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Bernadette Cassel
January 7, 11:59 AM
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Les travaux d’une équipe française, publiés en fin d’année dans la revue European Journal of Epidemiology, ont établi pour la première fois, sur le territoire métropolitain, un lien entre la répartition géographique du risque de contracter cette maladie et l’utilisation locale des pesticides. A eux seuls, ces travaux ne permettent pas d’expliquer la progression rapide de la maladie, mais ils ouvrent une voie de recherche peu défrichée jusqu’à présent. Progression du cancer du pancréas en France : la piste des pesticides Par Stéphane Foucart Publié le 30 décembre 2024 à 04h15, modifié le 30 décembre 2024 à 16h23 "La France est l’un des pays où l’incidence du cancer du pancréas progresse le plus et le quatrième pays le plus touché de la planète en valeur absolue." [Image] via Google Images
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Bernadette Cassel
June 13, 2023 1:07 PM
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Le député Dominique Potier (PS) présente ce mercredi en Commission Développement Durable et Aménagement du Territoire, une résolution pour adopter une Commission d’Enquête sur « les causes de de l’incapacité de la France à atteindre les objectifs des plans successifs de maîtrise des impacts des produits phytosanitaires sur la santé humaine et environnementale et notamment sur les conditions de l’exercice des missions des autorités publiques en charge de la sécurité alimentaire. » Publié le 12.06.2023 Dans le contexte de la mise en place d’un troisième plan Ecophyto annoncé en février 2023, Générations Futures soutient cette résolution. Un contexte sanitaire et environnemental critique Comme le rappel les députés signataires de cette résolution, la sphère scientifique ne cesse d’alerter sur les dangers de l’exposition aux pesticides et polluants chimiques. L’expertise collective de l’INSERM (2021) souligne à nouveau que les actions publiques doivent être mieux orientées vers la protection des populations et que l’interdépendance avec les écosystèmes doit être plus questionnée et évaluée. De fait, ils rappellent la présomption forte : « d’un lien entre l’exposition aux pesticides et six pathologies : lymphomes non hodgkiniens (LNH), myélome multiple, cancer de la prostate, maladie de Parkinson, troubles cognitifs, bronchopneumopathie chronique obstructive et bronchite chronique. » Depuis, différents rapports tels que l’expertise collective INRAe/IFREMER, le rapport de l’IGEDD sur la dégradation de la qualité de l’eau, le rapport de l’INRAe sur la pollution des sols, l’étude du CNRS attestant du déclin des oiseaux causé par l’agriculture intensive, alertent sur l’impact des pesticides et polluants chimiques sur les milieux et préviennent, en conséquence, les risques sur la santé des humains. Ces constats scientifiques doivent conforter la nécessité de mettre en place des politiques publiques efficientes et protectrices à l’inverse des plan Ecophyto 1 et 2 qui ont échoué comme en témoignent l’Évaluation des actions financières du programme Écophyto (2021) et le rapport d’évaluation “Pesticides et agroécologie : les champs du possible” remis au Premier ministre en 2014 proposait soixante‑huit recommandations. Une commission d’enquête contre « la tonalité illibérale » L’exposé des motifs de la résolution revient sur les différentes polémiques agricoles des derniers mois comme les néonicotinoïdes, le S-Métolachlore, la remise en cause de l’ANSES ou la Loi Ferme France passée au Sénat en mai qui dénonce une « sur transposition » inexistante. Générations Futures partage le constat qu’un virage inquiétant a lieu en France et est au détriment de la transition agricole défendue par des dizaines d’associations, politiques et agriculteurs." (...) - Proposition de résolution n°1310 tendant à la création d’une commission d’enquête sur les causes de l’incapacité de la France à atteindre les objectifs des plans successifs de maîtrise des impacts des produits phytosanitaires sur la santé humaine et environnementale et notamment sur les conditions de l’exercice des missions des autorités publiques en charge de la sécurité sanitaire
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b1310_proposition-resolution# Article unique En application des articles 137 et suivants du Règlement de l’Assemblée nationale, il est créé une commission d’enquête de trente membres chargée d’identifier les causes structurelles et conjoncturelles de l’incapacité de la France à atteindre les objectifs du plan de maîtrise des impacts des produits phytosanitaires sur la santé humaine et environnementale, sur l’air, les sols, la ressource en eau et la biodiversité, notamment en évaluant le pilotage interministériel des actions menées dans les filières et les territoires, leur priorisation et les moyens dévolus, en évaluant le rôle et l’impact des intérêts privés sur la définition des objectifs opérationnels, en évaluant les conditions de l’indépendance des autorités publiques chargées de la sécurité sanitaire, en évaluant leur cohérence avec l’ensemble des politiques publiques concourant au même objectif et en évaluant la capacité de la France à faire face au triple enjeu de la garantie de la souveraineté alimentaire et du revenu des agriculteurs, de l’impact du dérèglement climatique sur le plan phytosanitaire et de la prise en compte de l’évolution de la réglementation européenne en matière de réduction de l’usage des produits phytopharmaceutiques et biocides, notamment le projet de règlement du Parlement européen et du Conseil concernant une protection des cultures et une utilisation des produits phytopharmaceutiques compatibles avec le développement durable et modifiant le règlement (UE) 2021/2115.
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Bernadette Cassel
March 18, 2023 1:32 PM
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Un rapport du conseil scientifique de l’ANSES, intitulé « La crédibilité de l’expertise scientifique » et daté de novembre 2022, a été rendu public [PDF] sur le site de l'établissement public français chargé d'évaluer les risques sanitaires dans de nombreux domaines comme l'alimentation, l'environnement et le travail, mais aussi celui du numérique. Par contre, il n’a pas été annoncé par un communiqué de presse. L'ANSES se fait remonter les bretelles par son propre conseil scientifique. Par Martin Clavey Le vendredi 17 mars 2023 à 15:02 [...] Exposition aux ondes Dans le domaine du numérique, les questions liées à l'exposition aux ondes sont particulièrement scrutées par une partie du public et l'ANSES s'est positionnée plusieurs fois sur le sujet. Récemment, six associations (Alerte Phonegate, CRIIREM, le Collectif Vigilance Franklin, Robin des toits, AZB et SERA) ont suspendu leur participation au comité de dialogue radiofréquences et santé de l'ANSES, considérant qu'une conférence organisée en novembre dernier par l'agence avec l'OMS était « orientée ». Profitant du rapport du conseil scientifique de l'agence, elles ont signé un communiqué de presse avec huit autres associations." (...) ------- NDÉ Le communiqué Nos associations ont pris connaissance du rapport publié le 10 mars, en toute discrétion, sur le site Internet de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). Sans surprise, celui-ci confirme le bien-fondé de la décision commune du 8 mars dernier de 6 associations, soutenues par 8 autres, de suspendre leur participation au Comité de dialogue radiofréquences et santé de l’agence [1]. Cette dernière voit sa crédibilité remise en cause par son propre conseil scientifique, qui s’inquiète du « décalage entre science et expertise ». L’ANSES est donc maintenant critiquée EN INTERNE pour un « manque de transparence » et d’indépendance En raison de nombreuses polémiques ayant suivi les avis rendus par l’ANSES sur différents sujets, notamment concernant l’exposition aux ondes électromagnétiques, son conseil scientifique a jugé nécessaire de mandater un groupe de travail intitulé « Crédibilité de l’expertise scientifique », à l’origine de ce rapport. S’agissant des recommandations formulées par l’agence, celui-ci fait ainsi état d’un potentiel « décalage entre connaissances scientifiques et résultats de l’expertise » et remet en cause à plusieurs reprises l’indépendance des experts choisis, comme nous l’avons maintes fois constaté et dénoncé. Trois dossiers emblématiques ont ainsi été choisis comme cadre d’étude : ceux concernant le glyphosate, les néonicotinoïdes et les pesticides SDHI. Le rapport souligne, pour chacun d’entre eux, « la critique répétée des avis rendus et l’intensité des controverses et polémiques suscitées par les expertises […] ayant entamé la réputation de l’agence ». Avant d’évoquer tour à tour « le manque de transparence [des] décisions », « le poids des intérêts économiques », ainsi que « le décalage entre les connaissances scientifiques […] et le cadre réglementaire d’évaluation ». Glyphosate, pesticides, ondes radiofréquences : mêmes controverses, même combat ! Si le cas de l’exposition aux ondes des téléphones portables n’a pas été directement documenté dans le rapport, nous souhaitons attirer l’attention de tous sur le fait que l’ensemble des éléments soulevés par celui-ci s’applique aussi totalement à ce sujet majeur de santé publique. L’exemple de l’étude Mobi-kids est à ce titre éloquent : cette étude, censée analyser l’impact de la téléphonie mobile sur le risque de tumeur au cerveau chez les jeunes, a été noyautée par les industriels du secteur. Et ce, sans aucune réaction de la part de l’ANSES. Ce rapport n’est pas une surprise : cela fait maintenant plusieurs années que nous remettons en cause le manque de diversité et d’indépendance des experts sollicités par l’ANSES. Contrairement au discours de l’agence, l’évaluation des risques concernant les enjeux de santé publique liés à l’exposition aux ondes électromagnétiques ne fait pas l’objet de l’indépendance requise. L’ANSES est maintenant épinglée par son propre conseil scientifique pour son manque de transparence et de neutralité, ce qui nous conforte dans notre prise de position commune. Nous espérons à présent des évolutions conséquentes et urgentes. Nous, associations signataires, ne laisserons ni l’ANSES, ni l’OMS dénaturer la recherche concernant la cancérogénicité des ondes. [1] Parmi les signataires de ce communiqué, le CNAFAL a choisi de poursuivre sa participation au comité de dialogue Communiqué de Presse, 17 mars 2023 Précédemment "La classification par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de la cancérogénicité des ondes de la téléphonie mobile doit être revue en 2023 ou début 2024. Pour rappel, l’OMS les a classées, en 2011, dans la catégorie 2B, cancérogènes possibles. La réunion organisée par l’ANSES, le 23 novembre 2022, à Paris, en partenariat avec l’OMS revêtait donc une importance particulière. Dès le programme de la journée connu, il ne faisait aucun doute pour notre ONG que c’était la voix du déni du risque sanitaire qui avait pris le dessus. En effet, l’ensemble des intervenants, amenés à présenter certaines études récentes, sont bien connus pour être des proches des industriels de la téléphonie mobile, certains ayant même fait leur carrière chez un opérateur de téléphonie mobile, comme l’expert à tout faire de l’industrie télécom, Joe Wiart, directeur de la filiale d’Orange (OrangeLabs) jusqu’en 2015. Des conflits d’intérêts partout mais OMS et ANSES n’y voient rien à redire… Et cette journée s’est, sans surprise, déroulée dans une unanimité consternante pour tenter de démontrer la totale innocuité des ondes pour la santé. ANSES et OMS au diapason et à la baguette pour minimiser l’ensemble des risques, cancers, électrosensibilité (EHS), fertilité, etc…" (...) [Image] Cancérogénicité de la téléphonie mobile : ANSES et OMS en eaux troubles via YouTube - Marc Arazi, 15.12.2022 https://www.youtube.com/watch?v=ZGssqoZJc4E
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Bernadette Cassel
May 15, 2022 7:10 AM
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Endocrine-disrupting chemicals: implications for human health https://t.co/8CBczrykOq #EDCs #HumanHealth #FREE to read with registration (also FREE) pic.twitter.com/amc35RrGLk — The Lancet Diabetes & Endocrinology (@TheLancetEndo) May 15, 2022 Traduction du résumé : Depuis que des rapports publiés en 2015 et 2016 ont identifié 15 associations probables exposition-résultat, on a assisté à une augmentation des études chez l'homme sur l'exposition aux substances chimiques perturbatrices du système endocrinien (SCE) et à une compréhension approfondie de leurs effets sur la santé humaine. Dans ce document de la série, nous avons examiné les ajouts ultérieurs à la littérature et identifié de nouvelles associations exposition-résultat avec des preuves substantielles chez l'homme. Les preuves sont particulièrement solides en ce qui concerne les relations entre les substances perfluoroalkyles et l'obésité chez l'enfant et l'adulte, l'intolérance au glucose, le diabète gestationnel, le poids réduit à la naissance, la qualité réduite du sperme, le syndrome des ovaires polykystiques, l'endométriose et le cancer du sein. Il existe également des preuves de relations entre les bisphénols et le diabète adulte, la qualité réduite du sperme et le syndrome des ovaires polykystiques ; les phtalates et la prématurité, la distance anogénitale réduite chez les garçons, l'obésité infantile et l'intolérance au glucose ; les pesticides organophosphorés et la qualité réduite du sperme ; et l'exposition professionnelle aux pesticides et le cancer de la prostate. Les preuves de déficits cognitifs et de troubles de l'attention chez les enfants après une exposition prénatale au bisphénol A, aux pesticides organophosphorés et aux retardateurs de flamme polybromés sont plus nombreuses qu'auparavant. Bien qu'une évaluation systématique de la probabilité et de la force de ces relations entre l'exposition et les résultats soit nécessaire, les preuves croissantes plaident en faveur d'une action urgente pour réduire l'exposition aux EDC [Endocrine-Disrupting Chemicals]. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
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Bernadette Cassel
June 30, 2021 5:57 PM
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L’expertise collective publiée ce mercredi confirme un lien entre le glyphosate, herbicide controversé, et le développement de cancers du système immunitaire. Glyphosate : l’Inserm aux antipodes des agences sanitaires européennes, par Olivier Monod publié le 30 juin 2021 à 17h42 (abonnés) (...) Exposition pendant la grossesse ou l'enfance Les études épidémiologiques sur les cancers de l’enfant permettent de conclure à une présomption forte de lien entre l’exposition aux pesticides de la mère pendant la grossesse (exposition professionnelle ou par utilisation domestique) ou chez l’enfant et le risque de certains cancers, en particulier les leucémies et les tumeurs du système nerveux central. Les études de cohortes mères-enfants ont permis de caractériser les liens entre l’exposition professionnelle ou environnementale (c’est-à-dire en population générale) des mères pendant la grossesse et les troubles du développement neuropsychologique et moteur de l’enfant. Il est difficile de pointer des substances actives en particulier, mais certaines familles chimiques de pesticides sont impliquées, avec un niveau de présomption fort, notamment les insecticides organophosphorés et les pyréthrinoïdes dont l’usage a augmenté en substitution aux insecticides organophosphorés. Le lien entre les organophosphorés et l’altération des capacités motrices, cognitives et des fonctions sensorielles de l’enfant est confirmé et les nouvelles études sur les pyréthrinoïdes mettent en évidence un lien entre l’exposition pendant la grossesse et l’augmentation des troubles du comportement de type internalisé tels que l’anxiété chez les enfants. Les données expérimentales sur des rongeurs suggèrent une hyperperméabilité de la barrière hémato-encéphalique aux pyréthrinoïdes aux stades les plus précoces du développement, confortant la plausibilité biologique de ce lien. De plus, comme le montrent les études récentes d’expologie, ces insecticides, qui ont été à la fois utilisés en agriculture mais également dans les sphères domestiques, induisent une contamination fréquente des environnements intérieurs. Exposition des riverains des zones agricoles Les populations riveraines des zones agricoles peuvent être concernées par la dérive des produits épandus sur les cultures. En effet, des études suggèrent une influence de la proximité aux zones agricoles sur la contamination par les pesticides du lieu de vie, variable selon les substances, leur mode d’application et la manière d’estimer l’exposition. Des études écologiques ou cas-témoins avec géolocalisation reposant sur la caractérisation de l’activité agricole au voisinage des adresses de résidences suggèrent un lien entre l’exposition des riverains des terres agricoles et la maladie de Parkinson, et également entre la proximité résidentielle à des zones d’épandages de pesticides (rayon <1,5 km) et le comportement évocateur des troubles du spectre autistique chez l’enfant. Cependant, ces études présentent des limites importantes liées à l’évaluation fine de l’exposition ou à l’absence de données individuelles, ce qui rend le niveau de présomption faible. Focus sur le chlordécone, le glyphosate et les inhibiteurs de la succinate déshydrogénase Le chlordécone, insecticide utilisé aux Antilles françaises dans le passé, persiste de nos jours dans les milieux naturels insulaires. La consommation des denrées alimentaires contaminées a entraîné une contamination de l’ensemble de la population. La présomption forte d’un lien entre l’exposition au chlordécone de la population générale et le risque de survenue de cancer de la prostate a été confirmée. En considérant l’ensemble des données épidémiologiques et toxicologiques disponibles, la causalité de la relation est jugée vraisemblable. (...) _____________________________________ "... Ce rapport s’appuie sur ces nouvelles données pour dresser un bilan actualisé des connaissances relatives aux liens entre exposition aux pesticides et santé humaine. Il a été rédigé par un groupe de 12 experts de plusieurs disciplines (épidémiologie, toxicologie, expologie et sociologie). Outre ce bilan général portant sur l’ensemble des pesticides, il répond également à deux demandes plus spécifiques de ses commanditaires, relatives à deux substances particulièrement controversées ces dernières années : le glyphosate, dont l’éventuel renouvellement d’autorisation fait actuellement l’objet de discussions au niveau communautaire ; et le chlordécone, insecticide longtemps utilisé en Guadeloupe et en Martinique et soupçonné d’être à l’origine de cas de cancers de la prostate." (...)
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Bernadette Cassel
March 20, 2019 1:10 PM
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Une étude d’une ampleur inédite a calculé le surrisque de lymphome pour les agriculteurs utilisant ces substances, par rapport à ceux n’y ayant pas recours. Par Stéphane Foucart, 19.03.2019 (abonnés) "Quels sont les pesticides qui augmentent le plus les risques de lymphomes non hodgkiniens chez les agriculteurs, plus fréquemment touchés que le reste de la population par ces cancers du sang rares ? Une quinzaine d’épidémiologistes issus d’une dizaine d’institutions de recherche internationale, dont le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), apportent, dans une étude publiée lundi 18 mars par la revue International Journal of Epidemiology, des éléments de réponse et pointent trois substances : deux insecticides, le terbuphos et la deltamethrine, et un herbicide, le glyphosate. Les chercheurs ont procédé à un effort de synthèse inédit, en exploitant les informations de trois grandes cohortes constituées en France, en Norvège et aux Etats-Unis, rassemblant ainsi les données de plus de 315 000 agriculteurs suivis en moyenne pendant plus de dix ans. Ils ont évalué l’exposition des fermiers à 33 pesticides différents selon une classification binaire. L’analyse a consisté à calculer le surrisque de lymphome pour les agriculteurs utilisant un pesticide donné, par rapport à ceux n’y ayant pas recours. Et ce, sans considérations de durée ou d’intensité de l’exposition." (...) Key Messages In this analysis combining data from >300 000 farmers or agricultural workers from France, Norway and the USA, accruing more than 3.5 million person-years under risk, the majority of the hazard ratios observed suggested no association of 14 selected pesticide chemical groups and 33 individual active ingredients with the risk of non-Hodgkin lymphoid malignancies (NHL). Moderately elevated hazard ratios were seen for NHL overall or certain subtypes with ever use of a few specific pesticides compared with never use of those pesticides: NHL overall and terbufos; chronic lymphocytic leukaemia/small lymphocytic lymphoma (CLL/SLL) and deltamethrin; and diffuse large B-cell lymphoma (DLBCL) and glyphosate; as well as inverse associations of NHL overall with the broader groups of organochlorine insecticides and phenoxy herbicides, after adjusting for exposure to other pesticides. Future work is needed to further investigate these findings.
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Bernadette Cassel
May 13, 2015 1:39 PM
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Des militants qui se sont installés devant le siège parisien de la coopérative agricole, réclament l'arrêt immédiat de la vente des pesticides les plus dangereux.
"Pesticides. Greenpeace bloque le siège de la cooopérative InVivo" Ouest-France avec agences, 13.05.2015
« [...] Le 20 mars, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), agence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a classé le glyphosate, présent notamment dans le Roundup, l'un des herbicides les plus vendus, et les insecticides malathion et diazinon, cancérogènes « probables chez l'homme ».
Les pesticides sont aussi à l'origine de la pollution des sols et des réserves d'eau et sont un des facteurs de la très forte mortalité des abeilles enregistrée ces dernières années.
En février, le gouvernement a présenté un plan « Ecophyto II », qui vise à réduire de 50% le volume annuel de pesticides utilisés en France d'ici 2025. Le précédent plan, lancé en 2008, a déjà échoué à atteindre cet objectif en 2018, la consommation ayant même augmenté entre 2009 et 2013. »
[Image] Pesticides : « Il faut interdire leur utilisation en France » selon Greenpeace - Mediapart, 13.05.2015 http://blogs.mediapart.fr/edition/la-mort-est-dans-le-pre/article/120515/pesticides-il-faut-interdire-leur-utilisation-en-france-selon-greenpeace « Greenpeace International a publié mardi un rapport, résumant les conséquences sur la santé de l'exposition aux pesticides. Un constat au cours duquel l'ONG plaide en faveur de l'interdiction progressive des pesticides chimiques de synthèse et de la généralisation des pratiques agroécologiques. »
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Bernadette Cassel
July 28, 2024 12:02 PM
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Comprehensive assessment of pesticide use patterns and increased cancer risk Front. Cancer Control Soc., 25 July 2024 Sec. Social Determinants in Cancer Volume 2 - 2024 | https://doi.org/10.3389/fcacs.2024.1368086 Jacob Gerken, Gear Thomas Vincent, Demi Zapata, Ileana G. Barron, Isain Zapata Frontiers in Cancer Control and Society ------ NDÉ Traduction L'une des principales préoccupations concernant les pesticides, et qui fait l'objet de la présente étude, est le lien entre les pesticides et l'incidence du cancer. Les pesticides ont été associés au cancer colorectal (16), au cancer du poumon (17), aux leucémies de l'enfant (17, 18) et de l'adulte (19), aux lymphomes (20, 21) et au cancer du pancréas (22), entre autres. Le glyphosate, commercialisé sous le nom de Roundup®, est un herbicide courant, avec une moyenne de 280 millions de livres appliquées à 298 acres de cultures par an (23). Certaines études ont montré une corrélation entre l'exposition au glyphosate et un risque accru de lymphome (24-26). Le Centre international de recherche sur le cancer a même classé le glyphosate comme cancérogène probable pour l'homme en 2015 (27). En conséquence, 11 milliards de dollars ont été versés à des plaignants dans le cadre de poursuites judiciaires en raison des risques potentiels pour la santé (28), bien que l'étude sur la santé agricole (AHS) menée auprès de 89 000 agriculteurs et de leurs conjoints (29) n'ait révélé aucune augmentation du risque entre le glyphosate et les tumeurs malignes lymphoïdes. De nombreux autres pesticides, dont le parathion, le malathion, le diazinon et le tétrachlorvinphos, présentent tous des signes de cancérogénicité, en particulier dans les modèles animaux (30). Dans l'ensemble, il a été démontré que 12 des 30 pesticides suivis dans le cadre de l'AHS sont liés au cancer de la prostate, du poumon, du pancréas et du côlon, au myélome multiple et à la leucémie (22). Nos résultats ont démontré une association entre l'utilisation de pesticides et l'augmentation de l'incidence de la leucémie, du lymphome non hodgkinien, du cancer de la vessie, du colon, du poumon et du pancréas, et de tous les cancers combinés, qui est comparable au tabagisme pour certains types de cancer. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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Bernadette Cassel
April 26, 2023 6:36 AM
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L'Agence européenne de l'environnement (AEE) s'alarme de l'utilisation toujours importante des pesticides en Europe. Et appelle, ce mercredi, à plus d'actions afin de réduire la consommation de ces produits dont les effets délétères sur l'être humain et la biodiversité sont pourtant connus. Par Les Echos Publié le 26 avr. 2023 à 07:42Mis à jour le 26 avr. 2023 à 07:43
« Dans l'Europe des 27, les ventes de pesticides sont restées relativement stables, à environ 350.000 tonnes par an entre 2011 et 2020 », relève l'agence de l'Union européenne, se fondant sur des chiffres d'Eurostat . Et d'appeler les pays de l'UE à diminuer leur dépendance aux pesticides en adoptant notamment d'autres modèles d'agriculture, tels que l'agroécologie. Des seuils préoccupants détectés
De fait, nombre de données et d'études récentes sont alarmantes. En 2020, un ou plusieurs pesticides ont été détectés au-dessus des seuils de préoccupation dans 22 % des sites de surveillance des rivières et des lacs en Europe, rappelle l'AEE. L'imidaclopride, de la famille des insecticides néonicotinoïdes, et l'herbicide métolachlore ont enregistré le plus grand nombre absolu de dépassements dans toute l'Europe, principalement en Italie du Nord et dans le nord-est de l'Espagne. Dans les eaux souterraines, l'atrazine, un herbicide tenace interdit depuis 2007, est à l'origine du plus grand nombre de dépassements." (...) ------- NDÉ Briefing de l'AEE Published 26 Apr 2023 Last modified 26 Apr 2023 Crédit photo : Evangelija Ivanoska, Well with Nature /EEA Food production systems in Europe rely on chemical pesticides to maintain crop yields. However, widespread pesticide use is a major source of pollution — contaminating water, soil and air, driving biodiversity loss, and leading to pest resistance. Human exposure to chemical pesticides is linked to chronic illnesses such as cancer, and heart, respiratory and neurological diseases. This briefing summarises the latest knowledge on how chemical pesticides impact human health and the environment, and presents good practices to reduce their use and risk across Europe.
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Bernadette Cassel
June 22, 2022 12:19 PM
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Le groupe agrochimique et pharmaceutique espérait solder le contentieux qui pèse sur lui depuis le rachat de Monsanto, en 2018. Par Cécile Boutelet (Berlin, correspondance) Publié aujourd’hui à 10h01 (abonnés) "C’est un revers majeur pour le groupe agrochimique et pharmaceutique Bayer. Mardi 21 juin, la Cour suprême des Etats-Unis a rejeté sa demande d’appel dans l’affaire du glyphosate. Une décision positive aurait permis à la société allemande de solder le contentieux qui pèse sur elle depuis le rachat, en 2018, du semencier et agrochimiste Monsanto, pour 63 milliards de dollars (60 milliards d’euros, au cours actuel). Depuis, elle a perdu un tiers de sa valeur en Bourse et son image a été gravement affectée par des procès retentissants. Le cas précis concernait la plainte d’un Californien, Edwin Hardeman, atteint d’un cancer des ganglions lymphatiques qu’il attribue à l’utilisation, pendant des années, du désherbant Roundup, contenant du glyphosate. Au terme d’un procès qui s’est tenu en 2019, il s’était vu accorder 80 millions de dollars de dommages et intérêts, ramenés ensuite à 25 millions de dollars. Bayer avait fait appel du jugement à la mi-2021 devant la Cou" ---------- NDÉ Lire aussi :
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Bernadette Cassel
December 22, 2021 10:49 AM
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Les agriculteurs concernés pourront prétendre à un fonds d'indemnisation des victimes s'ils ont travaillé pendant 10 ans au contact du chlordécone et s'ils ont été malades moins de 40 ans après y avoir été exposés. "Scandale du chlordécone : les cancers de la prostate provoqués par le pesticide désormais reconnus comme maladie professionnelle" franceinfo avec AFP, 22.12.2021 [Image] Utilisé jusqu’en 1993 dans les bananeraies de la Martinique et de la Guadeloupe pour lutter contre les charançons, des insectes ravageurs des bananiers, le chlordécone est encore présent dans les sols. Sirisak_baokaew/shutterstock.com. Crédit photo : destinationsante.com via Sud Ouest "Pesticides : le cancer de la prostate reconnu maladie professionnelle", 22.12.2021 https://www.sudouest.fr/sante/pesticides-le-cancer-de-la-prostate-reconnu-maladie-professionnelle-7432179.php
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from Variétés entomologiques
May 26, 2019 1:59 PM
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Tandis que Bayer, la firme qui a racheté la société Monsanto, vient d’être condamné à verser plus de 2 milliards de dollars à un couple d’Américains atteints de cancer et que France 2 et Le Monde ont révélé l’existence d’un fichage par Monsanto d’une centaine de personnalités et de journalistes en fonction de leurs positions sur les pesticides et les OGM, le glyphosate n’en finit plus de défrayer la chronique. Journaliste et chroniqueur chargé des questions d’environnement au Monde, et auteur de Des marchés et des dieux (Grasset, 2018), Stéphane Foucart nous aide à y voir plus clair… Par La Rédaction, 23.05.2019 (...) CW : Comment expliquer que les agences sanitaires comme l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) ou l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) ne s’alignent pas sur les conclusions du CIRC ? S.F. : Pour les agences réglementaires européennes, américaines, etc., le glyphosate n’est pas cancérogène. Chose bien plus étonnante : il n’est même pas génotoxique. Nous sommes donc en quelque sorte en régime de controverse. Un élément d’explication majeur à ce dissensus provient en partie des sources scientifiques utilisées par le CIRC d’une part et par les agences réglementaires de l’autre. Le CIRC fonde son avis uniquement sur les données publiées (généralement publiées dans la littérature scientifique après révision par les pairs, ou rendues publiques par des agences de sécurité sanitaire) alors que les agences fondent l’essentiel de leurs avis sur des études réglementaires, c’est à dire des études confidentielles, conduites par des laboratoires privés payés par les industriels eux-mêmes. Or il a été montré qu’il existe une corrélation directe entre la source de financement d’une étude et son résultat. Cela s’appelle le « funding effect » (biais de financement). Ainsi, les études sponsorisées ont plus de chances de déboucher sur des conclusions favorables au financeur par rapport à celles réalisées grâce à des fonds provenant de sources non commerciales. Ce fait est documenté par un grand nombre de travaux publiés dans la littérature savante. Une étude récente a fait le point sur cette divergence : le résultat saillant est qu’environ 70% de la littérature scientifique sur le sujet indique que le glyphosate est génotoxique, et qu’environ 99% des tests réglementaires des industriels indiquent qu’il ne l’est pas. A noter que ce travail a été réalisé par un chercheur en conflit d’intérêts (il est expert-témoin pour les plaignants dans l’un des procès contre Bayer/Monsanto outre-Atlantique), mais la revue qui l’a publié en a tenu compte et a mis en place une procédure d’expertise inédite préalable à la publication : dix experts (reviewers) anonymes ont été mandatés par les éditeurs de la revue, au lieu des trois habituels, pour s’assurer de la rigueur de l’article. Or, l’identification de la génotoxicité de la molécule est cardinale : elle peut conduire les experts à interpréter de manière différente les résultats des études menées sur l’animal. De telles différences de résultats sont intenables. La question simple à se poser est ici à mon sens : « Que préférez-vous croire ? Des études publiées après revue par les pairs dans la littérature scientifique et généralement conduite par des chercheurs du monde académique ? Ou des études réglementaires confidentielles, réalisées et/ou financées par les industriels, qu’aucun scientifique indépendant n’a eu le loisir de contrôler ? » (...) [Image] How did the US EPA and IARC reach opposite conclusions about glyphosate’s genotoxicity?, 14.01.2019 https://www.gmwatch.org/en/news/latest-news/18699-how-did-the-us-epa-and-iarc-reach-opposite-conclusions-about-glyphosate-s-genotoxicity
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Bernadette Cassel
May 23, 2015 2:42 PM
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INVITÉ RTL - Pour Marie-Monique Robin, le système Monsanto pourrait être comparé au "scandale de l'amiante".
Par Bernard Poirette , Claire Gaveau. RTL, 23/05/2015
« "Vade retro Monsanto". Tel est le slogan utilisé par les associations écologistes et altermondialistes alors qu'une cinquantaine de pays sont le théâtre de nombreuses manifestations contre le géant américain, poids lourd de l'agrochimie à travers le monde. En France, une trentaine de villes sont concernées, dont Paris, Nantes, Toulouse, Dijon, Lyon, Nice, Strasbourg. »
« Avec ses pesticides et ses organismes génétiquement modifiés (OGM), la multinationale est devenue l'exemple type d'une agriculture vivement contestée. "Dans toutes les villes, aussi bien en Amérique du Sud, en Afrique, en Amérique du Nord, les gens sont de plus en plus conscients que la manière dont nous nous nourrissons a un lien avec l'épidémie de cancer, les malformations congénitales ou la difficulté d'avoir des enfants", a déclaré Marie-Monique Robin, journaliste et réalisatrice du film Le Monde selon Monsanto. »
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LIRE AUSSI :
→ Le plus gros mensonge proféré par l'industrie chimique | Marie-Monique Robin, Huffington Post, 15.12.2012 http://www.huffingtonpost.fr/mariemonique-robin/agriculture-biologique-pesticides-mensonges_b_1967202.html
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Scooped by
Bernadette Cassel
May 9, 2015 5:40 PM
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"Monsanto emploie un service entier pour discréditer tout scientifique qui s’oppose à lui", par Christina Sarich, paru dans NaturalSociety le 6 avril 2015. Traduction amis de la Terre Landes.
[Extrait :]
« L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a récemment classé le glyphosate – qui est présent dans le Roundup, le produit en tête des ventes chez Monsanto - comme cancérigène, une information qui enflamme le débat sur les biotechnologies. Monsanto a tout simplement exigé que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) reviennent sur leur position concernant le caractère toxique de ce produit pour la santé humaine. »
« Monsanto exige cela alors qu’une étude contrôlée par des pairs et publiée en mars 2015, dans le très respecté journal « The Lancet Oncology » présentait des analyses qui prouvaient que le glyphosate était en fait "probablement cancérigène". »
[L'étude] Carcinogenicity of tetrachlorvinphos, parathion, malathion, diazinon, and glyphosate - The Lancet Oncology http://www.thelancet.com/journals/lanonc/article/PIIS1470-2045(15)70134-8/fulltext?hc_location=ufi
___________________________________________________________________ ET AUSSI :
• Glyphosate and Cancer http://www.i-sis.org.uk/Glyphosate_and_Cancer.php
• Classement CIRC
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/phase2annexe3b.pdf
Classe de cancérogénicité : - groupe 1 : l'agent est cancérigène pour l'homme,. - groupe 2 A : l'agent est probablement cancérigène pour ...
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(Re)lire aussi