Intensité, durée, type… La douleur causée par une piqûre d’insecte peut être analysée par un entomologiste comme le vin par un œnologue. Justin Schmidt les a hiérarchisées d’après son expérience.
« Un été qui pique »
Justin Schmidt, 18.08.2022
Tiques, moustiques, punaises de lit… L'été n'est jamais sans risque ! Notre série « Un été qui pique » fait le point sur les piqûres, morsures, etc. les plus fréquentes, les pires, et sur les façons de limiter les dangers. Nous finissions avec l'échelle des piqûres les plus douloureuses, établie par l'entomologiste Justin Schmidt…
"Au cours des 40 dernières années (mais en réalité depuis l’âge de cinq ans), j’ai été fasciné par les insectes et leur capacité à piquer et à causer de la douleur. Durant mes études supérieures pour devenir entomologiste, j’ai commencé à m’intéresser au pourquoi de ces piqûres… et au comment : comment des animaux si petits peuvent-ils causer de telles souffrances ?
Pour répondre à mes questions, il fallait d’abord trouver un moyen de mesurer la douleur. J’ai donc inventé l’échelle des douleurs causées par les insectes. Cette échelle est basée sur des estimations réalisées à partir d’environ un millier de piqûres que j’ai personnellement subies, administrées par des hyménoptères (guêpes, fourmis, etc.) appartenant à plus de 80 groupes d’insectes, ainsi que sur les évaluations de divers collègues.
Pourquoi les insectes piquent-ils ? La protection conférée par les piqûres leur ouvre des portes vers davantage de ressources alimentaires, leur permet d’accéder à des territoires plus étendus et à la vie sociale au sein de colonies. Et étudier les insectes piqueurs nous permet aussi de mieux comprendre notre propre façon de vivre, ainsi que les sociétés dans lesquelles nous évoluons.
Pourquoi piquer ?
Dire que les insectes piquent « parce qu’ils le peuvent » ne répond pas vraiment à la question… Le point essentiel est de comprendre pourquoi les insectes se sont retrouvés dotés d’un dard.
Il est évident que cet organe présentait un certain intérêt, sinon il ne serait jamais apparu au cours de l’évolution – ou, s’il était présent au départ, il aurait été perdu par l’effet de la sélection naturelle.
Les dards ont deux usages principaux : obtenir de la nourriture et éviter de devenir la nourriture d’un autre animal. Parmi les exemples d’utilisation du dard pour se nourrir, citons les guêpes parasites, qui piquent et paralysent les chenilles, lesquelles deviennent la nourriture des jeunes guêpes, ou les fourmis bouledogues qui piquent des insectes difficiles à maîtriser pour les soumettre.
Plus important encore, le dard constitue une avancée majeure dans la défense contre les grands prédateurs. Imaginez un instant que vous soyez un insecte de taille moyenne attaqué par un prédateur un million de fois plus grand que vous : sans dard, quelle chance auriez-vous de vous en sortir ?
Les abeilles domestiques sont confrontées à ce problème avec les ours friands de miel. Mordre, griffer ou donner des coups de pied ne fonctionne pas… Piquer avec un dard injectant un venin douloureux est bien plus efficace.
En ce sens, l’insecte piqueur a trouvé un moyen de surmonter le problème posé par sa petite taille. Le dard est en quelque sorte un « pistolet pour insectes », qui neutralise la différence de taille entre l’agresseur et la victime.
L’indice de douleur des piqûres d’insectes
C’est ici que mon échelle de douleur des piqûres d’insectes prend tout son sens, car il prend en compte durée des piqûres, le type et l’intensité de la douleur qu’elles provoquent, etc.
En effet, sans chiffres pour comparer et analyser, le vécu des piqûres n’est qu’un tissu d’anecdotes et d’histoires à raconter. Avec des chiffres, en revanche, nous pouvons comparer l’efficacité de la « défense par la douleur » d’un insecte piqueur par rapport à un autre, et ainsi tester des hypothèses (les descriptions de l’auteur sont aussi très imagées, pour faciliter le ressenti, ndlr).
L’une de ces hypothèses est que les piqûres douloureuses constituent un moyen pour les petits insectes de se défendre (et de défendre leurs petits) contre les grands prédateurs tels que mammifères, oiseaux, reptiles ou amphibiens. Plus la douleur est forte, plus la défense est efficace.
Une meilleure défense permet aux insectes de former des groupes et de devenir des sociétés complexes, comme nous le voyons chez les fourmis, les guêpes sociales et les abeilles. Plus la douleur est grande, plus la société peut croître. Et les grandes sociétés ont des avantages dont ne bénéficient pas les individus solitaires ou les sociétés plus petites."
[Image] « Parmi les piqûres les plus douloureuses figure celle de la guêpe du genre Pepsis (aussi appelée en anglais « Tarantula hawk », littéralement « faucon à tarantule », car elle chasse les araignées). Elle ne dure toutefois que quelques minutes, alors que la douleur causée par le venin de la fourmi Paraponera clavata (ou fourmi « Balle de fusil »), cause un niveau de douleur similaire, mais qui peut durer jusqu’à 24 heures ! »
The direct hemolytic activities of the venoms from 21 species of stinging insects were determined. The activities spanned 3 1/2 orders of magnitude, ranging from a low of four to a high of 12,000 hemolytic units/mg dry venom, respectively, for the solitary wasp, Dasymutilla lepeletierii, and the social wasp, Polistes infuscatus. The latter activity is the highest reported for any insect venom and represents a level that is potentially harmful to humans stung by the wasp.
Les travaux de scientifiques français et singapouriens révèlent la surprenante influence du virus de la dengue sur le comportement des moustiques qui transmettent cette maladie aux humains. Ces résultats éclairent des mécanismes épidémiologiques méconnus et pourraient permettre d’affiner les stratégies de lutte contre les épisodes épidémiques.
IRD le Mag'
Mis à jour le 11.01.2022
"Certains virus font des prodiges pour s’imposer… Celui de la dengue – prononcez « dingue » – n’hésite pas à perturber les agissements de son vecteur pour favoriser sa transmission. « Les spécialistes des maladies tropicales s’interrogeaient de longue date pour savoir si le virus de la dengue modifiait le comportement de piqûre du moustique qui l’inocule aux humains et si cela jouait sur la transmission, explique Julien Pompon, entomologiste moléculaire à MIVEGEC. Et nous sommes parvenus à établir l’un et l’autre, grâce à des expériences mobilisant l’expertise de plusieurs disciplines scientifiques ».
Arbovirose redoutée
400 millions d’infections chaque années, 100 millions de malades symptomatiques, souvent affectés sévèrement, et 25 000 morts, la dengue est une arbovirose redoutée. Son virus est transmis d’un hôte infecté vers un sujet sain par la piqûre de la femelle du moustique Aedes aegypti. Hématophage, celle-ci émet de la salive, contenant le virus, pour inhiber la douleur de la piqûre et fluidifier le sang et, ce faisant, infecte les cellules de la peau. Le virus se diffuse ensuite dans tout l’organisme. Si le mécanisme de transmission est connu, la violence des épisodes épidémiques, qui touchent souvent tous les occupants d’une maison et s’étend dans un quartier comme une trainée de poudre, questionne sur le comportement de piqûre d’Aedes aegypti."
Les virus de la dengue étant propagés par les moustiques lors des piqûres, la capacité de transmission dépend du comportement des moustiques lors des piqûres. Pour cette raison, il est essentiel de comprendre comment l'infection chez les moustiques influence la piqûre. Pour répondre à cette question, nous avons déployé une approche multidisciplinaire comprenant un suivi du comportement de piqûre à haute résolution et à plusieurs variables sur des souris, un essai de transmission in vivo et une modélisation mathématique. Nous avons démontré que les moustiques infectés sont plus attirés par les souris et piquent plus souvent pour obtenir la même quantité de sang que les moustiques non infectés. Bien que l'effet de l'attraction accrue pour l'hôte sur la capacité de transmission soit trivial, nous avons montré que l'augmentation du nombre de piqûres entraîne une transmission successive. Finalement, nous avons calculé que les changements de comportement induits par l'infection triplaient la capacité de transmission des moustiques.
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. « Les Épingles entomologiques - En épingle en 2015 : Septembre
« Je ne manque jamais de coller un titre en latin (trad. Le prix de la souffrance) à une Épingle si c’est possible. Ni de signaler, pour l’honorer, un entomologiste couronné du prix IgNobel (trad. ignoble). La dernière fois, ce fut pour épingler les lauréats Gwynn D.T. et D.C.F Rentz – voir La petite mort sur bouteille. »
« Cette année, un jury avisé a récompensé Michael Smith, entomologiste états-unien travaillant à l’université Cornell grâce à une bourse de la National Science Fundation, pour une recherche inédite sur l’Abeille domestique Apis mellifera (Hym. Apidé), publiée en 2014. »
« Avec sa manip, il s’inscrit dans la grande lignée des savants et des médecins qui, prenant tous les risques, ont expérimenté sur eux-mêmes pour conforter leur hypothèse ou contribuer à une découverte. On est dans ce dernier cas. Notre intrépide apidologue n’a-t-il pas défini 25 endroits du corps humain où il a appliqué une abeille pendant 5 secondes (pour être sûr que le dard était bien enfoncé) puis noté sur une échelle de 1 à 10, l’échelle de Schmidt, la douleur ressentie ? »
« Le schéma très clair que M. Smith a dessiné de son dispositif expérimental ajoute à son mérite. Justin Schmidt, du centre d’apidologie Carl Hayden (en Arizona) est co-lauréat de ce prix IgNobel de Physiolgie et Entomologie. »
D’après, entre autres, « The 10 Ig Nobel Winners of 2015: Penis Stings, Smooch Science and More », par Jeanna Bryner. Lu le 17 septembre 2015 à www.livescience.com/
Photo : Michael Smith recevant son prix le 17 septembre 2015 à l’université d’Harvard.
NDLR 1 : les prix IgNobel récompensent des travaux de recherche qui nous font d’abord rire et ensuite penser. NDLR 2 : voici une manip reproductible (allergiques s'abstenir).
La situation épidémiologique de la dengue à Mayotte a évolué depuis deux semaines : six cas autochtones supplémentaires ont été recensés à Petite Terre, Koungou, Bandrélé et Mamoudzou, soit un total de 26 cas détectés depuis le début de l’année. Cette situation suggère la présence d’une circulation autochtone de la dengue dans l’île. Afin de limiter la propagation du virus, l’ARS OI intensifie les mesures de lutte et de surveillance et recommande la plus grande vigilance à la population : consulter un médecin en cas d’apparition des symptômes et se protéger contre les piqûres de moustiques.
GuruMeditation. « C’est une percée dans la lutte contre les moustiques porteurs de maladies. Des chercheurs ont trouvé une substance chimique qui désactive la partie du cerveau de l’insecte qui “sent l’homme”. »
Les scientifiques voulaient savoir comment la tique faisait pour piquer et s’accrocher à la peau pour sucer le sang de sa victime pendant des heures. La réponse ? Elle scie la peau grâce à sa bouche en forme d’épée dont la double lame est crantée comme une scie.
La nuit, l’attaque des moustiques est encore plus traîtresse que le jour. Ils se posent en silence, piquent et disparaissent, gorgés de leur butin sanguin.
Bernadette Cassel's insight:
→ Daily rhythms in antennal protein and olfactory sensitivity in the malaria mosquito Anopheles gambiae
Les températures estivales de cette fin d'été sont favorables au développement des guêpes. Elles ont aussi une influence sur le nombre de piqûres de tiques, également en hausse actuellement.
Certains d'entre nous servent de festin pour ces petits insectes gourmands. D'autres, passent entre les mailles du filet. Comment les moustiques choisissent-ils leur proie?
Bernadette Cassel's insight:
→ Why Do Mosquitoes Bite Some People More Than Others?
« Le Guru vous a récemment décrit une étude concernant les moustiques porteurs du paludisme qui, selon les conclusions de chercheurs des Pays-Bas, semblaient être manipulés par les parasites qu’ils transportent, les rendant plus sensibles à l’odeur humaine. Le Guru vous invite donc à la découvrir, si ce n’est déjà fait, pour pouvoir comprendre la suite : “Comment le paludisme a-t-il rendu son moustique encore plus sensible à l’odeur humaine ?”.
Donc, une nouvelle étude vient répondre et contredire la précédente et comme le Guru dans sa multitude de qualités (…) est également consciencieux, il vous la rapporte. Selon des entomologistes de l’Université Penn State, cette manipulation pourrait simplement être une partie de la réponse immunitaire des moustiques.»
[...]
L’étude publiée le 22 mai et accessible gratuitement sur The Proceedings of the Royal Society B : ‘Manipulation’ without the parasite: altered feeding behaviour of mosquitoes is not dependent on infection with malaria parasites.
Bernadette Cassel's insight:
Image :
« Sporozoites, les parasites du paludisme trouvés dans les glandes salivaires des moustiques. (Université Penn State) »
ALGER - Plus de 50.000 piqûres de scorpion ont causé en 2012 le décès de 51 personnes dans les wilayas des Hauts Plateaux et du Sud, a-t-on indiqué mardi à la direction de la prévention au ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière.
Dans de nombreux cas, le traitement des maladies cardio-vasculaires impliquent des anti-coagulants du sang. Dans cette optique, les scientifiques de l'Institut de Biologie Moléculaire et Cellulaire (IBMC) de l'Université de Porto, en collaboration avec la France et l'Espagne, étudient le mécanisme anti-coagulant que le moustique anophèle utilise lorsque qu'il pique un mammifère.
Bernadette Cassel's insight:
→ Cientistas revelam como os mosquitos evitam coagulação do sangue
La musique électro est-elle un bon anti-moustique ? - De www.ouest-france.fr - 3 avril 2019, 18:33
Une équipe de chercheurs a fait écouter un morceau électro du DJ américain à des centaines de moustiques. À l’écoute de cette musique, les insectes se sont moins nourris et moins reproduits.
Grâce à des les conditions climatiques favorables, les guêpes prolifèrent en France.
Par Johann Foucault, 13.08.2020
"Les guêpes sont-elles en train de nous envahir plus que d’habitude cet été ? A en croire bon nombre de professionnels de la désinsectisation, la prolifération des guêpes serait un constat bien réel cette année.
« J’observe une très grosse prolifération de guêpes, frelons, frelons asiatiques, explique à Actu.fr Romuald Forges, spécialiste de la destruction des nids de ces hyménoptères, à Beaumont-sur-Sarthe (Sarthe). Mon activité est en hausse d’environ 35% par rapport à l’année dernière. »
Des colonies en « bonne santé »
Il faut dire que les conditions climatiques ont été particulièrement favorables à leur développement. « On n’a pas eu de gelée quasiment de l’hiver, les futures reines qui peuvent mourir pendant l’hiver ont été plus nombreuses à survivre, les nids se sont multipliés », ajoute Romuald.
Samuel Jolivet reconnaît aussi que les colonies sont cette année particulièrement en bonne santé. « L’hiver a été clément, le printemps et l’été pas vraiment pluvieux ni froid, les guêpes sont là ». Un développement également favorisé par les récentes fortes chaleurs, qui accélèrent la croissance des insectes.
Les colonies qui sont arrivées au printemps sont à maturité fin juillet, début août. On est en plein pic, c’est pour ça qu’on a l’impression d’être envahi, mais c’est plus une impression qu’autre chose.
[...]
A noter que les nids peuvent se trouver sous les toits, mais aussi au sol, dans des talus, en fonction de l’espèce de guêpe. On compte plus de 5 000 espèces différentes en France.
Un insecte « utile »
Pour le directeur de l’ONG, la société a également « perdu l’habitude de cohabiter avec les autres espèces », y compris avec les guêpes. Alors qu’elle a trois rôles essentiels :
elle joue un rôle de régulation des autres insectes en se nourrissant de mouches, chenilles, insectes, larves…
les guêpes adultes, comme les abeilles, pollinisent les fleurs.
elles jouent un rôle de décomposition des cadavres divers en putréfaction, en tant qu’insecte se nourrissant en partie de viande.
Pourtant, la guêpe, comme le reste des insectes, reste un animal en danger. Samuel Jolivet regrette :
Les populations d’insectes sont en très mauvais état, notamment à cause de l’usage des pesticides néonicotinoïdes.
Le président de l’association voit d’ailleurs d’un très mauvais œil la décision récente du gouvernement d’autoriser à nouveau l’utilisation de ces pesticides dans les cultures de betteraves. Ils étaient interdits dans l’agriculture française depuis 2018."
(...)
Quel comportement adopter en présence de guêpes ?
Si après tout ça, la présence d’une guêpe autour de votre rosé ou de votre melon vous agace ou vous fait peur, Samuel Jolivet conseille de rester calme, de faire attention à la nourriture que l’on porte à la bouche et que l’on ingère.
Un appât sucré peut également être disposé, éloigné de l’habitation. Et si des pièges peuvent être installés, il le déconseille, puisque d’autres insectes peuvent être pris dedans.
Que faire en cas de piqûre ?
En cas de piqûre de guêpe, pas de panique, sauf pour les personnes allergiques, où une hospitalisation en urgence peut être nécessaire. Contacter le Samu dans ce cas.
Si vous êtes piqué, il faut retirer le dard avec ses ongles ou une carte de crédit, recommande le ministère de la Santé.
Penser à enlever ses bagues pour ne pas gêner la circulation du sang si un gonflement se développe.
Désinfecter à l’eau et au savon, puis appliquer une solution antiseptique.
En cas de douleur intense, un antidouleur peut être pris par voie orale
En cas d’aggravation de la situation dans les jours suivent, consulter rapidement un médecin.
A noter qu’en cas de piqûre dans la bouche ou dans la gorge, il est conseillé de sucer un glaçon et de consulter immédiatement un médecin ou de se rendre aux urgences.
Les prix IG Nobel récompensent les recherches scientifiques insolites et qui sortent vraiment de l’ordinaire. Ig Nobel peut être prononcé comme Ignobel et les travaux scientifiques veulent faire rire les gens avant de les faire réfléchir sur le sujet.
IG Nobel 2015 : Voici les études les plus loufoques récompensées cette année - SciencePost, 18.09.2015
« Les piqûres d’insectes les plus douloureuses selon l’endroit du corps Les narines, les lèvres et le pénis. [...] »
« Smith a partagé son prix avec Justin Schmidt qui est l’ancêtre des études sur la douleur par les piqûres d’insectes. Cet entomologiste au Carl Hayden Bee Research Center a passé des décennies à étudier les hyménoptères qui concernent les insectes tels que les abeilles, les guêpes et les fourmis. Son travail est tellement consistant qu’il a même créé un index de douleur appelé Index Schmidt. Cet index se base sur un classement de 5 points allant d’une piqûre quasiment insignifiante à une douleur intense et atroce qui dure des heures. »
« PHYSIOLOGY and ENTOMOLOGY PRIZE — Awarded jointly to two individuals: Justin Schmidt [USA, CANADA], for painstakingly creating the Schmidt Sting Pain Index, which rates the relative pain people feel when stung by various insects; and to Michael L. Smith [USA, UK, THE NETHERLANDS], for carefully arranging for honey bees to sting him repeatedly on 25 different locations on his body, to learn which locations are the least painful (the skull, middle toe tip, and upper arm). and which are the most painful (the nostril, upper lip, and penis shaft).
REFERENCE: "Hemolytic Activities of Stinging Insect Venoms," Justin O. Schmidt, Murray S. Blum, and William L. Overal, Archives of Insect Biochemistry and Physiology, vol. 1, no. 2, 1983, pp. 155-160.
Par utexasCNS. YouTube. « Crazy Ants Detoxify the Venom of Fire Ants »
« A new development in the competition between two ants invading the southern United States: tawny crazy ants (Nylanderia fulva) can detoxify the venom of the red imported fire ant (Solenopsis invicta). It's the first known example of an insect with the ability to detoxify another insect's venom, and it is likely helping the crazy ant beat out fire ants where the two species overlap. »
Sciences et Avenir. « Ces structures se comportent comme des matériaux viscoélastiques, ce qui leur permet de résister à de multiples contraintes. »
« Solenopsis invicta. C’est le nom scientifique des fourmis de feu, l’une des espèces les plus agressives de fourmis dont la morsure n’est pas spécialement douloureuse (classée au stade 1 de l’échelle de Schmidt) du moins quand un seul insecte pique. Problème : une fois qu’une fourmi déclenche une attaque c’est toute la colonie qui suit ! Et là, ça peut faire très mal… l’autre particularité des fourmis de feu c’est de pouvoir se rassembler pour former une grosse boule, sorte de radeau capable de flotter sur l'eau. Une colonie entière peut ainsi se déplacer ou résister aux inondations fréquentes dans leur habitat d’origine, l’Amérique du Sud. »
[...]
[Image] Le radeau de fourmi continue de flotter même quand il est poussé par une branche. Nathon Mlot
"Mouse Impervious to Scorpion's Sting | Science/AAAS | News"
Who would win in a fight: a bark scorpion or a grasshopper mouse? It seems like an easy call. The bark scorpion (Centruroides sculpturatus) delivers one of the most painful stings in the animal kingdom—human victims have compared the experience to being branded. The 25-gram grasshopper mouse (Onychomys torridus) is, well, a mouse. But as you can see in the video above, grasshopper mice routinely kill and eat bark scorpions, blissfully munching away even as their prey sting them repeatedly (and sometimes right in the face). Now, scientists have discovered why the grasshopper mice don’t react to bark scorpion stings: They simply don’t feel them.
Evolutionary neurobiologist Ashlee Rowe at the University of Texas, Austin, has been studying the grasshopper mice’s apparent superpower since she was in graduate school. For the new study, she milked venom from nearly 500 bark scorpions and started experimenting. When she injected the venom into the hind paws of regular laboratory mice, the mice furiously licked the site for several minutes. But when she injected the same venom into grasshopper mice, they licked their paws for just a few seconds and then went about their business, apparently unfazed. In fact, the grasshopper mice appeared to be more irritated by injections of the saline solution Rowe used as a control.
Environ 100 personnes meurent annuellement en Algérie de piqûres de scorpions, en raison notamment d’un retard dans l’administration du sérum antiscorpionique.
« Sur les 50 000 piqûres scorpioniques enregistrées annuellement, environ cent personnes meurent par intoxication due au venin du scorpion, en raison notamment d’un retard dans la prise en charge de la victime ou par absence de sérum antiscorpionique », a indiqué, ce lundi 26 août à Alger, le Dr Djamel-Eddine Oulmane de l’Institut national de santé publique (INSP), cité par l’APS.
Redoutées par beaucoup, les piqûres d'abeille sont au contraire avidement recherchées par certains patients chinois qui les jugent capables de guérir ou de prévenir des maladies parfois mortelles.
Selon Wang Menglin, acupuncteur ayant fait des abeilles sa spécialité, sa clinique pékinoise a déjà soumis plus de 27'000 patients à cette thérapie de choc, dont chaque séance peut impliquer des douzaines de douloureuses piqûres.
« On tient l'abeille entre ses doigts, on la serre contre un point du corps et on presse la tête jusqu'à ce que l'aiguillon surgisse », explique Wang Menglin, dans ses locaux situés en banlieue de la capitale chinoise.
Les abeilles employées -- qui meurent après avoir piqué le patient -- appartiennent à une variété importée d'Italie, précise-t-il.
Par Laetitia Theunis. « Qu’importe la douleur. Dans une clinique de Pékin, des milliers de patients se font délibérément piquer par des abeilles, dans l’espoir que le venin inoculé les soigne d’une maladie bénigne ou du cancer qui les ronge. "Grâce aux piqûres d’abeilles, j’ai soigné des milliers de patients atteints de maladies allant de l’arthrite au cancer, tous avec des résultats positifs" déclare le Dr Wang Menglin, apiponcteur dans une clinique de Pékin (...) »
[L'étude] Melittin: A lytic peptide with anticancer properties -
Les moustiques colonisent le département. Les traitements chimiques contre les adultes étant inefficaces, reste la prévention ou, à défaut, les traitements après piqûre
Les inondations survenues il y a un mois dans l'Aube ont une conséquence fâcheuse. Une de plus… Dans les zones, sèches d'ordinaire et inondées cette année, les larves issues des œufs pondues par des femelles il y a quelques semaines, voire plusieurs années, sont en train de se transformer en moustiques adultes, lesquels sont en train d'envahir les jardins situés aux abords des cours d'eau ou situés en pleine ville, causant, au passage, de nombreux désagréments : piqûres, démangeaisons, boursouflures… La « bonne » nouvelle de cette propagation, c'est que le Culex pipiens, en France, ne véhicule pas de maladies.
Attention aux scorpions. Cet arthropode fait toujours des victimes dans le bassin méditerranéen avec des milliers de cas d’envenimations graves et mortelles enregistrés chaque année, particulièrement en Afrique du nord et au Moyen Orient. C’est que la région connaît une abondance de la diversité scorpionique avec un endémisme élevé des espèces réputées dangereuses. Pour les chercheurs, la lutte doit passer par une bonne connaissance de la composition et de la répartition de la faune scorpionique du territoire, car celle-ci est encore mal connue.
Et c’est justement l’objectif du premier congrès méditerranéen des envenimations scorpioniques et ophidiennes qui [a poursuivi] ses travaux à Marrakech jusqu’au 23 mai. Congrès organisé par le Laboratoire Ecologie et Environnement de la Faculté des Sciences Semlalia, Université Cadi Ayyad de Marrakech en partenariat avec la Société Marocaine d’Herpétologie et le Laboratoire Inosan Biopharma du Mexique. Objectif: faire le point sur les recherches zoologique, biochimique et toxicologique en présence de chercheurs de 20 pays de la région.
[...]
Bernadette Cassel's insight:
→ Premier Congrès Méditerranéen sur les Envenimations Scorpioniques et Ophidiennes (CMESO1)
Depuis quelques années l’une actions du Ministère de l’élevage et de la pêche est d’exterminer la race de mouches tsé-tsé, dont la piqûre transmet plusieurs maladies aux hommes et au bétail, à travers le PATTEC qui a tenu la 8e Session de Comité de Pilotage. [...]
Pour mémoire, la trypanosomiase est une affection débilitante et mortelle chez l’homme et les animaux domestiques, transmise par les mouches Tsé-tsé ou glossines. Elle affecte 37 pays d’Afrique subsaharienne y compris le Mali, où elle constitue un obstacle majeur au développement socio-économique.
Il est au moustique commun ce que le rottweiler est au chihuahua. Faisant près de 20 fois le gabarit de ses semblables, le Psorophora ciliata, un gros maringouin dont la présence a été signalée au Québec, inflige en prime à ses proies des piqûres singulièrement douloureuses.
[...]
Dès la naissance, le Psorophora ciliata se distingue d'autres espèces de moustiques qui se nourrissent essentiellement de bactéries et de végétaux.
« C'est un prédateur d'autres larves de moustiques, y compris des larves de sa propre espèce », explique Richard Vadeboncoeur, biologiste chez GDG Environnement, entreprise trifluvienne spécialisée en contrôle biologique d'insectes piqueurs.
[...]
Contrairement à d'autres espèces de moustiques qui piquent à plusieurs reprises leurs victimes animales et humaines, et risquent ainsi de transmettre des maladies comme le virus du Nil, le Psorophora ciliata ne serait pas un vecteur important de maladies.
To get content containing either thought or leadership enter:
To get content containing both thought and leadership enter:
To get content containing the expression thought leadership enter:
You can enter several keywords and you can refine them whenever you want. Our suggestion engine uses more signals but entering a few keywords here will rapidly give you great content to curate.
À (re)lire :