Biodiversité

Face aux tensions qui pèsent sur l’approvisionnement en métaux critiques, la France songe à relancer son industrie minière. Mais reste à savoir si c’est compatible avec la protection de la nature.

L'organisme Citepa a été mandaté pour dresser le bilan carbone de la France en 2024. Son rapport souligne une baisse des émissions de gaz à effet de serre à hauteur de -1,8%. Le bilan jouit d'une comparaison peu flatteuse avec l'année 2023 lorsque la réduction s'était établie à -5,8%. Le pays est en retard face à ses engagements internationaux.

2022 est l’année la plus chaude jamais enregistrée en France métropolitaine depuis le début du XXe siècle. Avec d’importants épisodes caniculaires, cumulés à une pluviométrie déficitaire de 25 % par rapport à la normale 1991-2020, la pression liée aux prélèvements en eau est plus que jamais un sujet. En 2022, 29,3 milliards de m3 d’eau douce ont été prélevés en France (hors production hydroélectrique). Les prélèvements agricoles à la hausse, en lien avec la météo, ont été compensés par ceux liés au refroidissement des centrales de production électrique à la baisse (arrêts pour contrôle approfondi et réparations de circuits auxiliaires). 80 % de ces prélèvements totaux proviennent d’eaux de surface et 20 % d’eaux souterraines. 45 % sont prélevés pour le refroidissement des centrales de production d’électricité, 19 % pour l’alimentation des réseaux d’eau potable, 17 % pour l’alimentation des canaux de navigation, 12 % pour l’agriculture et 7 % pour les autres activités économiques.

À l’heure de la sobriété foncière, comment penser l’aménagement de la ville, au niveau du bâti et du quartier, pour offrir une meilleure capacité d’accueil à la faune et à la flore ? Les 6 projets de recherche menés entre 2020 et 2024 au sein du programme BAUM (Biodiversité, aménagement urbain et morphologie), expérimentant différentes approches territorialisées, interrogent le rapport entre densification du bâti et préservation de la biodiversité et contribuent à (re)nouer le dialogue entre les mondes des urbanistes et des écologues.

Cette étude propose une valorisation inédite du jeu de données de surveillance chimique DCE des eaux de surface françaises, couvrant 101 substances (métaux, polluants organiques persistants (POP) et industriels, substances actives de produits phytosanitaires (PPP) et biocides, résidus de combustion) mesurées mensuellement sur 4000 sites des 6 principaux bassins hydrographiques continentaux, pendant 12 ans (2009-2020). 

Quasi invisible sous nos pieds, le sol est pourtant vital. Alors que la forêt, les océans et l’air que nous respirons occupent le devant de la scène environnementale, le sol reste largement ignoré. Comme s’il était l’angle mort de notre imaginaire collectif. Cet oubli a des conséquences dramatiques : chaque année, des milliers de kilomètres carrés de terres fertiles disparaissent sous le béton ou sont rendus stériles par des pratiques agricoles intensives.

 Les agences de l’eau mettent en images 14 projets inspirants pour une gestion résiliente des ressources en eau dont 2 sur le bassin Loire-Bretagne. Préserver la biodiversité, en économisant nos ressources en eau et en mettant en place des initiatives originales. Quelles solutions pour construire des logements sociaux économes en eau et en énergie ? Comment économiser l’eau dans un camping ? Comment fabriquer du sucre sans eau ? L’industrie agroalimentaire peut-elle réutiliser ses eaux usées ? Comment adapter la ville au changement climatique ?

Rénover en prenant en compte les espèces sauvages qui évoluent dans et aux abords des villes est essentiel pour protéger le vivant, dans toute sa diversité, et lutter contre le dérèglement climatique. Maître d’œuvre ou d’ouvrage, architecte, particulier..., chacun a un rôle à jouer pour garantir le maintien des habitats des espèces du bâti.

Ces Rencontres seront aussi l’occasion d’ouvrir les échanges sur l’organisation des JO d’Hiver 2030, si la candidature des Alpes française est retenue.

Extrait du programme : Parcours 1 « Outdoor & Territoires » Table ronde.  Les défis et atouts des JO Hiver 2030 pour les territoires et le monde de la montagne.  Table ronde.  Multisaison, multiactivité : les atouts de la moyenne montagne.Table ronde.  Les sports outdoor et le pastoralisme.

​Parcours 2 « Eco Design » Table ronde.  Eco-conception, comment garder le cap quand les lignes bougent ? Keynote. Comment communiquer sur l'éco-responsabilité ? Table ronde.  Marketing : de l'éco-conception à l'éco-séduction. 

La forêt guyanaise est un réservoir de biodiversité d’une richesse inouïe, où fleuri l’Angélique, niche l’oiseau coq-de-roche et où s’anime, à son rythme, le paresseux . Cet écosystème est également le foyer de peuples amérindiens, qui ont hérité de savoirs millénaires sur l’exploitation de leur environnement. Cependant, la richesse de son sous-sol attire de nombreuses convoitises, et l’extraction des minerais, légale ou illégale, entraîne déforestation, déchets et pollution. C’était d’ailleurs l’un des objets de la visite du président de la République Emmanuel Macron en mars 2024. Ainsi, la rédaction de CLN s’interroge : comment la forêt peut-elle reprendre ses droits ?

Affirmations mensongères, labels fantaisistes, bilans climatiques douteux… Le projet législatif sur lequel se sont prononcés les Vingt-Sept vise à éliminer l'ensemble des affirmations environnementales qui ne reposent pas sur des bases factuelles.

"L’humanité n’est qu’un tout petit point sur le radar.

Mais comme l’astéroïde qui a fait disparaître les dinosaures, nous avons un impact démesuré.

Or, en l’occurrence, nous ne sommes pas les dinosaures.

Nous sommes l’astéroïde.

Non seulement nous sommes en danger.

Mais nous sommes le danger.

Nous pouvons aussi être la solution."

Biodiversité, climat, transition... Comment le vivant nous met sur la piste du futur ? Biomim'expo est un événement de référence dédié au biomimétisme, c'est-à-dire l'innovation inspirée par la nature.

: Révolutions, industrialisation, colonisation : ce livre propose un nouveau regard sur la France de 1789 à 1870. Comment cette nation paysanne a-t-elle entretenu la fertilité de ses sols avant les engrais chimiques ? Pourquoi les questions que l'on qualifierait maintenant d'écologiques étaient-elles centrales dans les Assemblées révolutionnaires ? Comment le capitalisme français est-il parvenu à drainer des matières premières à l'échelle mondiale ? Comment les risques et les pollutions furent-ils normalisés pour qu'advienne l'industrialisation en dépit des plaintes et des procès ? À qui profitaient les émissions de CO2 ? C'est à ces questions et à bien d'autres encore que ce livre fournit des réponses surprenantes, modifiant en profondeur notre compréhension de la France du XIXe siècle.

La surpêche a de graves répercussions sur les écosystèmes marins, les populations littorales et le climat à l’échelle mondiale, a indiqué vendredi la Rapporteure spéciale sur les droits humains et l’environnement sur l’océan au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. « On estime que, d’ici à la fin du siècle, 45 % des stocks halieutiques auront changé d’habitat en raison des changements climatiques, ce qui priverait les populations des zones tropicales et côtières des espèces qu’elles pêchent traditionnellement », a affirmé Astrid Puentes Riaño. La pêche illégale, une activité « sous-réglementée et incontrôlée » est « responsable d’environ 20 % des captures mondiales, car elle utilise des méthodes destructrices au fond de la mer"

Vous voulez tout savoir sur les agricultures et les agriculteurs de demain ? Vous pensez qu'il n'y a rien de nouveau sur le goût ? Vous voulez mieux connaître les nouveaux risques engendrés par le changement climatique ?

Dossier Donner du sens au goût

Dans le cadre d’un projet co-construit avec les autorités locales et piloté par le WWF Guyane, 4 habitants du Haut-Maroni ont été formés à l’usage d’outils de suivi et de collecte de données pour surveiller l’état de la biodiversité locale, menacée par l’orpaillage illégal.

Les crises environnementales, sociales et économiques – telles que la perte de biodiversité, l’insécurité alimentaire et hydrique, les risques sanitaires et le changement climatique – sont toutes interconnectées. Elles interagissent, se multiplient et se cumulent de telle manière que les efforts déployés séparément pour y faire face sont inefficaces et contreproductifs.

Le rapport examine également les défis futurs en évaluant 186 scénarios différents issus de 52 études distinctes, qui projettent des interactions entre trois ou plusieurs éléments du lien, couvrant principalement les périodes allant jusqu’en 2050 et 2100.

Un cinquième et dernier cycle de négociations du comité de l'ONU s'ouvre, lundi, à Busan, en Corée du Sud. Un texte fort doit nécessairement entériner la réduction de la production de plastiques à l'échelle mondiale, selon la "coalition de la haute ambition", dont la France fait partie.

3 chiffres du rapport « Planète vivante » pour saisir l’ampleur de la crisee ntre 1970 et 2020 :

Vertébrés sauvages : -73 %

Vertébrés d’eau douce : -85 %

Vertébrés d’Amérique latine et des Caraïbes : -95 %

Les vertébrés s’effondrent aussi ailleurs. En Afrique (-76 %), Asie et Pacifique (-60 %), Amérique du Nord (-39 %) et Europe et Asie centrale (-35 %).

Selon une étude publiée dans la revue One Earth et relayée par The Guardian, 86 % des aires marines protégées (AMP) européennes n’offrent en réalité pas assez de sécurité aux espèces qui les peuplent. Une évaluation qui met gravement en péril l’objectif de l’Union européenne de protéger 30 % de ses mers d’ici 2030, dont 10 % strictement.

With rapidly rising biological invasion rates, efficient management is critical for economic and environmental impact mitigation. Specifically, improved quantification of the economic cost of biological invasions to the world’s primary economic sectors could provide crucial information for policymakers who must prioritise actions to limit ongoing and future impacts. We show that since 1970, over $600 bn in impacts has been incurred across Agriculture, Fisheries and Forestry, with the largest share reported in Agriculture. We further identify 19 countries, which rely heavily on primary sectors, facing comparatively high impacts from invasions, requiring urgent action. However, gaps in cost reporting across invasive taxa and countries suggest that these impacts are grossly underestimated. Proactive prioritisation by policymakers is needed to mitigate future impacts to primary sectors.

Le rapport annuel 2024 «Tenir le cap de la décarbonation, protéger la population» dresse une analyse des émissions de gaz à effet de serre, du respect des budgets carbone, des impacts du changement climatique sur la dernière décennie et des besoins d'adaptation et présente l'évaluation du cadre d'action publique en France, des leviers pour l'action climatique nationale et internationale, ainsi que ses recommandations pour améliorer l’action publique en matière de climat.