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November 19, 2024 12:20 PM
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Les tiques, transportées par les oiseaux migrateurs, survivent davantage avec le réchauffement du climat

Les tiques, transportées par les oiseaux migrateurs, survivent davantage avec le réchauffement du climat | EntomoNews | Scoop.it

"Les tiques ne connaissent pratiquement plus de frontière. C’est ce que révèle une étude publiée lundi 18 novembre dans la revue Frontiers in Cellular and Incection Microbiology. Ces acariens, qui se nourrissent de sang, possèdent un moyen de transport de premier choix : les oiseaux migrateurs. Accrochés à leur hôte, ils voyagent sur des milliers de kilomètres, bien au-delà de leurs zones de répartition habituelles. Et avec le réchauffement climatique, ils survivent davantage à destination, tout comme les agents pathogènes qu’ils transportent."

 

Par Lina Tamine

Publié hier à 06h00, modifié hier à 08h05

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NDÉ

L'étude

 

 

Image : Graphical Abstract. Overview of the experimental approach for bird collection and characterization of neotropical ticks microbiome. (A) Birds migrating through the Mississippi flyway into the United States were trapped and captured for identification and tick collection and (B) immature developmental stages of feeding ticks infesting the birds were carefully removed and stored for morphological and molecular identification of tick species. (C) Tick DNA was used for the PCR amplification of arthropods mitochondrial 12S rRNA and amplicons were sequenced and compared to deposited datasets in NCBI database. (D) Microbial DNA was isolated using V3-V4 16S primers and unique barcodes attached to amplified 16S sequences prior to Illumina MiSeq sequences. (E) Distribution and contribution of birds to tick infestation, and distribution and community profiles of sequenced microbial communities.

 

Bernadette Cassel's insight:

 

"Une étude détaille comment les tiques, transportées par les oiseaux migrateurs, profitent du réchauffement pour étendre leur aire de répartition, amenant avec elles des agents pathogènes."

 

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March 5, 6:38 PM
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Préservation de la biodiversité : les grands mammifères captent la majorité des financements, au détriment d'espèces parfois plus menacées, conclut une étude

Préservation de la biodiversité : les grands mammifères captent la majorité des financements, au détriment d'espèces parfois plus menacées, conclut une étude | EntomoNews | Scoop.it
L'étude a été menée par des chercheurs et des chercheuses des universités d'Hong Kong et de Florence, ils plaident pour une évolution du système de financement concernant la protection de la biodiversité.

 

franceinfo
Radio France
Publié le 28/02/2025 08:00
 
"Selon cette étude, les amphibiens sont les vertébrés les plus menacés depuis deux décennies, mais ils ne reçoivent qu'une infime partie des financements (2,8 %), un chiffre qui a en plus tendance à baisser. Les invertébrés, et notamment les insectes, reçoivent également peu de financements, malgré leur niveau de menace et leur rôle fondamental dans le fonctionnement des écosystèmes."
(...) 

 

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NDÉ

L'étude

 

 

Benoit Guénard, Alice C. Hughes, Claudianne Lainé, ..., and Gray A. Williams

 

Image via Recherche Google

 

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March 18, 6:38 AM
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Bugs in the system: the logic of insect farming research is flawed by unfounded assumptions | npj Sustainable Agriculture

Bugs in the system: the logic of insect farming research is flawed by unfounded assumptions | npj Sustainable Agriculture | EntomoNews | Scoop.it
Insect farming is frequently proposed as an emerging industry that can improve the environmental and economic sustainability of the food system. However, existing research often overlooks significant challenges. In this article, we identify three bugs in the scientific literature on insect farming: (1) the overreliance on a handful of old studies when discussing environmental impacts; (2) the pervasive assumption that insect farms will utilise food waste; and (3) the reliance on theoretical price projections that do not hold up under commercial conditions. We then discuss how promising technologies, despite their theoretical benefits, often encounter social and material challenges in practice. Debugging the literature will involve producing more realistic life-cycle assessments, which will provide policymakers and industry with the data needed to make informed decisions for a truly sustainable food system.

 

Bugs in the system: the logic of insect farming research is flawed by unfounded assumptions / Bugs dans le système : la logique de la recherche sur l'élevage d'insectes est entachée d'hypothèses infondées

 

npj Sustainable Agriculture

 

Published: 27 February 2025

 

Corentin Biteau, Tom Bry-Chevalier, Dustin Crummett, Ren Ryba & Michael St. Jules

 

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NDÉ

Complément

 

→ L’élevage d’insectes, un échec économique et écologique - Reporterre https://reporterre.net/L-elevage-d-insectes-un-echec-economique-et-ecologique

 

Par Benjamin Douriez

3 mars 2025 à 09h40 Mis à jour le 4 mars 2025 à 10h02

 

[...]

Dépenses énergétiques

Pour ne rien arranger, les promesses environnementales de la filière ont aussi du plomb dans l’aile. L’activité est gourmande en énergie. La croissance des insectes nécessite une température constante d’au moins 25 °C, donc le recours au chauffage…

 

La façon de nourrir les insectes n’est également pas aussi « verte » qu’espéré. Le recours à des déchets alimentaires comme nourriture pour les larves, envisagé au départ, était séduisant : il aurait permis d’exploiter une matière inutilisée. Mais il s’avère peu praticable, selon un article paru dans Sustainable Production and Consumption, en septembre 2024 : contraintes réglementaires, difficulté logistique à collecter des déchets dans des volumes suffisants, qualité variable des apports…

 

Résultat : les éleveurs d’insectes achètent plutôt des dérivés de céréales (son de blé, drêches de brasseries…) qu’ils détournent de leurs autres débouchés, notamment dans les élevages traditionnels. De quoi plomber le bilan environnemental global de l’activité : au lieu de faire disparaître des déchets alimentaires et de s’inscrire dans une économie circulaire, elle provoque une pression supplémentaire sur l’usage de produits agricoles.

 

« Nourrir des insectes avec du son de blé avant de les donner à manger à des poulets est intrinsèquement moins efficace que de directement nourrir les poulets avec du son de blé », dit Tom Bry-Chevalier. Pour le doctorant, d’un strict point de vue environnemental, l’élevage d’insectes présente bien moins d’atouts, par exemple, que la filière des protéines végétales."

(...)

 

 

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March 16, 7:02 AM
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Untangling the Evolutionary Dynamics of the Phenome in Megadiverse Hymenoptera | bioRxiv

Untangling the Evolutionary Dynamics of the Phenome in Megadiverse Hymenoptera | bioRxiv | EntomoNews | Scoop.it
bioRxiv - the preprint server for biology, operated by Cold Spring Harbor Laboratory, a research and educational institution

 

Untangling the Evolutionary Dynamics of the Phenome in Megadiverse Hymenoptera | bioRxiv

 

28.02.2025

 

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via Sergei Tarasov 🇺🇦 sur X, 03.03.2025 : "Thrilled to share our latest preprint on #Hymenoptera and #Phenomics! Led by @PortoSasso; together with Istvan Miko and Lars Vilhelmsen. @LifeSciHelsinki @luomus https://t.co/sK0Tnh8sXZ https://t.co/bEQOnjWj8M" / X
https://x.com/tarasov_sergio/status/1896622113563484432

 

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NDÉ

Traduction

 

Les hyménoptères sont un ordre d'insectes très diversifié, mais les facteurs de leur expansion massive restent mal compris. Ici, nous utilisons de nouvelles méthodes phylogénétiques avec des reconstructions de l'état ancestral de 346 caractères morphologiques distincts pour étudier le rythme et le mode d'évolution du phénome chez les hyménoptères, à la fois chez les adultes et les larves.

 

Nous examinons les lignées sur une longue période. Nos analyses révèlent que les phénomes des larves et des adultes ont connu un scénario d'explosion précoce à la fin du Permien et au cours du Trias. Cependant, leur évolution semble s'être découplée, ce qui a renforcé l'évolutivité globale des hyménoptères.

 

En outre, les transitions phénotypiques majeures dans l'ordre sont des processus complexes, à multiples facettes, dirigés par une sélection directionnelle. L'un de ces événements - l'émergence de la taille de la guêpe - a impliqué une réorganisation fondamentale du phénome adulte. Cette transformation spectaculaire au cours du Trias a permis la survie et la diversification explosive de la lignée des apocrites.

 

Traduit d'après DeepL.com (version gratuite)

 

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Complément

 

 

"En génétique, le phénotype est l'ensemble des traits observables d'un organisme. Très souvent, l'usage de ce terme est plus restrictif : le phénotype est alors considéré au niveau d'un seul caractère, à l'échelle cellulaire ou encore moléculaire. L'ensemble des phénotypes observables chez les individus d'une espèce donnée est parfois appelé le phénome."

 

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March 15, 6:31 AM
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Une molécule antipaludique et anticancer brevetée sans reconnaissance des savoirs autochtones : un cas de biopiraterie ?

Une molécule antipaludique et anticancer brevetée sans reconnaissance des savoirs autochtones : un cas de biopiraterie ? | EntomoNews | Scoop.it
Un brevet portant sur l’usage d’une molécule fait fi des savoirs traditionnels. Pire, il pourrait empêcher les communautés autochtones et locales d’utiliser leurs remèdes traditionnels.

 

Thomas Burelli et Elie Klee

Publié: 11 février 2025, 05:10 CET

 

"... Pour l’OEB [Office européen des brevets, ndé], les populations disposaient bien de savoirs liés à la plante Quassia amara, qui contient la molécule SkE, mais ces savoirs n’avaient pas été nommés et décrits selon les standards de la science. De ce fait, elles n’ont aucun droit sur la molécule et son usage contre le paludisme.

 

Le comble de cette démarche : grâce à leur brevet, les chercheurs ont le droit d’interdire aux communautés autochtones et locales d’utiliser leurs remèdes traditionnels, car la molécule SkE y est présente."

(...)

 

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NDÉ

L'étude

 

  • Development and validation of liquid chromatography combined with tandem mass spectrometry methods for the quantitation of simalikalactone E in extracts of Quassia amara L. and in mouse blood - fdi:010063980- Horizon [Phytochemical Analysis, 2015] https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010063980

 

Simalikalactone E (SkE) from Quassia amara, has been proved to be a valuable anti-malarial and anti-cancer compound. As SkE is very scarce, methods of quantitation are needed in order to optimise its isolation process and to determine pharmacokinetic data.

 

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Wikipédia

 

Quassia amara, la Quinine de Cayenne, est une plante tropicale de la famille des SimaroubaceaeSes propriétés antipaludéennes ont été mises en évidence dès le XVIIIe siècle au Suriname par Graman Quassi (un esclave affranchi du Suriname devenu médecin, sorcier et chasseur d'esclaves marrons), qui donna son nom à la plante.

(d'après la version du 18 septembre 2024 à 16:06)

 

 

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Image : Le petit arbre tropical Quassia amara dessiné dans un ouvrage de botanique du 19e siècle par Köhler. MISSOURI BOTANICAL GARDEN ST LOUIS

 

via Un institut français accusé de « piller » les savoirs traditionnels
https://www.lemonde.fr/planete/article/2016/02/01/des-chercheurs-francais-accuses-de-biopiraterie_4856892_3244.html

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Précédemment

 

  • Des chercheurs français sur le paludisme accusés de biopiraterie - De www.mediapart.fr - 26 janvier 2016, 10:03

 

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March 14, 5:35 AM
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Feather mites selectively feed on specific bacteria and fungi on feathers with potential benefits to hosts - Risely - Journal of Animal Ecology - Wiley Online Library

Feather mites selectively feed on specific bacteria and fungi on feathers with potential benefits to hosts - Risely - Journal of Animal Ecology - Wiley Online Library | EntomoNews | Scoop.it
Invited Research Highlight: Matthews, A. E., Trevelline, B. K., Wijeratne, A. J., & Boves, T. J. (2024). Picky eaters: Selective microbial diet of avian ectosymbionts. Journal of Animal Ecology

 

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Traduction

 

Les interactions trophiques telles que l'herbivorie et la prédation sont des régulateurs cruciaux des communautés écologiques, mais il existe peu d'exemples de ces processus dans les microbiomes associés à l'hôte. Dans une étude récente, Matthews et al. (2024) ont cherché des preuves de la prédation microbienne sélective des bactéries et des champignons par des acariens microscopiques sur les plumes de fauvettes protonotaires sauvages (Protonotaria citrea). Les auteurs ont quantifié le régime bactérien et fongique des acariens commensaux des plumes et l'ont comparé à la composition des communautés microbiennes vivant directement sur les plumes. Ils ont constaté que, malgré une grande variété de microbes, les acariens préféraient de loin manger un petit nombre de genres bactériens et fongiques. Certains de ces taxons enrichis sélectivement sont des dégradateurs de kératine connus, ce qui suggère que les acariens peuvent protéger les plumes en consommant sélectivement les microbes nuisibles. Cette étude présente un exemple rare d'interaction trophique au sein de l'écosystème microscopique de la plume qui peut agir comme une force importante façonnant les communautés microbiennes d'une manière bénéfique pour l'hôte, fournissant un mécanisme négligé par lequel les symbioses entre les oiseaux et les acariens pourraient évoluer.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

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via Journal of Animal Ecology sur X, 10.03.2025
https://x.com/AnimalEcology/status/1899007327920947214

 

Un article de recherche de Alice Risely relatif à un article précédemment publié (https://buff.ly/pPIrOqk ), explore comment les acariens des plumes se nourrissent sélectivement de bactéries et de champignons spécifiques sur les plumes avec des avantages potentiels pour les hôtes

 

  • Feather mites selectively feed on specific bacteria and fungi on feathers with potential benefits to hosts - Risely - Journal of Animal Ecology, 25.02.2025

 

 

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March 12, 7:15 AM
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L’importance des observations participatives pour la recherche

L’importance des observations participatives pour la recherche | EntomoNews | Scoop.it
Depuis les années 1970-1980, les populations d’insectes subissent un important déclin. Sur les 253 espèces de papillons de jour connues et présentes en métropole, 16 sont menacées de disparition et 18 sont quasi-menacées. En cause, l’usage de produits phytosanitaires et l’urbanisation. Les papillons jouent pourtant un rôle important dans la biodiversité et les fonctionnements écosystémiques, notamment en raison de leur place dans la chaîne alimentaire, mais également parce qu’ils pollinisent environ 90% des plantes à fleurs et 84% des plantes cultivées. Pour contrer ce déclin, il est autant nécessaire de remettre en question les pratiques humaines sur l’environnement, que de comprendre le rôle des papillons dans les écosystèmes et d’identifier les dangers dont ils sont la cible afin de parvenir à une meilleure protection.

 

Sciences participatives au jardin, 10.03.2025

 

"En France métropolitaine, les papillons sont soumis à l’augmentation des surfaces urbaines et agricoles, qui entraine une artificialisation des sols ainsi qu’une réduction et une fragmentation de leurs habitats. Dans les zones urbanisées, les jardins apparaissent alors comme des refuges pour la biodiversité, dont les papillons sont les premiers bénéficiaires : la végétation qui y est présente leur offre de la nourriture ainsi que des lieux favorables à la reproduction et la ponte. Les observations citoyennes dans les jardins privés permettent donc de récolter des données dans des espaces peu connus et peu accessibles aux scientifiques, contribuant ainsi concrètement au suivi des espèces. Les observations participatives tiennent donc une place non négligeable dans le paysage scientifique, même si certaines voix s’élèvent pour remettre en question la validité d’observations provenant d’un public composé de non-spécialistes."

 

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NDÉ

Complément1

 

 

Description du programme

Le programme « Opération Papillons » est l'un des premiers projets de sciences participatives sur le thème de la Biodiversité proposé au public en France. Lancé en 2006 par Noé et le Muséum national d’Histoire naturelle, il a pour objectifs d'améliorer les connaissances scientifiques sur les papillons et leurs milieux de vie et de reconnecter l'Homme à la nature en incitant aux changements de pratiques. Les données récoltées sur du long terme via l’Opération Papillons ont pour objectif de mesurer les effets des activités humaines (agriculture, urbanisation, réchauffement climatique, etc.) sur ces espèces. Le protocole lié aux papillons se déroule chaque année de mars à octobre depuis le lancement du programme. Depuis 2006, on compte plus de 12 000 jardins participants et plus de 1 500 000 papillons comptés !

 

Objectifs du programme

  1. Collecte de données dans le cadre d’une recherche scientifique s’appuyant sur un protocole scientifique établi
  2. Collecte de données dans le cadre d’un programme de sensibilisation pour mieux connaître les espèces et leurs habitats et les préserver

 

RÉFÉRENT SCIENTIFIQUE :

THÈMES :

  • En montagne
  • En ville
  • Parcs & jardins
  • En campagne

ESPÈCES :

  • Papillons, pollinisateurs et autres insectes

 

 

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Complément2

 

 

Lorsque la question scientifique et le protocole de collecte sont élaborés de manière réfléchie et adaptée à la participation efficace des citoyens, les sciences et recherches participatives constituent une ressource précieuse tant au niveau scientifique que sociétal.

 

 

Figure 1. Le cycle de vie des données de crowdsourcing acquises dans le cadre des sciences et recherches participatives. Toutes les étapes présentées dans cette infographie ne se retrouvent pas dans tous les programmes de sciences et recherches participatives basées sur le crowdsourcing (vérification, protocole, entraînement, supports pédagogiques peuvent manquer).

 

via Noé, Vigie-Nature, « Fiche vulgarisatrice : quelle est la qualité des données issues de sciences participatives ? », 2024

 

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March 10, 7:02 AM
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Près d’un quart des papillons ont disparu aux États-Unis en vingt ans

Près d’un quart des papillons ont disparu aux États-Unis en vingt ans | EntomoNews | Scoop.it
Populations are falling in the United States, a new study has found. Look up what’s happening in your area.

 

See How Butterfly Numbers Are Dropping Near You - The New York Times

By Catrin Einhorn and Harry Stevens

March 6, 2025

 

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NDÉ

Traduction

 

Les papillons survivent ou non près de chez vous. Une nouvelle étude révèle que les populations de papillons sont en baisse aux États-Unis. Découvrez ce qui se passe dans votre région.

 

Par Catrin Einhorn et Harry Stevens 6 mars 2025

 

Il est difficile de compter les insectes. Même si les scientifiques ont constaté que de nombreuses populations sont en déclin, ils ont eu du mal à comprendre l'ampleur de ce phénomène.

 

Aujourd'hui, une nouvelle étude d'une ampleur inédite apporte les réponses les plus complètes à ce jour sur l'état des papillons dans la zone contiguë des États-Unis. En 20 ans, le temps fugace qu'il faut pour qu'un bébé humain devienne un jeune adulte, le pays a perdu 22 % de ses papillons, ont constaté les chercheurs et les chercheuses.

 

 

Collin B. Edwards https://orcid.org/0000-0002-4937-5159 , Elise F. Zipkin, Erica H. Henry, Nick M. Haddad, Matthew L. Forister, Kevin J. Burls, Steven P. Campbell, Elizabeth E. Crone, Jay Diffendorfer, [...] , and Cheryl B. Schultz

 

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NDÉ

Sur le même sujet

 

Près d’un quart des papillons ont disparu aux États-Unis en vingt ans, 06.03.2025 https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/03/06/pres-d-un-quart-des-papillons-ont-disparu-des-etats-unis-en-vingt-ans_6576837_3244.html

 

Une étude d’une ampleur inédite, publiée dans « Science », dresse un constat alarmant de l’état des populations de papillons dans le pays. Une situation qui fait écho à celle des abeilles, dont les colonies sont décimées, rapportent les apiculteurs américains.

 

Par Sylvie Burnouf

Publié le 06 mars 2025 à 20h00, modifié le 07 mars 2025 à 09h40
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March 8, 6:20 AM
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Le plus grand insecte du monde est menacé d'extinction : comment sauver deux espèces de scarabées Goliath d'Afrique

Le plus grand insecte du monde est menacé d'extinction : comment sauver deux espèces de scarabées Goliath d'Afrique | EntomoNews | Scoop.it
Deux espèces de scarabées Goliath sont menacées par la déforestation liée au cacao et le commerce international des insectes séchés

 

"... deux [...] insectes géants, Goliathus regius Klug et Goliathus cacicus Olivier, sont menacés d'extinction.

 

Goliathus cacicus est la plus petite des deux espèces de coléoptères géants ; elle mesure jusqu'à 95 mm de long (normalement 60-84 mm) et ne vit que dans les forêts tropicales matures. Le Goliathus regius peut atteindre 105 mm de long (normalement 75-95 mm) et préfère vivre dans les forêts plus sèches. Parfois, ils vivent dans la même parcelle de forêt et même sur le même arbre et s'accouplent, donnant naissance à des hybrides naturels.

 

Nous estimons qu’environ 80 % de la population de Goliathus cacicus a été anéantie en Côte d'Ivoire si l'on considère la quantité de forêt détruite pour la culture du cacao. Le Goliathus regius a également perdu environ 40 % de son habitat naturel. D'après la perte d'habitat enregistrée, nous pensons que le Goliathus cacicus a connu un déclin catastrophique au cours des 30 dernières années.

 

Nous avons également constaté que Goliathus cacicus semblait avoir disparu de plusieurs régions d'Afrique de l'Ouest, comme le parc national de la forêt du Banco à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Cela s'explique sans doute par le fait que des milliers de ces coléoptères ont été capturés et vendus sur le marché international des insectes séchés. (Nous estimons ce chiffre sur la base des calculs de collectionneurs experts qui surveillent le commerce des insectes depuis des décennies. Aujourd'hui, la majeure partie de ce commerce se fait en ligne sur eBay, Facebook et d'autres plateformes.)

 

D'autres espèces étroitement apparentées, telles que Goliathus goliatus, sont encore vendues par centaines sur le marché des insectes séchés, principalement dans le sud-ouest du Cameroun et, dans une moindre mesure, au Kenya et en Ouganda. Nos observations du commerce en ligne montrent qu'ils sont exportés de là vers les marchés occidentaux."

(...)

 

 

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March 6, 6:50 AM
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Leishmanioses : stratégies de développement de traitements

Leishmanioses : stratégies de développement de traitements | EntomoNews | Scoop.it
Les traitements actuels reposent sur l’administration invasive de médicaments toxiques et coûteux qui rencontrent de plus en plus de résistances. Il est donc impératif de trouver des traitements alternatifs pour cette maladie.

 

Leishmaniases: Strategies in treatment development | Parasite

 

"Les leishmanioses sont des maladies parasitaires à transmission vectorielle qui menacent plus d’un milliard de personnes dans le monde. Les parasites ciblent les cellules du système réticulohistiocytaire, comme les macrophages, où ils se répliquent. La maladie se manifeste sous diverses formes, allant de la leishmaniose cutanée localisée aux formes viscérales potentiellement mortelles, qui sont responsables de décès dans 95% des cas sans traitement."

 

"Cette revue de la littérature se concentre sur les avancées récentes en matière de traitements alternatifs et vise à présenter les différentes stratégies conçues pour remédier aux limitations actuelles, notamment le coût, la toxicité, les effets hors cible, les voies d’administration et l’émergence de la résistance aux médicaments. En commençant par un aperçu des traitements approuvés existants et de leurs limitations spécifiques, nous classons les stratégies de développement de traitements en cinq sections clés :

 

(i) les thérapies combinées utilisant les traitements approuvés existants pour améliorer l’efficacité et réduire la résistance;

 

(ii) les formulations de nanoparticules, qui permettent une administration ciblée aux organes infectés et une efficacité thérapeutique améliorée;

 

(iii) le repositionnement des médicaments, une stratégie qui a déjà contribué à l’approbation de plus de la moitié des composés thérapeutiques actuels;

 

(iv) l’immunomodulation, utilisée en conjonction avec les chimiothérapies standard pour améliorer l’efficacité du traitement et réduire les taux de rechute;

 

(v) les produits ethnobotaniques, qui ont démontré des résultats in vitro prometteurs en combinant une faible toxicité, des propriétés immunomodulatrices et un puissant effet antiparasitaire.

 

En résumé, cette revue décrit les stratégies actuelles de développement de traitements, en soulignant leurs avantages par rapport aux thérapies conventionnelles tout en reconnaissant leurs limites.

 

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via Parasite - The Journal sur X : "𝗡𝗼𝘄 𝗶𝗻 𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀: Leishmaniases: strategies in treatment development Leishmaniases are parasitic diseases that threaten over 1 billion people worldwide. Current treatments rely on administration of toxic drugs. Finding alternative treatments is imperative. 🔜 https://t.co/V5Tzuou2Ek" / X
https://x.com/ParasiteJournal/status/1886822240282443997

 

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March 4, 6:16 AM
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L’étonnant métabolisme du seul insecte à pouvoir vivre et se reproduire en Antarctique

L’étonnant métabolisme du seul insecte à pouvoir vivre et se reproduire en Antarctique | EntomoNews | Scoop.it
CHRONIQUE. Au dernier stade de son développement, la larve de « Belgica antarctica », un diptère dépourvu d’ailes, entre en diapause quelles que soient les conditions extérieures. Un réveil synchrone des adultes est indispensable à la survie de l’espèce.

 

Jean-Baptiste Jacquin

Publié hier à 05h15, modifié à 18h38 (abonnés)

 

 

Image : Accouplement de « Belgica antarctica », en laboratoire, en 2021. YUTA SHIMIZU / OSAKA METROPOLITAN UNIVERSITY

Bernadette Cassel's insight:

 

 

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March 2, 6:18 AM
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Mise à jour de la liste des abeilles de France métropolitaine (Hymenoptera : Apocrita : Apoidea) / Updated checklist of bees of mainland France (Hymenoptera: Apocrita: Apoidea)

Mise à jour de la liste des abeilles de France métropolitaine (Hymenoptera : Apocrita : Apoidea) / Updated checklist of bees of mainland France (Hymenoptera: Apocrita: Apoidea) | EntomoNews | Scoop.it
Cet article présente une mise à jour de la liste des abeilles de France métropolitaine s’appuyant sur la dernière révision des Anthophiles de Gaule (France, Luxembourg, Belgique), datée de 1995, qui dénombrait 865 espèces pour la France. 150 espèces viennent s’y ajouter, 114 d’entre elles ayant été mentionnées pour la première fois depuis lors et 36 autres ayant fait l’objet de clarifications taxonomiques. 32 espèces ont été retirées de la précédente liste et sont indiquées aux côtés de 12 espèces citées entre-temps sur le territoire français dont la présence a été réfutée ou est considérée comme douteuse et nécessitant une confirmation. Le nombre d’espèces d’abeilles confirmées en France métropolitaine s’élève ainsi à 983. Cette forte richesse spécifique est liée en partie à la grande diversité de contextes climatiques et biogéographiques qui composent le territoire de la France métropolitaine. L’ampleur des avancées contenues dans la présente étude, notamment sur les plans taxonomiques et biogéographiques, souligne à la fois la pertinence des efforts déployés pour améliorer les connaissances sur ce groupe de pollinisateurs aujourd’hui et l’importance de poursuivre ces travaux dans les années à venir. Cette mise à jour constitue donc un travail préliminaire pour soutenir ces efforts et, entre autres, élaborer prochainement la liste rouge des abeilles de France métropolitaine.

 

Mise à jour de la liste des abeilles de France métropolitaine (Hymenoptera : Apocrita : Apoidea)

OSMIA - VOLUME 13 -

Revue d'Hyménoptérologie - Journal of Hymenopterology

12.02.2025

Ropars et al.

 

Mots-clefs
Abeilles sauvages, Corse, France continentale, taxonomie

 

 

"Avec sept familles et plus de 20 000 espèces décrites à travers le monde (A SCHER & P ICKERING, 2020), les abeilles sont l’un des principaux groupes de pollinisateurs (OLLERTON et al., 2011).

 

À l’échelle européenne, on compte 2 138 espèces (G HISBAIN et al., 2023 ; R EVERTÉ et al., 2023), avec un gradient de diversité en espèces d’abeilles croissant des zones les plus septentrionales aux zones méditerranéennes (O RR et al., 2021).

 

La France métropolitaine, dont la frange sud est située dans le pourtour méditerranéen, comprend une part importante de cette diversité. Cependant, contrairement par exemple aux papillons de jour ou aux syrphes, dont les listes nationales ont été revues récemment et sont régulièrement actualisées (UICN France et al., 2012 ; S PEIGHT et al., 2018), la dernière mise à jour de la liste d’espèces des abeilles de France date de plusieurs décennies (R ASMONT et al., 1995)."

(...)

 

Image : Tableau I. Nombre d’espèces d’abeilles présentes en France par genre. Entre parenthèses : espèces à confirmer.

 

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February 28, 12:26 PM
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La Commission européenne autorise un vaccin Chikungunya pour les adultes et les adolescents

La Commission européenne autorise un vaccin Chikungunya pour les adultes et les adolescents | EntomoNews | Scoop.it
La Commission a autorisé aujourd'hui un vaccin contre le virus du chikungunya pour les adultes et les jeunes âgés de 12 ans et plus. Cela fait suite à l'autorisation du vaccin pour les adultes en 2024, qui protège contre le virus du chikungunya, transmis par des moustiques infectés.

 

Daily News 28 / 02 / 2025

"Bien que le virus ne soit pas endémique dans l'UE, les effets du changement climatique ont entraîné une présence accrue de moustiques qui transmettent des maladies graves. La plupart des cas de virus du chikungunya concernent des voyageurs infectés en dehors de l'Europe. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) indique qu'en 2024, 620 000 cas du virus du chikungunya et 213 décès ont été détectés en provenance de pays des Amériques, d'Asie, d'Afrique et d'Europe.

Cette autorisation reflète l'approche « Une seule santé » adoptée par l'UE pour lutter contre les maladies infectieuses vectorielles. Elle a été approuvée à l'unanimité par les États membres à la suite d'une évaluation rigoureuse réalisée par l'Agence européenne des médicaments (EMA). Il appartient aux autorités nationales de chaque État membre de décider qui aura accès au vaccin, compte tenu de la situation nationale et du niveau de risque.

Olivér Várhelyi, commissaire chargé de la santé et du bien-être animal, a déclaré : « L'autorisation, aujourd'hui, d'un vaccin contre le chikungunya dans l'UE à la fois chez les adultes et les adolescents est une bonne nouvelle. La Commission est déterminée à utiliser tous les outils à notre disposition pour faire face aux risques pour la santé publique que présentent les moustiques infectés et pour protéger nos citoyens. C'est cela, l'Union européenne de la santé. »

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via European Commission sur X, 28.02.2025

 

"The European Centre for Disease Prevention and Control detected 620,000 Chikungunya virus cases and 213 deaths last year. Today, we approved a vaccine against the virus for individuals over 12 years old. → https://t.co/G9Ssij5jux"

 

https://x.com/EU_Commission/status/1895485746032828625

 

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February 27, 4:44 AM
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Évolution du récepteur olfactif responsable de la détection de la phéromone royale chez quatre espèces d'abeilles du genre Apis

Évolution du récepteur olfactif responsable de la détection de la phéromone royale chez quatre espèces d'abeilles du genre Apis | EntomoNews | Scoop.it

L’abeille domestique (Apis mellifera) constitue un modèle clef pour l’étude de la communication chimique grâce à son mode de vie sociale et son large répertoire de phéromones. Parmi les 170 récepteurs olfactifs présents dans le génome des abeilles, le récepteur OR11 semble jouer un rôle central dans la reproduction. Il est très fortement exprimé dans les antennes des mâles et détecte spécifiquement le composé majoritaire de la phéromone de reine, le 9-ODA. OR11 est également présent chez trois autres espèces d’abeilles du genre Apis, l’abeille asiatique A. cerana, l’abeille géante A. dorsata et l’abeille naine A. florea mais leurs ligands n’étaient pas caractérisés jusqu’à présent. Ces espèces en partie sympatriques ont des comportements de reproduction fortement similaires, et les mâles de toutes ces espèces sont attirés par le 9-ODA.

 

Dans une étude publiée dans iScience, des chercheurs du laboratoire Evolution Génomes Comportement Ecologie - EGCE (CNRS/UPSaclay/IRD, Gif-sur-Yvette) au sein de l’Institut diversité, écologie et évolution du vivant (IDEEV – UPSaclay/CNRS/INRAE/AgroParisTech/IRD) ont modélisé les protéines OR11 des quatre espèces, révélant une forte conservation structurelle, à l’exception d’une variation dans le site de liaison au ligand chez A. florea. Grâce à l’expression hétérologue des récepteurs dans des neurones de Drosophila melanogaster, des tests d’imagerie calcique ont confirmé l’affinité des récepteurs orthologues pour le 9-ODA, tout en identifiant toute une gamme de ligands secondaires inattendus. Ces derniers, bien que non écologiquement pertinents, activent les récepteurs en raison de leur similarité structurelle avec le 9-ODA.

 

La fonctionnalité et la structure des récepteurs orthologues OR11 semblent donc fortement conservées au sein du genre Apis, et ne semblent pas intervenir dans l’isolement reproducteur de ces espèces, cependant crucial pour leur survie. L’équipe travaille donc à caractériser d’autres récepteurs phéromonaux chez ces espèces.

 

-> Contact : jean-christophe.sandoz@universite-paris-saclay.fr

 

 


Via Life Sciences UPSaclay
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Today, 1:13 PM
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La 8e plaie d'Égypte aux portes du Maghreb : mobilisation contre le criquet pèlerin

La 8e plaie d'Égypte aux portes du Maghreb : mobilisation contre le criquet pèlerin | EntomoNews | Scoop.it
Une invasion acridienne se profile aux frontières algéro-tunisiennes, réactivant la lutte contre un des plus anciens fléaux agricoles de l'histoire.

 

Zainab Musa

Publié le 17 mars 2025 à 12h23

 

"Les premiers essaims de criquets pèlerins ont traversé la frontière libyenne, poussant les autorités algériennes et tunisiennes à déployer d’urgence des dispositifs préventifs coordonnés. Si la menace n’est pas encore critique pour les cultures, l’expérience des invasions passées incite à une vigilance maximale face à cet insecte capable de détruire des milliers d’hectares en quelques heures."

(...)

 

Ghardaïa - Alerte au criquet pèlerin : Tous les moyens mobilisés - Régions : EL Moudjahid, 16.03.2025 https://www.elmoudjahid.dz/fr/regions/ghardaia-alerte-au-criquet-pelerin-tous-les-moyens-mobilises-232140

 

L'Algérie en ordre de bataille contre le fléau acridien - Le Matin d'Algérie, 16.03.2025 https://lematindalgerie.com/lalgerie-en-ordre-de-bataille-contre-le-fleau-acridien/

 

Lutte anti-criquets : Mobilisation nationale pour protéger le secteur de l’Agriculture, 16.03.2025 https://www.rtci.tn/article/67d6e3eacba8322036317bcc/lutte-anti-criquets--mobilisation-nationale-pour-prot%C3%A9ger-le-secteur-de-lagriculture

 

La Tunisie en "état de vigilance" après l'arrivée de criquets pèlerins au Sud, 16.03.2025 https://maroc-diplomatique.net/la-tunisie-en-etat-de-vigilance-apres-larrivee-de-criquets-pelerins-au-sud/

 

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March 17, 10:00 AM
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Sadisme ordinaire : ce que la science révèle sur notre attirance pour la cruauté | Cerveau & Psycho

Sadisme ordinaire : ce que la science révèle sur notre attirance pour la cruauté | Cerveau & Psycho | EntomoNews | Scoop.it
Une des promesse habituelle du développement personnel est que nous serions intrinsèquement bons. Sauf que si l’on en croit certaines études scientifiques, beaucoup d’entre nous posséderaient un fond de « sadisme ordinaire »…

 

Yves-Alexandre Thalmann
20 janvier 2025
CERVEAU & PSYCHO N° 173

 

"... C’est là que la professeuse Erin Buckels entre en scène. Bien sûr, aucun comité d’éthique ne validerait une expérience visant à faire souffrir délibérément des êtres humains. Elle imagina donc un protocole permettant de contourner la difficulté : tuer des insectes. Les participants de son expérience étaient recrutés sous le prétexte d’étudier la tolérance aux emplois difficiles. Ceux-ci devaient choisir entre plusieurs tâches désagréables : broyer des insectes avec une sorte de moulin à café, aider une autre personne à tuer les insectes, nettoyer des toilettes ou plonger ses mains dans de l’eau glacée. Sur les soixante-dix participants engagés, environ 13 % choisirent la tolérance à la douleur, 34 % le nettoyage peu ragoûtant des toilettes, 26 % l’aide à l’extermination des insectes et 27 % l’éradication elle-même.

 

Bien sûr, tuer un insecte n’a rien à voir avec le fait de s’en prendre à un congénère. Pour humaniser un peu plus l’affaire, les chercheurs ont donné un nom à chaque insecte qu’il fallait occire, inscrit sur le contenant : Ike, Muffin, Tootsie. De plus, l’activation du moulin produisait le bruit caractéristique du broyage du pauvre être vivant (une fois de plus, vous pouvez être rassuré, le dispositif simulait le broyage, les insectes restant indemnes, « aucun insecte n’a été blessé pour les besoins de cette expérience »). Même dans ces conditions, plus d’un quart des personnes impliquées ont choisi délibérément de mettre à mort de manière cruelle ces êtres vivants.

 

En parallèle, tous les participants devaient remplir des questionnaires mesurant différents traits de personnalité. Comme attendu, ceux qui ont opté pour la tâche d’éradication ont obtenu des scores plus élevés sur l’échelle mesurant les pulsions sadiques. De même – et plus inquiétant – ils ont témoigné avoir pris du plaisir à leur triste besogne, à la différence de ceux qui avaient jeté leur dévolu sur une autre tâche. Pire encore, le degré de plaisir éprouvé était corrélé au nombre d’insectes tués. Précisons que si le circuit de la récompense s’est activé dans ces mises à mort, c’est qu’il doit y avoir un héritage phylogénétique en faveur de la cruauté : il fallait que certains de nos ancêtres très lointains aient un attrait pour la chasse et l’exécution de proies pour assurer la subsistance du clan, comme l’a suggéré Victor Nell, professeur de psychologie à l’université de Pretoria, en Afrique du Sud, dans une analyse du comportement des prédateurs."

(...)

 

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NDÉ

L'étude

 

 

Image : Materials used in the bug-killing task. The large picture shows the bug-crunching machine (a modified coffee grinder) and three cups containing live pill bugs, with the bugs’ names printed on them. The inset depicts two pill bugs next to a ruler to show their scale. Materials used in the bug-killing task. 

 

via Download Scientific Diagram
https://www.researchgate.net/figure/Materials-used-in-the-bug-killing-task-The-large-picture-shows-the-bug-crunching-machine_fig1_256490329

 

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Plus récemment

 

  • Buckels, E. E. (2023). Multifaceted assessment of sadistic tendencies: The varieties of sadistic tendencies and comprehensive assessment of sadistic tendencies measures. In P. K. Jonason (Ed.), Shining light on the dark side of personality: Measurement properties and theoretical advances (pp. 194–204). Hogrefe.

 

 

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March 15, 6:36 AM
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A long wait for pollinators: Restored grasslands need 75+ years for full biodiversity recovery, study finds

A long wait for pollinators: Restored grasslands need 75+ years for full biodiversity recovery, study finds | EntomoNews | Scoop.it
Recovered grasslands need more than 75 years of continuous management to regain their biodiversity because specialized pollinators are slow to return. Kobe University's finding underscores the importance of preserving old grasslands as reservoirs of biodiversity, even if it is just as ski slopes.

 

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NDÉ

Traduction

 

Une longue attente pour les pollinisateurs : Selon une étude, les prairies restaurées ont besoin de plus de 75 ans pour retrouver toute leur biodiversité.

 

par l'université de Kobe

13 mars 2025

 

Les prairies récupérées ont besoin de plus de 75 ans de gestion continue pour retrouver leur biodiversité, car les pollinisateurs spécialisés sont lents à revenir. Les conclusions de l'université de Kobe soulignent l'importance de préserver les anciennes prairies en tant que réservoirs de biodiversité, même s'il ne s'agit que de pistes de ski.

 

Les prairies disparaissent rapidement dans le monde entier en raison de la conversion et de l'abandon des terres, ce qui entraîne une perte bien documentée de la biodiversité des prairies. La restauration des prairies abandonnées par l'élimination de la végétation ligneuse et la reprise des pratiques traditionnelles de gestion des terres a des effets positifs sur la biodiversité.

Toutefois, on sait également que cette diversité est inférieure à celle des anciennes prairies qui ont fait l'objet d'une gestion continue pendant plusieurs millénaires. Selon Ushimaru Atushi, écologiste à l'université de Kobe, « les raisons de cette situation ne sont pas vraiment claires et aucune solution satisfaisante n'a été proposée ».

 

Sensibilisés par une étude récente montrant que les espèces végétales pollinisées par les insectes mettent plus de temps à se rétablir que celles pollinisées par le vent, Ushimaru et son doctorant Hirayama Gaku ont décidé de s'intéresser aux pollinisateurs eux-mêmes.

 

En cherchant à savoir quels insectes pollinisent les plantes et avec quel succès dans des prairies d'âges différents, allant d'une récupération très récente à une gestion continue depuis au moins 300 ans, ils se sont tournés vers les pistes de ski de la préfecture de Nagano comme site d'étude.

 

« Il n'y a pas d'endroit mieux adapté que les pistes de ski pour étudier les prairies restaurées avec des durées de gestion très différentes sur une zone relativement petite », explique Hirayama pour justifier son choix.

 

Les résultats de l'étude, publiés dans le Journal of Applied Ecology, donnent une image cohérente de la situation. Il faut 75 ans de gestion continue pour que la diversité végétale des prairies récupérées atteigne enfin des niveaux comparables à ceux des anciennes prairies.

 

Mais ce n'est pas encore suffisant pour la communauté des pollinisateurs. Même après 75 ans, les pollinisateurs sont toujours moins spécialisés et réussissent moins bien à polliniser les plantes, bien que la communauté évolue continuellement vers une plus grande spécialisation et une pollinisation réussie au fur et à mesure que les prairies vieillissent.

(...)

 

  • Long-term management is required for the recovery of pollination networks and function in restored grasslands, Journal of Applied Ecology (2025). DOI: 10.1111/1365-2664.70017

 

Image : Les prairies récemment restaurées (rangée du haut) sont principalement visitées par des mouches et des syrphes généralistes qui transportent souvent le pollen d'une plante vers les fleurs d'une autre espèce (de gauche à droite : Syrphus torvus sur Galium verum, Eristalis tenax sur Thalictrum minus, Cheilosia japonica sur Barbarea vulgaris, Prosena siberite sur Eupatorium glehnii). Rangée du bas, de gauche à droite : Bombus diversus sur Prunella vulgaris, Minois dryas sur Cirsium oligophyllum, Megachile lagopoda furukawai sur Platycodon grandiflorus, Inachis io sur Scabiosa japonica). Crédit : Hirayama Gaku

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

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"La restauration de prairies abandonnées par l'élimination de la végétation ligneuse et la reprise des pratiques traditionnelles de gestion des terres a des effets positifs sur la biodiversité."

 

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March 14, 1:48 PM
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From metabolism to coexistence: Understanding animal movement and community dynamics through energy

From metabolism to coexistence: Understanding animal movement and community dynamics through energy | EntomoNews | Scoop.it
PDF | Recent advances in the field of movement ecology have revealed intricate links between the movement of individual animals and the biodiversity of... | Find, read and cite all the research you need on ResearchGate

 

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via @EcoEvoRxiv sur X, 11.03.2025
https://x.com/ecoevorxiv/status/1899424564171431986

 

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NDÉ

Traduction

 

Du métabolisme à la coexistence : comprendre le mouvement animal et la dynamique communautaire grâce à l'énergie

 

Les récentes avancées dans le domaine de l'écologie du mouvement ont révélé des liens complexes entre le mouvement des animaux individuels et la biodiversité des écosystèmes. Par conséquent, pour mieux comprendre la biodiversité et sa perte constante en raison du changement climatique, il peut être utile d'étudier les processus de déplacement des animaux.

 

Le mouvement façonne et est façonné par l'état énergétique d'un animal. En outre, la condition physique ("fitness") et, en fin de compte, la dynamique des populations dépendent de l'allocation d'énergie à la survie, à la croissance et à la reproduction. Par conséquent, l'intégration de l'énergétique dans les cadres qui relient le mouvement et la biodiversité est une étape logique pour découvrir comment les processus individuels façonnent la dynamique des espèces au sein des communautés.

 

Nous proposons ici un cadre conceptuel reliant l'énergétique animale, le comportement de mouvement et la dynamique des communautés afin d'explorer la façon dont les flux d'énergie déterminent les mouvements, les interactions entre les espèces et la coexistence. L'énergie disponible pour un animal motive et contraint le mouvement, tandis que les comportements qui maximisent le gain net d'énergie, en minimisant les coûts et en maximisant l'apport, affectent la condition physique (fitness), les interactions entre les espèces et la structure de la communauté.

 

Cette perspective révèle comment la dynamique énergétique peut déterminer si, comment, où et quand les animaux se déplacent, et comment les mécanismes d'égalisation basés sur l'énergie (par exemple, des bilans énergétiques similaires entre les espèces) et les mécanismes de stabilisation basés sur l'énergie (par exemple, les coûts énergétiques qui limitent les grandes populations) sous-tendent les schémas de coexistence et de biodiversité.

 

En synthétisant les connaissances de l'écologie des communautés, de l'écologie des mouvements et de l'écophysiologie, nous préconisons une nouvelle approche mécaniste pour comprendre la dynamique de la diversité et prédire les impacts des changements environnementaux sur la biodiversité.

 

Nous appelons au développement de méthodes interdisciplinaires pour répondre aux principales questions ouvertes dans ce domaine et fournissons des exemples de la manière dont ce cadre peut être appliqué pour faire progresser la compréhension de divers systèmes écologiques.

 

Image : Triangle d'interactions entre l'énergie animale, le mouvement et la coexistence. Les liens entre l'énergétique et le mouvement, et l'énergétique et la coexistence sont détaillés dans le manuscrit (les noms des sections sont en italique gras), tandis que les liens entre le mouvement et la coexistence sont décrits dans Schlägel et al. (2020). De brèves descriptions des liens sont données le long des flèches directives qui indiquent les interactions.

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

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March 13, 9:48 AM
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Ça se réchauffe... que font les Chionea ? Une vaste enquête scientifique en montagne enneigée à la recherche de la Mouche des neiges

Ça se réchauffe... que font les Chionea ? Une vaste enquête scientifique en montagne enneigée à la recherche de la Mouche des neiges | EntomoNews | Scoop.it
Les mouches du genre Chionea sont aptères et ne se rencontrent que durant l'hiver se déplaçant sur la neige, un programme de suivi est réalisé

 

03.03.2025

Par Frank D’Amico

 

"C’est quoi cette chose qui marche sur la neige ? Un insecte ? Une araignée ? Mais y a de la vie en hiver ? Et elle va vite dis donc : c’est un petit bolide sur neige !"

(...)

 

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Bibliographie (extrait)

 

  • Quindroit, C. & L. Chekir (2024) : Second overall and first record for Chionea bezzii Oosterbroek & Reusch, 2008, from the French Pyrenees (Diptera, Limoniidae). Bulletin de la Société entomologique de France. 129 (1) : 97-100 (lien)

 

[pdf] https://lasef.org/wp-content/uploads/BSEF/129-1/2292_Quindroit_&_Chekir.pdf

 

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March 11, 7:24 AM
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L’insuline, secret de la socialité des insectes | Pour la Science

L’insuline, secret de la socialité des insectes | Pour la Science | EntomoNews | Scoop.it
Comment sont nées les organisations sociales des fourmis, des abeilles ? Peut-être simplement à la faveur du détournement de la voie métabolique d’une hormone commune, l’insuline.

 

Jordana Cepelewicz
09 mars 2025|  DOSSIER POUR LA SCIENCE N° 126
 
Cet article est adapté de « How Insulin Helped Create Ant Societies », paru sur le site Quantamagazine.org le 14 août 2018.
 
L'essentiel

 

L’apparition de l’organisation sophistiquée des insectes sociaux a longtemps laissé perplexes les biologistes de l’évolution.

 

Ils imaginaient que son apparition reposait sur un cheminement complexe fait de nombreuses étapes. Il n’en serait rien.

 

La clé résiderait dans la voie métabolique impliquant l’insuline, une hormone commune à beaucoup d’espèces animales.

 

La quantité de cette molécule dans l’organisme oriente le destin vers celui de reine ou d’ouvrière en inhibant ou pas les fonctions reproductrices.

 
"Les fourmis, les guêpes, les abeilles et autres insectes dits « sociaux » vivent dans des colonies très organisées, où une multitude de femelles renoncent à la reproduction, pourtant généralement considérée comme la pierre angulaire de la perpétuation de l’espèce, pour être aux petits soins de quelques reines qui, elles, pondent, et de leur progéniture. Quel chemin évolutif a pu conduire à ce mode d’organisation dite « eusociale » ?
 
Depuis plus de cent cinquante ans, les biologistes tentent de répondre, et ils sont nombreux à supposer que cette route est pavée de multiples et complexes modifications génétiques s’étalant sur une longue période. La solution est peut-être plus simple…

 

En effet, à en croire les travaux publiés en 2018 par l’équipe de Daniel Kronauer, de l’université Rockefeller, à New York, la clé de l’eusocialité résiderait dans un mécanisme hormonal étonnamment élémentaire, qui plus est commun à tout le règne animal. Et cette étude, selon plusieurs experts, constitue l’une des histoires moléculaires les plus détaillées à ce jour dans la compréhension du comportement eusocial. Qu’ont-ils découvert ?"

(...)

 

Références

D. Frank et D. Kronauer, The budding neuroscience of ant social behavior, Annual Review of Neuroscience, 2024.

K. Lacy et al., Evolution : How sweat bees gained and lost eusociality, Current Biology, 2023.

V. Chandra et al., Social regulation of insulin signaling and the evolution of eusociality in ants, Science, 2018.

Bernadette Cassel's insight:

 

 

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March 9, 7:29 AM
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Découverte d'un scorpion géant qui côtoyait les dinosaures

Découverte d'un scorpion géant qui côtoyait les dinosaures | EntomoNews | Scoop.it
Trouvé en Chine, ce fossile représente le premier scorpion terrestre de l'ère mésozoïque découvert dans le pays.

 

 

Image : Jeholia longchengi mesurait environ 10 cm de long et était une espèce clé dans la chaîne alimentaire de l'écosystème du Crétacé. Les scorpions fossilisés sont extrêmement rares. J. longchengi est seulement la quatrième espèce terrestre découverte en Chine. Crédits : NIGPAS

 

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NDÉ

Traduction

 

Parmi les arthropodes, les principaux prédateurs tels que les scorpions, les araignées et les mille-pattes, ne sont pas souvent découverts dans les Lagerstätten terrestres du Mésozoïque. Les scorpions appartiennent à la classe des Arachnida, au sein des Arthropodes, dont les fossiles sont relativement peu nombreux [1]. Les scorpions les plus anciens datent du Silurien moyen et certains d'entre eux au moins ont été interprétés comme des formes de transition entre la mer et la terre [2]. Bien qu'ils fassent partie des premiers arthropodes terrestres, les scorpions fossiles et vivants conservent un plan corporel largement conservé [3]. Les scorpions mésozoïques proviennent principalement de l'ambre birman du Crétacé moyen [4], tandis que les fossiles de compression de scorpions normalement déposés dans les strates sont relativement rares, sauf dans la formation de grès du Keuper du Trias supérieur en Angleterre et dans la formation de Crato du Crétacé précoce au Brésil [1].

 

Trois scorpions fossiles ont été signalés en Chine, notamment un scorpion miocène Sinoscorpius shandongensis Hong [5] de la province de Shandong, un scorpion dévonien Hubeiscorpio gracilitarsis Walossek et al. [6] de la province de Hubei, et un scorpion permien Eoscorpius sp. [7] de Wuda, Nei Mongol. Le biote de Jehol du Crétacé inférieur est internationalement connu grâce à la découverte de fossiles exceptionnels, notamment des dinosaures à plumes, des oiseaux primitifs, divers mammifères et ptérosaures, ainsi que des fossiles d'arthropodes, principalement représentés par des insectes et quelques espèces de crustacés [8].

 

Ici, nous documentons le premier scorpion, Jeholia longchengi gen. et sp. nov. de la formation Yixian de Nei Mongol, découvrant un nouveau membre de cet écosystème terrestre et le premier scorpion mésozoïque de Chine. Ce scorpion est exceptionnellement grand parmi les taxons fossiles. Nous déduisons provisoirement les relations de prédation potentielles du nouveau scorpion fossile et reconstruisons la dynamique trophique des réseaux alimentaires du Jehol du Crétacé précoce.

 

Espèce type. Jeholia longchengi sp. nov. par monotypie.
Étymologie. Le nom générique est dérivé du ''Jehol Biota'', où le spécimen a été découvert. Le terme « Jehol » fait référence à une région historique et géographique du nord-est de la Chine. Le nom est féminin.

 

Traduit d'après DeepL.com (version gratuite)

 

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March 7, 6:13 AM
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1400 différentes espèces d'insectes découvertes dans les intestins de frelons asiatiques 🐝

1400 différentes espèces d'insectes découvertes dans les intestins de frelons asiatiques 🐝 | EntomoNews | Scoop.it
Une étude révèle que les frelons asiatiques se nourrissent de plus de 1 400 espèces d'insectes, dont de nombreux pollinisateurs essentiels. Cette découverte souligne l'impact écologique de cette espèce invasive, déjà redoutée pour ses attaques contre les abeilles domestiques.

 

06 mars 2025 à 06:00
Cédric DEPOND

 

"... Parmi les 50 espèces de proies les plus fréquemment identifiées, 43 sont des visiteurs de fleurs, dont les trois principaux pollinisateurs européens: l'abeille domestique, le bourdon terrestre et le bourdon des pierres. Ces résultats, publiés dans Science of The Total Environment, soulignent l'ampleur de la menace pour les écosystèmes locaux et les services de pollinisation.

(...)

 

 

Image : Graphical abstract

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March 5, 6:41 AM
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Néonicotinoïdes : L’UNAF obtient l’annulation des autorisations de mise sur le marché (AMM) de deux insecticides Closer et Transform

Néonicotinoïdes : L’UNAF obtient l’annulation des autorisations de mise sur le marché (AMM) de deux insecticides Closer et Transform | EntomoNews | Scoop.it
Le 28 février 2025, la Cour administrative d’appel de Marseille a rendu sur renvoi du Conseil d’Etat, un arrêt majeur pour la défense de la biodiversité et plus particulièrement de la protection des abeilles et des pollinisateurs.

 

3 mars 2025

 

[...]

 

"La décision du 28 février remet clairement en cause la méthode d’évaluation théorique et lacunaire de la toxicité, communément admise par l’ANSES.

 

Par cet arrêt, le juge administratif sanctionne les simplifications admises par souci de facilité dans le traitement des dossiers par les producteurs et l’administration et il apporte ainsi une contribution essentielle à la jurisprudence sur l’évaluation de la dangerosité pour les abeilles des produits phytosanitaires.

 

Dans son arrêt, la Cour relève s’agissant des conditions d’évaluation : « dès lors que ces conclusions se sont fondées sur des essais réalisés dans des conditions semi naturelles « en tunnel », à l’exclusion de tout essai en milieu naturel alors que les deux produits ont vocation à être utilisés plein champ et à l’air libre, il n’est pas établi que ces études auraient été menées dans les conditions prévues au point 2.5.2.3 du règlement précité, qui impose d’effectuer une évaluation appropriée du risque à la fois dans des conditions naturelles et dans les conditions d’utilisation proposées. Il suit de là que la méthodologie d’évaluation suivie n’a pas permis d’établir de manière suffisamment concrète et précise que l’utilisation des deux produits phytopharmaceutiques dans les conditions prévues n’aurait pas d’effet inacceptable, notamment à long terme, sur les larves d’abeilles, le comportement des abeilles ou la survie et le développement de la colonie. »

 

Cet arrêt qui rappelle les principes d’évaluation imposés par la règlementation européenne, trouve toute son utilité au moment même où le législateur s’apprête à réautoriser certaines substances néonicotinoïdes fatales pour les abeilles et jusqu’à présent interdites."

(...)

 

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via @j-mmx.bsky.social: "Une décision de justice qui peut avoir un impact important sur notre environnement ! www.unaf-apiculture.info/actualites/n..." — Bluesky, 04.03.2025
https://bsky.app/profile/j-mmx.bsky.social/post/3ljjsvn4ukk2x

 

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March 3, 7:40 AM
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Dans de l'ambre datant de 99 millions d'années, une ancienne colonie de fourmis et une fourmi mâle dévoilent les secrets de l'évolution

Dans de l'ambre datant de 99 millions d'années, une ancienne colonie de fourmis et une fourmi mâle dévoilent les secrets de l'évolution | EntomoNews | Scoop.it
In their study published today in Myrmecological News, Zhuang et al. revealed two extraordinary fossils preserved in 99-million-year-old Burmese amber. These findings shed fresh light on the early evolution of ants and their colonial lifestyles. Among the discoveries is the first-ever male specimen of the extinct ant genus Gerontoformica and the oldest direct evidence of queen-worker coexistence in a single fossil – both offering unprecedented insights into the social structure of ancient ants.

 

Ancient ant colony and male fossil unveil evolutionary secrets in 99-million-year-old amber

by Myrmecological News Blog · Published 25 February 2025 · Updated 26 February 2025

 

Image : Gerontoformica priapos, Zhuang, Boudinot & Perrichot 2025

 

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NDÉ

Traduction

 

Dans leur étude publiée aujourd'hui dans Myrmecological News, Zhuang et al. ont révélé deux fossiles extraordinaires conservés dans de l'ambre birman vieux de 99 millions d'années. Ces découvertes jettent une lumière nouvelle sur les débuts de l'évolution des fourmis et sur leur mode de vie colonial. Parmi les découvertes, on trouve le tout premier spécimen mâle du genre de fourmis éteint Gerontoformica et la plus ancienne preuve directe de coexistence reine-ouvrière dans un seul fossile, ce qui donne un aperçu sans précédent de la structure sociale des fourmis anciennes.

 

Nos principales découvertes :

 

1. Un fossile de fourmi mâle rare : L'espèce nouvellement décrite, Gerontoformica priapos, est le premier mâle identifié avec certitude dans la sous-famille des fourmis éteintes  Sphecomyrminae. Les organes génitaux exceptionnellement préservés du mâle, ses yeux composés en forme de rein et la nervation distinctive de ses ailes offrent des indices cruciaux sur l'évolution des fourmis primitives et le dimorphisme sexuel. Souvent appelés "caste oubliée" en raison de leur rareté dans les archives fossiles, ces mâles sont essentiels pour comprendre les stratégies de reproduction et la diversité des espèces.

 

2. Association reine-ouvrière : Pour la première fois, nous avons documenté un fragment de colonie de fourmis fossilisée comprenant à la fois une ouvrière sans ailes et une reine ailée (Gerontoformica gracilis) enfermées dans le même morceau d'ambre. Cette découverte confirme que les premières fourmis, comme leurs homologues modernes, avaient déjà développé une division du travail entre les reines reproductrices et les ouvrières non reproductrices - un trait caractéristique d'un comportement social avancé.

 

Pourquoi nous pensons que cela est important : Aujourd'hui, les fourmis dominent les écosystèmes terrestres, mais leur histoire évolutive précoce a longtemps été entourée de mystère. Ces fossiles du milieu du Crétacé contribuent à combler des lacunes importantes dans notre compréhension de l'évolution des sociétés de fourmis. L'anatomie distincte du mâle remet en question des hypothèses de longue date sur le dimorphisme sexuel chez les fourmis anciennes [stem ants], tandis que le couple reine-ouvrière fournit une preuve directe de la différenciation des castes, survenue 40 millions d'années avant l'émergence des fourmis modernes.

 

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NDÉ

L'étude

 

 

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Précédemment

 

 

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Pour en savoir plus

 

Gerontoformica — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gerontoformica

 

Crown group - Wikipedia
https://en.wikipedia.org/wiki/Crown_group

 

Groupe-couronne — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe-couronne#Groupe-souche

 

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March 1, 6:16 AM
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Aux États-Unis, l’usage généralisé de maïs OGM insecticides nourrit la résistance des ravageurs

Aux États-Unis, l’usage généralisé de maïs OGM insecticides nourrit la résistance des ravageurs | EntomoNews | Scoop.it
Les maïs OGM résistant à la chrysomèle sont-ils en voie d’obsolescence ? Dans une étude d’ampleur inédite, publiée jeudi 27 février par la revue Science, une vingtaine de scientifiques, issus de 18 institutions de recherche, principalement nord-américaines, dressent une analyse de la surutilisation de ces semences transgéniques aux États-Unis. Fondés sur les informations de plus d’une décennie d’essais au champ et les données d’adoption d’OGM dans la Corn Belt – la « ceinture de maïs » des États du Midwest –, leurs travaux indiquent que les maïsiculteurs utilisent trop de ces semences dites « Bt » (pour Bacillus thuringiensis, la bactérie qui produit cette famille de toxines dans la nature) : cela entraîne une progression de la résistance des ravageurs à cette technologie, ainsi que des pertes économiques importantes.

 

Par Stéphane Foucart

Publié hier à 20h00


"Une étude publiée dans « Science » montre que l’usage trop intensif de maïs dit « Bt » par l’agriculture américaine a entraîné une rapide adaptation du coléoptère qu’il est censé combattre, avec un risque d’« obsolescence rapide de la technologie transgénique »."

 

 

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NDÉ

Complément

 

Chrysomèle des racines du maïs — Wikipédia, version du 4 novembre 2023 à 09:32 https://fr.wikipedia.org/wiki/Chrysom%C3%A8le_des_racines_du_ma%C3%AFs

 

La chrysomèle des racines du maïs, Diabrotica virgifera, est une espèce d'insectes de l'ordre de coléoptères, de la famille des Chrysomelidae, probablement originaire d'Amérique centrale.

C'est un ravageur des cultures de maïs, présent dans toute la zone de culture intensive du maïs aux États-Unis et au Canada, nouvellement apparu en Europe, et repéré en France en 2002 où il est considéré comme une espèce envahissante.

 

Image via Recherche "Assessing market failures driving pesticide resistance" par Google images 

 

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February 28, 7:22 AM
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COP16 biodiversité : après un échec à Cali, le monde arrache à Rome un accord pour financer la sauvegarde de la nature

COP16 biodiversité : après un échec à Cali, le monde arrache à Rome un accord pour financer la sauvegarde de la nature | EntomoNews | Scoop.it
Au dernier jour des prolongations du sommet onusien, quelque 150 pays sont parvenus à des concessions mutuelles pour réformer le financement de la sauvegarde de la nature. Mais la question d'un nouveau fonds n'a pas été tranchée.
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