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August 18, 7:04 AM
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"L’effet pare-brise", indicateur d’une disparition massive et inquiétante des insectes

"L’effet pare-brise", indicateur d’une disparition massive et inquiétante des insectes | EntomoNews | Scoop.it
Avec l’été, les petites bêtes sont de retour et donnent l’impression de pulluler. Plusieurs études européennes montrent que leur nombre ne fait que diminuer depuis des années, mettant en péril les écosystèmes et notre alimentation.

 

par Camille Sciauvaud
publié le 17 août 2024 à 13h53
 
"... Chaque année depuis 2021, entre le 1er juin et le 31 août, un échantillon de «scientifiques citoyens» nettoient leur plaque d’immatriculation, puis passent au crible les projections d’insectes à chaque fin de chaque trajet, et renseignent leur nombre sur une application mobile, photo à l’appui. L’étude participative a permis d’estimer une diminution alarmante de 37,6 % des impacts d’insectes entre 2022 et 2023."
(...)

 

 

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NDÉ

Traduction

 

Les résultats montrent qu'au Royaume-Uni, le nombre d'impacts d'insectes venus s’écraser sur les plaques d'immatriculation a diminué de 77,6 % entre 2004 et 2023, soit 13,5 % de plus que la diminution observée en 2022 (64,1 %).

 

Précédemment

 

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Bring me the head of Arthropleura

Bring me the head of Arthropleura | EntomoNews | Scoop.it
After 170 years of searching, scientists finally know what the head of the largest known arthropod Arthropleura looked like, unlocking the key to its affinities.

 

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NDÉ

L'étude

 

 

Mickaël Lhéritier, Gregory D. Edgecombe, Russell J. GarwoodAdrien Buisson, Alexis Gerbe, Nicolás Mongiardino Koch, Jean Vannier, Gilles Escarguel, Jérome Adrien, Vincent Fernandez, Aude Bergeret-Medina, and Vincent Perrier

 

The Carboniferous myriapod Arthropleura is the largest arthropod of all time, but its fossils are usually incomplete, limiting the understanding of its anatomy, ecology, and relationships. Micro–computed tomography applied to exceptionally preserved specimens from the Carboniferous Montceau-les-Mines Lagerstätte (France) reveals unprecedented details of its functional anatomy, such as the head and mouthparts. Arthropleura shares features with both millipedes and centipedes.

 

Image : Phylogenetic position of Arthropleura among Myriapoda.

 
The morphology and homology of head anatomy across euthycarcinoids, pauropods, symphylans, arthropleurids, chilopods, and diplopods are shown.
 
Illustration credit: Ashley Mastin/Science Advances.
 
 
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L'analyse anatomique et phylogénomique de la tête montre que l'arthropode géant Arthropleura du carbonifère appartenait à un groupe situé entre les Diplopodes et les Chilopodes

 

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October 8, 11:53 AM
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Déclin des insectes :  une base de données mondiale passée au crible montre l’urgence de revoir l’évaluation par les revues scientifiques

Déclin des insectes :  une base de données mondiale passée au crible montre l’urgence de revoir l’évaluation par les revues scientifiques | EntomoNews | Scoop.it
Face à la crise écologique, les bases de données se multiplient pour mesurer les tendances de la biodiversité, mais elles ne font pas l’objet d’une évaluation systématique.

 

Université de Montpellier

Communiqué de presse

Publié le 8 octobre 2024

 

"Laurence Gaume du laboratoire Amap (UM, CNRS) et Marion Desquilbet (TSE, INRAE) se sont penchées sur InsectChange publiée dans Ecology, compilant des séries temporelles d’abondance et de biomasse d’insectes à l’échelle mondiale. Leur analyse complète met en évidence plus de 500 erreurs de nature à remettre en cause les résultats obtenus à partir de cette base de données, notamment ceux de la méta-analyse publiée dans Science en 2020. Elle apporte aussi des éléments essentiels à l’amélioration d’InsectChange. Leur étude, recommandée par Peer Community in Ecology et publiée dans Peer Community Journal le 8 octobre 2024, pointe le problème de qualité des grosses bases de données. Tout en ouvrant des pistes méthodologiques, elle appelle les revues scientifiques à mettre en place des mesures protectrices contre ces effets délétères pour la science et la connaissance.

 

Le déclin des insectes génère des enjeux environnementaux, économiques et sociétaux majeurs. Une nouvelle publication scientifique tout juste parue dans Peer Community Journal identifie plus de 500 problèmes dans la base de données temporelles mondiale sur les insectes InsectChange, publiée dans Ecology en 2021.

 

Cette base de données s’appuyait sur une méta-analyse publiée dans Science en 2020 selon laquelle le déclin des insectes n’était pas aussi important qu’on le pensait et que l’agriculture n’était pas une des causes de ce déclin. Malgré des critiques internationales émanant de 65 scientifiques, seul un erratum minimaliste avait été publié, laissant les résultats de cette méta-analyse inchangés et fortement médiatisés, (...)"

 

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NDÉ

L'étude

 

 

Mots clés : Insects, Terrestrial invertebrates, Freshwater invertebrates, Insect abundance trends, Insect decline, Time series meta-analysis, Methodological biases, Agriculture, Landcover analysis, Ecological data, Database quality assessment
 
Image : Distribution of the types of problems encountered in the InsectChange database (details in Problems.xlsx).
Comparison of the mean number and distribution of problem types per dataset between freshwater and terrestrial realms. The problem type related to cropland cover, which was only assessed for the terrestrial realm, was not included in this comparative analysis, as well as the general problem of data heterogeneity. White stars were placed in the ‘Freshwater’ barplot when, on the basis of binary logistic regression, the problem type affected significantly more freshwater datasets than terrestrial datasets (Appendix 1). Terrestrial datasets were never significantly more affected by a given problem type than freshwater datasets were.

 

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En relation

 

 

 

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October 7, 1:12 PM
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Cerveau : La recherche fascinante sur une mouche qui fera la lumière sur le processus de pensée humaine

Cerveau : La recherche fascinante sur une mouche qui fera la lumière sur le processus de pensée humaine | EntomoNews | Scoop.it
Une nouvelle carte montrant 50 millions de connexions neuronales dans le cerveau d'une mouche pourrait contribuer à une meilleure compréhension du fonctionnement du cerveau humain.

 

Pallab Ghosh Role, BBC News, correspondant scientifique

6 octobre 2024

 

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Sur le même sujet

 

  • Première cartographie complète du cerveau de la drosophile : une avancée qui découlera sans doute sur une meilleure compréhension du cerveau humain - De trustmyscience.com - 4 octobre, 14:34

 

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October 5, 1:54 PM
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États-Unis : des chercheurs découvrent encore une nouvelle espèce de guêpe sur leur campus

États-Unis : des chercheurs découvrent encore une nouvelle espèce de guêpe sur leur campus | EntomoNews | Scoop.it
La guêpe parasitoïde Chrysonotomyia susbelli a été découverte sur le campus de l'Université Rice, à Houston, au Texas. C'est la quatrième nouvelle espèce trouvée dans ce lieu.

 

Par Anne-Sophie Tassart le 19.09.2024 à 15h40

 

Image : Une guêpe Chrysonotomyia susbelli.

Photo courtesy of Rice University
 
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NDÉ
L'étude
 
 
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October 4, 2:52 PM
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Bien en avance sur l'humain : des fourmis agricultrices il y a 66 millions d'années

Bien en avance sur l'humain : des fourmis agricultrices il y a 66 millions d'années | EntomoNews | Scoop.it
Alors que de nombreuses espèces disparaissaient, les fourmis se lançaient dans l'agriculture avec succès, un art qu'elles maîtrisent toujours.

 

 

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October 3, 1:33 PM
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Virus West Nile : il a déjà infesté 14 chevaux et deux humains  dans l'Hérault

Virus West Nile : il a déjà infesté 14 chevaux et deux humains  dans l'Hérault | EntomoNews | Scoop.it
Dans l’Hérault, le virus West Nile circule désormais activement. Il a été détecté pour la première fois dans le département début septembre et a déjà infesté 14 chevaux et deux humains. Voici un point de suivi sanitaire dans le département.

 

Virus West Nile : un nouveau cas humain positif dans l'Hérault

 

Severine Sarrat
25 septembre 2024 - 12:28

 

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NDÉ

 

Image : Le virus du Nil occidental touche les oiseaux, les chevaux et les humains. (Crédit : Canva)

 

via "Hérault. Virus West Nile : ce qu’il faut savoir sur cette maladie transmise par les moustiques", 29.09.2024
https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/herault-virus-west-nile-ce-qu-il-faut-savoir-sur-cette-maladie-transmise-par-les-moustiques_61651141.html

 

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Sujet proche

 

 

L’épisode d’infection à virus West Nile se poursuit avec l’identification de 5 nouveaux cas humains portant à 21 le nombre total de cas autochtones depuis la mi-juillet dans les communes d’Ollioules, La Seyne-sur-Mer, Six-Fours-les-Plages, et Sanary-sur-Mer. Parmi ces cas, 6 ont présenté des formes neuro-invasives nécessitant pour la plupart une hospitalisation.

 

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October 1, 1:48 PM
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La présence d'oiseaux et d'insectes a été détectée sur les images météorologiques de l'ouragan Hélène, vraisemblablement piégés dans l’œil de la tempête

La présence d'oiseaux et d'insectes a été détectée sur les images météorologiques de l'ouragan Hélène, vraisemblablement piégés dans l’œil de la tempête | EntomoNews | Scoop.it
La présence de ces animaux a été détectée sur les images météorologiques de l'ouragan

 

Ouragan Hélène : Des oiseaux et des insectes sont-ils vraiment coincés dans l’œil de la tempête ?

 

20 Minutes avec agence

Publié le 30/09/2024 à 18h02

 

"Quelle est cette étrange masse ronde visible sur les images météorologiques de l’ouragan Hélène ? Selon les spécialistes, cette tache bleue dans un océan de rouge pourrait correspondre à la présence d’oiseaux et d’insectes piégés dans l’ouragan, rapporte le média Vox relayé par Slate.

 

Trouver refuge dans l’œil de l’ouragan

Pour rappel, cet ouragan de catégorie quatre (sur cinq) a touché les Etats-Unis jeudi dernier. Les vents soufflant à près de 225 km/h ont causé la mort de 93 personnes et entraîné d’importants dégâts matériels. Or ce sont précisément ces vents qui seraient responsables de la formation de cette fameuse masse bleue repérée sur les radars.

 

[...]

 

Ce phénomène n’a toutefois rien d’inédit. Au XIXe siècle, des rapports de navires retranscrivaient déjà la présence d’animaux à l’intérieur des tempêtes. Dans une étude publiée en 2021, le chercheur à l’Université du Nebraska Matthew Van Den Broeke affirmait ainsi que des oiseaux s’étaient retrouvés dans l’œil de chaque ouragan ayant frappé le continent américain entre 2011 et 2020."

 

 

"Tropical cyclones (TCs) can transport birds and insects near their center of circulation. In this study, we examined the maximum altitude, area and density of the radar-derived bioscatter signature across a set of 42 TC centers of circulation sampled from 2011 to 2020."

 

Image : A map of bird migration from the collaborative research project BirdCast

 

via Hurricane Helene: Weather radar reveals birds inside the eye of the storm | Vox, 27.09.2024 https://www.vox.com/down-to-earth/374541/hurricane-helene-storm-wind-birds-wildlife

 

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September 28, 1:00 PM
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Les migrations circadiennes des crustacés cavernicoles sont guidées par le paysage chimique de leur habitat : certains crustacés peuvent détecter l'eau des grottes où ils vivent

Les migrations circadiennes des crustacés cavernicoles sont guidées par le paysage chimique de leur habitat : certains crustacés peuvent détecter l'eau des grottes où ils vivent | EntomoNews | Scoop.it
Commuting crustaceans can sense water from the caves where they live

 

In the dark ocean, these tiny creatures can smell their way home | Science | AAAS

 

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NDÉ

Traduction

 

L'océan est vaste et il peut sembler facile de s'y perdre si l'on est une créature d'à peine un millimètre de long. Cependant, une nouvelle étude suggère que de minuscules crustacés ressemblant à des crevettes, les mysides, sont capables d'utiliser leur odorat pour retrouver leur chemin vers les grottes sous-marines profondes qu'ils considèrent comme leur maison. Cette découverte vient s'ajouter à la liste des créatures marines, dont le saumon, connues pour utiliser des indices chimiques pour se diriger.

 

« Ce qui est surprenant, c'est que nous avons trouvé un véritable comportement de repérage », déclare Thierry Pérez, écologiste marin à la station marine d'Endoume et auteur de l'étude. « Les mysides sont capables de trouver une grotte, mais pas n'importe laquelle : [La grotte d'origine, la grotte où ils sont nés ».

 

Chaque nuit, dans certaines parties de la mer Méditerranée, des millions de mysides Hemimysis margalefi participent à des migrations quotidiennes. Au crépuscule, ils quittent leur grotte natale pour se nourrir en pleine mer. Pour éviter les prédateurs, ils retournent dans leurs grottes avant le lever du jour. Des recherches antérieures ont montré que, lorsqu'ils quittent leur grotte, les mysides utilisent la lumière pour se diriger. Mais comment ces créatures parviennent-elles à retrouver leur chemin dans l'obscurité ? Pérez et ses collègues ont supposé que, tout comme les saumons qui suivent des indices chimiques pour retourner dans les rivières où ils ont éclos, les mysides pourraient utiliser leur odorat pour trouver leur chemin dans l'obscurité.

 

Pour tester cette idée, les chercheurs ont prélevé des mysides dans deux grottes sous-marines au large de la côte sud de la France, près de Marseille. Puis, de retour au laboratoire, ils ont placé des animaux isolés des grottes dans de petits récipients en forme de Y. Parfois, l'un des bras du Y menait à l'eau de mer prélevée dans la grotte d'origine du myside, l'autre à l'eau de mer prélevée dans une autre grotte ou sur un autre site. D'autres fois, aucun des deux bras ne menait à l'eau de la grotte d'origine. Dans l'ensemble, les mysides recherchaient et préféraient passer du temps dans l'eau prélevée dans leur grotte d'origine, rapportent aujourd'hui les chercheurs dans Frontiers in Marine Science.
bassin de "crevettes" Mysida

 

Dans une deuxième partie de l'étude, les chercheurs ont montré que l'eau de chaque grotte avait une signature chimique distincte, ce qui est probablement ce qui guide les mysides. Bien que l'on ne sache pas exactement ce qui donne à chaque grotte son « odeur » unique, les chercheurs supposent que les composés libérés par les éponges qui vivent dans les grottes jouent un rôle.

 

L'étude est « très bien faite », déclare Fernando Calderón Gutiérrez, écologiste spécialiste des grottes marines à l'université A&M du Texas, qui n'a pas participé à la recherche. « Le concept est très simple, et c'est l'une des beautés de ce travail. Selon lui, la même approche expérimentale pourrait permettre de déterminer si d'autres animaux s'appuient sur l'odorat pour trouver leur chemin.

Pérez, quant à lui, craint que diverses menaces, notamment la pollution marine et la disparition de certaines espèces d'éponges dans les grottes, ne finissent par perturber le paysage marin chimique. Les mysides pourraient alors « se perdre dans l'obscurité », dit-il, « incapables de retrouver leur maison ».

 

 

Marie Derrien, Mathieu Santonja, Stéphane Greff, Soizic Figueres, Charlotte Simmler, Pierre Chevaldonné, Thierry Pérez

 

Image : Les mysides passent souvent la journée à l'abri dans des grottes marines sombres, puis s'aventurent en pleine mer la nuit pour se nourrir.

Pierre Chevaldonné

 

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Hemimysis est un genre de crustacés appartenant à la classe des Malacostraca, à l'ordre des Mysida et à la famille des Mysidae.

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September 28, 5:31 AM
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60 % des cultures vivrières de la planète ne sont pas visitées par suffisamment de pollinisateurs

60 % des cultures vivrières de la planète ne sont pas visitées par suffisamment de pollinisateurs | EntomoNews | Scoop.it
Some of our favorite food crops around the world aren't reaching their full potential because of fewer visits from the insects that pollinate them, a new study has found.

 

60% of Earth's Food Crops Aren't Being Visited by Enough Pollinators

 

05 sept. 2024
By Jess Cockerill

 

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NDÉ

Traduction

 

Selon une nouvelle étude, certaines de nos cultures vivrières préférées dans le monde n'atteignent pas leur plein potentiel en raison de la diminution des visites des insectes qui les pollinisent.

 

Les insectes qui assurent le service crucial de la pollinisation sont en déclin massif, ce qui a de graves conséquences pour les cultures vivrières du monde entier, dont 75 % dépendent au moins partiellement - voire entièrement - de la pollinisation par les insectes.

 

Bien que cela ne concerne pas les principales cultures vivrières comme le riz et le blé, la pollinisation est essentielle pour ce que la première autrice de l'étude, l'écologiste Katherine Turo de l'université Rutgers aux États-Unis, appelle « des aliments denses en nutriments et intéressants que nous aimons et qui sont pertinents sur le plan culturel ».

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

L'étude

 

 

Image : A wild bee, Bombus spp, pollinates blueberry flowers in New Jersey. (Molly MacLeod/Winfree Laboratory)

 

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Sur le même sujet

 

  • C'est confirmé : le déclin des pollinisateurs fait baisser les rendements agricoles à travers la planète - De www.geo.fr - 27 août, 13:51
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September 21, 2:27 PM
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Des moustiques-tigres infectés par le virus de la dengue détectés pour la première fois en France hexagonale

Des moustiques-tigres infectés par le virus de la dengue détectés pour la première fois en France hexagonale | EntomoNews | Scoop.it
COMMUNIQUÉ DE PRESSE - La dengue – ou grippe tropicale – est la principale maladie virale liée aux moustiques et contre laquelle il n’existe pas de traitement spécifique. La prévention est donc essentielle. Bien qu’historiquement restreintes à la zone intertropicale, des infections humaines par le virus de la dengue sont détectées en France hexagonale depuis 2010. Des scientifiques INRAE, en collaboration avec l’université Claude Bernard Lyon 1, l’EPHE-PSL et le réseau MASCARA sont intervenus sur un foyer de cas de dengue détecté dans la Drôme en 2023.

 

Pour la première fois en France hexagonale, les chercheurs ont trouvé des moustiques infectés par le virus. Cette découverte est majeure car non seulement elle permet de confirmer l’espèce vectrice (ici le moustique-tigre), mais elle propose aussi un moyen innovant pour tracer le virus et suivre l’épidémiologie de la maladie facilement, rapidement et à moindre coût, par l’analyse des contenus des pièges à moustiques chez des citoyens vivant autour des cas détectés de la maladie.

 

INRAE

Publié le 16 septembre 2024

 

"Le virus responsable de la dengue appartient au genre des Orthoflavivirus comme le virus zika ou le virus West-Nile. Alors que des infections humaines par le virus de la dengue sont détectées en France hexagonale depuis 2010, les données permettant d'identifier les espèces de moustiques impliquées et de tracer le virus font défaut. Soutenus par le réseau local MASCARA[1]   regroupant notamment des agences de santé publique et des laboratoires de recherche, les chercheurs INRAE et leurs collègues ont analysé, à la fin de l'été 2023, des moustiques provenant de pièges privés au sein d'un quartier urbain français touché par un foyer de dengue.

 

Le foyer, dans la Drôme, comprenait 3 cas, dont 2 autochtones confirmés (par sérologie ou détection du virus), c’est-à-dire que les malades n’avaient pas voyagé dans une zone où la maladie est présente au cours des 15 derniers jours et avaient donc été contaminés sur le territoire français. Un 3e cas, identifié à proximité des deux premiers suite à l’enquête épidémiologique, a été classé comme importé. L’individu était revenu d'un récent séjour dans les îles françaises des Caraïbes avec des symptômes compatibles avec la dengue, mais celle-ci n'avait pas été diagnostiquée.

 

Des moustiques Aedes albopictus (moustique-tigre) piégés à moins de 100 m de la zone de résidence des personnes infectées contenaient le virus. Les données génétiques du virus provenant des moustiques collectés ont permis de relier cette souche virale aux souches responsables de l'épidémie de dengue de 2023-2024 ayant sévi dans les îles françaises des Caraïbes. Ceci suggère que les moustiques auraient transmis le virus à partir du cas importé vers les cas autochtones, provoquant le foyer d’infection.

 

Cette étude indique que le virus circule en France métropolitaine via les populations locales de moustique-tigre. Elle montre l'importance de mettre en place des plans de lutte individuelle et collective vis-à-vis de cette espèce[2], mais aussi de sensibiliser les professionnels de la santé aux maladies transmises par les moustiques. Enfin, elle souligne l'intérêt de la surveillance entomo-virologique, en particulier à travers l’utilisation des pièges à moustiques privés."

 

Référence 

Viginier B., Klitting R., Galon C. et al. (2024). 

 

 

Barbara Viginier1 , Raphaëlle Klitting2,3 , Clémence Galon4 , Violaine Bonnefoux5 , Christophe Bellet5 , Albin Fontaine3,6 , Élise Brottet7 , Marie-Claire Paty8 , Armelle Mercurol9 , Nathalie Ragozin9 , Sara Moutailler4 , Gilda Grard2,3 , Xavier de Lamballerie2,3 , Frédérick Arnaud1 , Maxime Ratinier1 , Vincent Raquin1

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September 20, 12:55 PM
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En Antarctique, le krill séquestre autant de carbone que les mangroves tropicales

En Antarctique, le krill séquestre autant de carbone que les mangroves tropicales | EntomoNews | Scoop.it
Les écosystèmes marins, souvent négligés dans les études sur le carbone, recèlent un potentiel de séquestration bien supérieur à ce que l’on croyait. Parmi eux, le krill antarctique (Euphausia superba) se révèle être un acteur majeur de la séquestration du carbone.

 

Le 10/09/2024 par Florence Santrot

 

"D’après une étude de l’Imperial College London, publiée dans Nature Communications, ces petits crustacés des eaux froides, à travers leurs excréments, sont capables de séquestrer environ 20 mégatonnes de carbone par saison productive. Ce chiffre, comparable à la capacité des forêts de mangroves tropicales et subtropicales, illustre l’importance de cette espèce dans la lutte contre le réchauffement climatique."

(...)

 

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NDÉ

L'étude

 

 

Image : Comparison of krill pellet blue carbon with coastal vegetation blue carbon stores.

 

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September 19, 2:19 PM
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Pollinisation : un équilibre en péril

Pollinisation : un équilibre en péril | EntomoNews | Scoop.it
À travers l’étude révélatrice des interactions entre plantes à fleurs et pollinisateurs, l’autrice met en lumière le délitement progressif de ce maillage essentiel à la vie sur Terre. Pour inverser la tendance, elle propose de rétablir une autre forme d’interactions : celles entre l’humanité et le reste du vivant.

 

Un monde sans abeilles

Mercredi 18 septembre 2024

Mathieu Vidard

 

Les rares études menées sur le déclin des insectes concluent à une disparition de deux tiers à trois quarts de la masse d'insectes en seulement l’espace de quelques décennies.

Avec
  • Emmanuelle Porcher Écologue, chercheuse et enseignante au Muséum National d'Histoire naturelle

 

Écologue et biologiste de l’évolution, professeure au Muséum national d’histoire naturelle, Emmanuelle Porcher est directrice du Centre d’écologie et des sciences de la conservation. Elle est très impliquée dans les programmes de sciences participatives. Emmanuelle Porcher a été titulaire de la Chaire Biodiversité et Ecosystèmes du Collège de France pendant l’année 2023/2024. Sa leçon inaugurale « Pollinisation : un équilibre en péril » est parue en juin dernier aux Editions du Collège de France.

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September 17, 12:29 PM
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Immunité architecturale : les fourmis modifient les réseaux dans leur nid pour lutter contre les épidémies

When worker ants are exposed to a pathogenic fungus, they build nests that are more compartmentalised to reduce the risk of an epidemic

 

By Michael Le Page

10 September 2024

 

Image1 : Black garden ants take steps to stop diseases spreading through the colony

Leonid Serebrennikov / Alamy

 

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NDÉ

L'étude

 

 

[Lasius niger]

 

Image2 : via Google Images

 

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October 9, 1:59 PM
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Paludisme : les scientifiques étudient comment utiliser les bactéries intestinales pour éradiquer la maladie

Paludisme : les scientifiques étudient comment utiliser les bactéries intestinales pour éradiquer la maladie | EntomoNews | Scoop.it

"On peut considérer qu'un moustique transmetteur du paludisme est un moustique malade. C'est là que les bactéries peuvent jouer un rôle utile."

 

Publié: 8 octobre 2024, 14:52 CEST

Chia-Yu Chen et Shüné Oliver

 

[...]

Le pouvoir des bactéries

Les bactéries sont de minuscules organismes unicellulaires. Comme chez l'homme, l'intestin des moustiques contient de « bonnes » bactéries qui influencent leur survie et leur bien-être général. Ces bactéries sont également connues sous le nom de microbiote. Le microbiote intestinal d'un moustique est nécessaire pour que l'insecte puisse devenir adulte et digérer la nourriture. Ces bactéries peuvent également aider le moustique à survivre aux expositions aux insecticides en les décomposant en composés plus petits et moins toxiques.

 

Mieux, les bactéries intestinales des moustiques font partie intégrante de leur système immunitaire, car elles peuvent aider les insectes à lutter contre les infections, notamment le paludisme. Le parasite responsable du paludisme infecte le moustique lorsqu'une femelle adulte se nourrit de sanguin infecté provenant d'un humain. Les parasites du paludisme sont probablement nuisibles pour le moustique qui tente alors de combattre l'infection. La plupart des moustiques réussissent relativement à combattre l'infection.

 

Cependant, certaines espèces de moustiques ne peuvent pas combattre l'infection parasitaire. Ces moustiques deviennent malades au fur et à mesure que l'infection circule dans leur corps, puis transmettent le parasite à l'homme lorsqu'ils le piquent.

 

D'une certaine manière, un moustique transmettant le paludisme est donc un moustique malade. C'est là que les bactéries peuvent être utiles. Si le moustique possède le bon ensemble de bactéries intestinales, il sera en mesure de combattre le parasite du paludisme. Il ne sera donc pas infecté par le parasite du paludisme et ne pourra plus le transmettre à l'homme. Les scientifiques peuvent aider les moustiques à stopper les infections paludéennes en leur fournissant les bonnes bactéries. Il s'agit d'un type de biocontrôle appelé paratransgénèse.

 

Dans notre laboratoire, nous cherchons à trouver la bonne bactérie qui pourrait être utilisée pour arrêter la propagation du paludisme. Nous avons découvert que les différents types de moustiques ont des ensembles de bactéries différents. Nous avons également constaté qu'il existe plusieurs bactéries antiparasitaires chez les moustiques qui ne propagent pas beaucoup le paludisme. Comme ces bactéries peuvent renforcer le système immunitaire du moustique, elles pourraient contribuer à empêcher les moustiques de transmettre le parasite du paludisme.

 

Si nous comprenons exactement quelles bactéries sont impliquées, elles peuvent être utilisées comme un instrument de biocontrôle. Ces candidats pourraient être administrés à un moustique transmettant le paludisme soit lorsqu'ils se nourrissent de sang contenant les bactéries, soit par modification génétique.

 

La paratransgénèse a été réalisée avec succès pour la première fois dans les punaises triatomes il y a plus de 30 ans aux États-Unis pour contrôler la maladie de Chagas (trypanosomiase américaine). Ces travaux ont donné lieu à de nombreuses autres stratégies de paratransgénèse pour lutter contre d'autres insectes suceurs de sang, et pas seulement les moustiques.

 

Toutefois, il faudra encore du temps avant que la paratransgénèse ne soit appliquée aux moustiques. Comme pour la plupart des insectes, cette recherche en est encore à la phase de test en laboratoire. Ce type de biocontrôle pourrait ne pas être utilisé en Afrique du Sud dans les dix ou vingt prochaines années. Les progrès relativement lents s'expliquent par la nécessité de garantir la sécurité et de respecter les nombreuses réglementations strictes qui accompagnent ces technologies. Mais grâce à nos travaux, nous contribuons à ce que les programmes de contrôle des moustiques par paratransgénèse deviennent un jour une réalité en Afrique du Sud."

 

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NDÉ

L'étude

 

  • Characterization of the Tissue and Strain-Specific Microbiota of Anopheles funestus Giles (Diptera: Culicidae) Tropical Medicine and Infectious Disease, 13.04.2024
    https://www.mdpi.com/2414-6366/9/4/84

 

Keywords:
mosquito; vector control; microbiota; midgut; ovaries; salivary glands; paratransgenesis; 16S rRNA
 
Image : This is the first time knock-down resistance has been detected in An. funestus. (Image credit: James Gathany)
 
 
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October 7, 1:47 PM
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Pourquoi les reines fourmis dévorent-elles parfois leurs petits ?

Pourquoi les reines fourmis dévorent-elles parfois leurs petits ? | EntomoNews | Scoop.it
Des chercheurs de l'université d'Oxford viennent de fournir la preuve que les reines des fourmis mangent leurs larves malades pour des raisons bien précises.

 

Océane Jacques

Publié le 07/10/2024 à 7h43

 

"Le cannibalisme apparaît à l'être humain comme une pratique barbare venue d'un temps passé. Pourtant, de nombreuses espèces utilisent encore le cannibalisme filial à des fins pratiques. C'est notamment le cas des fourmis, révèle une récente étude parue le 23 septembre 2024 dans la revue Current Biology.

 

Des chercheurs de l'université d'Oxford suggèrent que les reines des fourmis mangent leurs petits malades afin d'éviter que la maladie ne se propage au sein de leur colonie. De cette façon, elles éviteraient la destruction de leur couvée et utiliseraient cette énergie pour produire de nouveaux œufs."

(...)

 

 

[Lasius niger]

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October 6, 10:57 AM
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Les saisons préférées des différents groupes de pollinisateurs 

Les saisons préférées des différents groupes de pollinisateurs  | EntomoNews | Scoop.it
Tous les insectes ne sont pas actifs au même moment de l’année (on appelle cela la phénologie), et cela s’observe très bien dans les collections Spipoll. Ce graphique, basé sur 74 979 collections de 20 min réalisées entre 2010 et 2023, présente la variation annuelle des richesses moyennes observées dans les collections Spipoll selon les 4 ordres d’insectes butineurs les plus courant, par mois.

 

Spipoll - Suivi photographique des insectes pollinisateurs

resultats-scientifiques

Le 25 septembre 2024

 

"La richesse correspond ici au nombre moyen de types d’insectes (espèces ou groupes d’espèces répertoriés dans le Spipoll) différents observés par collection. Par exemple, la richesse maximale est atteinte aux mois de juillet et août avec plus de 10 types d’insectes différents en moyenne par collections. C’est durant les mois d’automne et d’hiver que la richesse moyenne est au minimum, avec environ 7 types d’insectes par collection.

 

S’il est couramment admis que les butineurs sont plus nombreux et variés au printemps et surtout à l’été, par rapport à l’automne et l’hiver, ce graphique nous montre aussi que les ordres d’insectes sont plus ou moins observés selon les mois : 

 

  • La richesse en Hyménoptères est nettement plus élevée au cœur de l’été, entre juillet et août. Ils sont aussi plutôt bien représentés au printemps et en septembre mais leur richesse chute fortement durant l’automne et l’hiver. 
  • La richesse des Diptères ne semble que peu varier tout au long de l’année, avec tout de même une hausse non négligeable en fin d’été (août et septembre). Contrairement aux autres groupes, leur richesse automnale et hivernale ne diminue quasiment pas, beaucoup d’espèces tolèrent bien le froid, ce qui concorde avec des études démontrant que cet ordre est le plus important concernant la pollinisation en altitude. 
  • Les Coléoptères sont plus nombreux et diversifiés dans les collections printanières, surtout entre mai et juin, et cette richesse diminue progressivement au cours de l’été. Leur richesse est ensuite plus faible en fin d’été et durant l’automne et l’hiver. 
  • Les Lépidoptères sont peu diversifiés en début de printemps, mais leur richesse augmente progressivement pour atteindre son maximum en fin d’été, puis chute fortement durant l’automne et l’hiver."

(...)

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October 4, 2:54 PM
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Première cartographie complète du cerveau de la drosophile : une avancée qui découlera sans doute sur une meilleure compréhension du cerveau humain

Première cartographie complète du cerveau de la drosophile : une avancée qui découlera sans doute sur une meilleure compréhension du cerveau humain | EntomoNews | Scoop.it
La première cartographie complète des neurones et des connexions synaptiques de la mouche du vinaigre a été récemment achevée. Ce connectome constitue une avancée majeure en neurosciences et permettra sans doute une meilleure compréhension du cerveau humain.

 

Kareen Fontaine & J. Paiano·4 octobre 2024
 
"... Les détails du projet Flywire ont été publiés dans neuf articles de la revue Nature.
 

Selon les chercheurs, le connectome de la drosophile servira de tremplin pour la cartographie de cerveaux plus complexes, notamment celui humain, avec ses 86 milliards de neurones et ses cent mille milliards de synapses.

 

À ce jour, seul un millimètre cube de cerveau humain a pu être cartographié. La prochaine étape pour le Consortium Flywire est la cartographie intégrale du cerveau de la souris, un projet en cours qui devrait s’achever dans cinq à dix ans. « La tâche demeure titanesque pour décrypter le fonctionnement du cerveau », conclut John Ngai, directeur de la Brain Initiative des National Institutes of Health des États-Unis."

 

Image : Aperçu du connectome de la mouche du vinaigre, avec les différents types de cellules, les synapses et les neurotransmetteurs. | Tyler Sloan pour FlyWire, Université de Princeton
 
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NDÉ
La présentation
 
 

Today, the group announces the complete connectome of an adult female fly brain with carefully curated annotation of the neurons and over 8,000 cell types. This is accompanied by a statistical analysis of the structure of the connectome.

 

Particular attention has been given to the visual system because most of the fly brain is dedicated to vision. This is the first time the cell types and connections of a biological visual system have been revealed in their entirety.

 

In total, the group has identified around 140,000 neurons — 98% of which have been typed — and over 50 million synapses.

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October 3, 2:06 PM
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Synthèse des épisodes de transmission autochtone d'arboviroses au 2 octobre 2024 pour la France hexagonale : 76 cas de dengue, 1 de chikungunya et 26 de West Nile

Synthèse des épisodes de transmission autochtone d'arboviroses au 2 octobre 2024 pour la France hexagonale : 76 cas de dengue, 1 de chikungunya et 26 de West Nile | EntomoNews | Scoop.it
Actualités | MesVaccins
medecinedesvoyages.net
Patrick GEROME, le 30/09/2024
 
medecinedesvoyages.net
Patrick GEROME, le 30/09/2024
 
 

1. Dengue (73 cas*)

 

Région Occitanie (4 cas)

A ce jour deux épisodes et trois cas de dengue autochtones contractés dans la région ont été identifiés : 

Le cas autochtone de dengue, signalé fin juillet sur la commune d’Aimargues dans le Gard a été secondairement invalidé. Cet épisode a donc été supprimé

 

Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) (67 cas*)

A ce jour six épisodes de dengue autochtone ont été identifiés en Région PACA en 2024 :

  • Un épisode dans la commune de La Colle-sur-Loup dans le département des Alpes-Maritimes impliquant deux cas autochtones de dengue (voir la nouvelle du 6 août 2024).
  • Un épisode de dengue autochtone a été identifié dans la commune de Sainte-Cécile-les-Vignes
    dans le Vaucluse. Le signalement à l'ARS a été fait le 14 août. Le cas importé à l'origine de ces cas autochtones a pu être identifié. Selon le dernier bilan de Santé publique France, au total, 18 cas de dengue autochtones ont été identifiés dans la commune.
  • Un épisode de dengue autochtone a été identifié dans la commune de La Crau dans le Var. Suite à la déclaration du premier cas le 19 août dernier, Santé publique France signale à ce jour 25 cas* sur la commune de La Crau.
  • Un cas de dengue a été identifié en semaine 35 chez un patient travaillant à Monaco et résidant dans la ville de Menton (Alpes-Maritimes). Les premiers signes de l'infections datent du 6 août.
  • Un épisode a été identifié dans la commune de Fréjus dans le Var avec à ce jour 11 cas* signalés.
  • Un épisode a été identifié dans la commun de Vallauris (Alpes-Maritimes) avec à la date du 25 septembre 5 cas*, un communiqué de presse de l'ARS PACA signalant le 30 septembre que ce foyer comprend 11 cas*.

 

Région Auvergne-Rhône-Alpes (2 cas)

Le 14 août 2024, l'ARS a reçu le signalement d'un cas de dengue autochtone. Il s'agit du premier cas autochtone de dengue identifié cette année en Auvergne-Rhône-Alpes. Le 22 août, un 2e cas autochtone est confirmé dans l'entourage familial du premier cas, la transmission ayant eu lieu sur le lieu de résidence familiale.

 

2. Chikungunya (1 cas)

 

Un seul cas de chikungunya autochtone signalé cette année (nouvelle du 2 août).

 

3. Zika

 

Aucun cas autochtone de zika signalé à ce jour.

 

 

4. West Nile (26 cas*)

 

Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) (22 cas*)

Une circulation du virus West-Nile (VWN) a été identifié dans le Var en 2024 (nouvelle du 9 août). L’épisode d’infection se poursuit avec l’identification au 25 septembre de 22 cas* autochtones humains d’infection à VWN dans une zone délimitée par les communes d’Ollioules, Six-Fours-les-Plages, La Seyne-sur-Mer, Sanary-sur-Mer, Fayence et Toulon. Le dernier cas date du 16 septembre 2024.

 

Région Occitanie (4 cas)

La préfecture du Gard a annoncé le 6 septembre que dans le cadre du dépistage systématique effectué à l’occasion du don du sang, deux cas autochtones d’infection humaine au VWN ont été identifiés récemment à Vauvert. L’état de santé de ces patients n’a pas nécessité d’hospitalisation. 

La préfecture de l'Hérault a confirmé le lundi 9 septembre un cas d'infection par le VWN à Baillargues, une commune située à l’est de Montpellier. Le patient a été hospitalisé. L’état de santé de cette personne est aujourd’hui stable. Dans la mise à jour du 18 septembre, Santé publique France signale un cas supplémentaire.

 

Remarque : les évolutions par rapport au précédent bilan (18 septembre) sont identifiées par une *

 

Source : Santé publique France, ARS Provence Alpes Côte d'Azur

 

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Image : Carte des épisodes de transmission autochtone de dengue et de chikungunya en France hexagonale, saison 2024, à la date du 01/10/2024 (Santé publique France)

 

https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-a-transmission-vectorielle/chikungunya/articles/donnees-en-france-metropolitaine/chikungunya-dengue-et-zika-donnees-de-la-surveillance-renforcee-en-france-hexagonale-2024

 

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October 2, 6:59 AM
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Plus de la moitié des habitats naturels en Allemagne sont en mauvais état et près d'un tiers des espèces sont menacées, en particulier les insectes, les mollusques et les plantes

Plus de la moitié des habitats naturels en Allemagne sont en mauvais état et près d'un tiers des espèces sont menacées, en particulier les insectes, les mollusques et les plantes | EntomoNews | Scoop.it
1.10.2024 - More than half of the natural habitat types in Germany are in an ecologically unfavorable state, and more valuable habitat areas are disappearing every day. As a result, species populations are shrinking, becoming genetically impoverished or dying out - with a direct impact on the performance and functioning of ecosystems.

 

Biodiversity fact check shows the state of biodiversity in Germany for the first time | news.myScience / news / science wire

 

1 October 2024

Environment  |  Life Sciences

 

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NDÉ

Traduction

 

L'enquête sur la biodiversité montre pour la première fois l'état de la biodiversité en Allemagne


1er octobre 2024
Environnement | Sciences de la vie

 

Plus de la moitié des types d'habitats naturels en Allemagne sont dans un état écologiquement défavorable, et des zones d'habitat plus précieuses disparaissent chaque jour. En conséquence, les populations d'espèces diminuent, s'appauvrissent génétiquement ou s'éteignent, ce qui a un impact direct sur la performance et le fonctionnement des écosystèmes. Un tiers des espèces sont menacées et environ trois pour cent sont déjà éteintes. Le « Biodiversity Fact Check » publié aujourd'hui a été élaboré en collaboration avec de nombreuses universités, institutions de recherche et autres parties prenantes. Il fournit pour la première fois une image complète de l'état actuel de la biodiversité en Allemagne, identifie ses tendances et ses moteurs, mais formule également des recommandations pour contrer la perte de biodiversité et identifie les besoins en matière de recherche.

 

 

Extrait

 

Pratiquement aucun autre pays ne mène autant de recherches sur la biodiversité que l'Allemagne. Pour le « Biodiversity Fact Check » (FA), plus de 150 scientifiques issus de 75 institutions et associations ont évalué les résultats de plus de 6 000 publications et les ont compilés dans une base de données spécialement conçue à cet effet. Afin d'identifier les évolutions à long terme, ils ont créé et analysé un ensemble de données sans précédent comprenant environ 15 000 tendances issues de près de 6 200 séries chronologiques. Le « Biodiversity Fact Check » est l'un des premiers exemples au monde de la manière dont de grands rapports internationaux - tels que les évaluations mondiales et régionales du Conseil mondial de la biodiversité IPBES - peuvent être adaptés à un contexte national dans le but d'identifier et de développer des options d'action pour des politiques nationales et infranationales spécifiques », explique Christian Wirth, professeur à l'université de Leipzig et co-rédacteur du FA.

 

Les résultats donnent à réfléchir. Dans l'ensemble, 60 % des 93 types d'habitats examinés sont dans un état inadéquat ou médiocre. Les terres arables et les prairies autrefois riches en espèces, les landes, les tourbières, les marécages et les sources sont dans le pire état. L'Agence fédérale pour l'environnement n'a identifié que quelques évolutions positives, par exemple dans les forêts de feuillus, mais celles-ci sont gravement menacées par le changement climatique.


10 000 espèces sont menacées en Allemagne

 

Sur les 72 000 espèces animales, végétales et fongiques connues originaires d'Allemagne, seules 40 % ont été examinées jusqu'à présent pour déterminer si leurs populations étaient menacées. Près d'un tiers de ces espèces sont menacées. La menace s'accroît pour les espèces agricoles, les espèces des terres ouvertes et d'autres, en particulier dans les groupes riches en espèces tels que les insectes, les mollusques et les plantes. Les séries chronologiques montrent que les tendances observées dans les habitats et les populations se reflètent désormais également dans la biodiversité des communautés biotiques. Les communautés quasi naturelles commencent à s'appauvrir en termes d'espèces. Dans le même temps, nous assistons à une évolution accélérée vers de nouvelles communautés comportant une proportion croissante d'espèces exotiques », explique Jori Maylin Marx, scientifique à l'université de Leipzig et corédactrice de l'AF.

 

 

  • Biodiversity fact check: Inventory and perspectives for the conservation of biodiversity in Germany
    Christian Wirth, Helge Bruelheide, Nina Farwig, Jori Maylin Marx, Josef Settele (ed.)
    oekom-Verlag, 2024
    ISBN: 978-3-98726’095 -7
    DOI: https://doi.org/10.14512/978­3987263361

 

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September 29, 11:11 AM
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Des bourdons chutent "comme des briques" pour repousser les attaques des frelons asiatiques

Des bourdons chutent "comme des briques" pour repousser les attaques des frelons asiatiques | EntomoNews | Scoop.it
Des scientifiques révèlent la technique impressionnante employée par les bordons pour lutter contre les frelons asiatiques.

 

Chloé Gurdjian

Publié le 09/10/2023 à 7h22

Mis à jour le 10/10/2023

 

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NDÉ

L'étude

 

 

Thomas O'Shea-Wheller et al.

 

 

Traduction (extrait)

 

L'échec répété des frelons à capturer et à neutraliser les bourdons est remarquable. Les tentatives de prédation suivaient généralement une séquence prévisible : un frelon poursuivait et attrapait d'abord un bourdon en vol (Fig. S6a-c) ; le bourdon tombait ensuite au sol en réaction, entraînant le frelon dans sa chute (Fig. S6d-f) ; puis, au moment de l'impact avec le sol, le frelon perdait sa prise, permettant ainsi au bourdon de s'échapper (Fig. S6g-i et Supplementary Video 2).

 

Dans certains cas, un frelon a pu maintenir sa prise sur une abeille après avoir heurté le sol, mais le bourdon a alors adopté une posture défensive typique, tombant sur le dos avec les pattes et le dard relevés38,43. Sans exception, ce comportement a finalement contraint le frelon à abandonner la tentative de prédation et à retourner tenter sa chance à l'entrée de la colonie.

 

Il est intéressant de noter qu'il est peu probable qu'un tel échec puisse être attribué uniquement à la taille comparative des adultes de B. terrestris, car nous avons observé des tentatives de prédation dirigées vers des individus couvrant toute la gamme de polymorphisme des ouvrières présentes chez cette espèce (Fig. 3c), qui se sont toutes soldées par un échec.

 

Image : Supplementary Video 2 (capture d'écran)

 

Video : https://static-content.springer.com/esm/art%3A10.1038%2Fs42003-023-05329-5/MediaObjects/42003_2023_5329_MOESM2_ESM.pdf

 

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September 28, 11:21 AM
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Extinction des préférences florales innées chez le pollinisateur Eristalis tenax

Extinction des préférences florales innées chez le pollinisateur Eristalis tenax | EntomoNews | Scoop.it
Extinction of innate floral preferences in the pollinator Eristalis tenax

 

doi: https://doi.org/10.1101/2024.09.20.613821

Posted September 22, 2024.

 

Deepa Rajan, Aditi Mishra, Maansi Sharan, Gauri Gharpure, Shannon Olsson

 

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NDÉ

Traduction

 

Extinction des préférences florales innées chez le pollinisateur Eristalis tenax

 

Les comportements innés permettent aux animaux solitaires d'accomplir des tâches essentielles en l'absence d'apprentissage social. Cependant, nous savons peu de choses sur le degré auquel les préférences innées écologiquement pertinentes peuvent changer. Le syrphe Eristalis tenax, un pollinisateur solitaire généraliste, est un modèle idéal pour étudier les comportements innés dans un contexte naturaliste, car sa survie dépend de sa capacité innée à identifier les fleurs.

 

Le comportement inné d'E. tenax a été précédemment considéré comme inaltérable, mais nous avons émis l'hypothèse qu'E. tenax peut moduler son comportement inné après un entraînement dans un contexte sensoriel multimodal, contrairement aux travaux antérieurs qui utilisaient des indices sensoriels unimodaux.

 

Pour tester cela, nous avons examiné si E. tenax peut éteindre une réponse innée d'extension du proboscis (PER) à un objet floral multimodal après avoir subi un conditionnement aversif avec de la quinine, et si les mouches peuvent acquérir une PER à un objet inné non attractif en utilisant du saccharose comme renforcement. Enfin, nous avons évalué la rétention de la mémoire à long terme. Ici, nous rapportons une extinction complète de la réponse d'extension du proboscis (PER) à un objet floral intrinsèquement attractif après un conditionnement aversif. E. tenax peut également acquérir une réponse d'extension du proboscis (PER) à un objet inné et non attractif après un entraînement à l'appétit. Les mouches peuvent conserver ces souvenirs pendant plusieurs jours après l'entraînement, et les souvenirs aversifs durent plus longtemps que les souvenirs appétitifs.

 

Nos résultats contrastent avec la littérature qui affirme que les préférences innées ne peuvent pas être éteintes chez E. tenax. Cela pourrait être dû au fait que notre étude utilise des objets multimodaux au lieu des stimuli unimodaux utilisés dans les travaux précédents.

 

En fin de compte, ces résultats améliorent notre compréhension de la façon dont les animaux naviguent dans les incertitudes des objets dynamiques dans le monde naturel.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

Image via Deepa Rajan sur X, 25.09.2024

 

"We made a minimal model of a flower containing visual and odor cues that are innately attractive to naïve E. tenax. These cues elicit a Proboscis Extension Response (PER), wherein the fly licks the object even when the fly has never encountered it before 6/n https://t.co/r7XOhsL3ZK"

 

https://x.com/DeepaHRajan/status/1838718760137732256

 

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September 25, 2:13 PM
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Impact des insectes phytophages sur le cycle biogéochimique dans les forêts de feuillus

Impact des insectes phytophages sur le cycle biogéochimique dans les forêts de feuillus | EntomoNews | Scoop.it
En consommant le feuillage des plantes, les insectes phytophages jouent un rôle primordial dans les cycles biochimiques des forêts, cycles modifiés par la température

 

Nombre de vues : 330
Par Benoît GILLES

"... L’étude met en lumière l’importance des insectes herbivores comme médiateurs des cycles biogéochimiques dans les forêts feuillues à travers le monde. Les insectes, par leurs activités de broutage, influencent non seulement la dynamique des nutriments dans les écosystèmes forestiers, mais ont également des implications potentielles pour l’agriculture et la gestion des sols. Les effets de l’herbivorie, exacerbés par le réchauffement climatique, nécessitent une attention particulière dans les modèles de gestion des écosystèmes et des terres agricoles pour assurer la durabilité des ressources naturelles face aux défis climatiques futurs."

 

Bibliographie

  • B.C Hwang et al. (2024) : The impact of insect herbivory on biogeochemical cycling in broadleaved forest varies with temperature. Nature Communications 15:6011

 

Image : Hypothesized effects of insect herbivory on ecosystem element cycling in a broadleaved forest.

 

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September 21, 6:45 AM
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Au moins 3 601 produits chimiques présents dans notre corps proviennent d’emballages ou d’ustensiles de cuisine

Au moins 3 601 produits chimiques présents dans notre corps proviennent d’emballages ou d’ustensiles de cuisine | EntomoNews | Scoop.it
Des scientifiques sont partis de la base de données des molécules entrant en contact avec les denrées alimentaires pour chercher leur présence dans nos organismes. Leur évaluation atteint le double des estimations précédentes.

 

Par Stéphane Mandard

Publié le 17 septembre 2024 à 02h00, modifié le 17 septembre 2024 à 09h13

 

"Polluants éternels, bisphénols, phtalates, métaux lourds, pesticides, composés organiques volatils… au moins 3 601 substances chimiques dont certaines particulièrement dangereuses pour la santé retrouvées dans notre corps proviennent de matériaux entrant en contact avec les aliments tels les emballages ou les ustensiles de cuisine.

 

Ce décompte impressionnant est issu d’une étude inédite publiée mardi 17 septembre dans le Journal of Exposure Science and Environmental Epidemiology. Elle rend compte de « l’exposition généralisée de l’homme aux produits chimiques entrant en contact avec les denrées alimentaires [FCC pour food contact chemicals, en anglais] ». Une exposition largement sous-estimée : 3 601, c’est deux fois plus que ce que l’on pensait jusqu’ici."

(...)

 

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NDÉ

L'étude

 

 

Image : Graphical Abstract
 
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Traduction du résumé (extrait)
 

On sait que plus de 1 800 substances chimiques en contact avec les aliments (FCC) migrent à partir des articles en contact avec les aliments utilisés pour stocker, traiter, emballer et servir les denrées alimentaires. Nombre de ces FCC présentent des propriétés de danger préoccupantes, et d'autres n'ont jamais été testés pour leur toxicité. On sait que l'homme est exposé aux FCC par l'intermédiaire des denrées alimentaires, mais l'ampleur de l'exposition humaine à tous les FCC n'est pas connue.

 

Nous avons tout d'abord comparé les plus de 14 000 FCC connus à cinq programmes de biosurveillance et à trois bases de données de métabolomes/exposomes.

 

Pour 25 % des FCC connus (3601), nous avons trouvé des preuves de leur présence chez l'humain. Cela inclut 194 FCC provenant de programmes de biosurveillance humaine, dont 80 ont des propriétés de danger très préoccupantes. Sur les 3 528 FCC figurant dans les bases de données métabolome/exposome, la plupart proviennent de la base de données Blood Exposome. Nous avons trouvé des preuves de la présence chez l'humain de 63 des 175 FCC classées par ordre de priorité et incluses dans la carte systématique des preuves, et 59 des FCC classées par ordre de priorité n'ont pas de données sur les dangers.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

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September 19, 2:29 PM
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Royaume-Uni : déclin record du nombre de papillons

Royaume-Uni : déclin record du nombre de papillons | EntomoNews | Scoop.it
Le nombre de papillons a connu un déclin d'une ampleur inédite et "profondément inquiétant" pour l'état de la biodiversité au Royaume-Uni.

 

AFP
Publié le 18/09/2024
 

"Le nombre de papillons a connu un déclin d'une ampleur inédite et "profondément inquiétant" pour l'état de la biodiversité au Royaume-Uni, selon le décompte annuel publié mercredi par une association britannique, qui appelle le gouvernement à agir.

 

Chaque été, des dizaines de milliers de volontaires participent au Royaume-Uni au "Big Butterfly Count", afin de recenser les papillons qu'ils voient durant leurs balades, une initiative qui permet aux scientifiques d'évaluer l'état de santé des espèces naturelles du pays.

 

Cette année, le bilan est "désastreux" avec le plus faible nombre de papillons observés en 14 ans, explique à l'AFP le docteur Dan Hoare, un responsable de l'association Butterfly Conservation."

(...)

 

Crédit Image : Robert Alexander/Getty Images

 

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September 18, 6:30 AM
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Mais comment fait Drosophila suzukii pour manger tous ces fruits ?

Drosophila suzukii, un insecte ravageur des cultures fruitières, se distingue par sa capacité à se nourrir d'une grande variété de fruits. Une étude récente menée par des chercheurs d’INRAE révèle que cette mouche accumule les composés chimiques des fruits sans les métaboliser, une tolérance qui pourrait lui permettre de s’adapter à différents environnements. Les résultats de cette étude publiés dans la revue eLife pourraient aider à développer des stratégies innovantes pour protéger les cultures contre ce ravageur.

 

INRAE

29 août 2024

 

"Les insectes phytophages (qui se nourrissent de plantes) se concentrent généralement sur une ou quelques plantes spécifiques. Cependant certaines espèces d’insectes font exception en se nourrissant d'une grande variété de plantes. Tel est le cas de Drosophila suzukii, une petite mouche redoutable qui s’attaque à de nombreuses cultures fruitières, comme les cerises, les raisins, les fraises et les framboises. Capable de se nourrir de nombreuses variétés de fruits, cette espèce est considérée comme généraliste. 

 

Un groupe de recherche, composée de scientifiques INRAE des unités CBGP (Centre de biologie pour la gestion des populations) et SVQV (Santé de la vigne et qualité du vin), a cherché à comprendre comment ces insectes parviennent à digérer et utiliser une si grande diversité de composés chimiques présents dans leurs différents aliments. Les scientifiques ont ainsi comparé la composition chimique de plusieurs fruits avec celle des drosophiles qui les avaient consommés. Les résultats obtenus grâce à une technique avancée, la chromatographie ultra-performante couplée à la spectrométrie de masse, sont particulièrement intéressants. Les mouches accumulent passivement de nombreux composés spécifiques des fruits sans les métaboliser. Cela signifie que D. suzukii n’est pas particulièrement adaptée à chaque fruit qu’elle consomme, elle semble au contraire tolérer une diversité de composés chimiques.

 

Cette tolérance pourrait conférer à D. suzukii une grande flexibilité, un atout majeur pour exploiter différents environnements. Les chercheurs estiment que cette capacité à utiliser divers fruits pourrait être primordiale pour la survie des populations durant l’hiver, en trouvant des fruits refuges.

 

L’étude publiée dans la revue eLife, qui combine biologie évolutive et écologie chimique permet de mieux comprendre les relations entre plantes et insectes. Elle pourrait contribuer au développement de nouvelles stratégies de gestion de ce ravageur, véritable fléau pour les producteurs de la filière cerises, en identifiant notamment les fruits refuges."

 

Référence : 
Laure Olazcuaga, Raymonde Baltenweck, Nicolas Leménager, Alessandra Maia-Grondard, Patricia Claudel, Philippe Hugueney, Julien Foucaud (2023)

 

 

Image : Schematic overview of experimental design, host use analyses, and expectations according to the ‘metabolic generalism’ and ‘multi-host metabolic specialism’ hypotheses.

 

In order to investigate whether different food sources were treated similarly or differently by a generalist species, we followed a simple experimental procedure (A), where eggs of a single founder population were separately developed on four fruit media and one control ‘German Food’ medium for 10 days and kept on the same fruit for seven days of adult life. Both adult flies and fruit purees were processed to obtain the controlled fly and fruit datasets, with respective ions represented by colored triangles and dots.

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