très visqueuse et sert de colle pour retenir la larve. Pourtant, elle était liquide lors de leurs analyses (faites à pH 7). En conditions acides (pH = 4), celles de la nature, la protéine principale qui la compose (MRJP1) se polymérise avec l’apismine, autre protéine, en de longs filaments, qui donnent sa structure et sa fonction de glu à la gelée royale. Le mélange des sécrétions fluides des glandes et donc l’acidification se ferait à l’extérieur du corps de la nourrice, qui pourrait agir sur la qualité adhésive de la colle-aliment."
Article source (gratuit, en anglais)
How Honeybees Defy Gravity with Royal Jelly to Raise Queens: Current Biology, 15.03.2018 http://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822%2818%2930207-0 Photo : une cellule royale.
Via Bernadette Cassel
Le WWF Suisse dispose de la qualité de partie et peut faire recours dans le cadre de la procédure de réexamen des autorisations pour les produits phytosanitaires, selon le Tribunal fédéral. Dans le viseur de l'organisation, le Quinoclamine, toxique pour les insectes
Via Bernadette Cassel
Cette substance n'était pas concernée par le moratoire pris au niveau européen en 2013 sur les néonicotinoïdes. Résultat : ses ventes ont explosé. Publié le 06.03.2018 "Ce néonicotinoïde n'a jamais eu autant le vent en poupe. L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a recommandé, lundi 5 mars, dans un rapport d'étape de réduire "au maximum (les) usages" du thiaclopride dès 2018, "compte tenu de ses caractéristiques de danger, de l'accroissement important de son utilisation constatée au cours de la période 2010-2015." Franceinfo revient en trois questions sur cet insecticide controversé. Qu'est-ce que le thiaclopride ? Le thiaclopride est utilisé par les agriculteurs pour lutter contre les insectes tels que les pucerons et les doryphores, qui endommagent notamment les cultures de colza, de maïs et de pommes de terre. Cet insecticide est présumé toxique pour la reproduction humaine. C'est un "perturbateur endocrinien suspecté" et considéré comme susceptible de provoquer le cancer, selon le rapport de l'Anses." (...) ___________________________________________________________________ PAR AILLEURS : → Thiaclopride : la Commission européenne augmente la limite maximale de résidus dans le miel, 10.08.2016 https://www.actu-environnement.com/ae/news/thiaclopride-commission-europeenne-augmente-limite-maximale-residus-miel-27336.php4
Via Bernadette Cassel
|
Rescooped by
CARI asbl
from EntomoNews
|
Une équipe internationale de chercheurs du CNRS et de l'Inra montre pour la première fois qu'un paysage agricole fait de petites parcelles – donc avec davantage de bordures de champs – favorise l'abondance des pollinisateurs et la reproduction des plantes. L'étude suggère aussi qu'une plus grande diversité des cultures n'a pas forcément d'effet positif sur le nombre de pollinisateurs, notamment s'il s'agit de culture intensive comme celle du maïs. Landscape configurational heterogeneity by small-scale agriculture, not crop diversity, maintains pollinators and plant reproduction in western Europe | Crop heterogeneity affects pollination | Proceedings of the Royal Society of London B: Biological Sciences, 14.02.2018 http://rspb.royalsocietypublishing.org/content/285/1872/20172242
Via Bernadette Cassel
L’Union européenne doit renforcer son soutien aux apiculteurs, interdire les pesticides nocifs et réprimer les importations de faux miel, estiment mardi les députés de la commission agriculture du Parlement européen. Rendre aux abeilles ce qui appartient aux abeilles ! | Eric Andrieu, 23.01.2018 http://www.eric-andrieu.eu/rendre-aux-abeilles-ce-qui-appartient-aux-abeilles/ "Les eurodéputés demandent une meilleure valorisation des services rendus par les pollinisateurs."
Via Bernadette Cassel
|
Rescooped by
CARI asbl
from EntomoNews
|
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Novembre "Les bourdons, comme d’autres abeilles solitaires, secouent les anthères des fleurs visitées pour en détacher les grains de pollen – en bourdonnant. C’est la sonication, alias pollinisation vibratile. C’est une compétence innée des butineuses, qui s’améliore avec la pratique. Une équipe germano-britannique, basée à l’université de Stirling (Royaume-Uni) a mis au point un dispositif expérimental pour évaluer les caractéristiques de la sonication d’individus de Bourdon terrestre (Bombus terrestris, Hym. Apidé) récoltant sur une fleur de morelle Solanum rostratum, en analysant les enregistrements acoustiques de leur bourdonnement. La quantité réunie par les butineuses était établie par comptage des grains de pollen attachés à leur patte arrière (gauche).
Trois microcolonies de bourdons ont vu leur activité de butinage ainsi estimée : une nourrie avec du nectar normal et deux avec deux doses « réalistes » de thiametoxam, insecticide néonicotinoïde. Au bout de 10 essais, les butineuses intoxiquées récoltent entre 47 et 56 % de pollen en moins alors que leurs performance s’égalaient au départ. Elles n’apprennent pas. Et la fréquence de secouage ne baisse pas. Elles ne s’économisent pas.
Ces résultats suggèrent que l’exposition à l’insecticide diminue les performances de pollinisation des bourdons en affectant leur mémoire et leurs capacités cognitives, selon un mode d’action qui reste à préciser."
Article source : DOI:10.1038/s41598-017-14660-x
Photo : un Bourdon terrestre. Cliché Wikimedia commons.
Via Bernadette Cassel
… pour pouvoir répondre à leurs propres besoins… Les abeilles meurent ! Elles meurent à une vitesse et en telles quantité, qu‘il y a toutes les raisons pour prendre peur. Serions-nous responsable, du moins en partie, de ce triste constat ? Pouvons-nous engager des actions pour endiguer ce phénomène ? L’abeille vit sur Terre depuis plus de… Ruches de biodiversité : le film - Blue Bees https://bluebees.fr/fr/project/331-
Via Bernadette Cassel
Plusieurs témoignages rapportent des utilisations de glyphosate dans les forêts en France. L’affaire choque promeneurs et écolos. Les données manquent. Ce qui est en sûr, c’est que la forêt est gérée de manière de plus en plus industrielle. C’était au printemps dernier, dans la forêt de Saint-Gobain, dans l’Aisne. Un tracteur suivi d’un nuage blanc : « La forêt a été traitée au glyphosate afin d’éradiquer les ronces, l’ONF nous l’a confirmé », assure William Church. A 60 ans, né dans le coin, il a toujours (...)
Via Bernadette Cassel
Les représentants des Etats membres de l’UE étaient réunis, mercredi, pour décider des conditions de renouvellement de la licence de l’herbicide controversé.
Via Bernadette Cassel
|
"Depuis dix ans, les chercheurs de la zone atelier ont travaillé main dans la main avec 200 exploitations agricoles : producteurs de blé, de colza ou encore de tournesol."