Cet article propose des pistes pour repenser la gouvernance de la nature – notamment dans les espaces urbains à partir de l’étude des différentes représentations de la nature, de leur construction sociale et de la manière dont elles articulent les rapports de force entre acteurs.
En effet, les nouvelles politiques d’aménagement favorables à la biodiversité heurtent les représentations socialement construites pendant ces dernières décennies qui considèrent certains espaces (la ville) comme totalement dédiés aux humains, ce qui conduit souvent à des conflits.
Nous plaidons ici pour l’analyse critique des processus sociétaux menant à ces conceptions conflictuelles de la nature à travers la prise en considération des dynamiques interactives entre les acteurs humains et non-humains du système. Ces recherches pourraient participer à la résolution de conflits socio-écologiques potentiels.