 Your new post is loading...
 Your new post is loading...
(accès abonnés) Une nouvelle génération de journalistes arrive dans les rédactions. Plus passionnés, aguerris et représentatifs de la diversité de la population, ils seraient aussi 40% à quitter la profession au bout de sept ans, relève le baromètre social des 15es Assises du journalisme, organisées du 9 au 15 mai à Tours.
Critiqué, mal-aimé, le journalisme fait pourtant rêver. Les candidats aux écoles sont toujours aussi nombreux. L’apprentissage et l’alternance se développent. Et la pyramide des âges libère des postes dans les rédactions. Voir aussi
D’après Frédéric Petronio, du groupe Nord Littoral (un quotidien et dix hebdomadaires diffusés dans une partie du Pas-de-Calais et du Nord), pour réduire la fracture entre les médias et les citoyens, les journalistes doivent sortir des rédactions.
À quoi servent la radio et la télévision publiques? Dominique Wolton, sociologue et directeur de recherche au CNRS nous rappelle l'importance de l'audiovisuel public en France.
L'institut de sondage YouGov a interrogé 1500 Américains sur le rapport qu'ils entretiennent avec les supports d'information. Il a constaté que la chaîne météo The Weather Channel se distingue en étant le média le plus "crédible" aux yeux des sondés. Elle est suivie par le groupe britannique de radio et de télévision BBC et la chaîne publique nord-américaine PBS. Si les supports d'information souffrent d'un problème d'image dans de nombreux pays à travers le monde, ce phénomène est particulièrement saillant aux États-Unis. La faute aux divergences idéologiques entre Démocrates et Républicains. Voir aussi
Il n’existe pas, dans les médias, de règle unique et automatique pour déclencher la couverture d’un conflit. Mais plusieurs facteurs peuvent y contribuer fortement. Explications. Voir aussi
L’effritement de la confiance du public envers les médias, l’influence des courants pro-Trump de ce côté-ci de la frontière, l’envenimement des médias sociaux et les tensions provoquées par la pandémie ont fait leur œuvre. Les médias et les journalistes sont de plus en plus critiqués et parfois même menacés de mort.
Cordonniers mal chaussés, les journalistes parlent de plus en plus de santé mentale et de travailleurs qui n’en peuvent plus, mais ils s’intéressent peu ou pas au phénomène dans leurs propres rangs. L’étudiant au doctorat Samuel Lamoureux dont le travail porte sur l’évolution de l’aliénation et de la souffrance au travail des journalistes québécois, constate que le point de rupture, la perte de la passion pour le journalisme, survient plus tôt que jamais.
« Fouineuse », « chieuse », « girly ». La journaliste dans les films et les séries est une représentation stéréotypée, sexuée et souvent caricaturale de la femme indépendante. Bien loin de la réalité. Depuis #MeToo, les choses changent. Un peu.
Un documentaire intitulé "En formation" de Sébastien Magnier et Julien Meunier interroge l'apprentissage du journalisme au CFJ. 20 ans après la parution de l'essai de François Ruffin, le CFJ est-il toujours une fabrique à petits soldats de l'info? C'est ce qu'on va se demander avec nos quatre invités: Mélina Huet, Hadrien Mathoux, Samuel Bouron, ainsi que Julie Joly, directrice du CFJ depuis 2012, fonction qu'elle va quitter en janvier prochain pour prendre la direction générale de l'Obs. (vidéo réservée aux abonnés) Voir aussi
Revirement de situation spectaculaire dans les salles de rédaction, où, après des années de vaches maigres, l’entrée de nouveaux revenus permet le recrutement de nouveaux journalistes. Or, certains médias peinent à pourvoir tous les postes qu’ils affichent, Radio-Canada entre autres. Les écoles de journalisme sont donc activement mises à contribution. Cette pénurie de main-d’œuvre s’explique aussi par le faible taux de rétention des journalistes, qui préfèrent souvent partir pour les relations publiques au bout de quelques années dans le milieu, lassés par la précarité.
Vidéo. Quelles étiquettes collent à la peau des journalistes? Lesquelles sont vraies? La réponse en trente minutes chrono, avec Hervé Brusini, Taha Bouhafs, Nicolas Robert, Amélie Rosique, Christel Mela...
De sa manie à collecter les formulations et expressions sexistes dans les médias sur son compte Instagram, cette communicante de 37 ans a fait un livre, Préparez-vous pour la bagarre. Défaire le discours sexiste dans les médias. Article réservé aux abonnés
Illusions Perdues, Bel Ami, Rouletabille, Tintin, Superman, Les Hommes du président, Spotlight...Qu'il soit une vedette cynique, un reporter aventureux ou un simple maillon qui permet à une enquête collective de voir le jour, le journaliste est une figure qui suscite des fantasmes opposés dans les œuvres de fiction. Par Alexis Lévrier
|
Les Français renouvellent leur confiance aux journalistes. Mais celle-ci est teintée de méfiance et d'exigence. La sixième édition du baromètre Viavoice sur l'utilité du journalisme, réalisé pour les Assises internationales du journalisme de Tours, en partenariat avec France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et Le Journal du dimanche, a rendu son verdict samedi 7 mai.
L’historienne et sociologue des médias Isabelle Veyrat-Masson décrypte le traitement médiatique de la guerre en Ukraine et ses spécificités par rapport à d’autres conflits.
Article réservé aux abonnés
Désormais, les IUT de journalisme doivent accepter 50% de bacheliers technologiques, alors que jusqu’à présent, ils ne devaient respecter qu’un minimum de 10%. Une décision qui va accélérer la baisse de niveau dans ces formations universitaires et inquiète étudiants et enseignants. «Les quotas nous conduiraient à un taux de sélection de 2% en filières générales contre 28% en voie technologique», constate Sandy Montanola, responsable du diplôme de journalisme à l’IUT de Lannion.
Si les grands-rendez politiques à la télé, à la radio ou dans la presse régionale gardent les faveurs de nombreux candidats, de nouveaux formats, souvent portés par des influenceurs, font aussi partie de leurs moments médiatiques décisifs. Voir aussi
IN MEASURING THE COLLAPSE OF LOCAL NEWS, there is arguably no more important metric than the number of local reporters. Though precise numbers are hard to come by, the Bureau of Labor Statistics reports an astounding 57 percent decline in newspaper newsroom employees—from 71,640 to 30,820—since 2004. Depressingly, academic studies show that the local news collapse has likely led to lower voter turnout and bond ratings, and more corruption, waste, air pollution, and corporate crime. Voir aussi
Envahissante voire anxiogène, l’actualité peut apparaître telle une vague qui va tout submerger. À l’occasion de la publication de son baromètre des médias, «La Croix L’Hebdo» a rencontré d’anciens «accros à l’info» qui ont entrepris une diète médiatique pour comprendre leur réaction et leurs attentes. (accès abonnés) Voir aussi
Alors que la commission d’enquête du Sénat sur la concentration des médias auditionne depuis mercredi 19 janvier les principaux milliardaires magnats de la presse (Vincent Bolloré, Bernard Arnault, Xavier Niel…), le 35e Baromètre de confiance dans les médias Kantar-Onepoint pour La Croix montre la valeur accordée désormais aux questions d’indépendance de l’information en France. Neuf personnes interrogées sur dix considèrent en effet qu’il est «important» ou «essentiel» pour «le bon fonctionnement d’une démocratie» d’avoir des médias et des journalistes indépendants du pouvoir politique (92%) et économique (91%). Mais ils ne sont qu’un petit tiers (respectivement 32 et 33%) à estimer que c’est le cas aujourd’hui. Voir aussi (accès abonnés):
Plusieurs journalistes ont été pris à partie dimanche lors du premier vrai meeting d’Eric Zemmour à Villepinte. Le candidat à la présidentielle lui-même a fait conspuer les journalistes depuis la tribune. Alexis Lévrier, spécialiste de l’histoire du journalisme, prévient que ce n’est que le début. (accès abonnés) Voir aussi
A l'occasion des Assises de l'audiovisuel local, un sondage révèle que 80% des personnes interrogées font confiance aux médias locaux (presse régionale, radios et chaînes de télévision locales). Ils arrivent devant les médias nationaux (73%), les pure players (24%) et les réseaux sociaux (19%). Voir aussi
Vincent Tiberj et Nonna Mayer connaissent bien la sociologie électorale et les enquêtes d'opinion, notamment grâce à leur travail pour la Commission nationale consultative des droits de l'homme. Dans l'enquête du "Monde" parue ce 4 novembre consacrée aux sondages, Tiberj explique que ceux-ci donnent une impression de "droitisation" de l'opinion qu'il juge exagérée. Nous avons voulu en savoir plus. Interview.
Des «Informés» de France info aux émissions de Public Sénat, j’ai croisé essentiellement, pendant plusieurs années à participer à ces “débats”, des gens étroits d’esprit, manipulateurs et qui ne travaillaient pas leur sujet. Mais plus ennuyeux encore: j’y ai vu comment le débat public autorisé était maintenu dans un cadre idéologique très strict où il est impossible de parler de classe dominante, de propriété ou d’égalité sans passer pour un fou. Et ce, même avant l’arrivée dans les studios. Entre 2015 et nos jours, j’ai participé à ces émissions en essayant d’en changer un peu le ron ron quotidien. J’en ai déduis qu’il n’y avait pas besoin, hélas, d’un Vincent Bolloré pour rendre notre télé imperméable à toute idée un peu critique, voici pourquoi. par Nicolas Framont Voir aussi
|
La précarité, surtout pour «les jeunes issus de milieux modestes» que la famille ne peut aider, est avec le «désenchantement» la principale raison des reconversions, note Jean-Marie Charon, qui parle d'un «gâchis social».