Le contexte actuel de perte de diversité biologique et culturelle et d’altération de nos liens à la nature et entre humains invite à reconsidérer notre place dans la biosphère et nos outils de conservation de la nature, parmi lesquels les aires protégées tiennent une grande place. Le principe de solidarité écologique est apparu pour la première fois dans la loi de réforme des Parcs Nationaux français en 2006, dans une volonté d’améliorer l’ancrage de ceux-ci dans leurs territoires. Dans cette loi, la solidarité écologique désigne à la fois un état d’interdépendance de fait du cœur du Parc avec son aire optimale d’adhésion, et la base du contrat liant le cœur et les communes qui choisissent d’y adhérer. Plus largement, le principe de solidarité écologique invite à penser les socioécosystèmes au prisme des interdépendances écologiques, socioécologiques et sociopolitiques entre acteurs au sujet de la nature ; afin de construire des projets de territoire exprimant une solidarité entre humains et avec la nature.
Céline Fromont. La solidarité écologique dans les aires protégées françaises : de l’injonction normative à la reconnaissance des interdépendances.. Sciences de l'environnement. Université de Montpellier (2022-..), 2024. Français. ⟨NNT : ⟩. ⟨tel-05047036⟩