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Bernadette Cassel
October 2, 6:59 AM
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1.10.2024 - More than half of the natural habitat types in Germany are in an ecologically unfavorable state, and more valuable habitat areas are disappearing every day. As a result, species populations are shrinking, becoming genetically impoverished or dying out - with a direct impact on the performance and functioning of ecosystems. Biodiversity fact check shows the state of biodiversity in Germany for the first time | news.myScience / news / science wire 1 October 2024 Environment | Life Sciences ------ NDÉ Traduction L'enquête sur la biodiversité montre pour la première fois l'état de la biodiversité en Allemagne 1er octobre 2024 Environnement | Sciences de la vie Plus de la moitié des types d'habitats naturels en Allemagne sont dans un état écologiquement défavorable, et des zones d'habitat plus précieuses disparaissent chaque jour. En conséquence, les populations d'espèces diminuent, s'appauvrissent génétiquement ou s'éteignent, ce qui a un impact direct sur la performance et le fonctionnement des écosystèmes. Un tiers des espèces sont menacées et environ trois pour cent sont déjà éteintes. Le « Biodiversity Fact Check » publié aujourd'hui a été élaboré en collaboration avec de nombreuses universités, institutions de recherche et autres parties prenantes. Il fournit pour la première fois une image complète de l'état actuel de la biodiversité en Allemagne, identifie ses tendances et ses moteurs, mais formule également des recommandations pour contrer la perte de biodiversité et identifie les besoins en matière de recherche. Extrait Pratiquement aucun autre pays ne mène autant de recherches sur la biodiversité que l'Allemagne. Pour le « Biodiversity Fact Check » (FA), plus de 150 scientifiques issus de 75 institutions et associations ont évalué les résultats de plus de 6 000 publications et les ont compilés dans une base de données spécialement conçue à cet effet. Afin d'identifier les évolutions à long terme, ils ont créé et analysé un ensemble de données sans précédent comprenant environ 15 000 tendances issues de près de 6 200 séries chronologiques. Le « Biodiversity Fact Check » est l'un des premiers exemples au monde de la manière dont de grands rapports internationaux - tels que les évaluations mondiales et régionales du Conseil mondial de la biodiversité IPBES - peuvent être adaptés à un contexte national dans le but d'identifier et de développer des options d'action pour des politiques nationales et infranationales spécifiques », explique Christian Wirth, professeur à l'université de Leipzig et co-rédacteur du FA. Les résultats donnent à réfléchir. Dans l'ensemble, 60 % des 93 types d'habitats examinés sont dans un état inadéquat ou médiocre. Les terres arables et les prairies autrefois riches en espèces, les landes, les tourbières, les marécages et les sources sont dans le pire état. L'Agence fédérale pour l'environnement n'a identifié que quelques évolutions positives, par exemple dans les forêts de feuillus, mais celles-ci sont gravement menacées par le changement climatique. 10 000 espèces sont menacées en Allemagne Sur les 72 000 espèces animales, végétales et fongiques connues originaires d'Allemagne, seules 40 % ont été examinées jusqu'à présent pour déterminer si leurs populations étaient menacées. Près d'un tiers de ces espèces sont menacées. La menace s'accroît pour les espèces agricoles, les espèces des terres ouvertes et d'autres, en particulier dans les groupes riches en espèces tels que les insectes, les mollusques et les plantes. Les séries chronologiques montrent que les tendances observées dans les habitats et les populations se reflètent désormais également dans la biodiversité des communautés biotiques. Les communautés quasi naturelles commencent à s'appauvrir en termes d'espèces. Dans le même temps, nous assistons à une évolution accélérée vers de nouvelles communautés comportant une proportion croissante d'espèces exotiques », explique Jori Maylin Marx, scientifique à l'université de Leipzig et corédactrice de l'AF. - Biodiversity fact check: Inventory and perspectives for the conservation of biodiversity in Germany
Christian Wirth, Helge Bruelheide, Nina Farwig, Jori Maylin Marx, Josef Settele (ed.) oekom-Verlag, 2024 ISBN: 978-3-98726’095 -7 DOI: https://doi.org/10.14512/9783987263361
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Bernadette Cassel
October 5, 1:54 PM
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La guêpe parasitoïde Chrysonotomyia susbelli a été découverte sur le campus de l'Université Rice, à Houston, au Texas. C'est la quatrième nouvelle espèce trouvée dans ce lieu. Par Anne-Sophie Tassart le 19.09.2024 à 15h40 Image : Une guêpe Chrysonotomyia susbelli. Photo courtesy of Rice University ------ NDÉ L'étude
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Bernadette Cassel
October 4, 2:52 PM
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Alors que de nombreuses espèces disparaissaient, les fourmis se lançaient dans l'agriculture avec succès, un art qu'elles maîtrisent toujours.
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Bernadette Cassel
October 3, 1:33 PM
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Dans l’Hérault, le virus West Nile circule désormais activement. Il a été détecté pour la première fois dans le département début septembre et a déjà infesté 14 chevaux et deux humains. Voici un point de suivi sanitaire dans le département. Virus West Nile : un nouveau cas humain positif dans l'Hérault Severine Sarrat 25 septembre 2024 - 12:28 ------ NDÉ Image : Le virus du Nil occidental touche les oiseaux, les chevaux et les humains. (Crédit : Canva) via "Hérault. Virus West Nile : ce qu’il faut savoir sur cette maladie transmise par les moustiques", 29.09.2024 https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/herault-virus-west-nile-ce-qu-il-faut-savoir-sur-cette-maladie-transmise-par-les-moustiques_61651141.html ------ Sujet proche L’épisode d’infection à virus West Nile se poursuit avec l’identification de 5 nouveaux cas humains portant à 21 le nombre total de cas autochtones depuis la mi-juillet dans les communes d’Ollioules, La Seyne-sur-Mer, Six-Fours-les-Plages, et Sanary-sur-Mer. Parmi ces cas, 6 ont présenté des formes neuro-invasives nécessitant pour la plupart une hospitalisation.
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September 29, 11:11 AM
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Des scientifiques révèlent la technique impressionnante employée par les bordons pour lutter contre les frelons asiatiques. Chloé Gurdjian Publié le 09/10/2023 à 7h22 Mis à jour le 10/10/2023 ------ NDÉ L'étude Thomas O'Shea-Wheller et al. Traduction (extrait) L'échec répété des frelons à capturer et à neutraliser les bourdons est remarquable. Les tentatives de prédation suivaient généralement une séquence prévisible : un frelon poursuivait et attrapait d'abord un bourdon en vol (Fig. S6a-c) ; le bourdon tombait ensuite au sol en réaction, entraînant le frelon dans sa chute (Fig. S6d-f) ; puis, au moment de l'impact avec le sol, le frelon perdait sa prise, permettant ainsi au bourdon de s'échapper (Fig. S6g-i et Supplementary Video 2). Dans certains cas, un frelon a pu maintenir sa prise sur une abeille après avoir heurté le sol, mais le bourdon a alors adopté une posture défensive typique, tombant sur le dos avec les pattes et le dard relevés38,43. Sans exception, ce comportement a finalement contraint le frelon à abandonner la tentative de prédation et à retourner tenter sa chance à l'entrée de la colonie. Il est intéressant de noter qu'il est peu probable qu'un tel échec puisse être attribué uniquement à la taille comparative des adultes de B. terrestris, car nous avons observé des tentatives de prédation dirigées vers des individus couvrant toute la gamme de polymorphisme des ouvrières présentes chez cette espèce (Fig. 3c), qui se sont toutes soldées par un échec. Image : Supplementary Video 2 (capture d'écran) Video : https://static-content.springer.com/esm/art%3A10.1038%2Fs42003-023-05329-5/MediaObjects/42003_2023_5329_MOESM2_ESM.pdf
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Bernadette Cassel
September 28, 11:21 AM
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Extinction of innate floral preferences in the pollinator Eristalis tenax doi: https://doi.org/10.1101/2024.09.20.613821 Posted September 22, 2024. Deepa Rajan, Aditi Mishra, Maansi Sharan, Gauri Gharpure, Shannon Olsson ------ NDÉ Traduction Extinction des préférences florales innées chez le pollinisateur Eristalis tenax Les comportements innés permettent aux animaux solitaires d'accomplir des tâches essentielles en l'absence d'apprentissage social. Cependant, nous savons peu de choses sur le degré auquel les préférences innées écologiquement pertinentes peuvent changer. Le syrphe Eristalis tenax, un pollinisateur solitaire généraliste, est un modèle idéal pour étudier les comportements innés dans un contexte naturaliste, car sa survie dépend de sa capacité innée à identifier les fleurs. Le comportement inné d'E. tenax a été précédemment considéré comme inaltérable, mais nous avons émis l'hypothèse qu'E. tenax peut moduler son comportement inné après un entraînement dans un contexte sensoriel multimodal, contrairement aux travaux antérieurs qui utilisaient des indices sensoriels unimodaux. Pour tester cela, nous avons examiné si E. tenax peut éteindre une réponse innée d'extension du proboscis (PER) à un objet floral multimodal après avoir subi un conditionnement aversif avec de la quinine, et si les mouches peuvent acquérir une PER à un objet inné non attractif en utilisant du saccharose comme renforcement. Enfin, nous avons évalué la rétention de la mémoire à long terme. Ici, nous rapportons une extinction complète de la réponse d'extension du proboscis (PER) à un objet floral intrinsèquement attractif après un conditionnement aversif. E. tenax peut également acquérir une réponse d'extension du proboscis (PER) à un objet inné et non attractif après un entraînement à l'appétit. Les mouches peuvent conserver ces souvenirs pendant plusieurs jours après l'entraînement, et les souvenirs aversifs durent plus longtemps que les souvenirs appétitifs. Nos résultats contrastent avec la littérature qui affirme que les préférences innées ne peuvent pas être éteintes chez E. tenax. Cela pourrait être dû au fait que notre étude utilise des objets multimodaux au lieu des stimuli unimodaux utilisés dans les travaux précédents. En fin de compte, ces résultats améliorent notre compréhension de la façon dont les animaux naviguent dans les incertitudes des objets dynamiques dans le monde naturel. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Image via Deepa Rajan sur X, 25.09.2024 "We made a minimal model of a flower containing visual and odor cues that are innately attractive to naïve E. tenax. These cues elicit a Proboscis Extension Response (PER), wherein the fly licks the object even when the fly has never encountered it before 6/n https://t.co/r7XOhsL3ZK" https://x.com/DeepaHRajan/status/1838718760137732256
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Bernadette Cassel
September 25, 2:13 PM
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En consommant le feuillage des plantes, les insectes phytophages jouent un rôle primordial dans les cycles biochimiques des forêts, cycles modifiés par la température Nombre de vues : 330 Par Benoît GILLES "... L’étude met en lumière l’importance des insectes herbivores comme médiateurs des cycles biogéochimiques dans les forêts feuillues à travers le monde. Les insectes, par leurs activités de broutage, influencent non seulement la dynamique des nutriments dans les écosystèmes forestiers, mais ont également des implications potentielles pour l’agriculture et la gestion des sols. Les effets de l’herbivorie, exacerbés par le réchauffement climatique, nécessitent une attention particulière dans les modèles de gestion des écosystèmes et des terres agricoles pour assurer la durabilité des ressources naturelles face aux défis climatiques futurs." Bibliographie - B.C Hwang et al. (2024) : The impact of insect herbivory on biogeochemical cycling in broadleaved forest varies with temperature. Nature Communications 15:6011
Image : Hypothesized effects of insect herbivory on ecosystem element cycling in a broadleaved forest.
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September 21, 6:45 AM
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Des scientifiques sont partis de la base de données des molécules entrant en contact avec les denrées alimentaires pour chercher leur présence dans nos organismes. Leur évaluation atteint le double des estimations précédentes. Par Stéphane Mandard Publié le 17 septembre 2024 à 02h00, modifié le 17 septembre 2024 à 09h13 "Polluants éternels, bisphénols, phtalates, métaux lourds, pesticides, composés organiques volatils… au moins 3 601 substances chimiques dont certaines particulièrement dangereuses pour la santé retrouvées dans notre corps proviennent de matériaux entrant en contact avec les aliments tels les emballages ou les ustensiles de cuisine. Ce décompte impressionnant est issu d’une étude inédite publiée mardi 17 septembre dans le Journal of Exposure Science and Environmental Epidemiology. Elle rend compte de « l’exposition généralisée de l’homme aux produits chimiques entrant en contact avec les denrées alimentaires [FCC pour food contact chemicals, en anglais] ». Une exposition largement sous-estimée : 3 601, c’est deux fois plus que ce que l’on pensait jusqu’ici." (...) ------ NDÉ L'étude Image : Graphical Abstract ------ Traduction du résumé (extrait) On sait que plus de 1 800 substances chimiques en contact avec les aliments (FCC) migrent à partir des articles en contact avec les aliments utilisés pour stocker, traiter, emballer et servir les denrées alimentaires. Nombre de ces FCC présentent des propriétés de danger préoccupantes, et d'autres n'ont jamais été testés pour leur toxicité. On sait que l'homme est exposé aux FCC par l'intermédiaire des denrées alimentaires, mais l'ampleur de l'exposition humaine à tous les FCC n'est pas connue. Nous avons tout d'abord comparé les plus de 14 000 FCC connus à cinq programmes de biosurveillance et à trois bases de données de métabolomes/exposomes. Pour 25 % des FCC connus (3601), nous avons trouvé des preuves de leur présence chez l'humain. Cela inclut 194 FCC provenant de programmes de biosurveillance humaine, dont 80 ont des propriétés de danger très préoccupantes. Sur les 3 528 FCC figurant dans les bases de données métabolome/exposome, la plupart proviennent de la base de données Blood Exposome. Nous avons trouvé des preuves de la présence chez l'humain de 63 des 175 FCC classées par ordre de priorité et incluses dans la carte systématique des preuves, et 59 des FCC classées par ordre de priorité n'ont pas de données sur les dangers. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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September 19, 2:29 PM
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Le nombre de papillons a connu un déclin d'une ampleur inédite et "profondément inquiétant" pour l'état de la biodiversité au Royaume-Uni. AFP Publié le 18/09/2024 "Le nombre de papillons a connu un déclin d'une ampleur inédite et "profondément inquiétant" pour l'état de la biodiversité au Royaume-Uni, selon le décompte annuel publié mercredi par une association britannique, qui appelle le gouvernement à agir. Chaque été, des dizaines de milliers de volontaires participent au Royaume-Uni au "Big Butterfly Count", afin de recenser les papillons qu'ils voient durant leurs balades, une initiative qui permet aux scientifiques d'évaluer l'état de santé des espèces naturelles du pays. Cette année, le bilan est "désastreux" avec le plus faible nombre de papillons observés en 14 ans, explique à l'AFP le docteur Dan Hoare, un responsable de l'association Butterfly Conservation." (...) Crédit Image : Robert Alexander/Getty Images
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Bernadette Cassel
September 18, 6:30 AM
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Drosophila suzukii, un insecte ravageur des cultures fruitières, se distingue par sa capacité à se nourrir d'une grande variété de fruits. Une étude récente menée par des chercheurs d’INRAE révèle que cette mouche accumule les composés chimiques des fruits sans les métaboliser, une tolérance qui pourrait lui permettre de s’adapter à différents environnements. Les résultats de cette étude publiés dans la revue eLife pourraient aider à développer des stratégies innovantes pour protéger les cultures contre ce ravageur. INRAE 29 août 2024 "Les insectes phytophages (qui se nourrissent de plantes) se concentrent généralement sur une ou quelques plantes spécifiques. Cependant certaines espèces d’insectes font exception en se nourrissant d'une grande variété de plantes. Tel est le cas de Drosophila suzukii, une petite mouche redoutable qui s’attaque à de nombreuses cultures fruitières, comme les cerises, les raisins, les fraises et les framboises. Capable de se nourrir de nombreuses variétés de fruits, cette espèce est considérée comme généraliste. Un groupe de recherche, composée de scientifiques INRAE des unités CBGP (Centre de biologie pour la gestion des populations) et SVQV (Santé de la vigne et qualité du vin), a cherché à comprendre comment ces insectes parviennent à digérer et utiliser une si grande diversité de composés chimiques présents dans leurs différents aliments. Les scientifiques ont ainsi comparé la composition chimique de plusieurs fruits avec celle des drosophiles qui les avaient consommés. Les résultats obtenus grâce à une technique avancée, la chromatographie ultra-performante couplée à la spectrométrie de masse, sont particulièrement intéressants. Les mouches accumulent passivement de nombreux composés spécifiques des fruits sans les métaboliser. Cela signifie que D. suzukii n’est pas particulièrement adaptée à chaque fruit qu’elle consomme, elle semble au contraire tolérer une diversité de composés chimiques. Cette tolérance pourrait conférer à D. suzukii une grande flexibilité, un atout majeur pour exploiter différents environnements. Les chercheurs estiment que cette capacité à utiliser divers fruits pourrait être primordiale pour la survie des populations durant l’hiver, en trouvant des fruits refuges. L’étude publiée dans la revue eLife, qui combine biologie évolutive et écologie chimique permet de mieux comprendre les relations entre plantes et insectes. Elle pourrait contribuer au développement de nouvelles stratégies de gestion de ce ravageur, véritable fléau pour les producteurs de la filière cerises, en identifiant notamment les fruits refuges." Référence : Laure Olazcuaga, Raymonde Baltenweck, Nicolas Leménager, Alessandra Maia-Grondard, Patricia Claudel, Philippe Hugueney, Julien Foucaud (2023) Image : Schematic overview of experimental design, host use analyses, and expectations according to the ‘metabolic generalism’ and ‘multi-host metabolic specialism’ hypotheses. In order to investigate whether different food sources were treated similarly or differently by a generalist species, we followed a simple experimental procedure (A), where eggs of a single founder population were separately developed on four fruit media and one control ‘German Food’ medium for 10 days and kept on the same fruit for seven days of adult life. Both adult flies and fruit purees were processed to obtain the controlled fly and fruit datasets, with respective ions represented by colored triangles and dots.
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Bernadette Cassel
September 16, 12:51 PM
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Des scientifiques ont développé un hydrogel à base de microparticules qui augmenterait la survie de 30 % chez les bourdons d'élevage exposés à des doses létales de néonicotinoïdes, selon une étude repérée par le Guardian. Si ces substances nocives pour les pollinisateurs sont désormais interdites dans l'Union européenne, le principe du nouvel antidote pourrait s'appliquer à d'autres pesticides. "Faute d'interdire ce pesticide nocif, des chercheurs américains développent un "vaccin" destiné aux bourdons" Nastasia Michaels Publié le 16/09/2024 à 6h51 "Véritable espoir, ou cautère sur une jambe de bois ? Alors que le nouveau gouvernement britannique envisage de bannir les néonicotinoïdes à l'instar de l'Union européenne, nos confrères du Guardian sont allés butiner du côté des États-Unis, où l'interdiction de ce pesticide [l'imidaclopride, ndé] hautement nocif pour les pollinisateurs est tout sauf à l'ordre du jour. Là-bas, des scientifiques ont développé un hydrogel contenant des microparticules capables de se lier à la molécule toxique avant qu'elle n'atteigne le système nerveux des insectes, qui l'éliminent ainsi en grande partie via leur système digestif. Des bourdons d'élevage moins désorientés… Publiée dans la revue Nature Sustainability (5 septembre 2024), leur étude fait état d'un taux de survie augmenté de 30 % chez les bourdons exposés à des doses létales d'imidaclopride, l'un des sept néonicotinoïdes existants." (...) ------ L'étude Julia S. Caserto et al. [Bombus impatiens] ------ Image via James Bullock sur X, 13.09.2024 "This is terrifying A treatment for *managed* bees to reduce neonic pesticide impacts Meaning wild bees remain at risk To address the ecological emergency, we need to reduce pesticide use not find ‘cures’ for effects on domesticated species" https://x.com/JMBecologist/status/1834575466017010081
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Bernadette Cassel
September 14, 12:13 PM
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Découvrez la nouvelle liste des Odonates de France - en Hexagone et en Corse - mise à jour ! La nouvelle liste de référence odonates ! - Office pour les insectes et leur environnement | Opie Publié le : 14/09/2024 14:41:39 Le saviez-vous ? La discipline naturaliste qui s'intéresse à la classification du vivant : la "taxonomie" (ou encore "taxinomie" - en français académique académique) opère moult changements et ce notamment afin de suivre et de traduire le plus scrupuleusement l’histoire de l'évolution. De fait, les libellules n’échappent pas à des modifications de référentiel. Découvrez donc dès à présent la nouvelle liste des Odonates de France version 2024 ! La liste de référence des Odonates de France métropolitaine (en Hexagone et en Corse) n'avait pas connu de mise à jour depuis 2021. Elle compte 98 espèces et 11 sous-espèces répertoriées pour le territoire métropolitain. Le principal changement concerne l'Aeschne isocèle dont le nom scientifique devient désormais : Isoaeschna isoceles (O.F. Müller, 1767) En 2023, les taxonomistes et odonatologues Schneider, Vierstraete, Kosterin, Ikemeyer, Hu, Snegovaya & Dumont créent le nouveau genre Isoaeschna. Ce nouveau genre est monophylétique (un unique ancêtre commun) et monospécifique (une seule espèce dans le genre). Le changement de genre proposé dans la publication est appuyé par la position phylogénétique d’Isoaeschna isoceles, qui sort du genre Aeshna dans toutes les analyses moléculaires portant sur l’ADN mitochondrial (COI) et nucléaire (ITS). Pour télécharger la nouvelle liste, rendez-vous sur le site de Martinia :
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Bernadette Cassel
September 13, 12:26 PM
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Afin de comprendre l'état actuel des preuves de la douleur chez ces invertébrés, une révision approfondie de plus de 300 études sur six ordres d'insectes a été réalisée par Gibbons et al. en 2022. Huit critères basés sur la nociception, l’analgésie et le comportement, ont été utilisés pour évaluer la douleur : Conscience et douleur chez les insectes - FC3R 14.06.24 "La nociception et l’intégration sensorielle (critères 1, 2 et 3) : les nocicepteurs chez les insectes se connectent à des régions cérébrales supérieures, suggérant une intégration des informations nociceptives. L’analgésie et ses préférences (critères 4 et 8) : les analgésiques locaux affectent le comportement et la préférence des insectes de manière compatible avec la douleur, mais peuvent également influencer d'autres aspects tels que la locomotion et l'apprentissage. Le comportement et la motivation (critères 5, 6 et 7) : des études comportementales indiquent que les insectes peuvent soigner des blessures spécifiques et faire des choix flexibles basés sur des stimuli gratifiants et aversifs. Malgré l’absence de données scientifiques suffisantes, l’étude de Gibbons et al. conclut que plusieurs ordres d'insectes sont susceptibles de ressentir la douleur. Les preuves les plus solides proviennent des mouches adultes (Diptera) et des blattes (Blattodea), qui sont des espèces bien étudiées. Les abeilles, les guêpes et les fourmis (Hymenoptera) ont également montré des signes de douleur, mais avec moins de critères remplis. Il est important de noter qu'aucun insecte adulte n'a échoué aux critères de manière convaincante. Cependant, il existe des lacunes dans les preuves, car la neurobiologie et le comportement liés à la douleur n'ont pas été suffisamment étudiés chez la plupart des insectes." Image : Version adaptée du tableau 11 de Gibbons et al 2022. Blattodea (blattes, termites), Coleoptera (coléoptères), Diptera (mouches, moustiques), Hymenoptera (abeilles, fourmis, guêpes), Lepidoptera (papillons, papillons de nuit), Orthoptera (grillons, sauterelles) Crédit : Sajedeh Sarlak
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October 6, 10:57 AM
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Tous les insectes ne sont pas actifs au même moment de l’année (on appelle cela la phénologie), et cela s’observe très bien dans les collections Spipoll. Ce graphique, basé sur 74 979 collections de 20 min réalisées entre 2010 et 2023, présente la variation annuelle des richesses moyennes observées dans les collections Spipoll selon les 4 ordres d’insectes butineurs les plus courant, par mois. Spipoll - Suivi photographique des insectes pollinisateurs resultats-scientifiques Le 25 septembre 2024 "La richesse correspond ici au nombre moyen de types d’insectes (espèces ou groupes d’espèces répertoriés dans le Spipoll) différents observés par collection. Par exemple, la richesse maximale est atteinte aux mois de juillet et août avec plus de 10 types d’insectes différents en moyenne par collections. C’est durant les mois d’automne et d’hiver que la richesse moyenne est au minimum, avec environ 7 types d’insectes par collection. S’il est couramment admis que les butineurs sont plus nombreux et variés au printemps et surtout à l’été, par rapport à l’automne et l’hiver, ce graphique nous montre aussi que les ordres d’insectes sont plus ou moins observés selon les mois : - La richesse en Hyménoptères est nettement plus élevée au cœur de l’été, entre juillet et août. Ils sont aussi plutôt bien représentés au printemps et en septembre mais leur richesse chute fortement durant l’automne et l’hiver.
- La richesse des Diptères ne semble que peu varier tout au long de l’année, avec tout de même une hausse non négligeable en fin d’été (août et septembre). Contrairement aux autres groupes, leur richesse automnale et hivernale ne diminue quasiment pas, beaucoup d’espèces tolèrent bien le froid, ce qui concorde avec des études démontrant que cet ordre est le plus important concernant la pollinisation en altitude.
- Les Coléoptères sont plus nombreux et diversifiés dans les collections printanières, surtout entre mai et juin, et cette richesse diminue progressivement au cours de l’été. Leur richesse est ensuite plus faible en fin d’été et durant l’automne et l’hiver.
- Les Lépidoptères sont peu diversifiés en début de printemps, mais leur richesse augmente progressivement pour atteindre son maximum en fin d’été, puis chute fortement durant l’automne et l’hiver."
(...)
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Bernadette Cassel
October 4, 2:54 PM
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La première cartographie complète des neurones et des connexions synaptiques de la mouche du vinaigre a été récemment achevée. Ce connectome constitue une avancée majeure en neurosciences et permettra sans doute une meilleure compréhension du cerveau humain. Kareen Fontaine & J. Paiano·4 octobre 2024 Aperçu du connectome de la mouche du vinaigre, avec les différents types de cellules, les synapses et les neurotransmetteurs. | Tyler Sloan pour FlyWire, Université de Princeton
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Bernadette Cassel
October 3, 2:06 PM
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Actualités | MesVaccins medecinedesvoyages.net Patrick GEROME, le 30/09/2024 medecinedesvoyages.net Patrick GEROME, le 30/09/2024 1. Dengue (73 cas*) Région Occitanie (4 cas) A ce jour deux épisodes et trois cas de dengue autochtones contractés dans la région ont été identifiés : Le cas autochtone de dengue, signalé fin juillet sur la commune d’Aimargues dans le Gard a été secondairement invalidé. Cet épisode a donc été supprimé Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) (67 cas*) A ce jour six épisodes de dengue autochtone ont été identifiés en Région PACA en 2024 : - Un épisode dans la commune de La Colle-sur-Loup dans le département des Alpes-Maritimes impliquant deux cas autochtones de dengue (voir la nouvelle du 6 août 2024).
- Un épisode de dengue autochtone a été identifié dans la commune de Sainte-Cécile-les-Vignes
dans le Vaucluse. Le signalement à l'ARS a été fait le 14 août. Le cas importé à l'origine de ces cas autochtones a pu être identifié. Selon le dernier bilan de Santé publique France, au total, 18 cas de dengue autochtones ont été identifiés dans la commune. - Un épisode de dengue autochtone a été identifié dans la commune de La Crau dans le Var. Suite à la déclaration du premier cas le 19 août dernier, Santé publique France signale à ce jour 25 cas* sur la commune de La Crau.
- Un cas de dengue a été identifié en semaine 35 chez un patient travaillant à Monaco et résidant dans la ville de Menton (Alpes-Maritimes). Les premiers signes de l'infections datent du 6 août.
- Un épisode a été identifié dans la commune de Fréjus dans le Var avec à ce jour 11 cas* signalés.
- Un épisode a été identifié dans la commun de Vallauris (Alpes-Maritimes) avec à la date du 25 septembre 5 cas*, un communiqué de presse de l'ARS PACA signalant le 30 septembre que ce foyer comprend 11 cas*.
Région Auvergne-Rhône-Alpes (2 cas) Le 14 août 2024, l'ARS a reçu le signalement d'un cas de dengue autochtone. Il s'agit du premier cas autochtone de dengue identifié cette année en Auvergne-Rhône-Alpes. Le 22 août, un 2e cas autochtone est confirmé dans l'entourage familial du premier cas, la transmission ayant eu lieu sur le lieu de résidence familiale. 2. Chikungunya (1 cas) Un seul cas de chikungunya autochtone signalé cette année (nouvelle du 2 août). 3. Zika Aucun cas autochtone de zika signalé à ce jour. 4. West Nile (26 cas*) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) (22 cas*) Une circulation du virus West-Nile (VWN) a été identifié dans le Var en 2024 (nouvelle du 9 août). L’épisode d’infection se poursuit avec l’identification au 25 septembre de 22 cas* autochtones humains d’infection à VWN dans une zone délimitée par les communes d’Ollioules, Six-Fours-les-Plages, La Seyne-sur-Mer, Sanary-sur-Mer, Fayence et Toulon. Le dernier cas date du 16 septembre 2024. Région Occitanie (4 cas) La préfecture du Gard a annoncé le 6 septembre que dans le cadre du dépistage systématique effectué à l’occasion du don du sang, deux cas autochtones d’infection humaine au VWN ont été identifiés récemment à Vauvert. L’état de santé de ces patients n’a pas nécessité d’hospitalisation. La préfecture de l'Hérault a confirmé le lundi 9 septembre un cas d'infection par le VWN à Baillargues, une commune située à l’est de Montpellier. Le patient a été hospitalisé. L’état de santé de cette personne est aujourd’hui stable. Dans la mise à jour du 18 septembre, Santé publique France signale un cas supplémentaire. ------ Image : Carte des épisodes de transmission autochtone de dengue et de chikungunya en France hexagonale, saison 2024, à la date du 01/10/2024 (Santé publique France) → https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-a-transmission-vectorielle/chikungunya/articles/donnees-en-france-metropolitaine/chikungunya-dengue-et-zika-donnees-de-la-surveillance-renforcee-en-france-hexagonale-2024
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October 1, 1:48 PM
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La présence de ces animaux a été détectée sur les images météorologiques de l'ouragan Ouragan Hélène : Des oiseaux et des insectes sont-ils vraiment coincés dans l’œil de la tempête ? 20 Minutes avec agence Publié le 30/09/2024 à 18h02 "Quelle est cette étrange masse ronde visible sur les images météorologiques de l’ouragan Hélène ? Selon les spécialistes, cette tache bleue dans un océan de rouge pourrait correspondre à la présence d’oiseaux et d’insectes piégés dans l’ouragan, rapporte le média Vox relayé par Slate. Trouver refuge dans l’œil de l’ouragan Pour rappel, cet ouragan de catégorie quatre (sur cinq) a touché les Etats-Unis jeudi dernier. Les vents soufflant à près de 225 km/h ont causé la mort de 93 personnes et entraîné d’importants dégâts matériels. Or ce sont précisément ces vents qui seraient responsables de la formation de cette fameuse masse bleue repérée sur les radars. [...] Ce phénomène n’a toutefois rien d’inédit. Au XIXe siècle, des rapports de navires retranscrivaient déjà la présence d’animaux à l’intérieur des tempêtes. Dans une étude publiée en 2021, le chercheur à l’Université du Nebraska Matthew Van Den Broeke affirmait ainsi que des oiseaux s’étaient retrouvés dans l’œil de chaque ouragan ayant frappé le continent américain entre 2011 et 2020." "Tropical cyclones (TCs) can transport birds and insects near their center of circulation. In this study, we examined the maximum altitude, area and density of the radar-derived bioscatter signature across a set of 42 TC centers of circulation sampled from 2011 to 2020." Image : A map of bird migration from the collaborative research project BirdCast via Hurricane Helene: Weather radar reveals birds inside the eye of the storm | Vox, 27.09.2024 https://www.vox.com/down-to-earth/374541/hurricane-helene-storm-wind-birds-wildlife
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Bernadette Cassel
September 28, 1:00 PM
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Commuting crustaceans can sense water from the caves where they live In the dark ocean, these tiny creatures can smell their way home | Science | AAAS ------ NDÉ Traduction L'océan est vaste et il peut sembler facile de s'y perdre si l'on est une créature d'à peine un millimètre de long. Cependant, une nouvelle étude suggère que de minuscules crustacés ressemblant à des crevettes, les mysides, sont capables d'utiliser leur odorat pour retrouver leur chemin vers les grottes sous-marines profondes qu'ils considèrent comme leur maison. Cette découverte vient s'ajouter à la liste des créatures marines, dont le saumon, connues pour utiliser des indices chimiques pour se diriger. « Ce qui est surprenant, c'est que nous avons trouvé un véritable comportement de repérage », déclare Thierry Pérez, écologiste marin à la station marine d'Endoume et auteur de l'étude. « Les mysides sont capables de trouver une grotte, mais pas n'importe laquelle : [La grotte d'origine, la grotte où ils sont nés ». Chaque nuit, dans certaines parties de la mer Méditerranée, des millions de mysides Hemimysis margalefi participent à des migrations quotidiennes. Au crépuscule, ils quittent leur grotte natale pour se nourrir en pleine mer. Pour éviter les prédateurs, ils retournent dans leurs grottes avant le lever du jour. Des recherches antérieures ont montré que, lorsqu'ils quittent leur grotte, les mysides utilisent la lumière pour se diriger. Mais comment ces créatures parviennent-elles à retrouver leur chemin dans l'obscurité ? Pérez et ses collègues ont supposé que, tout comme les saumons qui suivent des indices chimiques pour retourner dans les rivières où ils ont éclos, les mysides pourraient utiliser leur odorat pour trouver leur chemin dans l'obscurité. Pour tester cette idée, les chercheurs ont prélevé des mysides dans deux grottes sous-marines au large de la côte sud de la France, près de Marseille. Puis, de retour au laboratoire, ils ont placé des animaux isolés des grottes dans de petits récipients en forme de Y. Parfois, l'un des bras du Y menait à l'eau de mer prélevée dans la grotte d'origine du myside, l'autre à l'eau de mer prélevée dans une autre grotte ou sur un autre site. D'autres fois, aucun des deux bras ne menait à l'eau de la grotte d'origine. Dans l'ensemble, les mysides recherchaient et préféraient passer du temps dans l'eau prélevée dans leur grotte d'origine, rapportent aujourd'hui les chercheurs dans Frontiers in Marine Science. bassin de "crevettes" Mysida Dans une deuxième partie de l'étude, les chercheurs ont montré que l'eau de chaque grotte avait une signature chimique distincte, ce qui est probablement ce qui guide les mysides. Bien que l'on ne sache pas exactement ce qui donne à chaque grotte son « odeur » unique, les chercheurs supposent que les composés libérés par les éponges qui vivent dans les grottes jouent un rôle. L'étude est « très bien faite », déclare Fernando Calderón Gutiérrez, écologiste spécialiste des grottes marines à l'université A&M du Texas, qui n'a pas participé à la recherche. « Le concept est très simple, et c'est l'une des beautés de ce travail. Selon lui, la même approche expérimentale pourrait permettre de déterminer si d'autres animaux s'appuient sur l'odorat pour trouver leur chemin. Pérez, quant à lui, craint que diverses menaces, notamment la pollution marine et la disparition de certaines espèces d'éponges dans les grottes, ne finissent par perturber le paysage marin chimique. Les mysides pourraient alors « se perdre dans l'obscurité », dit-il, « incapables de retrouver leur maison ». Marie Derrien, Mathieu Santonja, Stéphane Greff, Soizic Figueres, Charlotte Simmler, Pierre Chevaldonné, Thierry Pérez Image : Les mysides passent souvent la journée à l'abri dans des grottes marines sombres, puis s'aventurent en pleine mer la nuit pour se nourrir. Pierre Chevaldonné ------ Hemimysis est un genre de crustacés appartenant à la classe des Malacostraca, à l'ordre des Mysida et à la famille des Mysidae.
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Bernadette Cassel
September 28, 5:31 AM
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Some of our favorite food crops around the world aren't reaching their full potential because of fewer visits from the insects that pollinate them, a new study has found. 60% of Earth's Food Crops Aren't Being Visited by Enough Pollinators 05 sept. 2024 By Jess Cockerill ------ NDÉ Traduction Selon une nouvelle étude, certaines de nos cultures vivrières préférées dans le monde n'atteignent pas leur plein potentiel en raison de la diminution des visites des insectes qui les pollinisent. Les insectes qui assurent le service crucial de la pollinisation sont en déclin massif, ce qui a de graves conséquences pour les cultures vivrières du monde entier, dont 75 % dépendent au moins partiellement - voire entièrement - de la pollinisation par les insectes. Bien que cela ne concerne pas les principales cultures vivrières comme le riz et le blé, la pollinisation est essentielle pour ce que la première autrice de l'étude, l'écologiste Katherine Turo de l'université Rutgers aux États-Unis, appelle « des aliments denses en nutriments et intéressants que nous aimons et qui sont pertinents sur le plan culturel ». Traduit avec DeepL.com (version gratuite) L'étude Image : A wild bee, Bombus spp, pollinates blueberry flowers in New Jersey. (Molly MacLeod/Winfree Laboratory)
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Bernadette Cassel
September 21, 2:27 PM
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE - La dengue – ou grippe tropicale – est la principale maladie virale liée aux moustiques et contre laquelle il n’existe pas de traitement spécifique. La prévention est donc essentielle. Bien qu’historiquement restreintes à la zone intertropicale, des infections humaines par le virus de la dengue sont détectées en France hexagonale depuis 2010. Des scientifiques INRAE, en collaboration avec l’université Claude Bernard Lyon 1, l’EPHE-PSL et le réseau MASCARA sont intervenus sur un foyer de cas de dengue détecté dans la Drôme en 2023. Pour la première fois en France hexagonale, les chercheurs ont trouvé des moustiques infectés par le virus. Cette découverte est majeure car non seulement elle permet de confirmer l’espèce vectrice (ici le moustique-tigre), mais elle propose aussi un moyen innovant pour tracer le virus et suivre l’épidémiologie de la maladie facilement, rapidement et à moindre coût, par l’analyse des contenus des pièges à moustiques chez des citoyens vivant autour des cas détectés de la maladie. INRAE Publié le 16 septembre 2024 "Le virus responsable de la dengue appartient au genre des Orthoflavivirus comme le virus zika ou le virus West-Nile. Alors que des infections humaines par le virus de la dengue sont détectées en France hexagonale depuis 2010, les données permettant d'identifier les espèces de moustiques impliquées et de tracer le virus font défaut. Soutenus par le réseau local MASCARA[1] regroupant notamment des agences de santé publique et des laboratoires de recherche, les chercheurs INRAE et leurs collègues ont analysé, à la fin de l'été 2023, des moustiques provenant de pièges privés au sein d'un quartier urbain français touché par un foyer de dengue. Le foyer, dans la Drôme, comprenait 3 cas, dont 2 autochtones confirmés (par sérologie ou détection du virus), c’est-à-dire que les malades n’avaient pas voyagé dans une zone où la maladie est présente au cours des 15 derniers jours et avaient donc été contaminés sur le territoire français. Un 3e cas, identifié à proximité des deux premiers suite à l’enquête épidémiologique, a été classé comme importé. L’individu était revenu d'un récent séjour dans les îles françaises des Caraïbes avec des symptômes compatibles avec la dengue, mais celle-ci n'avait pas été diagnostiquée. Des moustiques Aedes albopictus (moustique-tigre) piégés à moins de 100 m de la zone de résidence des personnes infectées contenaient le virus. Les données génétiques du virus provenant des moustiques collectés ont permis de relier cette souche virale aux souches responsables de l'épidémie de dengue de 2023-2024 ayant sévi dans les îles françaises des Caraïbes. Ceci suggère que les moustiques auraient transmis le virus à partir du cas importé vers les cas autochtones, provoquant le foyer d’infection. Cette étude indique que le virus circule en France métropolitaine via les populations locales de moustique-tigre. Elle montre l'importance de mettre en place des plans de lutte individuelle et collective vis-à-vis de cette espèce[2], mais aussi de sensibiliser les professionnels de la santé aux maladies transmises par les moustiques. Enfin, elle souligne l'intérêt de la surveillance entomo-virologique, en particulier à travers l’utilisation des pièges à moustiques privés." Référence Viginier B., Klitting R., Galon C. et al. (2024). Barbara Viginier1 , Raphaëlle Klitting2,3 , Clémence Galon4 , Violaine Bonnefoux5 , Christophe Bellet5 , Albin Fontaine3,6 , Élise Brottet7 , Marie-Claire Paty8 , Armelle Mercurol9 , Nathalie Ragozin9 , Sara Moutailler4 , Gilda Grard2,3 , Xavier de Lamballerie2,3 , Frédérick Arnaud1 , Maxime Ratinier1 , Vincent Raquin1
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Bernadette Cassel
September 20, 12:55 PM
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Les écosystèmes marins, souvent négligés dans les études sur le carbone, recèlent un potentiel de séquestration bien supérieur à ce que l’on croyait. Parmi eux, le krill antarctique (Euphausia superba) se révèle être un acteur majeur de la séquestration du carbone. Le 10/09/2024 par Florence Santrot "D’après une étude de l’Imperial College London, publiée dans Nature Communications, ces petits crustacés des eaux froides, à travers leurs excréments, sont capables de séquestrer environ 20 mégatonnes de carbone par saison productive. Ce chiffre, comparable à la capacité des forêts de mangroves tropicales et subtropicales, illustre l’importance de cette espèce dans la lutte contre le réchauffement climatique." (...) ------ NDÉ L'étude Image : Comparison of krill pellet blue carbon with coastal vegetation blue carbon stores.
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Bernadette Cassel
September 19, 2:19 PM
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À travers l’étude révélatrice des interactions entre plantes à fleurs et pollinisateurs, l’autrice met en lumière le délitement progressif de ce maillage essentiel à la vie sur Terre. Pour inverser la tendance, elle propose de rétablir une autre forme d’interactions : celles entre l’humanité et le reste du vivant. Un monde sans abeilles Mercredi 18 septembre 2024 Mathieu Vidard Les rares études menées sur le déclin des insectes concluent à une disparition de deux tiers à trois quarts de la masse d'insectes en seulement l’espace de quelques décennies. Avec - Emmanuelle Porcher Écologue, chercheuse et enseignante au Muséum National d'Histoire naturelle
Écologue et biologiste de l’évolution, professeure au Muséum national d’histoire naturelle, Emmanuelle Porcher est directrice du Centre d’écologie et des sciences de la conservation. Elle est très impliquée dans les programmes de sciences participatives. Emmanuelle Porcher a été titulaire de la Chaire Biodiversité et Ecosystèmes du Collège de France pendant l’année 2023/2024. Sa leçon inaugurale « Pollinisation : un équilibre en péril » est parue en juin dernier aux Editions du Collège de France.
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Bernadette Cassel
September 17, 12:29 PM
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When worker ants are exposed to a pathogenic fungus, they build nests that are more compartmentalised to reduce the risk of an epidemic By Michael Le Page 10 September 2024 Image1 : Black garden ants take steps to stop diseases spreading through the colony Leonid Serebrennikov / Alamy ------ NDÉ L'étude [Lasius niger] Image2 : via Google Images
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Bernadette Cassel
September 15, 1:44 PM
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Effective population size does not explain long-term variation in genome size and transposable element content in animals Alba Marino, Gautier Debaecker, Anna-Sophie Fiston-Lavier, Annabelle Haudry, Benoit Nabholz
ISEM, Univ Montpellier, CNRS, IRD, Montpellier, FranceUniversité Claude Bernard Lyon 1, LEHNA, UMR 5023, CNRS, Villeurbanne, FranceInstitut Universitaire de France (IUF), Paris, FranceUniversité Claude Bernard Lyon 1, LBBE, UMR 5558, CNRS, Villeurbanne, France Image : Phylogeny of the 807 species including ray-finned fishes (Actinopteri), birds (Aves), insects (Insecta), mammals (Mammalia), and molluscs (Mollusca) with bars corresponding to TE content (blue), genome size (green), and dN/dS estimations (yellow). The tree was plotted with iTOL (Letunic and Bork 2021). ------ NDÉ Traduction Les génomes animaux présentent une variation de taille remarquable, mais les forces évolutives responsables de cette variation sont encore débattues. Dans la mesure où la taille de la population (Ne) reflète l'intensité de la dérive génétique, on s'attend à ce qu'elle soit un facteur déterminant du taux de mutations. En conséquence, l'hypothèse du risque mutationnel postule que les lignées à faible Ne ont des génomes plus grands en raison de l'accumulation d'éléments transposables (ET) légèrement délétères, et que les lignées à forte Ne conservent des génomes simplifiés en raison d'une sélection plus efficace contre les ET. Cependant, l'existence de confirmations et d'infirmations empiriques utilisant différentes méthodes et différentes échelles empêche sa validation générale. En utilisant des données publiques de haute qualité, nous avons estimé la taille du génome, le contenu en éléments transgéniques [...] pour 807 espèces, dont des vertébrés, des mollusques et des insectes. ... Tout d'abord, et spécifiquement en ce qui concerne les insectes, la taille du génome semble être soumise à différentes pressions évolutives - sélectives ou neutres - au sein des différents ordres d'insectes (Cong et al. 2022), ce qui implique que l'augmentation du taux de dérive ne produirait pas nécessairement le même effet sur la taille du génome dans tous les groupes d'insectes. Plus généralement, les cinq clades définis couvrent des échelles temporelles très différentes : les insectes et les mollusques ont des origines beaucoup plus anciennes que les mammifères et les oiseaux, et ces groupes éloignés évoluent également à des rythmes très différents, ce qui rend difficile la caractérisation de l'évolution de leurs caractères sur la même échelle évolutive. Néanmoins, les résultats sont précieux car ils soulignent l'absence d'effet de dérive sur la taille du génome dans l'évolution à long terme de groupes aussi vastes, contrairement aux travaux antérieurs axés sur le niveau de la population ou sur des espèces ayant récemment divergé (Cui et al. 2019 ; Mérel et al. 2021 ; Yang et al. 2024). En même temps, comme le notent Mérel et al. (2024), la comparaison d'espèces très éloignées - comme les espèces d'insectes et de mollusques de notre ensemble de données - pourrait éclipser toute relation entre la taille du génome et Ne, soit parce que le pouvoir prédictif de dN/dS est affaibli par la saturation des branches, soit parce que les fluctuations profondes de Ne ne sont pas détectées par nos méthodes, soit parce que d'autres facteurs affectent l'évolution à long terme de la taille du génome. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) ------ via Benoit Nabholz sur X, 11.09.2024 "Our preprint has been positively reviewed by elife! https://t.co/98OCI5iRPk We found no effect of effective population size on genome size evolution or transposable element dynamics. This is the main project of Alba Marino's PhD. Congratulations to her!" https://x.com/BenoitNabholz/status/1833933135035191528
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Bernadette Cassel
September 13, 2:00 PM
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L’Hexagone est exposé à un « risque assez élevé » d’épidémies liées au moustique tigre durant ces cinq prochaines années, alerte l’Anses. En cas d’épidémie majeure, le système de santé français pourrait être sous tension. Moustique tigre : « Le système de santé serait en tension » en cas d’épidémies, alerte l’Anses Ouest-France Publié le 13/09/2024 à 14h45 Des cas de dengue et de chikungunya en augmentation « Une épidémie d’arbovirose, tous virus confondus, a une probabilité comprise entre 6 et 7, sur une échelle de 0 à 9, de survenir dans les cinq prochaines années » en métropole, estiment les experts de l’Anses, selon l’Agence France Presse. Le moustique tigre est désormais présent dans 78 départements métropolitains. Ces dernières années, les cas de dengue et de chikungunya ont augmenté dans l’Hexagone : une cinquantaine de cas autochtones de dengue ont été déclarés en 2023 contre 66 en 2022. Ces cas autochtones, des foyers localisés, ont toujours permis de retracer l’origine des contaminations. « On parle d’épidémie à partir du moment où il n’est pas possible de relier toutes les personnes infectées à un foyer. Cela veut dire que les transmissions échappent au dispositif de contrôle », a précisé Émeline Barrès, l’une des deux coordonnatrices de l’expertise, citée dans un communiqué." ------ NDÉ Le communiqué Image : Carte des épisodes de transmission autochtone de dengue et de chikungunya en France hexagonale, saison 2024 via Chikungunya, dengue et zika - Données de la surveillance renforcée en France hexagonale 2024, 11.09.2024 https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-a-transmission-vectorielle/chikungunya/articles/donnees-en-france-metropolitaine/chikungunya-dengue-et-zika-donnees-de-la-surveillance-renforcee-en-france-hexagonale-2024
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