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Entre les manifestants qui veulent faire entendre leurs revendications et ceux qui s'opposent frontalement aux médias traditionnels, la couverture médiatique du mouvement est loin d'être aisée. Voir aussi
Un documentaire intitulé "En formation" de Sébastien Magnier et Julien Meunier interroge l'apprentissage du journalisme au CFJ. 20 ans après la parution de l'essai de François Ruffin, le CFJ est-il toujours une fabrique à petits soldats de l'info? C'est ce qu'on va se demander avec nos quatre invités: Mélina Huet, Hadrien Mathoux, Samuel Bouron, ainsi que Julie Joly, directrice du CFJ depuis 2012, fonction qu'elle va quitter en janvier prochain pour prendre la direction générale de l'Obs. (vidéo réservée aux abonnés) Voir aussi
Les activistes des Sleeping Giants, des anonymes qui luttent contre le financement par la publicité des médias ou émissions qu’ils estiment prôner la haine, ont lancé mercredi une campagne destinée à interpeller la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP). En cause: Rivarol est reconnu comme «publication d’information politique et générale (IPG)» par ladite commission, qui dépend du ministère de la Culture. Ce qui lui ouvre droit à des subventions indirectes telles qu’un taux de TVA réduit ou des tarifs postaux préférentiels notamment.
Le réalisateur Bruno Dumont s'attaque au milieu des médias et de la "bourgeoisie journalistique" dans "France", satire au vitriol sur une vedette du petit écran incarnée par Léa Seydoux. Avec Daniel Schneidermann et Mémona Hintermann-Afféjee, ancienne grande reporter à France 3, il débat de la mise en scène du journalisme et des similitudes entre télévision et cinéma.
Pointées du doigt comme modèles de la «mal-information», les chaînes d’information en continu concentrent les critiques: information spectacle, remplissage, prééminence du commentaire sur le reportage ou l’analyse de fond… L’information en continu apparaît cependant non comme une dérive, mais comme le miroir grossissant des travers du système médiatique actuel.
Lundi 21 septembre se tenait le séminaire de journalistes sur le traitement de l’information sur les Gilets jaunes en région Hauts de France. Il était organisé par les Entretiens de l’information et le Club de la presse Nord-Pas-de-Calais, avec le soutien logistique et technique de L’Observatoire des médias. Par Jean-Marie Charon Voir aussi
Sophie Eustache écrit dans la presse professionnelle, syndicale et généraliste. Syndiquée au SNT-CGT, elle a aussi créé l’association "Journalistes debout" en 2016. Elle fait paraître aux éditions Amsterdam "Bâtonner, Comment l’argent détruit le journalisme", réquisitoire contre un "journalisme de marché". Voir aussi
La focalisation sur l’«indiscipline» des quartiers populaires et de leurs habitants occasionne de nombreux morceaux de bravoure dans la presse généraliste, bien au-delà des médias réactionnaires ou d’extrême droite qui en font leur fonds de commerce. C’est tout particulièrement le cas dans Le Parisien. Sources exclusivement tirées des autorités, quasi silence sur les violences policières, stigmatisation des habitants à coups de partis pris, angles sécuritaires… Dans la maison Arnault, le journalisme de préfecture (spécialité quartiers) s’amplifie avec la crise. Voir aussi
Alors qu’ils ont longtemps accompagné l’émancipation des femmes, les titres féminins proposent une couverture du coronavirus bourrée de clichés sexistes. Conseils beauté déconnectés du réel, incitations à l’achat, héroïsation des patrons de l’industrie du luxe… Les médias féminins sont plus que jamais en décalage. Voir aussi
En qualité d’observatoire critique des médias, Acrimed s’est intéressée à la création du Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM). À peine née (et à vrai dire avant même sa naissance), cette instance tripartite, regroupant des représentants des journalistes (organisés ou non), des patrons de presse (pudiquement rebaptisés «éditeurs») et du public, suscite déjà le débat… voire la controverse. Nous y revenons dans ce texte.
Mi-janvier, tous les salariés du quotidien Le Monde, de Télérama, de Courrier international, de La Vie, de L’Obs et du site Huffington Post s’installeront près de la gare d’Austerlitz, à Paris. Tous, sauf Le Monde diplomatique, filiale à 51% du groupe. Dirigé par Serge Halimi, le mensuel à l’allure de quotidien créé en 1954 par le «père» du Monde Hubert Beuve-Mery s’est éloigné de sa vocation d’origine qui le destinait aux fonctionnaires des affaires étrangères.
Le 16 septembre, Acrimed était invitée devant la section de l’Éducation, de la culture et de la communication du Conseil économique, social et environnemental (CESE) qui prépare un avis intitulé «L’éducation aux médias et à l’information au défi des mutations du monde des médias». Voici en substance la teneur de notre propos lors de l’entretien avec la rapporteure Marie-Pierre Gariel. Voir aussi
Le mouvement a révélé l’ampleur de la défiance du grand public à l’égard des médias, provoquant une brutale prise de conscience des journalistes. Un an après, quels ont été les changements dans les pratiques ? «Libération» a interrogé plusieurs responsables de rédaction: Patrick Jankielewicz (La Voix du Nord), Céline pigalle (BFM TV), Vincent Giret (France Info), Yannick Le Tranchant (France Télévisions), Carine Fouteau (Mediapart), Etienne Gernelle (Le Point), Guillaume Goubetry (La Croix), François-Xavier Lefranc (Ouest-France). Voir aussi
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Menace sur le pluralisme: Une concentration dans les médias toujours plus forte L’essentiel des entreprises de presse, radio ou télévision est entre les mains d’une poignée d’industriels soucieux de défendre leurs intérêts économiques et leurs convictions politiques. Au sommaire - TF1-M6 : Un projet de fusion préoccupant
- Chez Prisma Media, l’impossible déontologie
- Christian Delporte : « Bolloré a un projet politique défini et construit son empire médiatique dans ce but »
- JT : Que servent les grands-messes de l’info publique ?
- Le CSA manque à sa tâche
- Pour une presse indépendante : Lectrices, lecteurs, au travail !
- Contre la concentration des médias, reprendre le contrôle
- « La fragilité économique est un obstacle au pluralisme dans les médias »
- Mediacités, le caillou dans la chaussure de l’Occitanie
- Chez Médiacités : « Débusquer ce qui est caché »
- Arrêt sur images : De la « dictature » à la démocratie intégrale
- Le Canard enchaîné : « Un contre-pouvoir, c’est une solidité financière »
- Splann ! Bousculer les médias de l’intérieur
- L’Écho des Cévennes : « Le pélou dans le caleçon du notable »
Des «Informés» de France info aux émissions de Public Sénat, j’ai croisé essentiellement, pendant plusieurs années à participer à ces “débats”, des gens étroits d’esprit, manipulateurs et qui ne travaillaient pas leur sujet. Mais plus ennuyeux encore: j’y ai vu comment le débat public autorisé était maintenu dans un cadre idéologique très strict où il est impossible de parler de classe dominante, de propriété ou d’égalité sans passer pour un fou. Et ce, même avant l’arrivée dans les studios. Entre 2015 et nos jours, j’ai participé à ces émissions en essayant d’en changer un peu le ron ron quotidien. J’en ai déduis qu’il n’y avait pas besoin, hélas, d’un Vincent Bolloré pour rendre notre télé imperméable à toute idée un peu critique, voici pourquoi. par Nicolas Framont Voir aussi
Le livre de Balzac écrit entre 1837 et 1843 est porté à l’écran par Xavier Giannoli, lui-même fils de journaliste. Il raconte l’arrivée à Paris de Lucien de Rubempré (Benjamin Voisin). Ce jeune poète d'Angoulême s’aperçoit vite qu’il ne pourra vivre de son art. Suite à sa rencontre avec le journaliste Lousteau, il entre dans la presse. Voir aussi
Le fondateur du site de critique des médias, Daniel Schneidermann, passera la main à son équipe au début de l’automne. Il reste toutefois journaliste et chroniqueur.
La 13e édition des Assises du journalisme est consacrée à "l'information aux temps COVID". Selon l'étude de Viavoice pour les Assises internationales du journalisme, les Français, toujours méfiants vis-à-vis des médias et notamment dans le traitement jugé anxiogène de la pandémie, sont dans le même temps convaincus de leur utilité. Entretien avec le sociologue Jean-Marie Charon, spécialiste des médias et du journalisme. Voir aussi
A lire dans Le Monde diplomatique, août-septembre 2020 Des élections américaines à la crise du Covid-19, tout événement s’accompagnerait désormais d’une vague de fake news. Mais cette épidémie est-elle si nouvelle? Depuis le XIXe siècle, les médias traditionnels qui se dressent pour défendre la vérité enchaînent bobards et faux scoops.
Dominique Wolton directeur de recherche au CNRS, directeur de la revue «Hermès», dénonce une société qui vit au rythme «d'une surinformation, cette tyrannie de l'événement» qui serait imposée par les chaînes d'information et les réseaux sociaux. Il appelle à un sursaut. (Article réservé aux abonnés) Extraits "Toutes ces chaînes d'information et ces réseaux sociaux qui parlent au nom de la démocratie, du droit de savoir, en réalité, ce n'est pas vrai! C'est leur modèle économique, cette logique haletante!" "Tout ce qu'on dit sur les réseaux sociaux n'est pas forcément vrai! La tyrannie de l'expression est devenue aujourd'hui la tyrannie de l'information... Et la grandeur du métier de journaliste est justement de faire continuellement la distinction entre les deux" "Nous devons accélérer et mener une réflexion quasi métaphysique sur le rapport à l'événement, à l'homme, à l'histoire et à l'enjeu essentiel de la diversité culturelle: on ne pense pas et ne rêve pas de la même manière au Nord et au Sud, à l'Est et à l'Ouest." "La politique, c'est aussi savoir se faire rare."
Les citoyens ont perdu confiance dans l’information? Avec ce documentaire punchy, à découvrir sur le site DocsTV.fr*, la réalisatrice Anne-Sophie Novel pourrait bien la leur redonner. * 7 jours d'essai gratuit après inscription et enregistrement des coordonnées bancaires.
A lire dans Le Monde Diplomatique, février 2020 L’éducation aux médias et à l’information existe depuis des décennies, mais l’attentat contre «Charlie Hebdo», en 2015, a marqué un tournant. Désormais, il s’agit moins de développer le recul critique sur les grands moyens d’information que de rétablir la confiance vis-à-vis du journalisme et d’inculquer les «valeurs de la République» aux jeunes des quartiers populaires. (Avec le témoignage de Lucas Roxo, ESJ Lille 2013, 87e promo) Voir aussi
Dans le 33e Baromètre de confiance dans les médias réalisé par Kantar pour « La Croix », l’intérêt des Français pour l’information atteint son plus bas niveau historique. Un an après l’émergence des gilets jaunes, 71% des Français n’ont pas le sentiment que les médias rendent «mieux et davantage compte » de leurs préoccupations. Si la télévision reste l’accès privilégié à l’information pour les seniors, le numérique et les réseaux sociaux s’imposent toujours plus largement chez les plus jeunes. Voir aussi
Analyse. Le temps d’antenne consacré au débat sur la grève contre la réforme des retraites et ses conséquences est monopolisé par les éditorialistes issus de médias conservateurs. Voir aussi
Après l'effondrement, lundi 18 novembre, du pont de Mirepoix-sur-Tarn (deux morts) plusieurs internautes font circuler la séquence suivante de LCI. On y voit le directeur adjoint de la rédaction de Marianne, Perico Légasse, critique gastronomique (et accessoirement mari de Natacha Polony), livrer son analyse sur l'effondrement du pont.
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Sur un groupe de discussion Telegram, un appel a été lancé pour refuser de s’adresser aux médias, “qui ne délivrent pas une information plurielle, objective, qui ont abandonné le travail d’investigation, ne respectent pas la charte de Munich et ont oublié qu’ils sont le 4e contre-pouvoir indispensable à toute démocratie”.