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Bernadette Cassel
October 8, 11:53 AM
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Face à la crise écologique, les bases de données se multiplient pour mesurer les tendances de la biodiversité, mais elles ne font pas l’objet d’une évaluation systématique. Université de Montpellier Communiqué de presse Publié le 8 octobre 2024 "Laurence Gaume du laboratoire Amap (UM, CNRS) et Marion Desquilbet (TSE, INRAE) se sont penchées sur InsectChange publiée dans Ecology, compilant des séries temporelles d’abondance et de biomasse d’insectes à l’échelle mondiale. Leur analyse complète met en évidence plus de 500 erreurs de nature à remettre en cause les résultats obtenus à partir de cette base de données, notamment ceux de la méta-analyse publiée dans Science en 2020. Elle apporte aussi des éléments essentiels à l’amélioration d’InsectChange. Leur étude, recommandée par Peer Community in Ecology et publiée dans Peer Community Journal le 8 octobre 2024, pointe le problème de qualité des grosses bases de données. Tout en ouvrant des pistes méthodologiques, elle appelle les revues scientifiques à mettre en place des mesures protectrices contre ces effets délétères pour la science et la connaissance. Le déclin des insectes génère des enjeux environnementaux, économiques et sociétaux majeurs. Une nouvelle publication scientifique tout juste parue dans Peer Community Journal identifie plus de 500 problèmes dans la base de données temporelles mondiale sur les insectes InsectChange, publiée dans Ecology en 2021. Cette base de données s’appuyait sur une méta-analyse publiée dans Science en 2020 selon laquelle le déclin des insectes n’était pas aussi important qu’on le pensait et que l’agriculture n’était pas une des causes de ce déclin. Malgré des critiques internationales émanant de 65 scientifiques, seul un erratum minimaliste avait été publié, laissant les résultats de cette méta-analyse inchangés et fortement médiatisés, (...)" ------ NDÉ L'étude Mots clés : Insects, Terrestrial invertebrates, Freshwater invertebrates, Insect abundance trends, Insect decline, Time series meta-analysis, Methodological biases, Agriculture, Landcover analysis, Ecological data, Database quality assessment Image : Distribution of the types of problems encountered in the InsectChange database (details in Problems.xlsx). Comparison of the mean number and distribution of problem types per dataset between freshwater and terrestrial realms. The problem type related to cropland cover, which was only assessed for the terrestrial realm, was not included in this comparative analysis, as well as the general problem of data heterogeneity. White stars were placed in the ‘Freshwater’ barplot when, on the basis of binary logistic regression, the problem type affected significantly more freshwater datasets than terrestrial datasets (Appendix 1). Terrestrial datasets were never significantly more affected by a given problem type than freshwater datasets were.
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Bernadette Cassel
November 3, 7:08 AM
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CHRONIQUE. Sous le coup de la déforestation, l’animal s’est profondément éclairci. Une évolution que des chercheurs néo-zélandais ont pu pister, du comportement jusqu’à l’ADN. Publié aujourd’hui à 05h45 Image : Coloration d’avertissement de la perle, ou mouche de pierre, Austroperla cyrene. LEON PERRIE
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Bernadette Cassel
November 2, 2:54 PM
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Cette blatte pourrait nous offrir des informations sur les stratégies de survie adoptées par les insectes dans des environnements extrêmes. par Brice Louvet 31 octobre 2024, 20 h 00 "Une équipe de paléontologues annonce avoir découvert une nouvelle espèce de blatte fossile du Jurassique identifiée à partir d’une aile trouvée dans le Gloucestershire, au Royaume-Uni. Ce spécimen unique pourrait nous offrir des informations précieuses sur les stratégies de survie adoptées par les insectes anciens dans des environnements extrêmes." (...) ------ NDÉ L'étude - A new cockroach (Blattodea, Rhipidoblattinidae) from the Toarcian (Lower Jurassic) of Alderton Hill, Gloucestershire, UK, and the earliest likely occurrence of aposematic colouration in cockroaches - Swaby - 2024 - Papers in Palaeontology, 24.10.2024 https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/spp2.1598
Traduction Nous décrivons la septième espèce valide de blatte, Alderblattina simmsi gen. et sp. nov. provenant de strates riches en insectes qui témoignent de l'événement anoxique océanique du Toarcien (T-OAE). Le T-OAE représente une période de réchauffement global extrême et de changement environnemental qui a entraîné des pressions paléoécologiques et des changements évolutifs dans les écosystèmes marins et terrestres. Pour la première fois, nous présentons ici des preuves que cet événement pourrait également être à l'origine de l'évolution de la coloration aposématique, un moyen de dissuasion des prédateurs, chez les blattes. Le spécimen, un tegmen comprimé isolé, a été collecté à Alderton Hill, Gloucestershire, Royaume-Uni, et est attribué à un nouveau genre et à une nouvelle espèce, sur la base de la combinaison unique des caractéristiques suivantes : petite aile antérieure ; 15 branches de R et 11 branches de M + CuA ; forte nervure transversale entre R et M ; intercalaires ; et deux macules subsphériques bien définies (taches) et coloration à l'extrémité de l'aile. Alderblattina simmsi est assigné à la famille des Rhipidoblattinidae Rohdendorf, principalement sur la base de sa petite taille et de la présence de veines anales ramifiées dans le clavus. La coloration présente chez A. simmsi représente la première occurrence probable d'aposématisme chez les blattes et fournit des preuves de l'évolution des motifs colorés chez les Blattodea. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Image : Alderblattina simmsi gen. et sp. nov. (Blattodea, Rhipidoblattinidae) BRSMG Cg2374 (part), Alderton Hill, Gloucestershire, UK. A, dry. B, wetted with ethanol; note the prominence of the two subspherical maculae (spots) and distal colouration at the wing tip. C, preserved forewing venation and location of colour patterning in BRSMG Cg2374; the black lines show venation, and the grey lines show the intercalaries. D, interpretative sketch of BRSMG Cg2374 with the venation systems colour coded. Abbreviations: Sc, subcosta; R, radius; M, median; CuA, cubitus anterior; CuP and A, cubitus posterior and anal veins. All scale bars represent 1 mm.
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Bernadette Cassel
November 1, 12:40 PM
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Les scientifiques ont révélé la stratégie unique de « tricherie » utilisée par une espèce d'insecte originaire de Nouvelle-Zélande pour échapper à la prédation – en imitant une espèce connue pour sa haute toxicité. "Dans le monde naturel, les espèces toxiques annoncent généralement leur nature nocive, souvent en affichant des couleurs vives et contrastées comme le noir, le blanc et le jaune, une caractéristique couramment observée chez les guêpes et les abeilles. Dans le même ordre d’idées, le plécoptère producteur de cyanure de Nouvelle-Zélande, Austroperla cyrene produit de fortes couleurs « d’avertissement » de noir, blanc et jaune, pour mettre en évidence sa menace pour les prédateurs potentiels. Dans une nouvelle étude publiée dans Molecular Ecology, des chercheur·euses du département de zoologie de l’Université d’Otago révèlent qu’une espèce non apparentée et non toxique triche en imitant l’apparence de cet insecte. L’auteur principal, le Dr Brodie Foster, dit qu’en ressemblant étroitement à une espèce vénéneuse, Zelandoperla fenestrata stonefly espère éviter d’être victime de prédateurs. « Dans la nature, les oiseaux auront du mal à remarquer la différence entre les espèces vénéneuses et non vénéneuses, et éviteront donc probablement les deux. Pour un œil non averti, l’espèce vénéneuse et ses imitateurs sont presque impossibles à distinguer », dit-il. Les chercheur·euses ont utilisé des approches génomiques pour révéler une mutation génétique clé dans un gène de coloration qui distingue les tricheurs et les non-tricheurs. Cette variation génétique permet aux espèces tricheuses d’utiliser différentes stratégies dans différentes régions. Cependant, un co-auteur, le Dr Graham McCulloch, affirme que la stratégie, connue sous le nom de mimétisme batésien, ne réussit pas toujours. « Nos résultats indiquent qu’une stratégie de ‘tricherie’ ne paie pas dans les régions où l’espèce toxique est rare », dit-il. Un autre co-auteur, le professeur Jon Waters, ajoute que tricher peut être un jeu dangereux. « Si les tricheurs commencent à être plus nombreux que les espèces vénéneuses, les prédateurs s’en rendront compte très rapidement – c’est un peu un exercice d’équilibre », dit-il. L’équipe financée par Marsden évalue comment le changement environnemental entraîne des changements évolutifs rapides chez les espèces indigènes de Nouvelle-Zélande." Image : Coloration «d’avertissement» similaire de la perle (ou plécoptère) imitatrice non toxique Zelandoperla fenestrata (à gauche) et Austroperla cyrene productrice de cyanure (à droite). Crédit : Université d’Otago [Article édité, modifié et corrigé le 01/11/2024, ndé] Brodie J. Foster, Graham A. McCulloch, Yasmin Foster, Gracie C. Kroos, Tania M. King, Jonathan M. Waters First published: 28 July 2023
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Bernadette Cassel
October 31, 12:58 PM
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Nos corps sont capables de percevoir le temps grâce à nos horloges internes, dont sont également pourvus les autres êtres vivants avec lesquels nous interagissons. Audrey Mat Publié: 30 août 2023, 18:30 CEST "... la maladie du sommeil (ou « trypanosomiase humaine africaine »), est un trouble de notre rythme journalier causé par le parasite Trypanosoma brucei, dont le métabolisme est également journalier – tout comme notre immunité. En matière de temps, nous sommes donc profondément liés à notre environnement et aux espèces qui l’occupent. Qu’est-ce qui donne le tempo aux organismes ? Les rotations de la Terre, de la Lune et du soleil génèrent des cycles environnementaux qui ont favorisé la sélection d’horloges biologiques. Une horloge biologique est un mécanisme interne aux organismes, qui en l’absence de signal environnemental fonctionne à sa fréquence propre, d’où le préfixe circa –, signifiant environ, accolé aux noms des horloges. Ce sont ces horloges internes qui produisent les rythmes biologiques et organisent temporellement les systèmes vivants, qu’il s’agisse notamment du comportement, de la physiologie ou de la reproduction. L’alternance régulière du jour et de la nuit a, par exemple, favorisé l’évolution de l’horloge circadienne (circa : environ ; diem : le jour). Le mécanisme de l’horloge circadienne a d’abord été découvert chez une mouche, la drosophile, entre les années 1980 et les années 2000. Elle repose sur des boucles de rétrocontrôle dans la transcription et la traduction de quelques gènes – un gène A influence l’expression d’un gène B qui à son tour influence l’expression du gène A – dont l’expression dès lors oscille. Ce qui donne le tempo aux organismes, ce sont donc leurs gènes, qui sont activés ou inhibés de manière cyclique. Chez la drosophile, au niveau moléculaire, les protéines CLOCK (CLK) et CYCLE (CYC) forment un hétérodimère qui, dans le noyau des cellules, se lie à la région promotrice des gènes period (per) et timeless (tim). Ces gènes sont alors transcrits en ARN, exportés dans le cytoplasme puis traduits en protéines. Ces protéines forment à leur tour un hétérodimère (PER :TIM), sont transportées dans le noyau, et inhibent les protéines activatrices CLOCK et CYCLE. En journée, la lumière dégrade la protéine TIM via l’action d’un photorécepteur (une autre protéine, « cryptochrome »), et en l’absence de TIM, PER sera également dégradée. La dégradation des protéines PER et TIM permet aux protéines CLK et CYC d’assurer à nouveau leur action activatrice, démarrant ainsi un nouveau cycle. Enfin, une deuxième boucle, liée à la première, fait intervenir des gènes qui contrôlent l’expression du gène clock. Ces gènes sont au cœur du mécanisme horloger, qui, dans son ensemble, repose sur un réseau moléculaire complexe. C’est la régulation fine de l’ensemble des molécules de l’horloge qui en assure le timing et la précision. Il n’y a pas une seule horloge circadienne, les gènes horlogers varient en fonction des espèces. Mais le principe reste le même : des gènes dont l’expression oscille. Les rythmes biologiques ont été décrits dans tous les taxa (groupes d’organismes) étudiés jusqu’à présent, ce qui inclut les cyanobactéries, les champignons, les plantes, et les animaux, humains compris." (...) Image : La mouche drosophile est très utilisée dans les laboratoires de recherche, et notamment en génétique. Elle sert de modèle pour analyser aux niveaux moléculaires et cellulaires de nombreux processus développementaux et physiologiques, comme l’horloge interne ou le système immunitaire. Géry Parent, Flickr, CC BY-ND ------ NDÉ Études récentes
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Bernadette Cassel
October 29, 2:59 PM
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Peu de gens aiment les pucerons, les moustiques ou les charançons, mais les insectes jouent un rôle essentiel dans le cercle de vie, qui constitue l’environnement de la planète. De fait, le biologiste de renommée mondiale E. O. Wilson a déclaré que si les insectes disparaissaient, notre environnement s’effondrerait. "Les scientifiques ont constaté un changement dans le comportement des insectes et que leurs populations diminuaient en moyenne de 2 à 3 % par an. Cette constatation les a incités à étudier les causes potentielles de ce changement, telles que la perte d’habitat due au surdéveloppement, au changement climatique et à l’utilisation de produits chimiques. Les chercheur·euses de l’EMBL [European Molecular Biology Laboratory/Laboratoire européen de biologie moléculaire, ndé] et leurs collaborateur·trices ont récemment étudié la manière dont les pesticides, les herbicides et d’autres produits agrochimiques affectent les populations d’insectes. Ils ont systématiquement exposé des larves de drosophiles (ou [Mouches du vinaigre, ndé]) à plus de 1 000 molécules contenues dans la chimiothèque unique de l’EMBL, qui stocke une variété de produits agrochimiques dans un format facilement utilisable pour des criblages à grande échelle. Ces larves de drosophiles provenaient de différents lieux géographiques et les chercheurs ont suivi leur développement, leur comportement et leur capacité de survie à long terme pendant toute la durée de leur cycle de vie. Ils ont constaté que 57 % des produits chimiques testés modifiaient considérablement le comportement des larves de drosophiles, même en quantités considérés comme non létales. Un niveau plus élevé de produits chimiques compromettait la survie à long terme des mouches après ce même type d’exposition. « Nous avons découvert que l’exposition des larves à de très faibles doses de produits chimiques provoquait des changements généralisés dans les processus physiologiques qui sont au cœur de leur développement et de leur comportement », explique Lautaro Gandara, premier auteur d’un article publié dans la revue Science et postdoctorant au sein du groupe de recherche de Justin Crocker à l’EMBL. « Ces changements ont été exacerbés lorsque nous avons augmenté la température des chambres de croissance de quatre degrés ; une décision née de l’idée que les températures mondiales ont augmentées et qu’elles pourraient avoir un impact sur la façon dont les pesticides affectent les larves." (...) [Drosophila melanogaster]
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Bernadette Cassel
October 28, 11:54 AM
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New Discoveries Could Have Implications for Fertility and Pest Control Invisible Anatomy in the Fruit Fly Uterus by Andy Fell October 25, 2024 Image : A new UC Davis study reveals previously unknown cell types in the female reproductive tract of Drosophila fruit flies. The knowledge could help in studies of fertility in general, and in managing beneficial and pest insects. (Rachel Thayer, UC Davis) ------ NDÉ Traduction Vous n'avez probablement pas passé beaucoup de temps à réfléchir à l'utérus de la drosophile, Drosophila melanogaster. Mais la plupart des scientifiques ne s'y sont pas intéressés non plus, bien que la drosophile soit l'un des animaux de laboratoire les plus étudiés. Aujourd'hui, une équipe de biologistes de l'université de Californie à Davis a examiné pour la première fois en profondeur l'utérus de la drosophile et a découvert quelques surprises qui pourraient avoir des répercussions non seulement sur la compréhension de la reproduction des insectes et, éventuellement, sur la lutte contre les parasites, mais aussi sur la compréhension de la fertilité chez l'homme. Ces travaux sont publiés le 25 octobre dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. Les drosophiles sont un sujet de prédilection pour les généticiens et les biologistes du développement depuis plus d'un siècle. « La drosophile est un système très productif à bien des égards », explique Rachel Thayer, chercheuse postdoctorale travaillant avec le professeur David Begun au département d'évolution et d'écologie de l'université de Davis. Il existe des catalogues détaillés de types de cellules et de gènes pour la plupart des systèmes organiques de la mouche. Mais les organes reproducteurs féminins - l'utérus, les glandes femelles et les organes de stockage des spermatozoïdes - ont été pour la plupart laissés de côté. Les humains et les insectes ont tous deux recours à la fécondation interne, de sorte que l'appareil reproducteur féminin est confronté à des matières étrangères, qu'il s'agisse de spermatozoïdes ou de virus sexuellement transmissibles. Les insectes, comme beaucoup d'autres animaux femelles, y compris les oiseaux et les reptiles, possèdent des organes capables de stocker des spermatozoïdes viables pendant de longues périodes. « Nous voulions identifier tous les types de cellules et leurs schémas d'utilisation des gènes pour ces organes importants », a déclaré R. Thayer. Thayer et Begun, avec les coauteurs Elizabeth Polston et Jixiang Xu, ont disséqué l'appareil reproducteur d'environ 150 mouches. Ils ont pu séparer les noyaux cellulaires en gouttelettes individuelles et étiqueter l'ARN de chaque cellule avec une sorte de code-barres. En séquençant l'ARN, ils ont pu identifier un profil d'expression génétique des cellules individuelles et les classer par types. « Nous pouvons identifier les types de cellules qui expriment certains gènes et leur origine », a déclaré R. Thayer. Auparavant, aucun type de cellule de l'utérus de la mouche n'avait été identifié à l'aide de marqueurs génétiques. La nouvelle étude révèle plus de 20 types de cellules différentes dans l'utérus et les organes associés. « Le plus excitant pour moi est de trouver des types de cellules dont nous n'avions pas prédit l'existence », a déclaré R. Thayer. « Il s'agit d'une anatomie auparavant invisible. Favoriser le stockage du sperme L'étude a révélé qu'environ 40 % des gènes des « protéines du liquide séminal », précédemment identifiés comme étant produits uniquement chez les mouches mâles, sont également exprimés chez la mouche femelle, en particulier dans les organes de stockage des spermatozoïdes. Ces protéines pourraient jouer un rôle clé dans le maintien de spermatozoïdes viables pendant de longues périodes. On pense que certaines protéines du liquide séminal manipulent la mouche femelle d'une manière qui profite au mâle, par exemple en retardant l'accouplement de la femelle. Ces conflits sexuels ont fait l'objet de nombreuses études, essentiellement théoriques. « On ne s'entend pas sur l'importance du rôle que jouent réellement ces conflits sexuels, car la reproduction sexuelle doit toujours se faire en collaboration », a déclaré R. Thayer. La découverte que nombre de ces protéines sont produites à la fois par les mouches mâles et femelles signifie que les scientifiques devront ajuster leur réflexion sur ces idées, a déclaré R. Thayer. « Cela n'exclut pas totalement la possibilité d'un conflit sexuel moléculaire, mais limite la façon dont cela pourrait se produire », a-t-elle déclaré. Bien que la reproduction soit évidemment très différente chez les humains et les insectes, la mouche du vinaigre peut servir de modèle pour comprendre la reproduction animale à un niveau fondamental. Par exemple, les protéines du liquide séminal pourraient conduire à de nouvelles méthodes de culture et de conservation du sperme humain sans congélation, ce qui serait bénéfique pour les traitements de fertilité. Les insectes, qui constituent l'espèce la plus nombreuse sur Terre, pollinisent et fournissent d'autres avantages, mais ils détruisent aussi les cultures et véhiculent des maladies. Une meilleure compréhension de la reproduction des insectes pourrait déboucher sur de nouvelles stratégies de lutte. Rachel Thayer travaille actuellement sur des isolats de drosophiles provenant du monde entier afin de mieux comprendre l'évolution des mouches en réponse aux stress environnementaux, tels que le changement climatique et les pesticides. Ces travaux ont été financés par des subventions des National Institutes of Health. Rachel C. Thayer, Elizabeth S. Polston, [...] David J. Begun
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Bernadette Cassel
October 27, 12:43 PM
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The CpxAR signaling system confers a fitness advantage for flea gut colonization by the plague bacillus 19 August 2024
Brandon Robin, Amélie Dewitte, Véronique Alaimo, Cecile Lecoeur, François Pierre, Gabriel Billon, Florent Sebbane, Sébastien Bontemps-Gallo ------ NDÉ Traduction RÉSUMÉ L'adaptation de Yersinia pestis, l'agent de la peste transmis par les puces, à des conditions environnementales fluctuantes est essentielle pour la colonisation réussie des puces vectrices. Une analyse transcriptomique comparative antérieure a montré que la voie Cpx de Y. pestis est régulée à la hausse chez les puces infectées. Le système à deux composants CpxAR est un élément de la réponse au stress de la membrane et est essentiel au maintien de l'intégrité de la cellule. [...] IMPORTANCE Notre connaissance des mécanismes utilisés par le bacille de la peste pour infecter la puce vectrice est limitée. La régulation de la réponse au stress de la membrane sous le contrôle de la voie de signalisation Cpx a déjà été démontrée dans une précédente étude transcriptomique. Ici, nos approches in vivo et in vitro suggèrent un modèle dans lequel Y. pestis utilise le système phosphorelais* CpxAR pour détecter et répondre au cuivre présent dans l'intestin de la puce, optimisant ainsi la colonisation de l'intestin de l'insecte. En d'autres termes, le système est essentiel à l'adaptation de la bactérie à la puce. ------ Complément * Les systèmes à deux composants ou TCS pour « Two-Components System » sont des systèmes de phosphorelais pour la régulation des gènes chez les bactéries en réponse à un stimulus extracellulaire. Ces systèmes permettent à la bactérie de répondre à ce stimulus afin de recouvrer un état physiologique basal." via Claire Lallement. Caractérisation des séquences d’insertions ISCR bactériennes impliquées dans la résistance aux antibiotiques. Médecine humaine et pathologie. Université de Limoges, 2018. https://theses.hal.science/tel-02306486v1/file/2018LIMO0035.pdf
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Bernadette Cassel
October 26, 12:13 PM
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A traditional yogurt-making practice from south-eastern Europe uses live ants as a starter, with the insects providing the bacteria and acid needed to initiate fermentation ------ NDÉ Traduction Les fourmis peuvent être utilisées pour fabriquer du yaourt - et nous savons maintenant comment cela fonctionne (accès limité) Une pratique traditionnelle de fabrication de yaourt en Europe du Sud-Est utilise des fourmis vivantes comme ferment, les insectes apportant les bactéries et l'acide nécessaires au démarrage de la fermentation. Il suffit de placer quatre fourmis vivantes dans un récipient de lait pour obtenir suffisamment de microbes, d'enzymes et d'acides pour lancer le processus de fermentation à l'origine du yaourt. Aujourd'hui, la plupart des yaourts sont produits par fermentation du lait à l'aide de levains commerciaux. Toutefois, l'industrialisation du processus a eu pour effet de négliger d'innombrables pratiques traditionnelles de fermentation dans le monde entier. Image : Les fourmis produisent de l'acide formique pour se défendre, et cet acide peut provoquer la coagulation du lait. WILDLIFE GmbH / Alamy Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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October 25, 2:20 PM
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Des paléontologues ont récemment fait une découverte fascinante : le premier fossile d'une espèce de tenthrède appelée Baladi warru. Il y a 4 heures Par Brice Louvet
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October 24, 6:23 AM
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Deux chercheuses ont recensé les erreurs méthodologiques de la plus grande base de données sur l’évolution mondiale des populations de ces invertébrés, à l’origine d’estimations citées par plus d’un millier de travaux ultérieurs. Par Stéphane Foucart Publié hier à 17h04, modifié hier à 19h30
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Bernadette Cassel
October 22, 11:38 AM
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Une étude menée par l’association Générations futures répertorie cinquante-six molécules issues de la dégradation de pesticides susceptibles d’être présentes dans les eaux souterraines françaises et ne faisant l’objet d’aucun suivi par les autorités sanitaires, pourtant averties par les fabricants des risques encourus. Par Stéphane Foucart Publié le 15 octobre 2024 à 06h58, modifié le 16 octobre 2024 à 12h38 Image : Schéma résumant la situation (Capture d'écran) → Dossier métabolites de pesticides : la face immergée de l'iceberg
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October 21, 1:15 PM
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Chaque année, des dizaines de millions de monarques quittent l'Amérique du Nord et parcourent 4 000 kilomètres pour hiverner dans les forêts mexicaines. Ils y recouvrent les sapins sur plusieurs hectares, mais ceux-ci sont menacés. Des chercheurs créent un refuge pour papillons sur les pentes d'un volcan Par Marie Parra le 18.10.2024 à 06h15 ."Les monarques migrent depuis le nord des États-Unis vers les immenses forêts de sapins sacrés au Mexique, où ils se reposent. Mais d'ici une soixantaine d'années, ces forêts n'existeront plus, à cause de la hausse des températures. Des chercheurs mexicains anticipent en créant un refuge pour les papillons, sur les pentes d'un volcan." ------ NDÉ L'étude Cuauhtémoc Sáenz-Romero, Verónica Osuna-Vallejo, Patricia Herrejón-Calderón, Legna A. Pérez-Cruz, ...
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November 3, 11:36 AM
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CHRONIQUE. Ces bestioles de moins de 1 millimètre, nichées sous la mousse de nos jardins, supportent des doses de rayons gamma mille fois plus importantes que ce que nous pourrions accepter. Le secret est caché dans leur ADN. Nathaniel Herzberg Publié le 27 octobre 2024 à 15h00, modifié le 28 octobre 2024 à 07h33 [Hypsibius henanensis sp. nov.] ------ NDÉ L'étude Image : Schematic of mechanisms that confer radiotolerance to H. henanensis sp. nov. The top panel shows the electron microscopy image of H. henanensis sp. nov. and the schematic diagram of multi-omics analysis. The bottom panel shows the three types of key radiotolerance mechanisms. The genes subjected to thorough functional and mechanistic experiments in this study are highlighted in red. PCG, protein-coding gene; m/z, mass-to-charge ratio; CI, complex I; CIII, complex III; NADH, reduced form of NAD+.
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November 3, 6:13 AM
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Si des avancées importantes ont été enregistrées sur la question des ressources génétiques et des peuples autochtones, les négociations n’ont pu aboutir sur l’enjeu majeur des financements. Par Perrine Mouterde (Cali (Colombie), envoyée spéciale) Publié hier à 19h01, modifié à 01h59 Image : La présidente de la 16ᵉ conférence des parties de la convention des Nations unies sur la biodiversité (COP16), Susana Muhamad (au centre), lors de la session de clôture, à Cali (Colombie), le 1ᵉʳ novembre 2024. CAMILO RODRIGUEZ / REUTERS ------
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November 1, 1:15 PM
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New Zealand’s native stoneflies have changed colour in response to human-driven environmental changes, new research shows. 25 October 2024 University of Otago ------ NDÉ Traduction De nouvelles recherches montrent que les perles d'eau indigènes de Nouvelle-Zélande ont changé de couleur en réponse aux changements environnementaux provoqués par l'homme. L'étude de l'université d'Otago, qui vient d'être publiée dans la revue Science, constitue sans doute le cas le plus clair au monde d'évolution animale en réponse à des changements apportés par l'homme. Le professeur Jon Waters, du département de zoologie, coauteur de l'étude, explique que le plécoptère a changé de couleur en raison de la déforestation récente. » Dans les régions forestières naturelles, une espèce indigène a développé des couleurs d'avertissement qui imitent celles d'une espèce forestière toxique, afin de tromper les prédateurs et de leur faire croire que cette espèce est également toxique ». Jon Waters « Mais la disparition des forêts depuis l'arrivée de l'homme a fait disparaître les espèces vénéneuses. Par conséquent, dans les régions déboisées, l'espèce imitatrice a abandonné cette stratégie - puisqu'il n'y a plus rien à imiter - et a évolué vers une couleur différente ». (...) Le Dr Graham McCulloch, coauteur de l'étude, explique que l'homme a perturbé les interactions écologiques entre les espèces qui ont évolué pendant des millions d'années, mais que certaines de nos espèces indigènes sont suffisamment résistantes pour surmonter ce problème. « Cette étude est importante car elle montre que, au moins pour certaines de nos espèces indigènes, il est possible de s'adapter aux changements environnementaux causés par l'homme, même lorsque ces changements sont rapides », explique le Dr McCulloch. « Elle montre également que des populations indépendantes ont subi des changements similaires en réponse à la déforestation - il y a eu des changements similaires indépendamment dans différentes parties de l'aire de répartition de l'espèce - ce qui montre que l'évolution peut être un processus prévisible. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) ------ Image : Austroperla cyrene, productrice de cyanure, se trouve à gauche de cette image, avec Zelandoperla fenestrata imitatrice au centre et Z. fenestrata non imitatrice à droite. Crédit : Université d’Otago
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October 31, 1:47 PM
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Une jeune vache d'un élevage de Brucourt, dans le Calvados a déclaré une fièvre catarrhale fin octobre 2024. C'est le premier cas détecté dans le département, de cette maladie transmise par des piqûres d'insectes. Écrit par Perrine Roguet Publié le 26/10/2024 à 12h09 "6 595 foyers de fièvre catarrhale de sérotype 3 sont recensés dans 38 départements en France" Image : Le ministère de l'agriculture met à jour toutes les semaines une carte indiquant les délimitations de la zone régulée mise en place contre la propagation de la fièvre Catarrhale. 6 595 foyers de FCO de sérotype 3 étaient recensés au 24 octobre 2024, dont un dans le Calvados. • Crédit : Ministère de l'agriculture [Culicoides sp.]
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October 30, 7:59 AM
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L’abeille coule. Partout dans le monde, les populations d’insectes font face à un déclin sans précédent. En cause notamment : la nocivité des produits phytosanitaires. Illustration en France avec les bourdons. 30/10/2024 Par Esteban Grépinet "... L’agriculture intensive a un impact considérable sur ces insectes : destruction des haies, uniformisation des cultures… et bien sûr, utilisation massive de pesticides. Ceux-ci «ont des effets mortels directs sur les bourdons et des effets sublétaux, qui ne vont pas les tuer directement, mais les désorienter, diminuer leur reproduction, affaiblir les colonies», liste Hugues Mouret. Moins de descendance, perte de poids… en décembre 2023, une vaste étude menée dans 14 pays européens (dont la France) et publiée dans Nature a mis en évidence l’impact des produits phytosanitaires sur les bourdons. Si les insecticides sont particulièrement nocifs, c’est aussi le cas d’autres produits qui ne ciblent pas spécifiquement les insectes, comme le célèbre glyphosate – le désherbant le plus utilisé en France. Des études récentes ont montré ses effets sur la flore intestinale et la reproduction de cet insecte qui niche principalement dans le sol. «Insecticides, mais aussi herbicides, c’est la double peine», résume Philippe Grandcolas." (...) Image : Une reine de bourdon terrestre, l’un des bourdons les plus communs en France. Crédit : Arthopologia
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October 29, 2:26 PM
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Des chercheurs ont révélé que l'évolution des cigales géantes pourrait avoir été fortement influencée par l'émergence d'oiseaux prédateurs. Brice Louvet 28 octobre 2024, 17 h 45 min "... Pour comprendre ces évolutions, les chercheurs ont examiné 80 espèces de cigales géantes, en cartographiant 300 points de données sur la structure de leurs ailes. Cette analyse a permis d’identifier des modifications significatives dans la forme et la taille des ailes, suggérant que les cigales avaient développé des ailes plus longues et plus fines. Cela aurait permis aux cigales non seulement de voler plus vite, mais aussi de réaliser des virages plus serrés et d’effectuer des manœuvres plus complexes. Mais pour quoi faire ? La prédation : un moteur de l’évolution À l’ère mésozoïque, alors que les oiseaux émergeaient en tant que prédateurs aériens, les cigales ont dû faire face à une nouvelle menace. Ces oiseaux, dont beaucoup étaient de la taille de petits moineaux, étaient en effet spécialement adaptés pour chasser des insectes en vol, augmentant ainsi la pression de sélection sur les cigales géantes. Selon les chercheurs, ces dernières auraient alors développé des adaptations morphologiques qui leur ont permis d’améliorer leur vitesse de vol et leur capacité à manœuvrer en réponse à cette prédation accrue." (...) Image : Representatives of Palaeontinidae. Early Palaeontinidae (A to D) and late Palaeontinidae (E to H). (A) Palaeontinodes reshuitangensis, from the Middle Jurassic Daohugou Konservat-Lagerstätte, China (NIGP156791). (B) Sinopalaeocossus fangi, from the Middle Jurassic Daohugou Konservat-Lagerstätte, China (NIGP150277). (C) Martynovocossus punctulosus, from the Middle Jurassic Daohugou Konservat-Lagerstätte, China (NIGP147878a). (D) Reconstruction of early Palaeontinidae based on M. punctulosus. (E) Eocicada microcephala, from the Upper Jurassic Limestone of Solnhofen, Germany (a well-preserved specimen deposited at the Museum Bergér). (F) Baeocossus fortunatus, from the Lower Cretaceous Crato Formation, Brazil (SMNS 65546). (G) Ilerdocossus prowsei, from the Lower Cretaceous Weald Clay Formation, England (BMB 014927). (H) Reconstruction of late Palaeontinidae based on B. fortunatus. Scale bars, 10 mm.
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Bernadette Cassel
October 27, 1:56 PM
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Biodiversity increases organic nutrient availability across ecosystems October 17, 2024 | Isabel Plana Eawag - Swiss Federal Institute of Aquatic Science and Technology Image : Common crab spider (lat. Xysticus cristatus) with a Nomada cuckoo bee (lat. Nomada sp.) (Photo: Maja Ilić). ------ NDÉ Traduction Les insectes et les araignées sont des éléments importants des réseaux alimentaires des écosystèmes aquatiques et terrestres. Avec le déclin de leur biodiversité, la nourriture des oiseaux, des poissons, des reptiles, des amphibiens et des petits mammifères devient non seulement plus rare, mais aussi plus pauvre en acides gras importants, comme le rapporte une équipe de recherche internationale dirigée par des scientifiques de l'Eawag et du WSL dans la revue Science. Les animaux ont besoin non seulement de calories en quantité suffisante pour fonctionner, mais aussi de nutriments essentiels, notamment d'acides gras polyinsaturés (AGPI) oméga-3 et oméga-6. Les insectes et les arachnides sont une source importante de ces acides gras essentiels pour les oiseaux, les hérissons, les lézards, etc. La teneur dépend toutefois des types d'insectes et d'araignées consommés. Les insectes aquatiques, tels que les phryganes ou les libellules, contiennent beaucoup plus d'AGPI oméga-3 à longue chaîne (LC) que les insectes terrestres, car les algues riches en AGPI oméga-3 LC constituent la base de la chaîne alimentaire dans les écosystèmes aquatiques. La teneur en acides gras peut également s'accumuler tout au long des chaînes alimentaires : une éphémère en contient souvent plus que les algues dont elle se nourrit, mais moins que le poisson qui se nourrit d'éphémères. Il existe des études sur ce sujet, ainsi que de nombreuses études sur la façon dont la biodiversité des plantes ou des algues affecte la disponibilité de la biomasse dans les écosystèmes. « Cependant, on sait peu de choses sur l'effet de la biodiversité des insectes et des arachnides sur la disponibilité des acides gras dans le réseau alimentaire d'un écosystème », explique Cornelia Twining, cheffe du groupe “Écophysiologie du réseau alimentaire” à l'institut de recherche aquatique Eawag et professeur à l'ETH Zurich. Avec ses collègues, elle a voulu combler cette lacune dans les connaissances. Plus de 700 écosystèmes terrestres et aquatiques examinés Les chercheur·euses ont utilisé un ensemble de données comprenant plus d'un demi-million d'observations d'environ 7600 espèces d'insectes et d'araignées en Suisse. Les quelque 400 écosystèmes aquatiques et 300 écosystèmes terrestres étudiés varient en fonction de l'utilisation des sols - certains se trouvent dans des habitats naturels tels que de vastes prairies ou des forêts, d'autres dans des zones agricoles ou au milieu d'une ville. Pour chacun de ces écosystèmes, les chercheur·euses ont calculé la biomasse et la biodiversité des insectes et des arachnides, ainsi que les quantités de différents AGPI clés qu'ils fournissent au total. « Nous nous sommes intéressés à la manière dont l'utilisation des sols détermine la disponibilité de l'énergie et des nutriments et à l'existence de différences importantes entre les écosystèmes aquatiques et terrestres », explique Ryan Shipley, chercheur à l'Institut WSL pour l'étude de la neige et des avalanches (SLF) et auteur principal de l'étude. « Le changement d'utilisation des sols est l'un des défis mondiaux les plus urgents. Il est donc essentiel de comprendre l'impact des activités humaines sur les fonctions fondamentales des écosystèmes », explique Ryan Shipley." (...) J. Ryan Shipley, Rebecca Oester, Margaux Mathieu-Resuge, Tarn Preet Parmar, Carmen Kowarik, Maja Ilíć, (...) and Cornelia W. Twining
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Bernadette Cassel
October 26, 1:45 PM
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Blood isn’t actually toxic to all male mosquitos. In at least one virus-carrying species, it may even help them live longer. Image : Male mosquitoes like this Aedes aegypti normally go for nectar, but some will drink blood when humidity is low, surprising new experiments show. CDC/Science Source ------ NDÉ L'étude Traduction Les moustiques femelles sont des hématophages reproducteurs obligatoires qui se nourrissent de sang de vertébrés pour obtenir les nutriments nécessaires à la production d'œufs (ce qui favorise la transmission d'agents pathogènes à transmission vectorielle) et qui dépendent des sucres végétaux pour leurs besoins énergétiques non reproductifs. Les moustiques mâles, en revanche, sont supposés dépendre exclusivement des sucres végétaux pour leurs besoins énergétiques ; en effet, cette dichotomie est l'un des principes centraux de l'entomologie médicale. Nous montrons ici que les moustiques mâles Culex tarsalis et Aedes aegypti prélèvent volontiers du sang sur une membrane d'alimentation lorsqu'ils sont élevés dans des conditions de déshydratation sans effets toxiques. Les moustiques dont la détection de l'humidité est altérée n'augmentent pas leur taux de prise de sang lorsqu'ils sont déshydratés, par rapport aux témoins de type sauvage. Alors que les mâles élevés de manière conventionnelle ignorent l'hôte humain, les mâles déshydratés sont attirés et tentent de le piquer, avec un certain succès, bien qu'ils ne puissent pas accéder aux capillaires de l'hôte. Cependant, ils prélèvent du sang sur une blessure d'un hôte vertébré. Lorsqu'ils sont nourris avec un repas de sang contenant le virus du Nil occidental, les moustiques mâles peuvent être infectés par l'agent pathogène et le transmettre oralement à des taux et des titres équivalents à ceux des femelles. Ces données suggèrent que, dans certaines circonstances, les moustiques mâles peuvent être capables de sonder et/ou d'ingérer du sang et de transmettre des agents pathogènes à des hôtes vertébrés, et que leur rôle dans le maintien des cycles de transmission des agents pathogènes devrait être réexaminé.
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Bernadette Cassel
October 26, 12:02 PM
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D'après une étude, le frelon oriental peut carburer à l'éthanol pendant plusieurs jours sans que son comportement n'en soit affecté. André Masson – 23 octobre 2024 à 12h00 "... Les chercheurs estiment trouver l'explication de cette capacité stupéfiante à digérer de l'alcool dans le génome des frelons. Ces insectes possèdent deux à quatre copies d'un gène produisant du NADP+ (nicotinamide adénine dinucléotide phosphate), la forme oxydée d'une coenzyme qui permet de décomposer naturellement l'alcool dans l'organisme. Le frelon parvient donc à tirer des nutriments et de l'énergie là où nous trouverions plutôt un coma éthylique. Le frelon oriental est-il le seul animal à avoir cette capacité? Vraisemblablement non, pensent les zoologistes, qui entendent bien tester d'autres espèces (qui n'ont pourtant rien demandé, bon courage à elles) pour vérifier l'hypothèse d'une explication génétique à ce phénomène. Il faudra aussi savoir si ce trait génétique est lié à une sélection et à un avantage donné à ces insectes capables de s'accommoder d'aliments même très fermentés." (...) ------ Image : The oriental hornet (Vespa orientalis) could drink you under the table. Crédit : Vladimir_Kazachkov/Shutterstock
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Bernadette Cassel
October 24, 12:35 PM
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Une étude menée en Israël révèle que les frelons orientaux détiennent le record de la tolérance à l’alcool parmi les animaux. Les frelons supportent beaucoup mieux l'alcool que vous par Brice Louvet 23 octobre 2024, 16 h 45 min Image Three adult Oriental hornet workers (V. orientalis) feeding on a ripe fig, a potential source of naturally occurring ethanol. Credit: Eran Levin via Oriental hornets do not get sick or die when consuming very large amounts of alcohol, study shows, 22.10.2024 https://phys.org/news/2024-10-hornets-sick-die-consuming-large.html
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Bernadette Cassel
October 22, 11:55 AM
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Cet insecte n'avait encore jamais été observé dans notre pays, a indiqué Natuurpunt dans un communiqué de presse lundi. Publié le 22-10-2024 à 12h41 "L'association de protection de la nature Natuurpunt a observé une nouvelle espèce de guêpe fouisseuse en Belgique lors de recherches menées sur les abeilles sauvages dans certaines carrières de sable de la Campine. Il y a actuellement 198 espèces connues de guêpes fouisseuses en Belgique. En juin dernier, Natuurpunt a pu ajouter la dénommée Nysson distinguendus à cette liste. L'espèce découverte appartient au groupe des guêpes fouisseuses parasites et pond probablement ses œufs dans les nids d'autres espèces de guêpes fouisseuses. La progéniture s'alimente de la nourriture fournie par l'hôte. Ces guêpes sont parfois appelées guêpes coucou. Les guêpes fouisseuses sont des insectes très utiles, précise Natuurpunt, car elles assurent un équilibre naturel. Les femelles adultes tuent d'autres insectes et les apportent à leur nid pour nourrir leur progéniture. De nombreuses espèces chassent ainsi les pucerons, tandis que d'autres choisissent spécifiquement les mouches, les coléoptères ou les chenilles." (...)
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Bernadette Cassel
October 21, 2:03 PM
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De nouveaux fossiles de trilobites en Amérique du Nord révèlent l'existence d'une quatrième paire de pattes céphaliques. Ils datent de plus de 400 millions d'années ! Par Joël Ignasse le 20.09.2024 à 14h47 [...] De nouveaux spécimens de trilobites "Dans une nouvelle étude, parue dans la revue Palaeontology, une équipe du Musée américain d'histoire naturelle et de l'Université de Nankin, en Chine, présente une analyse de fossiles récemment découverts et d'aussi bonne qualité que les précédents. Comme chez les autres arthropodes, le corps des trilobites était composé de nombreux segments. Ces segments étaient associés à des appendices, allant des antennes utilisées pour la détection de l'environnement aux pattes qui permettaient à l'animal de se déplacer sur le fond marin. Mais au niveau de la tête, ces segments sont fusionnés et il est difficile de les dénombrer, d'autant que les appendices qui leur sont rattachés sont constitués de tissus plus mous que leur exosquelette et ne se conservent pas toujours. Mais les fossiles retrouvés sont si bien préservés que les examiner "revient à observer les appendices des limules (des animaux actuels qui leur ressemblent, ndlr) sur une plage en les saisissant et en les retournant", explique, dans un communiqué, Jin-Bo Hou, un des auteurs de ce travail. Une autre paire de pattes Les recherches qui ont porté plus spécifiquement sur l'espèce Triarthrus eatoni indiquent que celle-ci possédait six segments céphaliques : l'un associé au développement des yeux, un autre à la paire d'antennes et les quatre autres à des pattes. Jusqu'ici, les spécialistes pensaient que ce trilobite n'avait que trois paires de pattes céphaliques." Image : Photographie d'un trilobite dans un parfait état de conservation trouvé dans le nord de l'état de New York. M. Hopkins and J-B Hou
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Bernadette Cassel
October 21, 11:04 AM
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Une étude japonaise sur le Bombyx mori dévoile comment le fanning améliore la détection des phéromones, ouvrant de nouvelles perspectives pour les drones et robots de recherche olfactive. par La rédaction 21 octobre 2024 "Les mécanismes de détection des phéromones chez les insectes fascinent les scientifiques depuis longtemps. Les papillons de ver à soie, malgré leur incapacité à voler, démontrent une aptitude remarquable à localiser leurs partenaires grâce à ces signaux chimiques. Une équipe de chercheurs japonais s’est penchée sur le rôle spécifique du battement d’ailes dans ce processus. Leurs découvertes pourraient avoir des implications, non seulement pour la compréhension du comportement animal, mais aussi pour le développement de technologies innovantes en robotique. Le battement d’ailes, clé de la détection des phéromones Le papillon du ver à soie (Bombyx mori), bien qu’incapable de voler en raison de sa domestication, utilise ses antennes pour détecter les phéromones émises par les femelles. Ces insectes ont été largement étudiés comme modèles dans la recherche sur l’olfaction. Un phénomène intriguant a été observé : les mâles battent des ailes (un comportement appelé «fanning») lorsqu’ils détectent des phéromones, malgré leur incapacité à s’envoler. Une équipe de scientifiques dirigée par le Dr Toshiyuki Nakata de l’Université de Chiba au Japon a entrepris d’élucider l’impact précis de ce battement d’ailes sur la capacité des papillons à localiser la source des odeurs. Leur étude a utilisé des techniques avancées pour analyser les conséquences aérodynamiques de ces mouvements." (...) Image : Une étude identifie les mécanismes de détection des phéromones chez les vers à soie : Le guidage des particules par le battement des vers à soie incapables de voler a été quantifié par des analyses informatiques de la dynamique des fluides. (a) Les vers à soie battant des ailes ont été filmés par deux caméras à grande vitesse (1 000 images par seconde) pour reconstruire (b) la cinématique de l’aile. (c) Le champ d’écoulement autour du ver à soie a été simulé par des analyses de dynamique des fluides. Le modèle d’écoulement typique des insectes volants, tel que le tourbillon du bord d’attaque, a été confirmé. (d, e) Sur la base du schéma d’écoulement, le mouvement des particules qui ressemblent à la molécule de phéromone a été simulé. La majorité des particules atteignent les antennes à moins de 60° de l’avant du ver à soie. Crédit : Toshiyuki Nakata de l’Université de Chiba / CC BY 4.0 ------ NDÉ L'étude
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Dans la presse
→ Pas de déclin des insectes ? Enquête sur une base de données truffée d’erreurs – L'Express, 22.10.2024 https://www.lexpress.fr/sciences-sante/pas-de-declin-des-insectes-vraiment-enquete-sur-letude-qui-a-seme-le-doute-GG2J73YHRZGT5O6HOYI5Q727WM/