Pour innover en agriculture

L’entreprise française NetZero, pionnière dans la séquestration à long terme du carbone atmosphérique dans les sols grâce au biochar, vient de conclure un partenariat stratégique avec STOA, investisseur à impact, sur la base d’un ticket d’investissement de 18 M€. L’objectif : accélérer l’industrialisation du modèle de NetZero.

Depuis 2014, les Prix EDF Pulse Start-up récompensent celles et ceux qui inventent le monde de demain en proposant des solutions innovantes pour avancer vers la neutralité carbone.
Les candidatures sont ouvertes dans 4 catégories : Rendre le client acteur de sa décarbonation - Optimiser et accélérer la production et le stockage d’électricité décarbonée - Développer des systèmes énergétiques décentralisés rentables  - Développer des solutions de captage, de valorisation et de compensation carbone.

Les scientifiques de l’ORNL souhaitaient développer un carbone poreux performant afin d’améliorer les capacités des superconducteurs. Ils ont donc utilisé le machine learning pour y parvenir.

Le pouvoir des plantes pour stocker le CO2 est connu. Mais contrairement aux idées reçues, une étude montre que celui-ci ne diminuera pas forcément sous l'effet du réchauffement de la planète.

Les conclusions des chercheurs de l'Institute for the Environment (Western Sydney University) sur leurs capacités d'absorption du carbone constituent en tout cas un signal encourageant.

Découvrez quels sont les mécanismes de stockage et de déstockage du carbone dans les sols

Une étude menée par des scientifiques du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), parue ce 22 juin dans la revue Nature Communications, analyse l'impact des activités humaines sur les stocks de carbone dans les sols. À travers la synthèse de 230 méta-analyses, représentant 25 000 expérimentations, elle tire plusieurs enseignements sur les effets de l'usage des terres, des pratiques agricoles et du changement climatique sur le carbone organique du sol.

Parmi toutes les techniques de capture et stockage de CO2, en voici une qui pourrait avoir une forte incidence sur le réchauffement climatique. Des ingénieurs américains se sont tournés vers l'océan et sa capacité à éponger le dioxyde de carbone de l'atmosphère. Le dispositif qu'ils ont imaginé « essore » le trop plein de CO2 absorbé par l'océan, et lui redonne son entière faculté à le séquestrer et à le piéger durablement. Ce procédé qui peut s'exploiter à échelle industrielle est une solution prometteuse qui, en outre, peut produire de l'hydrogène.

Stocker le CO2 sous nos pieds, une idée révolutionnaire ? Ou une impasse technique ? Décryptage d'une technologie de plus en plus prisée par les grandes entreprises.

Lors de cette séances  de l'Académie d'agriculture de France, échanges et débats sur la capture et séquestration du carbone en agriculture

Les couverts intermédiaires représentent un des plus forts leviers de stockage additionnel de carbone dans le sol. Estimer précisément ce carbone nécessite aujourd’hui de fastidieuses pesées de biomasse. Et s’il était possible de s’en affranchir grâce aux données satellites ? C’est l’objet du projet Quantica.

Créée en novembre 2021, NetCarbon est une entreprise bordelaise dont l’objectif est d’offrir aux agriculteursstockage une solution gratuite pour mesurer et valoriser leur séquestration de carbone. Concrètement, la société propose d’évaluer grâce à l’imagerie satellitaire le stockage de carbone.

Parmi ces options se distingue celle du captage, du stockage et de la réutilisation du dioxyde de carbone (CCUS en anglais). Elle pourrait participer à hauteur de 19 % aux réductions des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050.

Jusqu'à maintenant, les raisons exactes qui permettent au sol de stocker le carbone n'étaient pas vraiment connues. Des chercheurs ont réussi à découvrir comment les molécules du sol fonctionnent pour stocker le CO2 et ainsi limiter le réchauffement climatique.

Au travers du projet SOCCROP, des scientifiques du Centre d'études spatiales de la biosphère (CESBIO, CNES/CNRS/INRAE/IRD/UT3 Paul Sabatier) et du laboratoire Agroécologie-innovations-territoires (AGIR, INRAE/Toulouse INP) du centre INRAE Occitanie-Toulouse ont caractérisé la durée de couverture des parcelles à partir d’images satellitaires ou de modélisations. Ils ont comparé ces approches et ont développé une méthode basée sur l’imagerie satellite pour produire un indicateur de l’évolution du stockage de carbone dans les sols agricoles.

Le pouvoir des plantes pour stocker le CO2 est connu. Mais contrairement aux idées reçues, une étude montre que celui-ci ne diminuera pas forcément sous l'effet du réchauffement de la planète.

La crise climatique exerce une pression sans précédent. Dans ce contexte, la transition écologique est devenue un impératif. La neutralité carbone est la clé et les exploitations agricoles sont idéalement positionnées pour contribuer à cet objectif. Les terres agricoles détiennent un potentiel considérable en termes de stockage de carbone. L'enjeu est même plus vaste. Il s'agit d'une opportunité d'optimiser la rentabilité des exploitations, de préserver leur capital naturel, et de jouer un rôle actif dans la protection de la planète.

Le projet Credible est une action de coordination financée par l’Union Européenne via le programme HORIZON Europe, rassemblant 21 organisations d’Espagne, d’Italie, de Grèce, de Belgique, des Pays-Bas, de Finlande et de France. Le principal objectif est de parvenir à un consensus sur les méthodologies susceptibles de maximiser la capacité des sols à agir comme des puits de carbone.

Selon une société privée, améliorer les techniques agricoles à l’échelle globale permettrait de stocker pas moins de 31 gigatonnes de CO2 supplémentaires par an dans les sols.

Elles sont un réservoir de biodiversité en fournissant un habitat à de nombreuses espèces (merle, tourterelle, lapin, etc.), elles protègent les cultures et animaux domestiques du vent, elles permettent de stocker le carbone et donc d'atténuer le réchauffement climatique, elles régulent les crues et filtrent l'eau.

Stocker ou réutiliser le CO2 pour alléger son empreinte carbone : la solution prend désormais une importance stratégique pour de nombreux pays. Le contexte s'y prête, mais le prix à payer reste fort, notamment en termes d'énergie.

L’un des enjeux majeurs, pour l’agriculture de demain, sera d’utiliser au maximum la capacité des sols agricoles à stocker du carbone.

Créé en 2001 dans le cadre du partenariat Future Earth, le Global Carbon Project (GCP) est un programme de recherche international dédié au cycle du carbone. En incluant les tendances et la variabilité qui en caractérisent les flux, ainsi que les mécanismes (anthropiques ou non) sous-jacents au cycle du carbone, le GCP identifie les fenêtres d’opportunité et les actions à mettre en œuvre pour une bonne gestion du système « carbone-climat-activité humaine ».

Les couverts intermédiaires représentent un des plus forts leviers de stockage additionnel de carbone dans le sol. Estimer précisément ce carbone nécessite aujourd’hui de fastidieuses pesées de biomasse. Et s’il était possible de s’en affranchir grâce aux données satellites ? C’est l’objet du projet Quantica.