Qu’est-ce que le "nexus", dont parle l’IPBES dans son rapport publié fin 2024 ? À quel "changement transformateur" le groupe international d’experts sur la biodiversité nous enjoint-il, pour affronter les crises interconnectées du vivant, du climat, de l’eau, de l’alimentation et de la santé humaine ? Et quels types de réponses concrètes pouvons-nous leur apporter, dès aujourd’hui, aux différentes échelles d’action ?

La Commission européenne lance les crédits nature pour restaurer la biodiversité et attirer des investissements privés. Entreprises et agriculteurs pourraient y trouver des opportunités tout en renforçant la résilience des écosystèmes.

L'enjeu est de taille : combler un déficit de financement estimé à 37 milliards d'euros par an pour la biodiversité dans l'UE - sur un total de 65 milliards nécessaires. « Nous devons urgemment repenser notre façon de valoriser la nature, a déclaré la commissaire européenne à l'Environnement, Jessika Roswall. La protection de la nature est perçue comme un coût, mais nous devons commencer à la considérer comme un investissement. »

Le diagnostic posé par Bruxelles est sans appel : 80 % de la nature en Europe est dans un état préoccupant, alors même que 75 % des entreprises en dépendent.

Un rendez-vous estival gratuit qui met à l’honneur les patrimoines naturel, culturel et paysager de l’archipel.

Créé en 2007, ce programme s’inscrit pleinement dans les missions du Parc : favoriser la découverte du territoire, sensibiliser à la protection des milieux naturels et encourager la transmission des savoirs et des savoir-faire traditionnels.

Alors que le backlash sur les questions écologiques ne cesse de se développer, nous nous interrogerons sur les moyens de renforcer la prise de conscience du dérèglement climatique et d'accélérer les transformations à mettre en œuvre. Quels sont les leviers de la transformation écologique ? Parmi ceux-ci, le rôle de la nature dans ces bifurcations nous paraît central : la nature pour compenser nos activités, pour s'adapter au changement climatique, pour réconcilier économie et limites planétaires, pour assurer une meilleure santé… 

Around 500 species of butterflies occur in Europe. Since 1991, the average abundance of the 17 grassland butterfly species has declined by 50 percent in 2023, revealing shockingly low numbers of these characteristic butterflies and highlighting the urgent need for more action to sustain and restore semi natural grassland habitats. This is vital for other pollinators too – including bees and hoverflies – and the essential pollinating services all these insects provide.

Le premier Espace naturel sensible de l’Aube a officiellement été inauguré ce mardi 1er juillet 2025 à Davrey, un petit village situé au sud du département. Chasseurs, pêcheurs et collectivités locales ont mis la main à la pâte pour concevoir un site propice à la préservation de la nature face au changement climatique.

La cartographie au service de la préservation de la biodiversité : connaître à quels paysages correspond la dispersion des espèces. Où il est question des outils de modélisation spatiale tels que le logiciel Graphab développé au laboratoire ThéMA et de connectivité écologique des habitats.

Les plantes sauvages qui vivent préférentiellement dans les cultures moissonnées, dans les vignes et les vergers comptent parmi celles dont le déclin est le plus marqué : 20 espèces sont menacées d’extinction et 16 quasi menacées sur une liste de 92 taxons référencés en France métropolitaine (Liste rouge des espèces menacées en France - Chapitre Flore vasculaire, 2018). En parallèle, leur habitat caractéristique, les « Terres arables en monocultures extensives » (EUNIS I1.3), est confronté à un risque très élevé d’effondrement, catégorisé en danger sur la Liste rouge européenne des habitats menacés publiée en 2016.

Notre équipe intervient ou organise avec l’aide d’experts des formations et des ateliers à destination de publics variés : agents de collectivités (techniciens de milieux aquatiques, animateurs SAGE / Bassins versants, chargés de mission Natura 2000…), étudiants et partenaires associatifs ou privés. Certaines formations sont proposées dans des catalogues de formations déjà existants et reconnus :comme l'OFB,

À la suite de nombreuses sollicitations d’experts et praticiens des espèces exotiques envahissantes, le Groupe de spécialistes des espèces envahissantes de l’UICN/SSC relance, après plus de dix ans d’interruption, son bulletin d’information, anciennement intitulé Aliens.

Partout à travers le monde des citoyens, des juristes, des scientifiques, des artistes… se mobilisent pour intégrer pleinement le vivant dans la démocratie, jusqu’à lui donner un statut juridique. 

Sommaire : Repenser nos institutions au prisme des non humains par Loïc Blondiaux, Prof science politique à Paris 1, membre du comité de gouvernance de l’Assemblée Populaire du Rhône ; Chaque citoyen doit pouvoir défendre la nature en justice ; « Nous construisons une boussole des communs » Entretien avec Alexandre Zabalza, Prof de droit à l'université de Bordeaux ; Droits de la nature : repères historiques

Aux côtés d’astronomes, d’anthropologues, de romanciers, mais aussi de « chasseurs d’étoiles » amateurs et de ceux qui luttent contre la pollution lumineuse, le 1 vous invite cet été à lever les yeux au ciel et à plonger, comme le disait Victor Hugo, dans le « précipice des astres ». 

Ce sont des outils de planification locale de la politique de l’eau, établis à l’échelle de chaque département. Ils visent à organiser, coordonner et prioriser les actions en faveur de l’eau et des milieux aquatiques, en lien avec les enjeux identifiés sur le territoire. Il constitue une traduction concrète et territorialisée des programmes de mesures (PdM), qui constituent les outils d’atteinte des objectifs fixés par les SDAGE à l’échelle des départements.

Ce lundi 7 et mardi 8 juillet,  l'Office Français de la biodiversité organise le séminaire national « Biodiversité & Outre-mer », un événement rassemblant chercheurs, des acteurs des Outre-mer, associatifs, institutionnels et citoyens engagés dans la préservation des écosystèmes ultramarins. 

Parmi les temps forts figurent des échanges autour des espèces exotiques envahissantes, de la restauration des récifs coralliens, et de la mobilisation de la jeunesse via les Aires Éducatives. Une attention particulière est portée aux récits comme leviers d’engagement et à l’ingénierie financière pour soutenir les projets.

La France est-elle capable de stopper, puis d'inverser, la trajectoire d'effondrement de la biodiversité d'ici à 2030, comme le prévoit la troisième stratégie nationale (SNB 3) publiée en octobre 2023 ? Le Comité national de la biodiversité, instance consultative comprenant 143 membres répartis en neuf collèges (collectivités, établissements publics, organismes socio-professionnels, usagers de la nature, associations, gestionnaires d'espaces naturels, scientifiques), a des doutes. Il en fait part à travers l'avis sur l'état d'avancement de la stratégie (1) , qu'il a adopté, le 24 juin dernier, par 67 voix pour, 3 contre et 10 abstentions.

Été 2025 – Une sélection pluridisciplinaire d’articles scientifiques et généralistes de l’actualité qui contribuent à l’analyse des dynamiques et des enjeux du changement global, des territoires et des inégalités.

Perçues tour à tour comme sanctuaires de biodiversité, creusets d’identités culturelles ou destinations touristiques convoitées, les petites îles cristallisent les tensions de notre époque : comment conjuguer attractivité, préservation environnementale et justice sociale sur des territoires à la fois limités, fragiles et singuliers ? À la croisée de l’écologie, du développement local et de la gouvernance innovante, l’ONG SMILO propose une réponse concrète : accompagner ces îles dans une transition vers une soutenabilité réelle, fondée sur l’ancrage, la participation des communautés et l’expérimentation.

C’est un tournant majeur pour la conservation des géants des mers : en coopération avec une coalition internationale de chercheurs, le WWF vient de dévoiler les routes migratoires des baleines sur une plateforme interactive.

Les 10 recommandations, issues de plus d’un an de travaux menés par un comité scientifique international, ont été officiellement remises aux chefs d’État et de gouvernement le 8 juin. Chacune d’elles est transposable en politique publique et constitue une réponse directe à l’urgence climatique et écologique. Certaines font aussi écho au potentiel de l’Océan à apporter des solutions. Le temps des discours et de l’indécision est révolu : la communauté scientifique appelle à écouter la science et à agir de manière éclairée et décisive.

L'objectif est de mieux comprendre les effets combinés de la température et des nutriments sur la biodiversité lacustre, en reconstituant les réseaux trophiques à partir de 4 compartiments biologiques suivants : phytoplancton, zooplancton, macro-invertébrés et poissons.

Le zooplancton, bien que central dans les chaînes alimentaires aquatiques, est encore peu documenté dans les suivis réglementaires (ex. DCE). C’est pourquoi cet appel à contribution est lancé. Venez partager vos données existantes dans le cadre  du projet CLIMEULAC.

Pour la troisième année consécutive, ces professionnels s’engagent avec le Parc naturel marin et la Fédération des industries nautiques à réduire leur impact sur le milieu marin. La démarche Bateau bleu vise à mettre en valeur et à fédérer les acteurs qui s’engagent dans des pratiques de nautisme plus vertueuses. Testée en 2023, elle tend à s’étendre à d’autres aires marines protégées méditerranéennes cette année.

En 2023, la France avait connu un rythme de baisse de ses émissions dont l’ampleur était cohérente avec la trajectoire permettant d’atteindre l’objectif européen de réduction de 55 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) entre 1990 et 2030. Dans un contexte, également caractérisé par l’instabilité politique et par le déficit budgétaire, le rythme de décarbonation a beaucoup ralenti en 2024. Il devra doubler pour atteindre la cible fixée en 2030. Alors que les deux tiers des émissions de GES de la France sont liés à l’usage des combustibles fossiles, l’atteinte de nos objectifs dépend en particulier de la sortie des énergies fossiles.