Veille & Territoires #264 - Focus sur Covid-19 et cohésion des territoires
Numéro portant notamment sur les disparités locales en ce qui concerne cette épidémie
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Numéro portant notamment sur les disparités locales en ce qui concerne cette épidémie
Dans le prolongement du rapport sur la situation financière et les perspectives du système de retraites remis au Premier ministre en février 2025, la Cour a examiné les grandes évolutions démographiques auxquelles est confrontée la France et leurs conséquences sur les finances publiques, en s’attachant à distinguer leur impact sur la croissance économique, le niveau des recettes publiques et la structure des dépenses et des besoins collectifs. Après avoir constaté leur faible prise en compte par les documents budgétaires et les diverses lois de programmation pluriannuelles, elle appelle à les anticiper pour éviter que les réformes nécessaires n’interviennent trop tard et sous la contrainte de l’urgence.
Antoine Foucher, président du cabinet Quintet, publie une contribution dans la Collection du Plan proposée par le Haut-commissariat à la stratégie et au plan qui s’attache à décrypter l’impact du "décrochage démographique" sur le marché du travail.
En 2021, sur les 18 millions de personnes d’au moins 60 ans vivant en France, plus de 2 millions (soit 11,2%) sont en perte d’autonomie, dont 3,7% en perte d’autonomie sévère. Qu’en sera-t-il à l’horizon 2050 ?
Si certaines campagnes attractives connaissent un regain d’intérêt de la part de citadins, ainsi que d'acteurs y voyant des laboratoires d’innovation à l’heure du dérèglement climatique, les territoires ruraux demeurent en première ligne face au vieillissement de la population. Et voient, pour certains, leur modèle de développement interrogé, pour ne pas dire leur devenir menacé...En effet, un certain nombre de bourgs et villages déjà vulnérables ne connaissent pas de telles migrations résidentielles en leur faveur pour compenser un solde naturel devenu négatif au fil du temps.
Le géographe Anton Paumelle et la Fondation Jean Jaurès appellent les élus comme l’Etat à anticiper et sortir au plus vite du déni démographique. Cette surreprésentation des seniors dans une partie des ruralités devrait être davantage prise en compte dans les politiques d’aménagement, selon eux, pour éviter qu’elle n’amplifie certains déséquilibres territoriaux existants.
« Le décrochage démographique de la France, très bien analysé dans ses effets globaux par Maxime Sbaihi dans cette même collection[1], fait entrer entreprises et salariés dans une nouvelle époque. Cette note présente les cinq révolutions du marché du travail qui seront provoquées par la contraction attendue de la population active à l’horizon 2035, dynamique inédite depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. »
Découvre les problèmes démographiques actuels en France, leurs possibles conséquences et les solutions à étudier pour les résoudre.
L’Union européenne compte 6 % de ressortissants étrangers qui résident sur son territoire. Qu'en est-il en France et dans les autres États membres ?
Les personnes étrangères sont les personnes résidant en France mais ne possédant pas la nationalité française. En 2024, 6,0 millions d’étrangers vivent en France.
Une majorité d’entre eux (5,1 millions) sont nés à l’étranger et sont donc également immigrés. 0,9 million sont nés en France, principalement des mineurs qui pourront, sous conditions de résidence, obtenir de plein droit la nationalité française à 18 ans ou de façon anticipée dès leurs 13 ans.
En 2024, les personnes étrangères représentent 8,8 % de la population vivant en France. Cette part est inférieure à la moyenne de l’Union européenne (9,6 %) ainsi qu’à celle des pays frontaliers de la France.
Les nationalités des personnes étrangères vivant en France se sont diversifiées au fil du temps, reflétant l’évolution des origines. En 1968, près de trois étrangers vivant en France sur quatre possédaient la nationalité d’un pays européen et un sur quatre avait une nationalité africaine. En 2024, près de la moitié des étrangers vivant en France ont la nationalité d’un pays africain et un tiers d’un pays européen.
Logement, espaces publics, mobilité, lutte contre l’isolement : les enjeux sont énormes lorsque la ville doit s’adapter à une population qui prend de l’âge, avec des habitants qui veulent vivre à domicile, demeurer actifs et rester des citoyens à part entière. Faute de politique nationale globale sur l’adaptation des territoires au vieillissement et malgré le manque de moyens financiers, les collectivités locales doivent agir.
"La baisse continue et marquée des naissances depuis plus d’une dizaine d’années fait basculer la France dans un nouveau régime démographique qui bouscule les perspectives économiques à moyen terme. Au-delà des maternités, la dénatalité est une marée descendante qui se fait déjà ressentir sur les bancs des écoles et
des collèges, elle atteint aujourd’hui les lycées, demain l’enseignement supérieur et bientôt le marché du travail. Prise en étau entre une dénatalité qui va réduire les flux de nouveaux actifs et un vieillissement inédit avec ses départs massifs à la retraite, la population active s’apprête à se contracter pour la première fois depuis la guerre." Maxime Sbaihi, économiste
Pour la première fois depuis longtemps, les décès sont supérieurs aux naissances en France. Est-ce vraiment une surprise, ou a-t-on tout simplement oublié de regarder les tendances ? Ce moment prévu est en réalité une conséquence de la fin de la transition démographique, engagée à la fin du XVIIIᵉ siècle.
Alors que la population mondiale dépasse les 8 milliards de personnes, la démographie est-elle un facteur aggravant des crises climatiques et environnementales ?
En 2025, l'Union européenne compte 450 millions d'habitants. Mais avec une fécondité en baisse et une espérance de vie en augmentation, les Vingt-Sept sont confrontés à d'importants défis démographiques.
Au premier semestre 2025, 317.340 enfants sont nés en France, soit 2,2 % de moins qu'en 2024 à la même époque, selon les données publiées ce jeudi par l'Insee. Le recul de la natalité se poursuit donc.
La France s'alarme de sa situation démographique. Sa population vieillit et le nombre de bébés voyant le jour ne cesse de décliner. L'an passé, le nombre de naissances dans l'Hexagone est tombé à 660.800 (au lieu de 663.000 annoncés en janvier), soit un recul de 2,8 % par rapport à 2023. Le nombre a reculé de 22 % en quatorze ans et s'inscrit à son plus bas niveau depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Lien vers les données publiées par l'INSEE : https://www.insee.fr/fr/statistiques/8614311
L’Institut de la statistique et des études économiques a dévoilé les premiers chiffres du recensement 2025. La population de la Nouvelle-Calédonie s’établit à 264 596, soit une perte d’environ 6 800 habitants par rapport au dernier recensement, mené en 2019. « C’est la première fois depuis 1946 que la population baisse entre deux recensements ». Détails de notre partenaire Les Nouvelles Calédoniennes.
En 2024, 660 800 bébés sont nés en France, soit une baisse de 2,8 % par rapport à 2023. Ce recul est moins fort que celui de 2023 (‑6,6 %) ; il reste néanmoins plus marqué que celui observé
Pour la première fois depuis 1945, le nombre de décès cumulés sur 12 mois dépasse le nombre de naissances. Un affaissement démographique français aux conséquences durables sur notre économie et sur notre système de protection sociale.
Voir les statistiques de l'INSEE : https://www.insee.fr/fr/statistiques/8600421?sommaire=7764286
À quoi ressemblera la France en 2040 si les tendances actuelles se confirment ? Les politiques publiques peuvent-elles encore servir le long terme et anticiper, plutôt que réagir ? Notre modèle français est mis à l’épreuve par des pressions démographiques, économiques, géopolitiques, technologiques et climatiques, qui dépassent la cadence des cycles électoraux.
Voir la section "Démographie", avec sa synthèse tendancielle et ses prévisions.
À la fin du siècle, l'Union européenne pourrait ne plus compter que 419 millions d'habitants, soit 7 % de moins qu'aujourd'hui. Certains scénarios prévoient même une baisse bien plus marquée.
La fécondité a diminué en France ces dernières années. Cette baisse va-t-elle se prolonger ? Est-ce que les jeunes souhaitent moins d’enfants aujourd’hui ? La conception des rôles des femmes et des hommes et les inquiétudes sur le changement climatique jouent-elles un rôle ? À partir de grandes enquêtes nationales dont une réalisée en 2024, les auteurs analysent le nombre d’enfants souhaités, son évolution et ses déterminants
La France connaît depuis une quinzaine d’années une baisse tendancielle de l’indice conjoncturel de fécondité, qui s’est accélérée au cours de la période récente (de 1,79 en 2022 à 1,62 en 2024), même si la France reste au-dessus de la moyenne européenne.
Parmi la population qui réside en France, 637 082 personnes sont décédées en 2023 sur le territoire, soit 36 000 décès de moins qu’en 2022. Le taux de mortalité standardisé, qui tient compte du vieillissement de la population, est de 828,3 décès pour 100 000 habitants. Il diminue de presque 60 décès pour 100 000 habitants par rapport à 2022 et atteint un niveau inférieur à celui de 2019. Ce niveau de mortalité, historiquement bas en 2023, est observé dans la grande majorité des pays européens. Pourtant, la mortalité en France reste supérieure à celle que l’on attendait si la tendance baissière observée au cours de la période 2015-2019 s’était prolongée jusqu’en 2023.
À l’heure où les fractures territoriales suscitent de vives inquiétudes, la ruralité réapparaît au cœur des débats. Loin des clichés d’un monde figé, elle se révèle multiple, dynamique, traversée de tensions et porteuse d’innovations. Dans cette note réalisée en partenariat avec la Région Nouvelle-Aquitaine à l’approche de la rencontre sur les ruralités, l’Estivale de Meymac, Olivier Bouba-Olga1 et Dylan Buffinton2 explorent les ruralités d’aujourd’hui pour mieux anticiper celles de demain, et pour faire des ruralités un levier stratégique d’expérimentation et de transformation.
Entre augmentation spectaculaire des naissances après la Seconde Guerre mondiale, diversification des structures familiales et vieillissement progressif de la population, les transformations démographiques françaises dessinent les contours d’une société en mutation. Alors que la fécondité s’érode lentement et que les générations nombreuses du baby-boom atteignent les âges avancés, la France s’apprête à relever de nouveaux défis.