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Meta, maison mère de Facebook, qui a retiré les contenus d'actualités de sa plateforme dans nombreux pays, a indiqué qu'il supprimerait l'onglet Facebook News en Australie et ne renouvellerait pas ses accords de contenus avec les médias d'une valeur de centaines de millions de dollars.
CNN a cessé jeudi de publier des contenus sur Facebook en Australie après qu'un tribunal eut jugé que les groupes de presse étaient responsables des commentaires diffamatoires liés à leurs articles sur le célèbre réseau social américain, et donc susceptibles de poursuites en vertu de la sévère législation australienne en matière de diffamation.
Facebook met ses menaces à exécution: ses utilisateurs australiens ne devaient plus voir ni partager de liens d’information provenant de médias locaux ou internationaux, en représailles à un projet de loi qui veut forcer les plates-formes à rémunérer les médias pour la reprise de leurs contenus. Google avait aussi menacé de suspendre ses services en Australie, mais il vient de faire part d’un accord passé avec le groupe de médias de Rupert Murdoch, News Corp. –qui comprend The Wall Street Journal, The New York Post, The Times, The Sun, The Australian… Voir aussi
Microsoft propose son moteur Bing, rebaptisé Microsoft Bing en octobre dernier, comme alternative à Google qui pourrait bientôt disparaitre en Australie. En effet, face à un projet de loi visant à la contraindre de rémunérer les éditeurs de presse pour la reprise de leurs contenus, la firme de Mountain View a menacé de suspendre son moteur de recherche en guise de protestation. A noter que bien que Bing Microsoft soit le deuxième moteur de recherche le plus populaire d'Australie, il n'occupe que 3,7% de parts de marché sur ce territoire, contre 95% pour Google.
Tim Berners-Lee, principal inventeur du Web en 1989, affirme que le projet de l'Australie visant à forcer les géants du numérique à rémunérer les médias pour l'utilisation de leurs contenus est «irréalisable» et sape un «principe fondamental» de l'internet. Le physicien britannique déclare qu'il comprend la nécessité pour les éditeurs de presse d'être «correctement récompensés» pour leur travail. Mais «les contraintes sur l'utilisation des liens hypertextes ne sont pas la bonne façon d'atteindre cet objectif», affirme-t-il. Voir aussi
La cour d’appel de Paris a validé la décision de l’Autorité de la concurrence d’imposer des négociations à la firme américaine sur la question des «droits voisins», qui prévoient une rémunération pour les contenus des médias (photos et vidéos notamment) repris par le moteur de recherche. Google avait refusé d’emblée de payer la presse française, déclenchant un bras de fer avec le secteur. Voir aussi
Après Google, c'est au tour de Facebook de montrer les dents, s'opposant lui aussi à un projet de loi visant à forcer les deux géants à partager leurs revenus publicitaires avec les éditeurs de presse. A défaut de vouloir payer pour les articles de presse qu'il diffuse sur ses plateformes, tel que souhaite l'imposer le gouvernement australien, Facebook a indiqué au contraire qu'il était prêt à empêcher la publication de tout contenu émis par les médias australiens sur Facebook et Instagram. Voir aussi
Le groupe audiovisuel public australien ABC a annoncé mercredi la suppression de 250 emplois en raison de la baisse de la dotation de l'Etat, liée aux efforts du gouvernement conservateur pour réduire les dépenses publiques. L'Australian Broadcasting Corporation, qui est régulièrement critiquée par les élus du camp conservateur et les médias du groupe News Corp de Rupert Murdoch, cherche à réduire drastiquement ses coûts en raison de cette baisse de revenus. Voir aussi
Facebook a rejeté lundi les appels du gouvernement et des médias australiens à partager les revenus publicitaires avec les organes de presse, en laissant entendre qu'il préférerait encore se passer des contenus d'information. Voir aussi
Un important groupe de presse australien, Nine Entertainment, a appelé Google et d'autres géants du Net à verser 360 millions d'euros par an aux médias du pays en vertu d'un code de conduite édicté par le gouvernement. Le mois dernier, l'Australie a annoncé qu'elle s'apprêtait à contraindre Google, Facebook et d'autres géants du numérique à partager les recettes publicitaires provenant des contenus d'actualité affichés par leurs moteurs de recherche. Cette mesure inédite sera observée de près par de nombreux pays qui souhaitent mettre en place des initiatives similaires. Voir aussi
La seule agence de presse nationale australienne, Australian Associated Press, va mettre la clé sous la porte en juin après 85 années de présence dans le paysage médiatique national, faute de rentabilité. Sur 180 salariés à la rédaction, 30 à 50 reclassements sont envisagés. Voir aussi
News Corp staff will be hit by a widespread round of targeted redundancies, including 55 journalists, within days. The executive chairman, Michael Miller, has warned publicly that long-term employees who lack digital skills would be leaving the company. “That’s acknowledging the business and the consumers are changing and the business needs to change with that.
A judge ruled that a newspaper, like any employer, has “a duty to take reasonable care against the risk of foreseeable injury, including foreseeable psychiatric injury,” to its staff. Will the threat of lawsuits push newsrooms to provide more support to journalists? Voir aussi How journalists can take care of themselves while covering trauma (poynter, 29 mai 2019)
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Au Canada, «dans les prochains jours», le gouvernement Trudeau déposera son projet de loi qui obligera Google et Facebook à dédommager les médias canadiens dont ils relaient les nouvelles. Le pays emboîte ainsi le pas à l’Australie, dont il s’est inspiré pour légiférer. Dans l’attente des moindres détails, décryptage d’un modèle inspirant, mais qui n’est pas sans faille. Voir aussi
L'entreprise californienne et le gouvernement australien ont trouvé un compromis sur le texte de loi qui vise à forcer Google et Facebook à mieux partager les revenus publicitaires avec les médias. La semaine dernière, le réseau social avait bloqué tous les contenus d'actualité dans le pays.
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Microsoft a tenté de rallier l'Amérique du Nord et l'Europe jeudi à sa proposition de rémunérer les médias pour leurs contenus, sur le modèle d'un projet de loi australien que Google et Facebook refusent. Le géant américain de l'informatique avait déjà indiqué la semaine dernière qu'il était prêt à combler le vide que pourrait laisser Google s'il suspendait son moteur de recherche en Australie, en riposte au "code de conduite contraignant" que le gouvernement veut imposer aux grandes plateformes.
Google est fermement opposé au projet de Canberra visant à instaurer un «code de conduite contraignant» censé gouverner les relations entre des médias en grandes difficultés financières et les géants d'internet. Le géant californien exige une modification du texte, sans quoi il sera contraint de suspendre son moteur de recherche dans le pays. Voir aussi
Google ne propose plus à certains Australiens l'accès à des sites d'information du pays, notamment ceux du quotidien Guardian australien et des journaux du groupe News Corp. Une mesure que la plateforme dit "expérimentale", destinée à se défendre contre une nouvelle réglementation australienne qui compte obliger Google et Facebook à payer les éditeurs de presse pour l'utilisation de leurs contenus.
Tout juste relancée par des philanthropes, l'agence de presse australienne fait déjà face à de graves difficultés financières, menacée par l'émergence d'une nouvelle agence de presse, que compte lancer le groupe News Corp Australia, ancien actionnaire majoritaire de l'AAP! Voir aussi
Premier éditeur français à être élu à la tête de l’European Newspaper Publishers Association (ENPA), Jean-Pierre de Kerraoul, président du groupe de presse hebdomadaire régionale Sogemedia, a participé à la délicate négociation que les éditeurs français, réunis au sein de l’Alliance pour la presse d’information générale (Apig), mènent avec Google pour l’application de ces droits d’auteur en vertu de la loi française votée le 24 juillet 2019. (article réservé aux abonnés) Voir aussi
The Conversation, founded in Australia in 2011 and now has 10 national and regional editions, brings together scholars and journalists to bring academic writing to a general audience, and may tell us a bit about where nonprofit media is headed. In a moment pandemic reporting has been overtaken by partisan infighting, The Conversation has thrived by staying focused on the science. Voir aussi
Le plus grand groupe de presse du pays du magnat Rupert Murdoch, News Corp, a annoncé qu'il allait, à compter du 29 juin, cesser d'imprimer plus d'une centaine de journaux locaux et régionaux. Certains vont tout simplement disparaître. 76 d'entre eux continueront à exister mais uniquement en ligne, entraînant la suppression de près d'un millier d'emplois. Voir aussi
L’autorité de la concurrence ordonne au moteur de recherche américain de négocier avec les éditeurs la rémunération de la reprise d’extraits de contenus, sous trois mois. Voir aussi
L'ensemble des Unes de la presse australienne étaient caviardées lundi matin en signe de protestation contre le recul de la liberté de la presse et la culture du secret au sein du gouvernement. La Une et les articles de la première page des journaux nationaux et régionaux, parmi lesquels des titres aussi prestigieux que The Australian, The Sydney Morning Herald et The Australian Financial Review, étaient ainsi recouverts d'encre noire.
Ce sont des poursuites sans précédent qui secouent le paysage médiatique australien. 23 journalistes et 13 organes de presse sont convoqués devant la justice pour n’avoir pas respecté le blackout médiatique sur l’affaire George Pell, cardinal reconnu coupable de pédophilie. Ceux-ci sont accusés d’avoir enfreint l’ordonnance de suppression («suppression order») émise par un juge de Melbourne. Le dispositif légal, utilisé très souvent en Australie, interdit aux médias de couvrir certains procès, de mentionner leur existence et de commenter cette interdiction-même.
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"Les gens ne viennent pas sur Facebook pour des informations et du contenu politique", a expliqué la société pour justifier la suppression de Facebook News, un onglet donnant accès aux articles en ligne de grands médias.