DEFENSE NEWS

Le 15 mars derniers, le ministère néerlandais de la Défense annonça qu’il confierait au tandem formé par le français Naval Group et IHC Royal le soin de construire et de livrer quatre sous-marins Orka [ou Black Sword Barracuda] à la Marine royale des Pays-Bas [Koninklijke Marine], dans le cadre d’un marché évalué à au moins 2,5 milliards d’euros.

En proposant une version à propulsion « classique » du sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Barracuda, Naval Group venait donc de réussir un grand coup, qui plus est susceptible d’ouvrir la voie à de prochains contrats sous d’autres latitudes, comme par exemple au Canada, voire en Pologne. Ce succès était d’autant plus remarquable que les deux autres soumissionnaires à l’appel d’offres néerlandais, à savoir Damen [associé au suédois Kockums] et l’allemand ThyssenKrupp Marine Systems [TKMS] avaient de bonnes cartes en main pour espérer l’emporter.

Mais le ministère néerlandais de la Défense estima que la proposition faite par Naval Group et Royal IHC était, de loin, la plus compétitive, non seulement pour la construction des quatre sous-marins mais aussi pour leur maintien en condition opérationnelle [MCO]. En outre, les intérêts industriels des Pays-Bas étaient préservés.

« Ils ont réussi à proposer une offre équilibrée, polyvalente et réaliste. L’industrie néerlandaise a également un rôle important à jouer, condition importante dans le processus d’attribution », avait résumé Christophe van der Maat, alors secrétaire d’État à la Défense.

Pour autant, Damen et TKMS ne s’avouèrent pas vaincus. Mais l’un et l’autre adoptèrent une approche différente pour contester cette décision. Le premier s’est appuyé sur la presse pour faire connaître ses récriminations. Et cela afin de convaincre une majorité de députés à s’opposer au choix de Naval Group quand il serait soumis au Parlement. Mais ces efforts auront été vains : la décision du ministère néerlandais de la Défense en faveur de l’industriel français ayant été largement approuvée par la Chambre des représentants, le 11 juin dernier.

Cependant, il restait encore un écueil à surmonter. En effet, en avril, TKMS avait contesté le choix de Naval Group en déposant un recours devant la justice. Selon l’industriel allemand, le ministère néerlandais de la Défense n’aurait pas respecté les régles de la procédure qu’il avait fixées, notamment en choisissant un sous-marin « sur mesure » et non « prêt à l’emploi ».

Mais, une fois encore, cette démarche n’aura pas abouti. En effet, ce 24 juillet, le ministère néerlandais de la Défense a fait savoir que le recours de TKMS venait d’être rejeté par le tribunal de La Haye, sans donner plus de détails sur son verdict.

Désormais, la voie est libre pour notifier officiellement le contrat des sous-marins « Orka ». Ce qui devrait être fait après l’été, c’est à dire après la signature de deux accord : l’un entre les gouvernements néerlandais et français, l’autre entre le minsitère néerlandais de l’Économie et Naval Group afin de garantir l’implication de l’industrie locale dans ce programme.

Par la suite, Naval Group aura dix ans pour livrer à la Koninklijke Marine les deux premiers sous-marins [l’Orka et le Zwaardvis] à partir de l’entrée en vigueur du contrat. Les deux autres, le Barracuda et le Tijgerhaa étant attendus un peu plus tard.

Hualien, Taiwan (AFP) July 23, 2024 - Taiwan cancelled some drills in its annual war games as Typhoon Gaemi barrelled towards the island on Tuesday, expected to bring heavy rains and strong winds when it makes landfall.

Superior airborne early warning and control (AEW&C) confers advantage over an adversary and potential dominance over a battlespace. Latest AEW&C aircraft developments and operations underpin the continuing and increasing importance for their presence in the skies above today’s geopolitically, supercharged, global landscape.

Bell believes its upcoming super medium 525 Relentless will have a role to play in "special missions" with foreign governments, ranging from search-and-rescue to a potential militarized variant.

The new “Wild Weasel” variant of the F-15EX would make use of both existing capabilities of the aircraft, as well as new ones integrated from the Growler.

Salon de Farnborough, le Global Combat Air Program (GCAP) « Tempest » de 6e génération qui équipera les forces aériennes du Royaume-Uni, de l'Italie et du Japon a été présenté dans sa dernière configuration conceptuelle. L'apparition du nouveau modèle à grande échelle intervient au milieu de questions croissantes sur l'avenir du programme.

Le Tempest dans sa définition telle que présentée @ BAe Systems

Le programme Tempest GCAP

Sous la désignation de Global Combat Air Programme (GCAP), les trois pays et leurs industriels BAE Systems, Leonardo UK, MBDA UK, Rolls-Royce, Mitsubishi Heavy et le ministère britannique de la Défense travaillent à l’évolution des avancées déjà réalisées dans le cadre du « Team Tempest » pour rechercher, évaluer et développer un hôte des futures capacités de systèmes aériens de combat de prochaine génération. Selon le calendrier, un démonstrateur sera prêt pour 2027. En 2035, un premier prototype devrait pouvoir débuter ses essais. L’avion final devrait être disponible dans un standard initial pour 2045.

Selon la définition prévue, l’avion de 6e génération servira de nœud connecté au sein d'un système de systèmes couvrant tous les domaines de l'espace de combat. Il fonctionnera en coordination avec d'autres systèmes, tels que des avions de combat sans équipage, des plates-formes civiles, des satellites et des centres de cybersécurité, dans les conflits futurs. L'avion utilisera l'intelligence artificielle (IA), l'apprentissage automatique et des systèmes autonomes pour fournir des capacités de vol avec/sans pilote. Il est également prévu d'utiliser la technologie d'essaimage pour contrôler les drones.

Il recevra des données de différentes sources pour générer des informations fiables pouvant être partagées avec d'autres avions connectés dans un nuage de combat. L’avion pourra obtenir une surveillance complète du champ de bataille en mode furtif tout en transportant une charge utile importante, y compris des armes de nouvelle génération, telles que des missiles à énergie dirigée et des missiles hypersoniques.

Basé sur le concept de technologie de cockpit portable, le cockpit du système GCAP sera personnalisable par les pilotes avec des casques d'affichage montés sur la tête. Les casques seront utilisés pour projeter des affichages et des commandes de cockpit interactifs en réalité augmentée et virtuelle de nouvelle génération directement devant les yeux du pilote. D'autres concepts tels que des assistants virtuels pour l'assistance aux pilotes sont également testés.

L'avion sera équipé d'un système de commande de vol flexible de nouvelle génération piloté par logiciel. Son système de communication reconfigurable offrira une communication sécurisée et transparente dans les airs, la mer, la terre et l'espace via un réseau connecté. La fonction de contrôle gestuel et de suivi oculaire dans le cockpit permettra de mesurer la charge de travail du pilote et d'identifier sa fatigue et son stress mental.

Orpheus, un nouveau moteur de démonstrateur à turbine à gaz, construit par Rolls-Royce est optimisé pour les performances globales, l'autonomie et la capacité de charge utile. Il sera alimenté par un système d'alimentation efficace pour une capacité de production d'énergie électrique accrue, couplé à un système intelligent de gestion de l'alimentation et à une gestion thermique efficace pour minimiser la signature thermique de l'avion.

L'avion sera intégré à des capteurs avancés, ce qui permettra un échange d'informations rapide, sécurisé et résilient sur le champ de bataille via le nuage de combat. Leonardo travaille sur une détection intégrée et des effets non cinétiques (ISANKE) et un système de communication intégré (ICS).

Les effecteurs intégrés dans les capteurs de l'avion permettront à l'avion de s'engager avec une gamme d'effecteurs non cinétiques tels que le brouillage de guerre électronique et les armes à énergie dirigée. Les effecteurs aideront à évaluer et à évaluer les menaces entrantes, puis à gérer le déploiement de la méthode appropriée pour les vaincre. Un futur système numérique de combat aérien produira des volumes de données sans précédent qui pourront être utilisés pour transformer la fourniture de soutien à la mission et de nouvelles capacités. Par exemple, nous pouvons créer des « jumeaux numériques » pour tester de nouveaux composants.



Présentation à l’échelle 1:1

Le Team Tempest a présenté en grande première une maquette révisée à l'échelle 1:1 dans sa dernière configuration. Par rapport aux présentations précédentes, cette version dispose d'une aile beaucoup plus grande, avec un plan delta modifié. Une aile plus grande et la taille globale impressionnante du nouveau concept « Tempest » suggèrent que la conception est optimisée dans une plus grande mesure qu'elle ne l'était auparavant pour une longue portée, ainsi que pour une grande charge utile. La capacité interne supplémentaire est probablement pour accueillir à la fois plus de carburant et une lourde charge d'armes. Cela devrait se traduire par un rayon d'action important et/ou un temps de patrouille élevé et capable de poursuivre un grand nombre de cibles dans les airs et au sol. La nécessité pour les chasseurs de transporter une plus grande charge d'armes (en particulier air-air) ainsi que des armes physiquement plus grandes est devenue plus largement reconnue ces derniers temps et exige des cellules plus grandes, en particulier lorsque ces charges utiles doivent être transportées à l'intérieur, ce qui est une exigence de base des avions furtifs.



Cette vision semble d’ailleurs aller dans le sens du projet de l’US Air Force, soit le Next Generation Air Dominance (NGAD) de l'armée de l'air américaine. Du moins dans l’une des versions, car il est possible qu’une seconde version du NGAD plus petite soit également en développement pour disposer d’une agilité plus grande. De fait, le concept « Tempest » évolue en direction d'un avion d'attaque à long rayon d'action doté d'une grande vitesse et d'une grande capacité de charge utile que l’on pourrait imaginer comme un successeur du « Tornado » tout en ayant des capacités d'interception au-delà de la portée visuelle.



Un coût faramineux

Hormis les difficultés complexes de mise au point d’un avion de 6ème génération, la question financière revêt une importance cruciale et n'est pas réaliste sans une participation de plusieurs pays ou comme aux USA de disposer d’un financement très important. Pour autant, le programme américain du NGAD est déjà estimé à plus de 35 % plus cher que celui du F-35 *. L’objectif étant de viser une baisse des coûts afin de se rapprocher tant bien que mal de ceux du F-35. En Europe, le schéma est similaire pour les deux programmes « Tempest » et SCaF.

L'Italien Leonardo et le Japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) sont maintenant impliqués dans le programme "Tempest " via le GCAP aux côtés de BAE Systems du Royaume-Uni. Mais le sort de l'ensemble du programme repose maintenant sur les décisions à prendre par le nouveau Gouvernement britannique.

Des inquiétudes ont déjà été soulevées quant au fait qu'une réévaluation des priorités des dépenses de défense pourrait jeter le doute sur ces futurs efforts en matière de puissance aérienne. La semaine dernière, au Royaume-Uni, le nouveau ministre de la Défense, Luke Pollard, a reconnu que, bien que le projet « Tempest » soit "important", il n'a pas été en mesure de prendre des engagements fermes sur son avenir jusqu'à la nouvelle révision de la défense. Pour l’instant, rien ne dit que les travaillistes se désengagent du « Tempest » et s'en tiennent même à la hausse des dépenses de défense du gouvernement précédent, bien qu'il y ait maintenant des rapports selon lesquels l'industrie de la défense du Royaume-Uni est de plus en plus préoccupée par les programmes. Un retrait du financement de Londres (2021 - 2025 500 millions de Livres Sterling par an - doublé à partir de 2029) pourrait du même coup préoccuper au plus haut point les Italiens et les Japonais.

*Aux États-Unis, le budget pour le programme Next Generation Air Dominance (NGAD) passera de 4 milliards de dollars en 2024 à 12,6 milliards en 2029, totalisant 40,7 milliards de dollars sur cette période

Visiblement, le ministère britannique de la Défense [MoD] attend beaucoup des armes à énergie dirigée. En avril, après des essais prometteurs, il a annoncé que la Royal Navy allait accélérer l’installation du système laser DragonFire à bord de ses navires de premier rang, afin de compléter leurs capacités surface-air.

Développé par MBDA UK, Leonardo UK et QinetiQ, dans le cadre d’un programme lancé en 2017 par le Laboratoire des sciences et technologies de la défense [Dstl], et affichant une puissance de 50 kW, le système DragonFire serait suffisamment précis pour atteindre une pièce de monnaie à un kilomètre. Cela étant, ses capacités réelles sont classifiées.

Puis, quelques semaines plus tard, le MoD a fait savoir que le 7th Air Defence Group de la British Army allait bientôt tester une arme à énergie dirigée par radiofréquence [RFDEW – Radio Frequency Directed Energy Weapon], dont le principe est d’émettre un puissant signal électromagnétique pour endommager, voire détruire, les circuits électriques et électroniques des systèmes adverses.

Mise au point par Thales UK pour le compte de l’équipe « Hersa » de l’agence « Defense Equipment and Support » [DE&S], avec le soutien soutien technique du Dstl, cette RFDEW serait par exemple en mesure de « neutraliser » un essaim de drones pour seulement « 10 pence » [soit 12 centimes d’euros]. Cependant, ses capacités restent encore à être améliorées, sa portée étant d’un kilomètre pour le moment.

Mais cette équipe « Hersa » a un autre projet sur les rails. En effet, le Dstl vient de tester avec succès une arme laser montée sur un véhicule blindé de transport de troupes « Wolfhound » de la British Army. C’est ce qu’a annoncé le MoD, le 22 juillet.

« Pour la première fois, des ingénieurs ont testé avec succès une arme laser de haute puissance depuis un véhicule de combat de l’armée britannique », a-t-il indiqué, via un communiqué. « Cet essai révolutionnaire, mené au champ de tir du Dstl à Porton Down, a vu l’arme laser neutraliser des cibles à des distances supérieures à 1 km », a-t-il ajouté.

« L’arme laser de haute puissance montée sur un véhicule blindé Wolfhound de la British Army représente une avancée majeure dans le programme de démonstration d’arme à énergie dirigée, […] offrant un avantage opérationnel accru sur le champ de bataille », a conclu le MoD.

L’arme laser en question n’est pas une version du DragonFire destinée aux forces terrestres britanniques : il s’agit du système d’arme laser à haute énergie [HELWS], développé par Raytheon UK, filiale du groupe américain RTX.

« Le HELWS, léger et portable, est la première arme laser intégrée à un véhicule terrestre à être utilisée au Royaume-Uni. […] Il a été conçu pour abattre les drones de classe 1 tout en étant compatible avec les systèmes de défense aérienne existants, y compris les radars, les systèmes de commandement et de contrôle et d’autres plates-formes », a expliqué Raytheon UK.

« Nous avons prouvé que le système d’arme laser à haute énergie de Raytheon peut suivre et attaquer des cibles tout en étant monté sur un véhicule », s’est d’ailleurs félicité James Gray, le PDG de Raytheon UK. « La rapidité avec laquelle cette capacité a été mise en œuvre n’a été possible que grâce au travail acharné de nos partenaires industriels britanniques [à savoir Frazer-Nash, NP Aerospace, LumOptica, Blighter Surveillance Systems et Cambridge Pixel, ndlr] et à la technologie développée par Raytheon, qui a été éprouvée sur le plan opérationnel », a-t-il ajouté.

Selon les informations données par le MoD, cette arme laser n’a besoin que de deux personnes pour être mise en œuvre. En outre, son utilisation est facile car il suffirait d’une formation de seulement deux semaines pour la faire fonctionner. « La prochaine phase de tests impliquera le personnel de la British Army. Il s’agira d’évaluer plus en détail les capacités et les avantages de ce système dans des scénarios réels », a-t-il précisé.

Cela étant, l’US Army a récemment livré un retour d’expérience mitigé au sujet de ses blindés Stryker DE M-SHORAD, dotés d’un système laser fourni par Raytheon et Kord Technologies.

« Ce que nous constatons, c’est qu’il y a des défis avec les armes à énergie dirigée selon leurs niveaux de puissance. La puissance de 50 kilowatts s’avère difficile à intégrer dans un véhicule qui doit se déplacer constamment, à cause de la dissipation thermique, de la quantité d’électronique nécessaire et de l’usure dans un environnement tactique par rapport à un site fixe », a ainsi expliqué Doug Bush, le responsable des acquisitions de l’US Army, lors d’une audition parlementaire, en mai dernier.

Phot : Ministère britannique de la Défense

Depuis quelques temps, la Chine affirme de plus en plus son influence au Moyen-Orient, notamment aux Émirats arabes unis, auxquels elle a récemment vendu des avions d’entraînement supersonique L-15 « Falcon » et des drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] Wing Loong II.

Mais cette coopération militaire entre Abu Dhabi et Pékin ne se limite pas aux seuls aspects capacitaires : elle a aussi un volet opérationnel, comme en témoignent leurs exercices militaires conjoints, lesquels ne font généralement pas l’objet d’une grande publicité…

Ainsi, l’an passé, la composante aérienne de l’Armée populaire de libération [APL] et la force aérienne des Émirats arabes unis participèrent, pour la première fois, à l’exercice « Falcon Shield 2023 », organisé dans la province chinoise du Xinjiang. Peu de détails furent donnés à son sujet, si ce n’est que ces manœuvres viseraient à « améliorer le transfert de connaissances et d’informations ainsi que la coopération entre les deux armées, tout en favorisant la compréhension et la confiance mutuelles ».

Quelle fut la nature exacte de la participation de la force aérienne émirienne à cet exercice, sachant que cette dernière est dotée de chasseurs-bombardiers F-16E/F Block 60 et Mirage 2000-9 [de conception française] ? La réponse a été donnée par l’International Institute for Strategic Studies [IISS], à l’occasion de la seconde édition de Falcon Shield, dont le coup d’envoi a été lancé le 10 juillet dernier, sur l’aéroport de Hotan, dans la province du Xinjiang.

Ainsi, en se basant sur l’imagerie satellitaire, l’IISS avait pu déterminer que six Mirage 2000-9, soutenus par un avion ravitailleur A330 MRTT et un avion de transport C-17 Globemaster III [de facture américaine] avaient été engagés dans Falcon Shield 2023. Comme pour l’édition 2024, à quelques menus détails près.

En effet, sur les photographies publiées par l’IISS, on distingue cinq Mirage 2000-9, un A330 MRTT et ce qui semble être un abri pour un drone MALE. On peut par ailleurs imaginer que les États-Unis ont mis un veto à l’envoi de F-16E/F émiriens en Chine…

D’autant plus que, comme le souligne l’IISS, Falcon Shield est une rare occasion pour la Chine d’examiner de très près des avions militaires de conception occidentale. Le Mirage 2000 doit l’intéresser tout particulièrement étant donné que Taïwan possède la version M2000-5.

« Les avions d’alerte avancée et de commandement aéroporté [AEW&C] de la Force aérienne de l’Armée populaire de libération [PLAAF] pourraient être utilisés pour surveiller l’exercice, ce qui permettrait d’obtenir de nouvelles informations sur leur capacité à détecter le Mirage 2000. Selon la nature des exercices, les performances des radars chinois et des autodirecteurs de missiles électro-optiques pourraient également être évaluées », conclut l’IISS.

Pour rappel, les Émirats arabes unis recevront leurs premiers Rafale F4 à partir de 2026 [sur 80 commandés]. La France a-t-elle imposé des restrictions d’emploi au moment de la signature du contrat ? Ou verra-t-on un jour ces appareils sur le tarmac d’une base chinoise ?

Aidé par son activité de défense et de sécurité sur fond de croissance des budgets militaires, Thales a enregistré au premier semestre une hausse de 26% de ses commandes qui atteignent un nouveau niveau « historique ».

Tous les feux restent au vert pour Thales. La dynamique engagée en début d’année s’est maintenue grâce aux bonnes performances des secteurs aéronautique et défense et sécurité, propulsant le carnet de commandes vers un nouveau record.

Établi à 9,49 Md€, le chiffre d’affaires de Thales aura bondi de près de 9% par rapport au 1er semestre 2023. Les prises de commandes plafonnent à 10,7 Md€ tous secteurs confondus, en hausse de 26%. Le sursaut pousse le carnet de commandes vers « un nouveau plus haut historique » de 47 Md€.

Aux quatre commandes majeures du 1er trimestre sont venues s’ajouter huit autres, dont trois contrats d’un montant supérieur à 500 M€. Un « fait notable » à première vue enregistré au second trimestre et qui porte le montant cumulé de ces 12 commandes à 3,6 Md€, le double du résultat constaté l’an dernier.

Avec 6,1 Md€ de commandes et neuf contrats majeurs en six mois, l’activité défense et sécurité reste l’un des principaux moteurs de croissance. En témoignent l’achat de radars GM400α par un pays asiatique, l’acquisition de sept radars GM200 MM/C par la Défense néerlandaise, ou encore la commande par le Service Interarmées des Munitions (SIMu) de plusieurs dizaines de milliers de munitions de 120mm pour les mortiers de l’armée de Terre. Les livraisons démarreront au dernier trimestre 2024 pour ce dernier.

« Dans ce contexte, nous continuons à investir pour augmenter nos capacités de production et soutenir ainsi une croissance durable de notre activité. Par ailleurs, nous accélérons nos investissements en innovation, afin de renforcer notre leadership technologique », déclare le PDG du groupe, Patrice Caine.

Seule ombre au tableau : la faiblesse du domaine spatial que deux contrats majeurs du 2e trimestre n’auront pas réussi à compenser entièrement. L’entreprise dispose néanmoins « d’un positionnement solide sur chacun de ses grands marchés », estime-t-elle. Ses objectifs annuels sont donc confirmés. Voire, légèrement affinée à la hausse pour ce qui est de la progression du chiffre d’affaires, désormais comprise en 5 et 6% pour 19,9 à 20,1 Md€.

The Peruvian Air Force has decided to cancel its planned acquisition of the Yak-130 combat training aircraft, prioritizing the purchase of more advanced fighter jets instead. According to infodefensa.com, this shift aims to enhance the nation's defense capabilities amid rising regional tensions and evolving security challenges. The decision to forego the Yak-130 Mitten, a subsonic

The Egyptian Air Force is exploring the acquisition of Chinese J-10C and J-31 fighter jets as part of its efforts to modernize its fleet. According to Army Recognition's report, this move positions China as a significant secondary supplier amidst Egypt's intricate relationships with Russia and the United States. The J-10C, known for its advanced capabilities

Organisé tous les deux ans depuis 1981 en Australie, l’exercice aérien Pitch Black, dont le coup d’envoi de l’édition 2024 a été donné le 12 juillet, n’a sans doute jamais eu une telle ampleur, avec l’implication de 140 aéronefs venus de 20 pays alliés et partenaires.

L’Italie y participe pour la première fois. Ainsi, la Marina Militare a déployé son porte-aéronefs ITS Cavour, avec des chasseurs-bombardiers F-35B et AV-8B Harrier II à son bord tandis que l’Aeronautica Militare a engagé quatre Eurofighter EF-2000, six F-35A/B, des avions-ravitailleurs KC-767, des C-130 Hercules et un avion de détection avancée G550 CAEW [Conformal Airborne Early Warning].

Seulement, l’un de ces appareils ne reviendra pas en Italie. En effet ce 24 juillet, un Eurofighter EF-2000 de l’Aeronautica Militaire s’est écrasé dans la région de Douglas Daly [Territoire du nord] lors d’un vol d’entraînement. Le pilote a pu s’éjecter à temps. Rapidement secouru par un hélicoptère AW-139 de la compagnie privée Lloyd Helicopter Services Pty Ltd, il a été admis au Royal Darwin Hospital pour passer des examens médicaux.

L’information a été confirmée par l’Aeronautica Militare. Les causes de la perte de cet EF-2000 sont « actuellement inconnues », a-t-elle indiqué. « Tous les vols ont été annulés pour le reste de la journée », a par ailleurs indiqué le ministère australien de la Défense.

Il s’agit du troisième Eurofighter EF-2000 perdu par l’Aeronautica Militare depuis 2004 [et l’entrée en service de ce type d’appareil]. Le premier s’est abîmé en mer lors d’une démonstration aérienne donnée à Terracina, à environ 80 km au sud de Rome, en septembre 2017. Son pilote n’avait pas pu s’éjecter. Quant au second, il s’est écrasé en Sicile, à l’issue d’un vol d’entraînement, en décembre 2022.

Avant l’accident survenu lors de Pitch Black 24, l’Aeronautica Militare alignait 94 EF-2000. Il est question pour le ministère italien de la Défense de commander 24 exemplaires de plus, pour 7,5 milliards d’euros [maintien en condition opérationnelle compris].

London, UK (SPX) Jul 24, 2024 - MBDA has introduced a new effector concept for its Sky Warden counter-uncrewed aerial systems (C-UAS) solution at the 2024 Farnborough International Airshow.

The latest concept is a ground-lau

Bell believes it can replicate the success Sikorsky has had with the UH-60 Black Hawk with the Future Long-Range Assault Aircraft in Foreign Military Sales.

The Italian Air Force has confirmed that the pilot was successfully rescued. A Eurofighter Typhoon belonging to the Italian Air Force (Aeronautica

New UK minister for defence procurement Maria Eagle announced a major order for Thales’s lightweight multirole missile (LMM) at the Farnborough air show on 24 July.

Au cours de ces dernières années, plusieurs navires de la marine indienne [Indian Navy] ont été victimes d’incidents sérieux alors qu’ils étaient à quai ou en réparation. Le plus grave est arrivé au sous-marin à propulsion diesel-électrique INS Sindhurakshak [classe Kilo / Sindhughosh] qui, alors qu’il se trouvait au chantier naval de Bombay, a coulé avec dix-huit marins à son bord, après avoir subi un incendie, suivi par une explosion.

En décembre 2016, toujours au chantier naval de Bombay, la frégate lance-missiles INS Betwa [classe Brahmaputra] s’est renversée lors d’un radoub. Il aura fallu deux ans à l’Indian Navy, avec l’aide de l’entreprise américaine Resolve Marine Engineering, pour renflouer et remettre en état ce navire. Trois officiers de marine ont par la suite été traduits en justice pour « négligences ».

Mais une autre frégate, appartenant à la même classe que celle de l’INS Betwa, risque de ne pas être en mesure de prendre la mer de sitôt. En effet, le 21 juillet, un incendie s’est déclaré à bord de l’INS Brahmaputra, alors en cours de réfection au chantier naval de Bombay.

« L’incendie a été maîtrisé par l’équipage du navire, avec l’aide des pompiers locaux et d’autres navires dans le port, dans la matinée du 22 juillet 2024 », a indiqué l’Indian Navy, via un communiqué.

Seulement, la chaleur produite par cet incendie a visiblement compromis l’intégrité structurelle de la frégate INS Brahmaputra, au point que celle-ci a chaviré. Pour rappel, l’acier commencer à perdre une partie de ses propriétés dès lors qu’il est exposé à des températures supérieures à 500 °C.

« Malgré tous les efforts, le navire n’a pas pu être remis en position verticale. La frégate a continué à gîter davantage le long de son poste d’amarrage et repose actuellement sur un côté », a ensuite précisé l’Indian Navy. « Tout le personnel a été retrouvé, à l’exception d’un jeune marin, pour lequel les recherches sont en cours. Une enquête a été ordonnée pour faire la lumière sur l’accident », a-t-elle ajouté.

Pour rappel, première unité d’une série de trois exemplaires, la frégate INS Brahmaputra a été admise au service actif en avril 2000. Affichant un déplacement de 3600 tonnes pour une longueur d’environ 126 mètres, elle est dotée de 16 missiles antinavires Kh-35, de 24 missiles surface-air Barak, d’un canon OTO Melara de 76 mm, de 4 systèmes de défense rapprochée CIWS Gatling AK-630 et de trois tubes lance-torpilles.

La mésaventure de l’INS Brahmaputra rappelle celle qu’a connue la frégate iranienne IRIS Sahand, laquelle a chaviré alors qu’elle était en cours de réparation au port de Bandar Abbas, le 7 juillet dernier.

Ravitailler un avion en vol est toujours délicat. Et ça l’est d’autant plus quand le pilote de l’avion qui doit recevoir du carburant a accumulé de la fatigue et de la tension nerveuse lors d’une mission de combat. Les choses se compliquent quand cette manœuvre se fait dans des conditions où la visibilité est réduite.

Aussi, dans le cadre de son projet « A330 SMART MRTT », mené dans le cadre d’une coopération avec le ministère singapourien de la Défense, Airbus Defence & Space développe le système A3R [pour Automatic Air-to-Air Refueling], afin d’en équiper l’avion ravitailleur A330 MRTT.

Concrètement, avec l’A3R, la perche de ravitaillement de l’A330 MRTT manœuvre automatiquement et aligne son extrémité avec le réceptacle de l’aéronef à ravitailler. Une fois le contact établi, le transfert de carburant peut se faire, sous la surveillance de l’opérateur de ravitaillement en vol [ORV].

« Des techniques passives novatrices telles que le traitement d’image sont utilisées pour déterminer la position du réceptacle de ravitaillement du récepteur et lorsque le système automatisé est activé, un système de commande de vol entièrement automatisé dirige le boom [la perche, ndlr] vers le réceptacle », avait expliqué Airbus Defence & Space, à l’issue d’une campagne d’essais pleine de promesses, en mai 2021.

C’est ainsi que, un an plus tard, l’A330 MRTT est devenu le premier avion ravitailleur au monde à être certifié pour le ravitaillement en vol automatique… mais seulement pour les vols de jour. Il restait donc à en faire autant pour les vols nocturnes. Ce qui est en voie d’être réalisé.

« L’A330 MRTT a franchi un jalon inédit dans le domaine de l’aviation en réalisant une campagne d’essais de ravitaillement en vol automatique dans des conditions nocturnes. C’est une étape clé vers vers la certification en 2025 », s’est félicité Airbus Defence & Space, ce 23 juillet.

Durant cette campagne, réalisée entre mai et juin, un A330 MRTT doté du système A3R a effectué « plus de 500 contacts, dont 150 en automatique, en condition de nuit » avec des avions portugais [F-16] et singapouriens [F-16, F-15SG et A330 MRTT].

Pour cela, Airbus Defence & Space a mis au point de nouveaux algorithmes et intégré des caméras dotés d’une « technologie de pointe qui permet non seulement à l’A3R de fonctionner de nuit mais aussi d’améliorer la qualité de l’image pour l’opérateur de ravitaillement en vol lors des opérations manuelles ».

S’il est censé rendre plus sûr le transfert de carburant vers des avions « habités » quelles que soient les conditions, l’A3R ouvre aussi la voie au ravitaillement en vol des drones. D’ailleurs, Airbus Defence & Space y travaille, avec la technologie « Auto’Mate Demonstrator ».

The NGAD combat jet might evolve into a fully uncrewed platform amid a need to cut costs to pay for even higher-priority programs.

Malgré les problèmes liés à la sous-traitance, le constructeur monte en cadence afin d’assembler trois avions de combat par mois en 2025.

On July 15, 2024, the cyber-activist group Cyber Resistance, in collaboration with the international intelligence community InformNapalm, began releasing a series of publications named BaumankaLeaks. The data stemmed from hacked emails of high-ranking Russian officers, revealing sensitive information about Russian-Indian defense contracts, including the highly publicized S-400 missile systems deal. The release coincided with a

The Russian State Duma lower house has proposed new amendments that would classify the carrying of electronic gadgets by military personnel in the combat zone in Ukraine as a "gross disciplinary offense." The Defense Committee of the State Duma has backed these amendments, which, if passed, would impose disciplinary arrest for up to 10 days