Biodiversité

Pour souligner l’importance de la coopération transfrontalière sur ces questions, le thème principal retenu pour cette édition est : « Relier les frontières : l’eau pour un avenir pacifique et durable ».

En septembre 2015, les 193 États membres de l’ONU ont adopté le programme de développement durable à l’horizon 2030, intitulé « Agenda 2030 ». C’est un plan d’action pour l’humanité, la planète et la prospérité. Il porte une vision de transformation de notre monde en renforçant la paix, en éradiquant la pauvreté et en assurant sa transition vers un développement durable.

Il y a maintenant trente ans, le philosophe français, Luc Ferry, publiait un ouvrage condamnant la perspective d’un nouvel ordre écologique où les vivants non humains (animaux et végétaux) se verraient reconnaître des droits à côté des êtres humains. Le présent livre cherche à montrer qu’un tel ordre juridique international est non seulement possible mais qu’il est, de plus, nécessaire si nous voulons définitivement sortir de la crise écologique et civilisationnelle que nous traversons, et créer une espérance pour habiter autrement la Terre.En s’appuyant sur l’éthique de la considération et la phénoménologie de l’habitation de la Terre de la philosophe Corine Pelluchon, Emmanuelle Tourme Jouannet montre comment on peut renverser la vision anthropocentrique du monde qui nous condamne et proposer une véritable alternative juridique.

Les parties prenantes s’appuient sur les données sur la biodiversité pour la prise de décision, la surveillance, la compréhension des ressources biologiques et la production scientifique. Ainsi, le partage ouvert et libre des données sur la biodiversité peut réduire les coûts associés à la collecte, à la gestion et au stockage des données. Il peut également accroître la disponibilité et contribuer à l’adoption des meilleures pratiques internationales.

Le PNUE-WCMC a réuni 175 acteurs du secteur privé et experts de la nature lors de son tout premier événement de deux jours intitulé Nature Action Dialogues . Les objectifs suivants ont été listés :

1. La nature est en crise. Le changement nécessite une approche sociétale globale
2. Au-delà de la divulgation : s'engager dans un changement transformateur pour la nature
3. Les entreprises et les institutions financières ont besoin de données et de conseils
4. Le déficit de financement de la biodiversité doit être comblé
5. Les considérations sociales doivent faire partie intégrante des stratégies de protection de la nature
6. Les obstacles peuvent être surmontés grâce à une collaboration multisectorielle

Environ 20 000 observations de communautés de poissons et de macro-invertébrés d’eau douce sur 32 ans ont été combinées avec des données sur le trafic intérieur en eau douce et les infrastructures de navigation (ports, écluses, canaux) pour mieux comprendre l’impact de la navigation sur la biodiversité. Ce colossale travail de synthèse a été mené […]

With rapidly rising biological invasion rates, efficient management is critical for economic and environmental impact mitigation. Specifically, improved quantification of the economic cost of biological invasions to the world’s primary economic sectors could provide crucial information for policymakers who must prioritise actions to limit ongoing and future impacts. We show that since 1970, over $600 bn in impacts has been incurred across Agriculture, Fisheries and Forestry, with the largest share reported in Agriculture. We further identify 19 countries, which rely heavily on primary sectors, facing comparatively high impacts from invasions, requiring urgent action. However, gaps in cost reporting across invasive taxa and countries suggest that these impacts are grossly underestimated. Proactive prioritisation by policymakers is needed to mitigate future impacts to primary sectors.

Environmental NGOs across Europe have outlined key principles for a bird-friendly electricity grids, emphasizing the need for nature-positive measures to achieve net-zero emissions by 2050.The recent workshop titled ‘Connecting Biodiversity’ organised by our partner Renewables Grid Initiative (RGI) in November 2023, brought together 20 environmental NGOs from 12 European countries to discuss the status-quo of bird protection along the electricity grid, and identify priorities...

La COI travaille dans l'ombre depuis 60 ans, offrant à ses États membres l'opportunité de travailler ensemble pour renforcer notre connaissance et notre gestion de l'océan au bénéfice de l'humanité. La Commission est responsable de la coordination de la Décennie pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030).

Empêcher les extinctions imminentes de plusieurs dizaines de milliers d’espèces en sanctuarisant d’ici cinq ans 164 millions d’hectares sur les différents continents. Soit «seulement» 1,22 % de la surface terrestre de la planète. Telle est la proposition formulée ce mardi 25 juin par une équipe de chercheurs pilotée par l’ONG américaine Resolve, dans un article paru au sein de la revue scientifique Frontiers in Science.

La France accueille les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, plus grand rassemblement sportif, associatif, institutionnel et médiatique au monde.

Ces Jeux, ouverts à tous, responsables, durables, solidaires et inclusifs, offrent une opportunité unique de réunir et fédérer les acteurs institutionnels et sportifs autour de l’agenda des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies.

Depuis 2022, le droit à un environnement sain est reconnu comme un droit humain par l’Assemblée générale des Nations unies. Cependant, il ne fait pas encore l’objet d’un traité international contraignant, contrairement aux droits humains conventionnels qui recouvrent les droits économiques, sociaux, culturels, civils et politiques. L’ensemble de ces droits, ainsi que les droits émergents de la nature, sont pourtant interconnectés à de multiples niveaux. C’est pour explorer ces liens et les problématiques qu’ils soulèvent que l’AFD a conduit différents travaux d’analyse et de prospective sur le thème des droits humains et du développement durable.

La dégradation des sols de la Planète devrait être une priorité mondiale selon l'Unesco. Pas moins de 90 % des sols sur Terre seront dégradés d'ici 2050, et 75 % d'entre eux le sont déjà ! L’Unesco compte établir un « indice mondial de santé des sols ».

La diversité génétique est fondamentale pour le maintien et la résilience des espèces et des écosystèmes. Dans le contexte du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal (CMBKM), dont la France est signataire, un consortium international, intégrant INRAE, l’université Claude Bernard Lyon 1 et le Conservatoire d’espaces naturels d’Occitanie, a développé et démontré la faisabilité de l’utilisation de 2 indicateurs de diversité génétique reposant sur des données existantes et disponibles sans nécessité d’ADN. Un test grandeur nature s’est déroulé dans 9 pays et sur plus de 900 espèces. Les résultats, publiés dans Ecology letters, montrent que les indicateurs peuvent être calculés rapidement avec un investissement limité. Pour 58 % des espèces évaluées, les populations existantes sont trop petites et perdent leur diversité génétique, compromettant leur survie à long terme.

Le constat sur l’état des zones humides est préoccupant malgré les nombreux services qu’elles rendent à la société. En effet, les zones humides disparaissent à un rythme 3 fois supérieur que les forêts.

Dans le cadre de la convention de Ramsar, la France, partie contractante depuis 1986, a élaboré sa deuxième stratégie qui a pour vision « En 2030, les Français connaissent la valeur des zones humides et les territoires agissent pour les préserver et les restaurer »

River water quality has been significantly impacted by climate change and extreme weather events worldwide. Despite increasing studies on deep learning techniques for river water quality management, understanding which riverine water quality parameters can be well predicted by meteorologically-driven deep learning still requires further investigation.

Le règlement européen pour la restauration de la nature récemment adopté est un instrument clé pour l’atteinte des objectifs de protection de la biodiversité, mais aussi pour améliorer la résilience des territoires. En préparant leurs plans d’action nationaux dédiés, les États membres peuvent se saisir de la restauration de la nature pour poursuivre plusieurs cibles afin d’améliorer la santé environnementale et s’adapter au changement climatique. En France, les COP régionales de la planification écologique sont une échelle pertinente pour penser ces mesures et les déployer par la mobilisation d’acteurs multiples.

Dans un contexte de changement climatique plus rapide qu’envisagé, la forêt est une ressource cruciale : en moyenne (car variable selon le type de forêt) un hectare de forêt filtre 50 tonnes de poussières par an, stocke 338 tonnes de CO2, produit 21 tonnes d’oxygène et filtre 1 000 mètres cubes d’eau; la forêt est aussi un réservoir de biodiversité (faune, flore et nombreuses molécules ou espèces encore inconnues), etc. Ce rôle essentiel à la préservation de la vie sur Terre mobilise de nombreux acteurs, associatifs, gouvernementaux, internationaux, pour lutter contre la déforestation — l’exemple le plus emblématique concernant sans doute la protection de la forêt amazonienne.

Tribune : Ce que nous disent les débats sur le « zéro artificialisation nette » des défis de la planification écologique (p.9-12) Xavier Desjardins

Note biblio : Laurence BOISSON DE CHAZOURNES, L’eau en droit international : entre singularité et pluralité, Librairie Arthème Fayard et Collège de France, juin 2023. (p.247-8) Jochen Sohnle

Jurisprudence : Directive Habitats - Directive EIE - Protection des forêts contre les incendies - Notion de « plan ou projet » - Évaluation préalable des incidences. (p.241-3) Amandine Fenner

En 1994, l’ouverture de la Grande Galerie de l’Évolution offrait un espace inédit dédié à l’évolution, la biodiversité et aux relations de l’Homme avec son environnement. 30 ans après, quelle est désormais notre vision de notre planète ? Et quelles sont nos connaissances de sa biodiversité ?Des chercheurs du Muséum font le point.Guillaume Lecointre, systématicien et professeur du Muséum national d'Histoire naturelle, revient sur l’histoire de l’évolution.

Les crises mondiales de la perte de biodiversité, du changement climatique et de la pollution sont étroitement liées, et il est urgent de comprendre les compromis et les liens croisés, tant en termes de facteurs que d’effets. Dans ce contexte, BiodivTransform visera des projets de recherche et d'innovation interdisciplinaires, transdisciplinaires et/ou intersectoriels pour identifier, analyser et comprendre les processus de transformation susceptibles d'arrêter et d'inverser le déclin de la biodiversité.