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Cet été, le "New York Times Magazine" a publié un article hors du commun: une enquête que Nathaniel Rich, journaliste et romancier, a réalisée sur la catastrophe écologique à venir, et dont les droits ont été rachetés par Apple cet été.
Les magazines et revues publiant des articles longs, ne collant pas à l'actualité directe, fleurissent, comme en témoigne le lancement de Ebdo. Ils ont peu, voire pas, de publicité. Jean-Marie Charon, sociologue, spécialiste des médias, décrypte cette tendance. Lire aussi
XXI, Feuilleton, France Culture Papiers, La Revue Dessinée… Ces objets hybrides, à mi-chemin entre le magazine et le livre, sont apparus depuis moins de dix ans sur les étals de nos libraires, et depuis, ces publications ne cessent de foisonner. On les appelle des mooks, et ils reflètent une tendance nouvelle du journalisme. Un livre d'Audrey Alvès et Marieke Stein intitulé Les mooks, espaces de renouveau du journalisme littéraire, vient de paraître chez L’Harmattan.
Le futur hebdomadaire papier veut révolutionner le secteur: 100% papier, en-dessous de 4 euros, à l'écoute permanente de ses lecteurs et surtout sans aucune pub pour ne pas subir des pressions. Le but est comme avec XXI et 6 mois de redonner de la place au reportage et au récit du temps long. Lire aussi
L’enlèvement du bébé Lindbergh en 1932 fait partie de cette série de faits divers exceptionnels, qui a passionné la presse et le cinéma d’actualité dans un premier temps, puis inspiré des écrivains, des enquêteurs indépendants, et toute une littérature qui ne se satisfait pas de la vérité judiciaire, ou qui revient régulièrement sur l’un ou l’autre aspect négligé de l’événement. Ce que la presse a appelé «the greatest human interest story of the decade» provoqua un véritable déluge d’informations non vérifiées, de rumeurs, une foule de correspondants et d’envoyés si spéciaux qu’ils n’existaient pas nécessairement, et une certaine image de l’Amérique brutalement projetée sur l’écran déformant de la grande presse européenne.
The Boston Globe this week unveils the latest step toward figuring out its future: onstage storytelling, part journalism, part performance. Scott Helman, a versatile Globe veteran cast as editor/director of the show, says “We want to play to our strengths as storytellers and conveners in this city in some entirely new ways.” Lire aussi "US: Le Boston Globe fait son show" (366)
(Edition abonnés). Mensuel, le Diplo prône un journalisme de temps long, quand une majorité de médias concentrent leur énergie sur leur flux d’information. Journal d’opinion, il incarne un courant de la gauche radicale qui a quasiment disparu de la presse quotidienne. International, il consacre de longs formats à des contrées lointaines, quand beaucoup de médias ont dû réduire leur présence à l’étranger. Critique, il n’a de cesse de faire la leçon à ses homologues, dont il dénonce les partis pris et les conformismes. Créé en 1954, par Hubert Beuve-Méry et François Honti, il s’agit d’un supplément du Monde destiné aux «cercles diplomatiques» et aux «grandes organisations internationales», réalisé par le service étranger du quotidien. Mais il s’en affranchit à partir de 1973, et le groupe Le Monde, actionnaire majoritaire à 51%, n’exerce qu’une tutelle lointaine sur sa filiale.
The Washington Post today announces The Lily, an experimental, visually-driven product designed for millennial women that will boldly reimagine The Post’s award-winning journalism for distributed platforms. The Lily will emphasize platform-specific storytelling, integrating smart content with striking visuals to inform and entertain. The Lily will appear on Medium, Facebook and Instagram to start.
A l'heure où la presse est en plein marasme, des audacieux misent sur la création de journaux et de magazines innovants, décalés, à rebours de l'air du temps, avec des formats longs et des sujets singuliers. Rencontre avec d'irréductibles passionnés. Lire aussi "Le Progrès Social devrait cesser de paraître" (CB News) et "Le retour du temps long" Stratégies abonnés)
Inspiré d’un concept américain, "Live Magazine"est un journal parlé, vivant et éphémère, sans enregistrement sonore ni visuel. A l’heure de Youtube et de la défiance des lecteurs envers les médias, le public se précipite pour écouter des journalistes raconter sur scène, des histoires vraies. Pour Florence Martin-Kessler, la rédactrice en chef, et ses associés, Thomas Baumgartner (76e promo ESJ Lille) et Sébastien Deurdilly, le job consiste d'abord à sélectionner une histoire puis à accompagner l'auteur pour qu'il la transforme en récit plus subjectif. Lire aussi "Florence Martin-Kessler, l’art de mettre la presse en scène" (Le Monde)
Il y a bientôt dix ans, alors que le web semblait la seule alternative crédible pour la presse, Patrick de Saint-Exupéry a lancé XXI. La revue papier trimestrielle, pionnière du mouvement slow journalism, est née avec une idée cardinale: revenir aux fondamentaux de la narration.
Mediapart inaugure sa toute nouvelle rubrique «Panoramique» dédiée aux longs formats. Ce journalisme narratif et visuel qui prend le temps rencontre un certain écho (cf. The New York Times avec «Snow Fall», L'Équipe avec «Explore», Le Quatre Heures, Ulyces ou StreetPress , etc.) L'arrivée de Donatien Huet (ex Arte) au poste de chef de projet éditorial, n'est pas étrangère à cette évolution. Avec "Le Journal" et "Le club", la vidéo est perçue comme le 3e pilier de la société. Lire aussi "Médiapart inaugure une nouvelle rubrique, "Panoramique", dédiée aux longs formats multimédias" dans La Correspondance de la Presse du 28 juillet 2016
A lire dans Eulalie n°21, mai 2016 Ils sont jeunes, brillants, entreprenants. La belle équipe de Leopolis prépare le cinquième numéro (payant) d’une revue «slow media» axée sur le photojournalisme et le territoire Nord. Lentement donc, ils font bouger les lignes. Et réinventent peut-être le journalisme. À l’origine de cette belle aventure, deux jeunes entrepreneurs, Thomas Spriet et Hicham El Mokhtari.
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Des deux côtés de l’Atlantique apparaissent de plus en plus d’articles faisant éclater les conventions régissant la presse papier. On assiste depuis plusieurs années à une hybridation de la presse quotidienne et magazine. Grâce à la multiplication des suppléments et à l’influence de la direction artistique, un domaine où longtemps seul "Libération" s’aventurait, les journaux ressemblent de plus en plus à des magazines, ce qui constitue également un bon moyen d’attirer les annonceurs.
Les revues XXI ou Les Jours tendent à faire de la longueur une vertu cardinale. Pourtant, en journalisme comme en littérature, la concision n’est-elle pas un moyen d’aller à l’essentiel? (Edition abonnés)
(Edition abonnés) A la tête de “19h le dimanche” depuis la rentrée, Laurent Delahousse continue de défendre sur France 2 un journalisme édulcoré et spectaculaire. Sa marotte: le «storytelling», cet art du récit qui a submergé la communication, la politique et le journalisme. Parler d’actu, pourquoi pas, mais sous les atours plus vendeurs du roman. Cette manière de scénariser le journalisme accroche le regard mais polit la réalité.
Le fameux magazine US va bientôt fêter ses 50 ans. A l’occasion de l’exposition “Annie Leibovitz, les premières années” à la Fondation Luma, retour sur l’histoire d’un journal qui a accompagné le mouvement hippie, a permis l’éclosion de talents – Annie Leibovitz, Tom Wolfe, Hunter S. Thompson – et inventé le style gonzo. Une exaltation de la liberté qui a tourné à la caricature? Voir aussi "François Angelier sur France Culture: "mauvais genre", bon esprit" (TéléObs)
A lire dans Eulalie n°24, juin 2017. Journalistes au quotidien, ils s’échappent du cadre rigide de la colonne pour déployer leur écriture dans le plus vaste format du livre. Une expérience professionnelle passionnante, mais aussi un investissement (et un plaisir) personnel. Avec les témoignages de Gilles Durand, Geoffroy Deffrennes, Stéphanie Maurice (66e promo ESJ Lille), Éric Maîtrot (59e promo ESJ Lille), Jean-Louis Crimon, Frédéric Lépinay et Anthony Dufour
Créé en janvier 2008, XXI pratique l’information «grand format» sur le modèle américain du New Yorker. Publiée quatre fois l’an à 45.000 exemplaires, la revue a révolutionné la pratique journalistique en se donnant le temps de la profondeur, du texte long et du reportage dessiné. Neuf ans plus tard, Patrick de Saint-Exupéry quitte son fauteuil de rédacteur en chef, et c'est Christophe Boltanski, ancien correspondant de guerre à Libération et au Nouvel Observateur, qui lui succède à la tête de la rédaction. Lire aussi «Il faut un journalisme plus humble, qui avoue ses lacunes, ses ignorances» dans Le Soir du 28 février 2017, ainsi que "La revue "XXI" va lancer un hebdomadaire "populaire" début 2018" (Stratégies)
Sursollicité, l’internaute veut être informé ou diverti vite et bien. Le langage journalistique traditionnel prend un coup de vieux. Aujourd'hui ne peuvent prospérer, semble-t-il, que le papier «long format» renseigné et réfléchi, dans lequel on s'immerge comme dans un film ou un documentaire. Ou la brièveté «smart» mais aussi vivante, sur le ton qu'on emploie sur les réseaux sociaux ou entre amis. Les formats figés qu'on trouve dans les journaux papier et qui «tirent à la ligne» sont les victimes de l'impatience des lecteurs.
The Washington Post has been posting content to Medium for over a year but has been more actively exploring what works well on the platform and how it can be of value to the publisher for the past 12 months. It has posted a mix of content that has appeared elsewhere online (often tech-focused or more in-depth analysis), as well as more human-led stories and behind-the-scenes coverage from reporters. Since last week, The Economist has been posting long-form articles every three or four days that have previously appeared in its end-of-year addition. These cover topics like history and nature, ranging from the New York flower business to the decline of golf. It will also publish a selection of essays that are due to come out in print at the end of the month. Lire aussi "Our 8 second attention span and the future of news media" (VentureBeat)
Quarante ans après sa création, le magazine Première inaugurera mercredi 2 novembre une nouvelle formule, premier acte de la stratégie de relance élaborée par son nouveau propriétaire, le groupe LFF Média, éditeur de l’hebdomadaire professionnel Le Film français. En mai dernier, celui-ci avait racheté le magazine de cinéma à la barre du tribunal de commerce au groupe belge Rossel, lui-même acquéreur du titre deux ans plus tôt auprès du groupe Lagardère Active. Voir aussi "Objet perdu: le Pariscope" (Le Monde)
Voyageur intrépide et infatigable, Joseph Kessel a toute sa vie puisé dans ses reportages la matière de ses célèbres romans.
Avec le passage au numérique à la fin du XXe siècle, la presse s’est mise à produire toujours plus de contenus, brouillant la compréhension du lecteur. Face à cette déferlante, un modèle alternatif a émergé, le slow journalism. Quelles sont les caractéristiques de ce type de média?
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"Sans le soutien financier du Pulitzer Center, même le "New York Times" n’aurait pu financer un tel projet, comprenant texte, photo et vidéos, qui s’est étendu sur deux ans."