Biodiversité

Culte. Véritable choc littéraire aux États-Unis puis en France, best-seller mondial, Dans la forêt est un roman d’initiation qui porte un message d’espoir. Jean Hegland nous questionne sur notre rapport à la nature et nous invite à repenser notre manière de consommer en étant plus respectueux de la nature. 

Entre roman d'aventures, histoire coloniale, des découvertes et des sciences, et réflexion quant à l'impact de l'homme sur son environnement, Iida Turpeinen nous embarque dans un récit enlevé dont elle déploie avec originalité les multiples facettes pour, in fine, éclairer notre humanité et notre rapport au vivant.

Ce projet vise à étudier le vivant sous le prisme de deux marges : une marge géographique - la haute montagne - et une marge scientifique - la construction d'une connaissance hybride entre sphères non académiques et recherche académique. Les trois parties de la thèse se structurent ainsi : (i) l'analyse de la construction d'un savoir biologique à limite même de la vie ; (ii) les recherches contemporaines menées sur les plantes de hautes altitudes (évolution et écologie historique) ; (iii) une analyse de différentes mises en récit de cette science en haute montagne (scientifique, artistique, littéraire, populaire) et leur implication possible sur la relation humains/non humains.

Quels liens et attachements tissons-nous avec le végétal en ville ? Une équipe pluridisciplinaire creuse cette question dans quatre villes d’Afrique subsaharienne. L’objectif : appréhender les usages, les savoirs et les rapports mémoriels des citadins au végétal, rarement reconnus comme faisant partie du patrimoine urbain. Les scientifiques mettent en avant le rôle de la végétation dans diverses formes d’identifications citadines.

Le Parc des Monts d’Ardèche et la Compagnie La Ligne s’emparent du sujet de l’urgence écologique et climatique et s’associent autour d’un projet de création théâtrale : Il n’est pas trop tard, puisqu’on est là. Au cours de l’année 2024, la compagnie de théâtre documentaire viendra à la rencontre des habitants des Monts d’Ardèche pour concevoir un spectacle s’inspirant des idées de chacun.

Notre quotidien est si imprégné d’oiseaux qu’ils décrivent nos émotions, de la gaieté du pinson à l’oiseau de malheur. Pourtant, ce lien millénaire avec nos voisins à plumes semble s’être distendu à mesure que nos vies se sont urbanisées. À mesure, également, qu’une certaine vision de la nature a pris du plomb dans l’aile. Avec ce hors-série du 1, nous vous invitons à rencontrer des humains qui retissent ce lien, s’émerveillent des facultés exceptionnelles de la faune aviaire et s’alarment de l’hécatombe en cours : un quart des oiseaux européens – 800 millions au total – ont disparu en trente-sept ans.

Pour la deuxième journée du Green Shift Festival, l'art était à l'honneur pour parler des imaginaires autour de la mer.

Le rapport des acteurs de la gestion du vivant à la biodiversité est un enjeu central dans l’avenir des espaces urbains : non seulement la majorité de la population humaine habite en ville ou dans l’aire d’influence d’un espace urbain, mais cette urbanisation du monde est une des causes principales de l’érosion de la biodiversité à l’échelle globale. Cet article propose d’examiner les enjeux de tri et de soin du vivant qui organisent et influencent l’évolution du rapport des gestionnaires et in fine, des citadins à la biodiversité urbaine. Dans une première partie, nous explorons l’héritage des différentes cultures gestionnaires du vivant en ville, à travers une revue de la littérature sur l’hygiénisme et ses évolutions (post-hygiénisme et néo-hygiénisme). Nous analysons ensuite le corpus réglementaire et les modalités de son application ou non par les praticiens. Enfin, nous présentons les résultats d’une enquête auprès d’acteurs publics et parapublics de la gestion des espaces publics urbains dans plusieurs collectivités françaises. Cette enquête montre une diversité de représentations voire de récits qui produisent différents registres de légitimation d’un tri du vivant non humain en ville.

Des scientifiques des UMR ENTROPIE, ISEM et MARBEC de Sète et Montpellier se sont penchés sur la spécialité gastronomique locale, la tielle. Entre dégustation de produits et techniques de pointe, leurs résultats réservent des surprises.

A partir du 4 juin 2024, le collectif Imagine 2050 propose un Mooc (Massive open online course) pour inspirer des changements positifs dans les messages véhiculés par les œuvres et les contenus.

Conscient que le récit est une des clés pour opérer une prise de conscience de la société, le collectif Imagine 2050 propose une formation en ligne qui s’adresse aux professionnels des industries culturelles et créatives, aux entreprises et à toute personne intéressée par l’éditorial et la communication.

Pour célébrer ses 15 ans, COAL, association de référence pour l’art et l’écologie, s’associe à la Gaîté Lyrique pour présenter une grande exposition pluridisciplinaire mettant en lumière près de 50 artistes représentant la richesse et la variété des approches de la
scène artistique de l’écologie.

Au sommaire :
- Hommage à Jean-Marie Gilardeau.
- Retour sur la journée d’information et d’échange : « La télédétection appliquée aux zones humides » dispensée par le Forum des Marais Atlantiques (FMA).
- Le théâtre de rue au service de sensibilisation du grand public aux zones humides : l'exemple de la « Roulotte Ruche » sur le site Ramsar des vallées de la Scarpe et de l’Escaut.
- Le dialogue territorial dans les projets milieux aquatiques.
- Bilan du programme de valorisation du foin de prairies naturelles inondables 2021-2023.

Auteurs et autrices, venez le explorer l'écologie sous toutes ses facettes en tant que "science des liens". Asso Interbibly vous propose de réfléchir aux angles littéraires possibles, de partager un exercice créatif d'écriture et de s'interroger sur l'impact de la question écologique dans les écrits et la posture créative.
Avec : Louise Browaeys - poétesse et romancière et intervenante pour l’école Les Mots

Agir pour le vivant est un festival qui rassemble un écosystème de penseur·euses, de militant·es, d’acteurs publics, de scientifiques et d’entreprises autour d’une constellation de thématiques liées aux enjeux socio-environnementaux dans toute leur complexité.

Au cours de la 46e édition du comité de l’Unesco qui s’est réuni le 26 juillet à New-Delhi, les îles Marquises ont officiellement rejoint la liste du Patrimoine mondial.

Cet article introduit le concept de "co-culture". Cette idée explore comment les différentes espèces animales, y compris les humains, interagissent et influencent mutuellement leurs développements culturels. Habituellement, nous pensons à la culture comme quelque chose de propre à une espèce – les traditions humaines ou les chants spécifiques des baleines, par exemple. Cependant, cette recherche montre que la culture peut transcender les barrières entre les espèces. 

Autant de visions et de récits de nos joyaux d’eau douce, de leurs faune et flore, des initiatives territoriales de préservation, des souvenirs et émotions suscités par ces lieux inspirants. Une promenade aquatique enchantée, à découvrir sur les ondes.

Dans ce 13e numéro, venez découvrir comment mieux inclure la nature dans nos villes, au bénéfice mutuel de tous les êtres vivants.  Avec les regards croisés d’historiens, géographes, urbanistes, architectes, biologistes, écologues, juristes, philosophes, interrogeons-nous sur notre rapport au vivant et nos manières de cohabiter.  Retrouvez des enquêtes, interviews, reportages-photos et dessins qui éclaireront cette problématique.

À un moment où nombre de défis que le monde contemporain doit relever nécessitent un regain d’intérêt pour les métiers scientifiques (en particulier chez les filles) et l’acquisition par tout citoyen d’une culture scientifique qui lui permette de penser et d’agir dans des contextes variés pouvant mettre en jeu des questions socio-scientifiques ou liées à la diversité culturelle, ce livre aide à comprendre ce qui caractérise la/les science(s) et à en saisir la spécificité. Sont explorées dans cet ouvrage des questions portant sur ce qui caractérise la/les science(s), sur ce qui la/les distingue ou au contraire la/les rapproche d’autres pratiques – culture(s), art(s) et religion(s) –, ainsi que sur les scientifiques et leur engagement dans chaque pratique, sur les représentations de la/des science(s) par les élèves et étudiants.

En écoutant scientifiquement et artistiquement les paysages sonores naturels, c'est à la voix des environnements et des individus non-humain.es que nous portons attention. La visualisation du son est un outil puissant pour l’analyse et la navigation au travers des données audio.

L’écotone est proposé comme un lieu, à la fois métaphorique et écologique, depuis lequel penser et vivre de nouvelles réalités sonores et des liens avec les environnements naturels.

Entre pressions directes et facteurs indirects qui les aggravent, les scientifiques ont déjà mis en évidence les points de leviers pour envisager un avenir plus soutenable pour nos océans. Toutefois, mettre en œuvre les changements transformateurs nécessaires n’est pas trivial.

La Méditerranée, point chaud du changement global.
La région méditerranéenne est un concentré des grands enjeux mondiaux sous contrainte de changements multiples : climat, montée de la mer, stress hydrique, artificialisation des littoraux,pollutions,  transitions démographiques, sur-fréquentation touristique, inégalités sociales et économiques croissantes, guerres locales... Elle représente aussi une remarquable opportunité de coopération dans un cadre historique et culturel exceptionnel.

Animé par l’association Spacejunk Grenoble, le Street Art Fest Grenoble Alpes, qui fête ses 10 ans en 2024, célèbre la diversité culturelle, l’expression des idées et la beauté de l’art urbain. Dans l’agglomération grenobloise, on dénombre presque 400 fresques, fruits de la diversité des artistes.

Cette année, le thème national de la Fête de la science est "Océan de savoirs" et pour l'occasion, nous vous proposons de découvrir 25 fresques murales liées à l’eau, aux rivières, aux mers et aux océans, rangées ici par artiste, avec en bas de l'article, une carte pour visualiser où sont situées toutes ces œuvres.

La plupart des photographies des œuvres ont été prises par Andrea Berlese, photographe du Street Art Fest Grenoble Alpes.