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La déferlante de l'intelligence artificielle contraint tous les médias à s'y mettre. A Radio France, un logiciel de transcription automatique de toutes les émissions a été intégré au système rédactionnel. Télévisions, radios et journaux du monde entier expérimentent en ce moment le potentiel de cette révolution technologique, mais aussi les risques qu'elle fait courir à leur crédibilité. accès premium Voir aussi
Le rédacteur en chef du Monde diplomatique, Benoît Bréville – qui a étudié l’histoire à l’UQAM – a animé une table ronde en compagnie d’Éric-Pierre Champagne, président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, sur l’avenir des médias. Et leur analyse de la situation est peu réjouissante.
Les médias auraient-ils trouvé, avec l'intelligence artificielle (IA), un moyen de démultiplier leur audience en traduisant leur contenu dans différentes langues? Le Monde propose "Le Monde in English", une sélection d'articles traduits par "deux agences américaines avec l'aide d'un outil d'intelligence artificielle", tandis que Le Figaro, qui publie chaque semaine des articles issus de titres de presse européens, et Courrier international, dont le modèle est basé sur la reprise d'articles sélectionnés dans la presse étrangère, continuent de confier les tâches de traduction à des professionnels. Voir aussi
Drawing on 134 interviews with news workers at 35 news organizations in the United States, the United Kingdom, and Germany — including outlets such as The Guardian, Bayerischer Rundfunk, the Washington Post, The Sun, and the Financial Times — and 36 international experts from industry, academia, technology, and policy, this report examines the use of AI across editorial, commercial, and technological domains with an eye to the structural implications of AI in news organizations for the public arena. In a second step, it considers how a retooling of the news through AI stands to reinforce news organizations’ existing dependency on the technology sector and the implications of this.
Alors que le quotidien américain a lancé fin décembre des poursuites contre la maison mère de ChatGPT, celle-ci estime que la plainte est sans fondement. Le média new-yorkais aurait manipulé les «prompts» pour tenter de prouver la copie d'extraits d'articles de ses journalistes, estime OpenAI.
A quarante ans, la chaîne de la francophonie est toujours majoritairement financée par la France mais génère 80% de ses audiences en Afrique. Pour rester pertinente, elle veut produire plus de contenus sur ce continent et ouvrir sa gouvernance à des Etats de la région.
Channel 1.AI fait le pari de lancer une chaîne d'information générée en grande partie par l'IA. Elle sera accessible en 2024 dans le monde entier via internet, et le groupe espère conclure des partenariats avec des télévisions connectées. La chaîne est présentée par des journalistes ressemblant à des humains (soit des images artificielles soit des images de personnes réelles qui ont donné leur accord pour être «clonées»), mais qui peuvent changer de langue en quelques instants. Parallèlement, il pourra y avoir une traduction simultanée à l'intérieur des reportages. Elle vise la personnalisation des contenus.
Le propriétaire de «Bild», Politico et Business Insider va fournir des données d'entraînement à la maison mère de ChatGPT contre une belle rémunération. Et le robot conversationnel permettra un accès facilité aux médias du groupe. Le groupe Axel Springer a annoncé la suppression de postes qui peuvent être remplacés par l'intelligence artificielle. Plus récemment, il vient d'annoncer le lancement à l'été 2024 d'un générateur de tendances d'actualité exclusivement dirigé par l'intelligence artificielle (sous la marque Upday, actuel agrégateur d'informations sur Samsung). accès abonnés Voir aussi
Après avoir suspendu fin octobre son projet d'expérimentation de l'IA face à la grogne d'une partie du personnel, le quotidien nancéien a finalement démarré fin novembre et pour trois mois un test du robot conversationnel Chat GPT.
L'expérimentation implique "quatre ou cinq secrétaires de rédaction (SR*) volontaires" et est limitée à la copie des correspondants en provenance de l'agence locale de Lunéville (Meurthe-et-Moselle). Une "quinzaine" d'articles sont ainsi passés chaque jour à la moulinette de Chat GPT. *journalistes chargés de la relecture des articles et de leur mise en page Voir aussi
Recherche d’informations, production de contenu, traduction, détection de propos haineux… l’intelligence artificielle (IA) générative promet d’importants gains de productivité dans l’univers des médias. Mais il faut crucialement rappeler que les IA génératives n’ont pas d’idées, et qu’elles reprennent des propos qui peuvent être agencés de façon aussi intéressante qu’absurde (on parle alors d’«hallucinations» des systèmes d’IA). Ces IA génératives ne savent pas ce qui est possible ou impossible, vrai ou faux, moral ou immoral. Alors, comment les médias peuvent-ils exploiter les outils d’IA tout en évitant leurs écueils? par Laurence Devillers
Alors que les Etats généraux de l'information entrent dans le vif du sujet, les éditeurs établis mettent l'accent sur l'éducation aux médias et la labellisation des rédactions comme instruments pour renforcer le lien de confiance avec le public. Plusieurs groupes audiovisuels (France Télévisions, TF1, France Média Monde, etc.) ont déjà intégré la Journalism Trust Initiative (JTI), un système de certification fondé sur les normes ISO mis en place par RSF. Voir aussi
L’expérimentation du robot conversationnel ChatGPT dans une rédaction de l’Est Républicain, un temps suspendue, a finalement été confirmée. Elle devrait commencer le 22 novembre. Une étape avant une généralisation dans les autres titres du groupe Ebra?
West Virginia’s newspaper history begins not long after the Revolutionary War. The Berkeley Advertiser, founded in Shepherdstown, was the first; it debuted in 1790. There are currently 63 news media publishers in West Virginia, representing 23 owners or ownership groups, according to the West Virginia Press Association. Voir aussi
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C'est une première en France, un média qui s'allie à l'outil phare de l'intelligence artificielle générative. Le quotidien français "Le Monde" annonce avoir signé un partenariat avec l'entreprise OpenAI, derrière ChatGPT. Jusqu'ici les médias s'étaient montrés méfiants vis-à-vis de ces outils. Voir aussi Intelligence artificielle: un accord de partenariat entre «Le Monde» et OpenAI. Par Louis Dreyfus (Président du directoire du «Monde») et Jérôme Fenoglio (Directeur du «Monde») (Le Monde, 13 mars 2024)
Pour Aurélie Jean, scientifique en modélisation algorithmique, si l’intelligence artificielle représente bien pour les journalistes un nouveau défi, elle peut les aider à rendre leur travail encore «plus précis et plus pertinent». Face à l’avalanche de données et d’informations, leur rôle demeure primordial.
À peine remise des conséquences sur ses modèles économiques de la révolution numérique, la presse fait face à celle de l'intelligence artificielle. Comment éviter de perdre des emplois et la valeur de contenus journalistiques très prisés? La toute nouvelle régulation européenne devrait l'aider. Avec - Pierre Petillault directeur général de l’Alliance de la presse d’information générale (APIG)
- Julie Lorimy directrice générale du Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM)
La démocratisation rapide de l’intelligence artificielle confronte les rédactions à un défi de taille: comment saisir les opportunités de ces nouveaux outils sans détériorer la déontologie des journalistes et la confiance du public? Nous avons lu 20 chartes d'utilisation de l'IA dans les médias publiées en 2023 à travers le monde
L’avocate en propriété intellectuelle dans la tech, Cecilia Ziniti voit dans la plainte déposée par le journal contre l’entreprise d’intelligence artificielle l’occasion de clarifier les relations entre les médias et ces outils enthousiasmants… mais inquiétants. Voir aussi
De plus en plus de titres de presse écrite proposent des versions lues de leurs articles sur leurs sites ou applications, avec des voix naturelles ou de synthèse. Avec quels résultats auprès des lecteurs?
Le Figaro a décidé, comme d’autres médias à travers le monde, de se doter d’une charte sur l’usage de l’IA générative au sein de ses rédactions. "Notre responsabilité est de garantir que nos articles proviennent du travail de nos rédactions" souligne Marc Feuillée, directeur général du groupe Figaro. Voir aussi
À l’heure où les fausses images générées par des intelligences artificielles deviennent de plus en plus difficiles à déceler, les médias d’information tentent de trouver des parades pour les distinguer des photographies prises par des journalistes sur le terrain. Thomson Reuters et Canon, accompagnés de Starling Lab, un laboratoire de recherche universitaire américain, testent une nouvelle manière de certifier des photos dès leur prise de vue, en s’appuyant sur l’inviolabilité des informations enregistrées dans une blockchain publique.
Certains médias expérimentent l'utilisation de robots conversationnels pour écrire tout leur contenu et se revendiquent comme tels. A l'inverse, des sites utilisant l'IA le cachent, provoquant beaucoup d'inquiétudes dans la profession...
Reporters sans frontières (RSF) et l'Alliance de la presse d'information générale (Apig), qui regroupe près de 300 journaux, s'associent pour mettre au point une IA dédiée aux journalistes. Le projet Spinoza devrait se concentrer dans un premier temps sur des informations liées au changement climatique regroupées dans des "bases de données composées de productions scientifiques, de textes de lois, ainsi que d'articles de presse fournis par les journaux volontaires". Voir aussi
Qui sont les clients VIP d'un groupe de média? C'est en partant de cette interrogation que Violette Chomier, la Chief Data Officer (CDO) du groupe Les Echos / Le Parisien et son équipe se sont attaquées à la normalisation de la donnée au sein d'un groupe comprenant 35 marques d'événementiel, de services B2B et de média, des entités travaillant sur des modèles économiques souvent très différents. Dans le cadre d'un projet de consolidation des bases de données, le groupe a utilisé l'IA générative pour être en mesure de monétiser certains champs. Voir aussi
Le groupe Ebra, propriétaire de L'Est Républicain (mais aussi de L'Alsace, Le Dauphine Libéré, Le Progrès, les DNA, etc.) veut utiliser l'intelligence artificielle générative pour relire et éditer les articles de correspondants de presse. Aujourd'hui, cette mission de vérification, de relecture et de correction est réalisée par les secrétaires de rédaction, qui représentent par exemple à l'Est Républicain une cinquantaine de journalistes, soit un tiers des effectifs de la rédaction. Voir aussi
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«La meilleure façon d'assurer un maximum de fiabilité aux réponses de l'IA est de la nourrir, dès sa création, de données strictement vérifiées .