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July 22, 2024 1:15 AM
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Development of uncrewed robotic systems and their widespread use is a priority task for the Ministry of Defence of Ukraine.
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July 22, 2024 1:07 AM
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On their way to Romania, the two strategic bombers were intercepted by Russian MiG-31 and MiG-29 aircraft. On Jul. 21, 2024, two B-52H Stratofortress
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July 22, 2024 12:58 AM
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De récentes images satellites confirment la présence récente de systèmes antiaériens courte portée Pantsir autour du lac de Valdaï, connu pour accueillir une résidence du président russe Vladimir Poutine. La menace des drones kamikazes ukrainiens est prise très au sérieux, et même jusqu’à Moscou, où plus d’une vingtaine de Pantsir sont également déployés. Au final, avec les pertes en Ukraine, près de 45 % de la flotte de Pantsir russe n’est pas utilisable sur le champ de bataille ukrainien. Un site spécial Le lac Valdaï (oblast de Novgorord, Russie), situé entre Moscou et Saint-Pétersbourg, est connu pour accueillir sur ses berges un grand complexe abritant l'une des résidences de Vladimir Poutine, le président russe. Ce site est bien évidemment sous haute surveillance et dispose de nombreux systèmes de sécurité, y compris des systèmes antiaériens. Les images disponibles sur Google Earth permettent d'ailleurs de confirmer la présence d'une batterie antiaérienne longue portée S-300 (SA-10 Grumble) ou plus que probablement S-400 (SA-21 Growler) depuis au moins le 28 mai 2009. Celle-ci est déployée à moins de 5 kilomètres, plus au nord, en dehors du complexe. Toutefois, les dernières images Google Earth de la zone, prisent le 6 mai 2024, montrent une très forte augmentation des défenses antiaériennes. Grâce aux informations publiées par Mark Krutov et sa géolocalisation des systèmes, il est possible de confirmer la présence de la batterie antiaérienne longue portée - qui n'a pas bougé depuis mai 2009 - mais aussi de 5 systèmes antiaériens mobiles courte portée Pantsir S1 (SA-22 Greyhound). À la différence de la batterie antiaérienne longue portée, ces 5 systèmes ne sont pas directement placés sur le sol ; le système le plus au sud est placé sur un monticule, spécialement construit pour ce type de véhicule. les quatre autres sont situés sur des tours métalliques, d'une dizaine de mètres de hauteur. Cette mise en hauteur permet aux canons des Pantsir d'avoir un angle de tir plus élargit mais aussi et surtout, une détection radar bien plus efficace. D'ailleurs, les images satellites montrent également la présence de trois autres tours métalliques mais sans aucun système antiaérien placé sur celles-ci ; les constructions sont peut-être récentes et les Pantsir ne sont pas encore arrivés ? Sont-elles vides car le Président russe n'est pas présent et de fait, uniquement "armées" lorsque ce dernier est dans sa résidence ? Au moins 5 systèmes antiaériens courte portée Pantsir (avec une possibilité de 3 supplémentaires) et une batterie antiaérienne longue portée sont visibles sur les images satellites du 6 mai 2024 du site de Valdaï. Au moins 5 systèmes antiaériens courte portée Pantsir (avec une possibilité de 3 supplémentaires) et une batterie antiaérienne longue portée sont visibles sur les images satellites du 6 mai 2024 du site de Valdaï. © Air&Cosmos, Google Earth Ce déploiement s'explique par les attaques de drones suicides ukrainiens sur Moscou et Saint-Pétersbourg. C'est ni plus, ni moins une grande partie de l'ouest de la Russie qui se trouve à portée des différents drones suicides ukrainiens, y compris Valdaï. Or, le Pantsir S1, en plus de pouvoir intercepter à courte distance des avions, hélicoptères ou missiles, peut également détecter et détruire des drones. Pour rappel, le Pantsir se base sur un châssis de camion 8x8 (plusieurs versions) sur lequel a été placé une tourelle à vocation sol-air. Cette tourelle comprend alors : 2 canons à tir rapide de 30 mm à très courte portée (4 kilomètres), 12 missiles sol-air courte portée (12 kilomètres de portée, 15 kilomètres d'altitude), 1 radar de surveillance 2RL80 (bande S, 360°, élévation de 0 à 60°) placé au-dessus de la tourelle et d'une portée de 36 kilomètres, 1 radar de suivi de cible et de guidage missile 1RS2-1 (bande X/Ku), placé à l'avant de la tourelle et d'une portée de 28 kilomètres. Système antiaérien courte/très portée Pantsir-S1M. Système antiaérien courte/très portée Pantsir-S1M. © Rosoboronexport 21 Pantsir à Moscou À propos de Moscou et en dehors du brouillage GPS, le déploiement de Pantsir dans la capitale russe fut la première réponse à la menace de ces drones ukrainiens. Au départ, trois systèmes ont été déployés sur les toits de Moscou et ensuite renforcés par d'autres Pantsir supplémentaires autour de la capitale russe. Ces renforts s'accompagnent également par la construction de tours ou de monticules pour une partie des systèmes déployés. Des versions assez rares du Pantsir sont mêmes visibles dans la région ; au moins deux Pantsir-SA sont déployés. Ceux-ci sont en réalité des Pantsir développés pour le combat arctique et sont bien loin de leur zone de confort. Toutefois, leur présence démontre clairement un besoin urgent de protéger Moscou des drones ukrainiens. Aujourd'hui, d'après les informations de Mark Krutov et des images disponibles en sources ouvertes, la défense antiaérienne de Moscou comprend : 2 batteries longue portée S-400. 22 systèmes courte portée, tous des Pantsir hormis un lance-missiles courte portée Thor (SA-15 Gauntlet). 2 systèmes antiaériens courte portée arctiques (au nord), probablement deux Tor M2DT ou deux Pantsir-SA, respectivement, la version articulée du Tor et du Pantsir, toutes deux prévues pour l'Arctique. 2 probables systèmes antiaériens courte portée (à l'est) mais la seule image disponible ne permet pas de clairement identifier les deux véhicules. Défenses antiaériennes courte et longue portée autour de Moscou. Défenses antiaériennes courte et longue portée autour de Moscou. © Air&Cosmos, Google Earth Contrairement à Valdaï, Moscou est principalement protégée par des systèmes au sol ou sur des monticules. Quelques-uns de ces monticules ont spécifiquement été construits mais la plupart sont d'anciennes décharges recouvertes de terre et aménagées avec du béton pour accueillir un ou deux systèmes antiaériens courte portée. Deux tours sont visibles au nord ; l'une comprend un Pantsir, l'autre un Tor. À noter que les six Pantsir (2x "2 déployés au sol" et 2x "1 déployé au sol") situés à l'ouest de Moscou sont déployés principalement pour couvrir une zone de résidences de haut dignitaires russes. Nouveau déploiement de Pantsir sur une tour métallique dans les environs de Moscou. Nouveau déploiement de Pantsir sur une tour métallique dans les environs de Moscou. © Open Sources Beaucoup de systèmes déployés En plus de Valdaï et Moscou, des Pantsir ont également été aperçus du côté de Sotchi, région où le président Poutine détiendrait également une résidence. Il faut aussi ajouter certaines zones couramment ciblées par les drones suicides ukrainiens, et protégées par un ou plusieurs autres Pantsir (comme le port de Tuapsé). Au final, il est difficile de donner un nombre exact de véhicules déployés car les images OSINT de Pantsir comprennent des images au paysage flouté et donc, non géolocalisables. Au final, rien que pour Valdaï et Moscou, ce sont donc à minima 26 Pantsir qui sont déployés. Pour rappel, en 2022, les Forces armées russes disposaient d'un peu plus de 110 Pantsir en service (hors Pantsir-SA). Il faut toutefois noter qu'une soustraction de ces deux chiffres ne donnera pas le nombre de Pantsir disponibles au sein des Forces armées russes car 24 systèmes ont été mis hors de combat en Ukraine (uniquement prouvés par image, Oryx) : 19 détruits, 3 endommagés et 2 capturés par les Ukrainiens. Ce sont donc à minima 50 Pantsir qui sont inutilisables pour les opérations... sans oublier les Pantsir protégeant d'autres installations stratégiques ou encore les systèmes en entretien ou réparation. Enfin, il faut préciser qu'avec des dates différentes, il est compliqué de donner un chiffrage précis des systèmes déployés. En revanche, le choix du décompte ci-dessus comprend uniquement Valdaï et Moscou pour une bonne raison ; ces deux zones sont beaucoup trop importantes pour voir leurs défenses réduites. D'ailleurs, la présence de tours vides à Valdaï démontre clairement une possibilité de renforcer encore cette défense. De fait, ce cumul des pertes confirmées et des déploiements sur Moscou et Valdaï représentent à eux seuls 45 % de la flotte de Pantsir. Ce sont donc de nombreux systèmes qui manqueront sur le champ de bataille ukrainien, et tout particulièrement sa capacité à défendre des batteries antiaériennes S-300/S-400, des postes de commandement, centres logistiques, et autres cibles stratégiques contre la menace que représentent les drones d'observation (et le tir d'artillerie/de contrebatterie qui suivra) ou les drones suicides.
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July 22, 2024 12:51 AM
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La Russie continue de progresser, lentement, sur le territoire ukrainien. Mais à un coût particulièrement élevé : le Ministère de la Défense britannique annonçait il y a quelques jours que l’armée russe a perdu près de 70 000 hommes en deux mois. La guerre en Ukraine coûte cher, très cher à la Russie. D'après les derniers analyses des services de renseignements britanniques, la Russie aurait subi pas moins de 70 000 pertes militaires au cours des deux derniers mois, un chiffre qui comprend à la fois les blessés, les tués, les capturés et les disparus… Ces pertes représentent un nouvel accroissement du rythme déja observé par le passé, alors que la Russie a officiellement budgété 507 000 nouvelles pensions d'invalidité au 31 décembre 2023 par rapport à l'avant-guerre, à quoi il faut ajouter au moins 120.000 morts au front confirmées par les analyses. Menant offensives après offensives pour des gains territoriaux mineurs, la Russie ne semble pourtant pas réduire l’intensité de ses assauts. Le rapport publié le 12 juillet par le Ministère de la Défense du Royaume-Uni permet de constater l’ampleur des pertes pour la Russie, avec plus de 1 000 soldats neutralisés par jour. Assaut sur Kharkiv L'une des raisons de l'accroissement des pertes russes est l’ouverture d’un front dans la région de Kharkiv à la mi-mai. L’objectif officiel de la Russie était de créer une zone tampon côté ukrainien pour empêcher de nouvelles incursions terrestres sur son territoire, tandis que l'objectif tactique communément admis pour les analystes était de mettre la métropole ukrainienne à portée d’artillerie. Après deux mois d’efforts, aucun de ces objectifs n’est atteint, en raison notamment de l'autorisation faite à l'Ukraine de frapper les forces russes dans la profondeur de leur dispositif, y compris sur le territoire russe. Une décision des alliés de l’Ukraine qui conduira globalement à un effondrement de leur logistique, réduisant la puissance de feu et la quantité de matériels lourds engagés. 669bd1e905abc.webp Les équipements "civils" perdus représentent plus du quart du total depuis le mois de mai © 669be06221c6c.webp De nombreuses images permettent de témoigner de l'engagement d'équipements toujours moins performants, à l'image de ces moto cross utilisées dans un assaut russe... © Car si les pertes humaines sont lourdes, comme en témoignent les très nombreuses vidéos partagées par les forces ukrainiennes et les combattants des deux camps, il reste plus simple de quantifier les pertes matérielles. L’analyste A. Perpetua a ainsi pu quantifier une certaine stabilité dans les pertes matérielles russes autour de 1800 équipements perdus en avril, mai et juin, mais note une dégradation de la qualité de ces matériels. En avril et mai, plus du quart des matériels perdus par la Russie sont des équipements civils (SUV, camions, minivans…), un proportion qui monte à un tiers pour les 20 premiers jours de juillet. Mais l’apparition de nouveaux équipements dans les assauts conduits contre les tranchés, avec la multiplication d’assauts conduits avec de simples quads, des moto-cross (voir image ci-dessus), voire avec de simples 4x4 ouverts qualifiés de « voiturettes de golf » par les observateurs. Cette dégradation de la qualité des matériels ne réduit cependant pas le nombre d'hommes engagés dans des assauts, ceux-ci se révélant simplement de plus en plus meurtriers. Les offensives se poursuivent dans le Donbass Si l'offensive de Kharkiv explique l'accroissement du nombre de pertes humaines, elle s'accumule aux tentatives continues observées dans le Donbass, et particulièrement dans l'oblast de Donetsk. Les vidéos filmées depuis des drones et montrant des soldats russes parcourir des champs à découvert sans équipement adéquat sont légion, et plus aucune avancée notable n'est observée depuis la prise d'Avdiivka en février 2024. Les progrès sont pourtant faibles y compris dans cette région qui concentre tant d'efforts russes : la Russie occupait 14 906 km² de l'oblast au 01/01/2024, un chiffre porté à 15 714 km² début juillet, soit une progression de 808 km² en six mois. La superficie totale de l'oblast étant de 26 517 km², il faudra encore 7 années d'offensives pour simplement réussir à occuper la seule région de Donetsk, soit l'année 2032... 40 000 morts en mai, 30 000 en juin A raison de 1 000 à 1 200 pertes humaines par jour et la dégradation constante du matériel employé par la Russie, aucun analyste n'estime aujourd'hui que la Russie soit en mesure de continuer à engager des troupes et des équipements à ce rythme pendant plusieurs années. Un article publié le 16 juillet par The Economist rappelle que si le Kremlin alloue désormais 8 % de son PIB aux armées, la conflit ne peut perdurer que grâce à la capacité russe à puiser dans la grande quantité de véhicules et d’équipements datant de la Guerre froide. Le journal précise cependant que ces stocks fondent à grande vitesse d'après les images satellites montrant les lieux de stockage en grande partie déja vidés. Au 20 juillet 2024, le site Oryx recense plus de 17.000 pertes matérielles prouvées pour la Russie, dont 2 863 chars, 5 542 véhicules blindés d’infanterie, 999 batteries d’artillerie ou encore 78 avions perdus par la Russie. Vers un épuisement généralisé ? Si l'Ukraine subit également des pertes, son bilan est bien moins fort étant donné sa position "en attente", les forces ukrainiennes restant en position de défense, laissant les Russes engager le combat et prendre les risques. Le volume d'équipement La Russie maintient ses efforts et continue sa progression, bien que très lente, en Ukraine. Et les difficultés rencontrées par l’Ukraine sont bien réelles, malgré l’envoie d’équipement sur place et la récente réception des premiers F-16. Le 17 juillet, le président Volodymyr Zelensky déclarait que la présence de représentants russes lors d’une conférence pour la paix en novembre 2024 était souhaitable. Une flexion dans la politique pourtant ferme de Zelensky, alors que l’avenir sur le front est de plus en plus incertain.
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July 21, 2024 2:03 PM
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Au regard de ses effectifs – environ 14’000 postes – , le Service de santé des armées [SSA] est la structure du ministère des Armées qui a le plus recours à la réserve opérationnelle. D’ailleurs, après les réformes dont il a fait l’objet entre 2014 et 2020 [avec le plan SSA 2020] et qui se sont traduites par une réduction significative de son format, il ne peut guère faire autrement pour tenir ses contrats opérationnels. En effet, dans un rapport publié en octobre 2023, la Cour des comptes avait estimé que, « face à la pénurie », la réserve constituait « l’assurance-vie » du SSA. Ainsi, entre 2014 et 2022, le nombre de ses réservistes est passé de 2994 à 4122, dépassant ainsi le plafond qui lui avait été fixé. Pour passer outre, il avait dû trouver un accord avec l’État-major des armées [EMA]. Selon les chiffres glanés dans plusieurs rapports, le SSA assure le soutien médical de 307’000 militaires d’active [gendarmes compris] auxquels s’ajoutent les 77’000 réservistes opérationnels de l’ensemble des armées, directions et services [toujours en comptant la Gendarmerie]. En outre, chargé des visites médicales des candidats à un engagement, il est aussi impliqué dans la médecine de proximité. En 2020, il avait ainsi effectué 715’680 actes médicaux et 985’807 actes paramédicaux, dans un contexte marqué par la pandémie de covid-19. Aussi, sans ses 4122 réservistes opérationnels, on voit mal comment il pourrait faire face à une telle activité, d’autant plus que ceux-ci ont réalisé environ 110’000 journées de réserve en 2022. D’après la commission sénatoriale des Finances, la moyenne est de 27 jours d’activité par réserviste. Moyenne, avait-elle souligné, qui « recouvre de grandes disparités de rythme de service ». Les professions les plus représentées parmi les réservistes du SSA sont les infirmiers en soins généraux ou spécialisés [32,6 %], les médecins [26 %] et les assistants médico-administratifs [11,6 %]. Viennent ensuite, dans des proportions moindres, les chirurgiens-dentistes, les pharmaciens, les psychologues ou encore les masseurs-kinésithérapeutes. Étant donné que la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 prévoit de développer significativement la réserve opérationnelle, avec l’objectif d’un réserviste pour deux militaires d’active, l’activité du SSA va encore augmenter… Et, pour y faire face, il n’aura guère d’autre solution que de recourir aux… réservistes. Aussi doit-il se mettre en ordre de marche sans tarder. Pour son directeur central adjoint, le médecin général inspecteur [MGI] Jean-Christophe Bel, le renforcement de la réserve opérationnelle est à la fois une « opportunité et un « défi » pour le SSA. « Opportunité » car il s’agira de « mieux organiser » sa réserve tout en « ‘l’ouvrant plus à des métiers ‘non santé’ grâce à l’engagement massif des armées et aux nouvelles possibilités offertes ». Mais aussi « défi » car « les armées, directions et services comptent sur le SSA pour assurer la visite d’aptitude des candidats ». « Nous devons être les premiers à recruter pour relever » ce défi, a fait valoir le MGI Bel. D’abord, il s’agira de regrouper la chaîne ‘réserve’ du SSA à Tours afin que son délégué aux réserves puisse avoir « tous les leviers et moyens à sa main ». Ensuite, la visite médicale initiale sera simplifiée, « en adoptant une logique d’employabilité », a-t-il ajouté. Quant au recrutement, le SSA compte s’appuyer sur la Garde nationale pour « identifier de nouveaux viviers de candidats » et ouvrir un dialogue avec les armées « pour recruter dans des métiers » qu’il n’a pas encore. Enfin, il va s’impliquer dans le « développement de l’outil SI-ROC [Système d’information de la réserve opérationnelle] qui doit faciliter les démarches administratives du réserviste dans tous les domaines », a détaillé le directeur central adjoint du service. Le recrutement de réservistes supplémentaires permettra de doter « chaque centre médical des armées d’une antenne médicale de réserve, miroir ou jumelle d’une antenne d’active », a ensuite annoncé le MGI Bel. « Les réservistes qui l’arment continuent d’exercer individuellement dans les antennes d’active mais doivent être capables de se regrouper en antenne de réserve autonome pour des missions d’opportunité [antenne de circonstance] ou en situation de crise », a-t-il expliqué. La même logique pourrait s’appliquer aux services hospitaliers. « Il nons semble intéressant de recruter une équipe complète pour armer par exemple une antenne chirurgicale », a conclu le MGI Bel.
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July 21, 2024 1:51 PM
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Système de tir à travers l’arc de l’hélice imaginé par le lieutenant [aviateur] Roland Garros, obusier portable pneumatique de 60 mm, « Sauterelle d’Imphy »… Lors de la Première Guerre Mondiale, nombreuses furent les inventions venues de la base, les combattants étant les mieux placés pour trouver des solutions à des problèmes pratiques. Cette démarche a ensuite été « institutionnalisée » par le ministère des Armées vers la fin des années 1980, avec la création de la « Mission innovation participative » [MIP], récemment transformée en « Cellule d’innovation participative » [CIP] et placée sous l’égide de l’Agence de l’innovation de défense [AID]. Les projets que celle-ci soutient laissent entrevoir des gains capacitaires intéressants à moindres coûts. Certains sont d’ailleurs devenus incontournables, comme le smartphone « Auxylium », qui permet de se passer des radios tactiques en milieu urbain. Sera-ce le cas du « FUSHYB », évoqué par l’AID dans son bilan de l’année 2023 qu’elle a publié la semaine passée ? Ainsi, il s’agit d’un « fusil hybride » imaginé par un officier marinier du commando Marine « Hubert » qui, basé à Saint-Mandrier-sur-Mer [Var], est spécialisé dans l’action sous-marine et le contre-terrorisme maritime. Selon les explications – succinctes – données par l’AID, FUSHYB est un fusil « deux en un » destiné aux tireurs d’élite, doté de deux capacités « complémentaires », à savoir la puissance de feu et la porté d’un côté et la précision et la discrétion de l’autre. Le calibre de cette arme n’a pas été précisé. « Les dernières opérations ont montré l’utilité de disposer d’un fusil offrant ces deux capacités primordiales dans un seul et même système », souligne l’AID. Et d’expliquer : « Concrètement l’arme permet, sans changement de configuration, l’utilisation de munitions supersoniques en mode semi-automatique [pour la puissance de feu et la portée] et de munitions subsoniques en mode réarmement manuel et culasse calée [pour la précision, la discrétion et le silence]. En 2023, l’AID a soutenu 27 nouveaux projets issus de l’innovation participative, pour un montant total – et modeste – de 1,89 million d’euros.
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July 21, 2024 1:50 PM
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For the second time in the last few months, A-10C jets escorted an Ohio-class nuclear submarine and also took part in a life fire exercise. A formation of
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July 21, 2024 1:45 PM
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De retour à Norfolk après neuf mois passés au Moyen-Orient, le groupe aéronaval formé autour du porte-avions USS Dwight D. Eisenhower [Carrier Strike Group 2 – CSG 2] a connu une activité intense, notamment à partir de décembre 2023, date de son engagement dans la coalition « Gardien de la Prospérité », lancée par les États-Unis afin de protéger le trafic maritime contre les attaques lancées depuis le Yémen par les rebelles houthis [liés à l’Iran]. En février, le commandant des forces navales américaines au Moyen-Orient, l’amiral Brad Cooper, avait décrit les opérations menées en mer Rouge comme étant la « plus grande bataille menée par l’US Navy depuis la Seconde Guerre Mondiale ». Ce qu’atteste le bilan donné à l’occasion du retour du CSG 2 aux États-Unis. Durant son déploiement, celui-ci a tiré 155 missiles surface-air et 135 missiles de croisière Tomahawk tandis que les F/A-18 Super Hornet de l’USS Eisenhower ont utilisé 60 missiles air-air et largué 420 munitions air-sol lors de raids lancés pour dégrader les capacités militaires des houthis au Yémen. Mais il ne s’agit là que d’une partie des munitions consommées étant donné que d’autres navires ont participé à la sécurisation de la mer Rouge et du golfe d’Aden, que ce soit dans le cadre de la coalition « Gardien de la Prospérité » ou de l’opération navale européenne EUNAVFOR Aspides, au sein de laquelle les frégates de la Marine nationale ont tiré une vingtaine de missiles surface-air Aster. Cela étant, au début du printemps dernier, l’intensité des attaques menées par les houthis, au moyen de munitions téléopérées [MTO], de missiles balistiques, de missiles antinavires et de drones de surface chargés d’explosifs, a baissé. « On ne sait pas exactement quel était le niveau de leurs stocks de missiles et de drones au début de leur campagne. Il est donc difficile de savoir exactement où en est leur arsenal. L’Iran est probablement en train de les réapprovisionner », avait alors affirmé un responsable militaire américain. Mais cette accalmie n’aura pas duré… Ayant pu compter sur l’Iran pour se réapprovisionner en munitions, comme l’a démontré, preuves à l’appui, le renseignement militaire américain [DIA – Defense Intelligence Agency], les houthis ont depuis intensifié leurs actions… au point qu’il ne se passe pratiquement pas une journée sans qu’il ne soit fait état d’une nouvelle attaque contre le trafic maritime en mer Rouge. Cette semaine, deux pétroliers ont en fait les frais, dont le CHIOS Lion [battant pavillon du Liberia] qui, endommagé par un drone de surface « suicide », est en train de perdre la cargaison de pétrole qu’il transportait. Depuis qu’ils ont lancé leur campagne en mer Rouge, les houthis ont endommagé au moins trente navires [dont certains n’avaient aucun lien avec Israël, les États-Unis et le Royaume-Uni] et en ont coulé deux. Cela étant, les rebelles yéménites ne se contentent plus d’attaquer le trafic maritime [quitte à provoquer des catastrophes environnementales dont les populations locales sont les premières victimes]. Le 19 juillet, ils ont en effet revendiqué une attaque menée contre Tel Aviv [Israël] avec un nouveau type de drone appelé « Jaffa ». En retour, le ministre israélien de la Défense, Yoav Galant, a promis de faire « payer de façon décisive et par surprise quiconque essaye de faire du mal à Israël ». Au passage, un autre pays est directement impacté par les attaques houthies : l’Égypte. En effet, les revenus de l’Autorité du Canal de Suez ont chuté de 23 % depuis un an, pour tomber à 7,2 milliards de dollars [contre 9,4 milliards lors du précédent exercice]. Quoi qu’il en soit, outre l’appui de l’Iran, les houthis pourraient bientôt compter sur celui de la Russie. C’est en effet ce qu’a rapporté le Wall Street Journal, le 19 juillet, en se basant sur des informations du renseignement américain. En effet, Moscou envisagerait de leur fournir des missiles antinavires supersoniques, probablement des Yakhont [désignation du P-800 Oniks pour l’exportation], capables d’atteindre des cibles à 300 km de distance. À noter que, selon Reuters, le Hezbollah, la milice chiite libanaise, a déjà réussi à s’en procurer. Pour le moment, aucun transfert d’armes n’aurait encore été réalisé. Mais deux responsables américains ont confirmé auprès du quotidien que des émissaires houthis avaient été vus à Moscou… Et que la livraison de ces missiles, si elle doit se faire, « emprunterait les voies de contrebande iraniennes ». Toujours d’après le Wall Street Journal, l’administration américaine mène un effort « diplomatique » impliquant un « pays tiers » afin de tenter de persuader Vladimir Poutine, le chef du Kremlin, de « ne pas se joindre à l’Iran pour fournir des armes aux houthis ». Sans doute que ce « pays tiers », que les responsables sollicités par le journal ont refusé d’identifier, est l’Égypte. Pour rappel, en juin, M. Poutine avait évoqué la possibilité de fournir des armes « dans des régions du monde où seront frappées les installations sensibles des pays » qui aident militairement l’Ukraine. Par ailleurs, dans un courrier confidentiel adressé à Lloyd Austin, le chef du Pentagone, le général Erik Kurilla, le « patron » du commandement américain pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale [US CENTCOM] a estimé que les opérations menées dans la région « ne parvenaient pas à dissuader les houthis de lancer des attaques contre les navires en mer Rouge » et que, par conséquent, une « approche plus large serait nécessaire ».
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July 21, 2024 1:43 PM
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With this program, Italy's Marina Militare is also set to become the first operator to employ the Joint Strike Missile on the F-35B. Earlier this month,
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July 21, 2024 1:43 PM
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On parle ici d’avions bien plus récents que les appareils en cours de livraisons depuis le Danemark et les Pays-Bas. Cette semaine Athènes a révélé être en pourparlers avec Kyïv afin de fournir à la résistance ukrainienne un lot de General Dynamics F-16C/D Fighting Falcon. Les négociations porteraient également sur de l’armement comme les missiles air-air AIM-9 Sidewinder et AIM-120 AMRAAM mais aussi des munitions air-sol. D’ores et déjà Moscou a fait savoir qu’elle considèrerait ainsi la Grèce comme cobelligérante. Pour mémoire les Pays-Bas puis le Danemark, la Norvège, et enfin la Belgique ont promis aux Ukrainiens des chasseurs F-16MLU. Il s’agit donc d’appareils construits entre la seconde moitié des années 1970 et le début des années 1980 au standard d’origine F-16A/B. Ils ont ensuite été transformés entre les années 1990 et 2000 à un niveau équivalent aux F-16C/D Block 30/32. On a appelé cela la modernisation à mi-vie, ou Mid-Life Update en anglais. D’où le F-16MLU aussi appelé F-16AM/BM. Même si leur avionique et leurs armes sont assez efficaces ce sont tous des avions qui accusent plus de 40 ans de service actif, et souvent près de 45, dans leurs pays d’origine. Pourtant ils sont très attendus des Ukrainiens Aussi la révélation en milieu de semaine de négociations entre l’Ukraine et la Grèce a été scrutée de partout. Car ce pays européen ne possède aucun F-16A/B, même pas de F-16AM/BM. Ce sont bien des F-16C/D au Block 30/32 qu’Athènes a proposé à Kyïv. Vous allez me dire qu’entre un F-16MLU ex belge ou ex néerlandais et un F-16C/D Block 30/32 ex grec il n’y a pas grand-chose. Et vous aurez raison, ou tout le moins en partie. Ce qui change c’est l’âge de l’avion en lui-même, de sa cellule. Ici on ne parle plus d’avions quadragénaires mais plutôt trentenaires. Une décennie d’écart c’est énorme quand on sait que ces avions sont destinés à faire la guerre dès leur livraison. C’est en effet entre 1989 et 1990 que la Polemikí Aeroporía a reçu ses premiers avions de ce genre. Il s’agissait alors du programme Peace Xenia, en partie subventionné par les États-Unis. La Grèce doit donc demander l’accord de Washington DC avant d’exporter un lot de trente à trente-deux F-16C/D Block 30/32 vers l’Ukraine. Gageons qu’il s’agira là d’une simple formalité. D’autant plus que l’aviation grecque est une des premières au monde à mettre en œuvre le tout nouveau Lockheed-Martin F-16V Viper si cher à l’administration Biden. Mais au fait pourquoi la Grèce «se réveille t-elle» maintenant sur la question de la fourniture de F-16 à l’Ukraine ? Cela a sans doute quelque chose à voir avec le fait qu’elle transforme depuis quelques mois maintenant des pilotes de chasse ukrainiens vers le Fighting Falcon. Surtout elle a ce lot d’avions de combat qui lui est désormais de plus en plus inutile, à cause d’une obsolescence qui fait désormais tâche dans ses rangs. L’arrivée progressive du Rafale et prochaine du F-35A Lightning II n’y est sans doute pas non plus pour rien. Voilà un arsenal qui risque de donner quelques suées aux généraux du Kremlin. Ce don, ou bien vente à un prix très très modique voire symbolique, d’une petite trentaine de General Dynamics F-16C/D Fighting Falcon est en tous cas une aubaine pour l’Ukraine. Et un sale coup pour son envahisseur et agresseur la Russie. En effet les F-16C/D Block 30/32 grecs ont toujours été gréés pour l’emport et le tir de missiles antiradars AGM-88 HARM. Reste à savoir s’il feront partie de l’accord entre les deux pays.
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July 21, 2024 1:41 PM
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Pour échapper à ces engins dont le rayon d’action ne cesse de croître, la marine de Moscou a amorcé un nouveau recul vers l’Abkhazie, territoire séparatiste géorgien. Mais sa puissance de feu demeure importante.
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July 20, 2024 8:03 AM
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C’est l’aboutissement de cinq années de lobbying de la part de l’avionneur américain et de l’US Department of Defense. La Fortele Aeriene Romane et Lockheed-Martin ont lancé les pourparlers afin de finaliser une commande de 32 chasseurs furtifs F-35A Lightning II. La signature est d’ores et déjà annoncée pour cet automne, pour une somme de 5.9 milliards d’euros. Bucarest court en fait derrière l’avion de 5e génération depuis le printemps 2023. L’été dernier quand le début des négociations a été dévoilé on parlait de 2032 pour la livraison des premiers exemplaires de série. Désormais l’avionneur américain a affiné ses objectifs industriels. Si la Roumanie signe bien en octobre ou novembre prochain comme c’est désormais annoncé les premiers F-35A Lightning II lui seront livrés en 2028 aux États-Unis et deux ans plus tard en Roumanie. Les avions roumains qui voleront dans l’espace aérien américain le feront évidemment de la cadre de la transformation opérationnelle d’abord des instructeurs puis des pilotes. Ils assureront aussi la formation in-situ des mécanos. Bucarest et Lockheed-Martin ont fait le choix d’un accord de gouvernement à gouvernement. Les actuels autorités roumaines entretiennent d’excellentes relations diplomatiques avec l’administration Biden. Elles entendent donc signer leur contrat avant la présidentielle américaine, afin d’éviter d’éventuelles complications en cas de victoire de Donald Trump et du camp républicain. Les Roumains craignent que l’ex président américain en compétition pour succéder à son successeur n’entretienne une trop grande proximité idéologique avec le maître du Kremlin. Or c’est bien l’expansionnisme de Vladimir Poutine sur la Mer Noire qui a fait accélérer la volonté roumaine de passer au F-35A Lightning II. Cet avion est un véritable game changer pour tous ceux qui ont à craindre la Russie et veulent se placer sous la protection du «parapluie américain». Pour autant la Fortele Aeriene Romane ne compte pas se séparer trop rapidement de ses actuels General Dynamics F-16MLU Fighting Falcon avec lesquels ses pilotes font des merveilles. Il est donc largement envisageable qu’elle vole durant quelques années avec les deux modèles d’avions de combat. Affaire à suivre.
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July 20, 2024 8:01 AM
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En novembre 2022, lors de la mission Antarès, des chuteurs opérationnels de la Force maritime des fusiliers marins et commandos [FORFUSCO] avaient été parachutés par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 sur le pont d’envol du porte-avions Charles de Gaulle. Réalisée en Méditerranée orientale grâce à un Atlantique 2 prépositionné en Grèce, cette manœuvre, inédite, n’était pas une mince affaire au regard de l’état de la mer, des dimensions réduites de la zone de saut [soit 261,5 mètres de long pour 80 mètres de large] et, surtout, des obstacles à éviter [antennes, avions, équipements du pont d’envol, etc.]. Par la suite, les commandos marine parachutés embarquèrent à bord d’un hélicoptère NH-90 Caïman pour prendre d’assaut un navire suspect, dont le rôle était tenu par la frégate grecque HS Kanaris. Récemment, une manœuvre similaire a été effectuée… mais avec, cette fois, le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre, alors au mouillage en baie de Douarnenez après après avoir passé 148 jours en mer [et fait le tour de l’Amérique du Sud] dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc 2024. Même s’il paraît plus compliqué que le précédent [le pont d’un PHA ne fait que 199 mètres], ce saut a plus tenu de la démonstration que de la préparation opérationnelle. « Coopération entre la Force d’Aéronautique navale et la Force des fusiliers marins et commandos Marine qui ont atterri ensemble sur la plate-forme hélicoptères du PHA Tonnerre, largués depuis un ATL2 de la 21F ! », a ainsi indiqué la Marine nationale, via X [anciennement Twitter], le 18 juillet. Mais elle a donné plus de détails sur Facebook. « Largués depuis un Atlantique 2 de la 21F, cinq personnes, dont le vice-amiral Serge Bordarier, commandant la Force de l’Aéronautique navale [en tandem] et le contre-amiral Pierre de Briançon, commandant la Force maritime des fusiliers marins et commandos, se sont posées sur le pont du PHA Tonnerre, en utilisant des parachutes aux couleurs du pavillon national, de la Marine nationale et des commandos marine », a-t-elle précisé. Pour rappel, assurant déjà un large panel de missions [lutte sous-marine, lutte antisurface, coordination tactique, renseignement, surveillance, sauvetage en mer, frappes au sol, etc.], l’Atlantique 2 a également la capacité de larguer jusqu’à six commandos marine. La possibilité de les parachuter au-dessus d’un porte-avions ou d’un porte-hélicoptères amphibie est un gain de temps par rapport à un parachutage en mer [opération dite « tarpon »].
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July 22, 2024 1:15 AM
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The Czech Republic has inked a $138.26m deal with the US for the procurement of Hellfire Missiles and the APKWS.
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July 22, 2024 1:06 AM
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Après un retard important et des livraisons stoppées, le F-35 Joint Program Office (JPO) et Lockheed Martin, l'entrepreneur principal du F-35 Lightning II, ont annoncé que les livraisons du premier avion F-35 configuré Technology Refresh-3 (TR-3) ont commencé ce vendredi. F-35 en vol @ LM Rappel Lockheed Martin a eu du mal à déployer le package TR-3, qui comprend des mises à niveau logicielles et matérielles conçues pour améliorer les performances informatiques sous-jacentes aux opérations de l'avion de combat de nouvelle génération. Reprise des livraisons Deux avions de combat F-35 A Lightning II ont été livrés, un à Dannelly Field, en Alabama, et le second à la base aérienne de Nellis, au Nevada.« Nous avons lancé une approche progressive de la livraison des avions TR-3 F-35 », a déclaré le lieutenant général Mike Schmidt, directeur du programme du JPO. « La première phase fournira des jets avec une capacité d'entraînement initiale en juillet et août ». D'ici la fin du mois d'août, nous livrerons des avions à réaction avec une solide capacité d'entraînement au combat, alors que nous poursuivons vers la fourniture de capacités de combat TR-3 complètes en 2025. « Nous nous sommes concentrés sur la fourniture à nos clients d'avions stables, capables et maintenables, et cette approche progressive le fait. »Les aéronefs nouvellement livrés suivent les procédures d'acceptation standard du gouvernement qui comprennent les certifications finales de navigabilité et les vols de départ.Le TR-3 et le Block 4 représentent une évolution critique de la capacité et leur plein développement reste une priorité absolue pour Lockheed Martin. Ces mises à jour logicielles et d'autres au cours de la durée de vie du programme garantiront que le F-35 continuera d'être un moyen de dissuasion efficace et la pierre angulaire des opérations conjointes dans tous les domaines aujourd'hui et dans des décennies à l'avenir. Il existait un certain flou sur la reprise des livraisons et l’autorisation de la version TR-3 « Light », cette reprise des livraisons ce mois-ci est en soi une surprise. En effet, le JPO confirme que les efforts de ce printemps combinés à l’augmentation des tests en laboratoire et en vol ont permis d’avancer plus vite que prévu. Les ingénieurs ont beaucoup progressé et résolus bon nombre de problèmes. Au mois de mai dernier, on ne savait pas exactement si les livraisons allaient reprendre à la fin de l’été ou en automne. Finalement, à fin juin, le bureau du programme a annoncé que la première opportunité réaliste pour l’acceptation des avions TR-3 est juillet 2024, mais il fallait encore tester plusieurs éléments. L'assemblage n'a pas été interrompu@ LM Un TR-3 « LIGHT » À la suite de nombreuses difficultés pour mettre au point le Technology Refresh-3 (TR-3) qui comprend une modification et un ajout de millions de lignes de codes. Cette phase de livraison est la conséquence de la stabilisation du TR-3 dans une version LIGHT. Progressivement, le TR-3 recevra des mises à jour pour sa finalisation, soit des versions logicielles supplémentaires (ce qui prend entre deux et six semaines). " Pour autant, ce feu vert des livraisons marque ainsi le début de l’utilisation opérationnelle, permettant la livraison de quelques 80 avions stockés à ce jour. La Pologne premier utilisateur De hauts responsables de Lockheed Martin ont déclaré qu'ils s'attendaient à ce que les premiers avions de combat F-35 TR-3 destinés à la Pologne quittent l'usine de production de Fort Worth, au Texas, dans les semaines à venir, un calendrier qui n'est pas affecté par les problèmes liés à une mise à niveau Technology Refresh 3. Le calendrier prévu correspond à la formation des pilotes polonais, qui devrait commencer aux États-Unis à fin septembre. Entre fin 2024 et 2026, ces avions seront utilisés à la base de la Garde nationale aérienne d'Ebbing à Fort Smith, Arkansas, comme formateur initial pour les pilotes polonais. Ces déclarations correspondent largement à celles des responsables du Ministère polonais de la Défense nationale. Le mois dernier, un porte-parole du Ministère a déclaré que la mise en œuvre du contrat d'achat de 32 chasseurs F-35 se déroulait dans les délais.
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July 22, 2024 12:53 AM
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En exclusivité, visite du plus récent des hélicoptères militaires avec le H175M de Airbus Helicopter !
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July 21, 2024 2:04 PM
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Les élections législatives organisées à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale ayant livré leur verdict, il restait à voir quelle allait être la composition de la commission de la Défense et des Forces armées, jusqu’alors présidée par Thomas Gassilloud, réélu sous l’étiquette « Ensemble pour la République] [ex-Renaissance]. Celui-ci a pu compter sur le soutien de Cédric Perrin, son homologue LR au Sénat. « Semaine cruciale pour la commission de la Défense à l’Assemblée nationale. Nous devons continuer à travailler efficacement avec Thomas Gassilloud au service de nos armées, pour le succès des armes de la France et donner à la délégation parlementaire au renseignement stabilité et confidentialité ! », avait lancé le sénateur du Territoire de Belfort, le 14 juillet, via X [anciennement Twitter]. L’élection du président de la commission de la Défense n’était pas jouée d’avance, les groupes représentés étant, par ordre d’importance, le Rassemblement national [16 députés], « Ensemble pour la République » [13], La France Insoumise / Nouveau front populaire [9], « Socialistes et apparentés » [8], la Droite républicaine [5], Horizons [4], « Démocrates » [4] « Écologiste et Social » [4], « À droite » [2], LIOT [2] et la « Gauche démocrate » [2]. À noter que trois députés non inscrits y siégeront. Finalement, ce n’est pas M. Gassilloud qui a réuni le plus de suffrages sur son nom mais un autre membre de son groupe, à savoir Jean-Michel Jacques, à qui il reviendra de veiller à la bonne exécution de la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, dont il fut le rapporteur durant la précédente législature. D’ailleurs, son rôle avait été presque salué par l’ensemble de ses collègues, les débats menés sous sa houlette ayant été d’une grande qualité, contrastant avec d’autres… Au terme de l’examen du projet de LPM 2024-30 par les députés, M. Jacques avait déclaré : « Nous sommes dans un merveilleux bâtiment, fruit de l’histoire de la France et de la République, que surmonte la voûte céleste. Et quand je contemple le ciel, j’y vois toujours de petites étoiles, celles de mes camarades et de tous nos morts pour la France. S’ils nous regardent, je sais qu’ils peuvent être fiers de ce que nous avons fait. Merci encore. » En effet, le nouveau président de la commission a un profil qui tranche avec celui de ses prédécesseurs [du moins ceux qui n’ont pas connu la guerre…] étant donné qu’il a passé vingt-trois années de sa vie dans les commandos marine, ce qui lui a valu d’être décoré de la Médaille militaire, de la Croix de la Valeur militaire et de la Croix du combattant. Né en 1968 à Metz [Moselle], M. Jacques s’engagea en effet dans la Marine nationale dès sa majorité. Après une formation d’infirmier militaire, il rejoignit l’école des fusiliers marins de Lorient, avant de réussir la sélection pour devenir commando marine. Il fut ensuite affecté au commando Jaubert puis au commando Trépel. Infirmier libéral après son retour à la vie civile, il s’engagea en politique en conduisant une liste citoyenne rassemblant des personnalités de gauche et droite aux élections municipales de 2014. Maire de Brandérion [Morbiban], il fut élu député pour la première fois en 2017
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July 21, 2024 1:52 PM
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En février 2023, le constructeur aéronautique Boeing fit savoir qu’il allait lancer le développement de deux nouvelles variantes de son avion d’alerte avancée et de commandement aéroporté E-7A Wedgetail pour le compte de l’US Air Force, dans le cadre d’une « action contractuelle non définie » [UCA – Undefinitized Contract Action] d’un montant maximal de 1,2 milliard de dollars. En clair, les spécifications des appareils et leur prix devaient encore faire l’objet d’un accord avec le Pentagone. Pour rappel, l’US Air Force prévoit d’acquérir 26 E-7 Wedgetail pour remplacer, à partir de 2027, ses 31 E-3B/G AWACS, lesquels connaissant des soucis de disponibilités alors qu’ils sont en service depuis maintenant plus de quarante ans. À première vue, les négociations pour aboutir à un contrat final ne devaient pas poser de difficultés insurmontables étant donné que, basé sur la cellule du Boeing 737, l’E-7 Wedgetail a déjà été choisi par le Royaume-Uni, la Turquie, l’Australie et la Corée du Sud. En outre, l’Otan a fait connaître son intention d’en acquérir six exemplaires pour remplacer les E-3A Sentry de sa Force aéroportée de détection lointaine et de contrôle [NAEW&C]. Pour rappel, l’E-7A Wedgetail est notamment équipé d’un radar à antenne active multirôle [MESA Multi-role Electronically Scanned Array] d’une portée supérieure à 400 km, de contre-mesures électroniques et de différents systèmes de communication [UHF, HF, VHF, Liaison 11, Liaison 16, ICS, SATCOM, etc.]. Seulement, les appareils qu’entend commander le Pentagone devront posséder des fonctionnalités propres à l’US Air Force, dont une architecture de systèmes de mission « ouverte » et des moyens de communication par satellite améliorés. D’où des discussions « difficiles » avec Boeing, en particulier sur les prix. Discussions qui ont par ailleurs été perturbées par les soucis judiciaires de l’industriel, liés à deux accidents de B-737 MAX qui, survenus en 2018 et en 2019, ont causé la mort de 346 personnes. Le 8 juillet, pour éviter une condamnation pénale, Boeing a accepté de plaider coupable pour « complot en vue de tromper l’Agence américaine de la sécurité aérienne [FAA] dans la certification du 737 Max » et de payer une amende de 243,6 millions de dollars. Seulement, d’après des experts cités par l’agence Reuters, cette procédure pourrait potentiellement priver le constructeur aéronautique d’un accès aux contrats gouvernementaux, le Pentagone étant tenu à vérifier si « tout fournisseur avec lequel il fait affaire est une entreprise responsable ». Quoi qu’il en soit, dix-huit mois après la notification de « l’action contractuelle non définie », un accord a fini par être trouvé. L’annonce en a été faite par Frank Kendall, le secrétaire de l’US Air Force, lors du salon aéronautique militaire « Royal International Air Tattoo », en Angleterre. « Nous avons conclu un accord [avec Boeing]. Nous avons obtenu un prix raisonnable. Un prix que nous pouvons nous permettre », a en effet déclaré le responsable à la presse. « Un contrat formel sera finalisé en août », a-t-il ajouté, sans plus de précisions. « Il faut féliciter Boeing et ses fournisseurs. Ils ont vraiment travaillé dur et ont fait du bon travail pour réduire le coût du programme de prototypage rapide. C’est ce que nous leur avons demandé. Et c’est ce qu’ils ont fait », a commenté Andrew Hunter, le secrétaire adjoint de l’US Air Force pour les acquisitions et la technologie. Au départ, a-t-il expliqué, les responsables de l’US Air Force « pensaient que leurs exigences correspondraient étroitement à celles des E-7 acquis par le Royaume-Uni. Mais au fil du processus, ces exigences ont divergé, ce qui a compliqué le développement [des prototypes] et les négociations contractuelles ». En outre, a relevé M. Hunter, Boeing voulait « éviter de se retrouver piégé par un accord problématique », comme cela a été le cas avec l’avion ravitailleur KC-46A Pegasus. Actuellement, Boeing est en train de construire le premier B-737 Next Generation qui sera ensuite converti en prototype de l’E-7 Wedgetail pour le compte de l’US Air Force. Cet appareil devrait effectuer son premier vol en 2025.
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July 21, 2024 1:50 PM
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From certain angles, the B-2 still looks like an alien spaceship. As reported in detail in the story with the exclusive interview with the newly appointed
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July 21, 2024 1:50 PM
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Yemen's port city of Al Hudaydah controlled by Houthi rebels was reportedly hit by a retaliatory attack launched by the Israeli Air Force using also the F-35I Adir stealth aircraft. The raid marks the first ever Israeli air strike on Yemen.
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July 21, 2024 1:44 PM
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Plus le temps passe et plus le biréacteur brésilien s’inscrit réellement comme le digne héritier du quadrimoteur Lockheed C-130 Hercules. Dernière démonstration en date le déclenchement par la Força Aérea Brasileira d’une série d’attaques du feu par un Embraer C-390 Millennium équipé du système américain MAFFS II. Ainsi gréé l’avion est intervenu il y a quelques jours dans l’état du Mato Grosso do Sul. Cependant les militaires brésiliens insistent sur le fait qu’il ne peut s’agir que de moyens de renforcement de la guerre contre le feu. La zone d’intervention vue depuis le C-390 Millennium. Sur le papier on savait l’avion brésilien adapté au Modular Airborne FireFighting System de deuxième génération. Des tests en ce sens avaient eu lieu en statique durant son développement. Cependant jamais encore un C-390 Millennium n’était intervenu contre un réel feu d’espaces naturels. C’est désormais chose faite, l’opération portant le nom de Pantanal en référence à la plaine dans laquelle le biréacteur est intervenu. Il a démontré surtout sa double capacité d’attaque des flammes, avec de l’eau ou du retardant. Pour se recharger l’avion doit cependant employé un terrain d’aviation adapté, un peu à la manière de nos pélicandromes français. Sa capacité d’attaque normale est annoncée par la Força Aérea Brasileira à 11000 litres d’eau ou 9000 de retardant. Dans les deux cas c’est le MAFFS II qui permet cette charge offensive. Certains seront sans doute surpris que cette capacité d’attaque ne soit pas supérieure mais il faut se souvenir que le système développé aux États-Unis pèse déjà plus de quatre tonnes et demi à vide. Forcément cela grève la capacité d’emport de l’avion. L’US Air Force connait bien cela avec ses Lockheed-Martin C-130J Super Hercules qui l’utilisent également. Chargement du MAFFS II à bord de l’avion. Installation de la buse d’attaque du feu. Remarquez à l’arrière plan un Embraer E-99 de détection aéroportée. Selon les médias brésiliens l’emploi dans le Pantanal du C-390 Millennium équipé MAFFS II a été un franc succès. En fait les pilotes de la Força Aérea Brasileira connaissaient déjà cet équipement puisqu’ils l’utilisaient jadis sur leurs C-130 Hercules aujourd’hui retirés du service. Le biréacteur d’Embraer reste donc dans son rôle en remplaçant là encore le mythique quadrimoteur américain. Cet emploi du MAFFS II a forcément été scruté de près par la Força Aérea Portuguesa qui utilise également l’avion et qui est régulièrement victimes d’incendies d’espaces naturels et même parfois de mégafeux. Affaire donc à suivre.
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July 21, 2024 1:43 PM
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Swarms of attritable and networked USVs, loitering munitions, and missiles can stall, pin down, and cause maximum damage to a Chinese naval force, buying time to amass forces for a counterattack.
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July 21, 2024 1:42 PM
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July 20, 2024 8:04 AM
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La peur de la domination adverse demeure un moteur important dans les programmes d’acquisition de matériels militaires. La Turquie nous le prouve une fois encore en décidant de rogner son programme de modernisation de ses General Dynamics F-16C/D Fighting Falcon au standard F-16V Viper au profit d’une future acquisition d’Eurofighter EF-2000 Typhoon Tranche 4. La faute en revient au Dassault Aviation Rafale F3-R actuellement en dotation en Grèce et qui surclasse largement toute la chasse turque. Une telle escalade pourrait même être à terme bénéfique à l’avionneur clodoaldien. Rappelons que sur le papier, et après bien des négociations avec l’administration Biden, le gouvernement turc avait réussi l’hiver dernier à arracher un très juteux contrat pour Lockheed-Martin. Il s’agissait alors de la livraison de kits de transformation pour soixante-dix-neuf F-16C/D au standard F-16V et de la livraison de quarante avions neufs de ce type. Cela devait permettre selon Reccep Tayyip Erdogan de faire passer la pilule de l’exclusion du programme JSF ordonnée par Donald Trump et entérinée quelques mois plus tard par Joe Biden. Pour arriver à ses fins le dirigeant turc avait en 2022 fait miroiter au consortium européen Eurofighter un marché en lieu et place des Américains. Sauf que les Turcs avaient été pris à leur propre piège en découvrant que finalement l’EF-2000 Typhoon Tranche 4 était bien supérieur au F-16V Viper. La presse locale disait alors même qu’il représentait le meilleure pis-aller par rapport à ce Lockheed-Martin F-35A Lightning II que jamais la Turquie ne pourrait posséder. Ankara tenta alors de revenir vers Eurofighter mais subit de plein fouet le courroux allemand. On pouvait alors raisonnablement penser que Reccep Tayyip Erdogan en avait terminé avec ses fumeuses parties de billard à trois bandes. C’est mal le connaître ! Car désormais les autorités turques reconnaissent des discussions fructueuses entre leur diplomatie et celles de l’Allemagne, de l’Espagne, de l’Italie, et du Royaume-Uni. Il s’agit des quatre pays européens qui forment le consortium constructeur du Typhoon. Le récent sommet de Washington DC actant le 75e anniversaire de l’OTAN aurait notamment permis d’aplanir les différents avec Berlin et Madrid. La Turquie parle désormais ouvertement d’un marché à signer prochainement pour quarante Typhoon Tranche 4 qui seraient assemblés par Airbus Defense et par Leonardo. Le montant du chèque à signer n’est pas connu mais se comptera forcément en milliards d’euros. Sauf que pour en arriver là les Turcs vont devoir rediscuter leur contrat initial avec Lockheed-Martin. On parle désormais de l’annulation des quarante F-16V Viper qui devaient être produits de zéro aux États-Unis. Et là pour le commerce extérieur américain ce n’est plus du tout la même chose! Depuis la révélation il y a 48 heures de cette volonté d’Erdogan d’acheter ces Typhoon Tranche 4 l’administration Biden a tapé du poing sur la table. Si la modernisation des soixante-dix-neuf F-16C/D Fighting Falcon est toujours d’actualité certains ne parlent plus de kits mais bien d’un chantier qui serait réalisé sur le sol américain. L’industrie aéronautique turque devra alors dire adieu au transfert de technologie qu’elle attendait de la part des États-Unis. Washington DC n’acceptera évidemment pas d’être le dindon de cette farce… turque. Et donc tout ce mic-mac à trois bandes entre Ankara, Eurofighter, et Lockheed-Martin est partie d’Athènes et de… Saint-Cloud. Car c’est bien au siège de Dassault Aviation qu’est né le Rafale qui aujourd’hui effraye tant le maître de la Turquie. Par son extrême polyvalence, son fameux omnirôle, l’avion de facture française a redonner l’avantage aux Grecs. Il n’est cependant pas le seul. Puisqu’Athènes a fait le choix aussi du Lockheed-Martin F-35A Lightning II pour terminer de moderniser son aviation de combat. Oui oui le même chasseur américain de 5e génération que les pilotes turcs ne pourront qu’admirer de l’extérieur fera le bonheur de leurs homologues (et adversaires) grecs ! C’est vraiment pas de bol. Affaire (forcément) à suivre.
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July 20, 2024 8:02 AM
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Lockheed Martin a livré le premier des 8 avions de transport tactiques C-130 J-30 « Super Hercules » affectés à la station de réserve aérienne de l'Ohio Youngstown, marquant l'ajout d'une nouvelle capacité de mission pour le Super Hercules : la mission de pulvérisation aérienne. Le pulvérisateur @ LM Nouvelle mission La 910th Airlift Wing a la particularité de maintenir la seule capacité de pulvérisation aérienne à voilure fixe de grande surface du ministère de la Défense pour éliminer les insectes porteurs de maladies et les insectes nuisibles et pour disperser les déversements d'hydrocarbures dans de grandes étendues d'eau. Défini par sa polyvalence, le C-130 J Super Hercules prend désormais en charge 19 capacités de mission uniques, y compris la mission de pulvérisation aérienne. « Lockheed Martin est honoré de livrer le Super Hercules le plus avancé jamais construit à la 910e Airlift Wing, fournissant une technologie de pointe et permettant une mission critique pour la réserve de l'US Air Force », a déclaré Rod McLean, vice-président et directeur général de Lockheed Martin's secteur d'activité Mobilité aérienne & Missions maritimes. « Le C-130 J évolue constamment, comme en témoigne cette 19e capacité de mission, garantissant que le Super Hercules reste prêt pour l'avenir grâce à une polyvalence et une puissance de transport aérien tactique inégalées. » Opérateur de longue date de C-130 Hercules, la 910 th Airlift Wing a reçu son premier C-130 en 1981 et exploite différentes variantes depuis plus de 40 ans. Cette nouvelle flotte de C-130 J préservera la mission de transport aérien tactique et de pulvérisation aérienne de l'unité, tout en offrant plus d'espace, de vitesse, de portée et de polyvalence pour les décennies à venir. La Réserve de l'US Air Force exploite une flotte mixte de C-130 J et d'avions anciens. L'ajout du C-130 J Super Hercules garantit que la flotte est prête à partir en mission à tout moment, offrant une portée et une interopérabilité sans précédent. Les missions de transport aérien tactique et de pulvérisation aérienne de la 910e Airlift Wing nécessitent une cellule capable, fiable et adaptable. En constante évolution, en innovation continue et prêt pour l'avenir, le « Super Hercules » mène la charge en établissant des normes et en façonnant l'avenir des missions de transport aérien tactique. La flotte mondiale de C-130 J compte 26 opérateurs dans 22 pays avec plus de 20 certifications de navigabilité. Avec près de 3 millions d'heures de vol enregistrées sur la flotte mondiale de plus de 545 C-130 J, les informations inestimables acquises lors des missions dans chaque scénario équipent le C-130 J pour l'avenir. Le C-130 J-30 Super Hercules Le C-130 J-30, la version allongée et avancée du célèbre « Hercules », offre aux opérateurs 55 pieds de fret longueur du compartiment, 15 pieds supplémentaires. Cela se traduit par 30 % de volume utilisable en plus pour une augmentation du nombre d'assises, des palettes ou des plates-formes de largage. Ce supplément de capacité offre des avantages significatifs lorsque transporter du personnel ou livrer des marchandises prioritaires réduit le nombre de sorties nécessaires pour terminer la mission. Outre les augmentations significatives de capacité opérationnelle et de performances, le C-130 J offre une plus grande valeur par rapport à tout autre avion de transport tactique : la fiabilité et la maintenabilité du système sont améliorées jusqu'à 50 pour cent ; l'entretien, les heures de travail par heure de vol sont réduites jusqu'à 68 % et le personnel de vol et de maintenance sont réduits jusqu'à 50 %, ce qui entraîne des coûts d'exploitation et de soutien de l'escadron réduits de 47 %. Le Super Hercules dispose en plus des améliorations suivantes : une amélioration du caisson de l'aile centrale pour fournir une durée de vie améliorée (ESL) en renforçant les composants structurels. Un système de transfert de données et de diagnostic (DTADS), une unité d'interface pour la gestion de la maintenance des systèmes critiques de l'avion à l'aide d'un système Windows Système opérateur. Le DTAD englobe les opérations en vol et l’analyse après vol. Un kit de blindage pour armes légères, disponible en tant qu'équipement fourni par le client (CFE), offre une protection pour le pilote et le copilote, le poste d'équipage et les postes de couchette, d'arrimeur avant et arrière, portes de parachutistes. La mousse anti-explosive pour réservoir est disponible sous forme CFE pour les réservoirs de carburant principaux et auxiliaires, qui aide à se protéger contre la pénétration balistique et les coups de foudre. De plus, un système de sensibilisation et d’avertissement du terrain (TAWS) modernise l’avionique.
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