La firme allemande a annoncé cette semaine avoir signé un méga-contrat avec l’armée australienne. La commande porte sur 2500 véhicules logistiques. Le montant du contrat s’élève à 1,1 milliards d’euros.
L’industriel précise qu’il « s’agit notamment de véhicules moyens et lourds, de véhicules logistiques de récupération lourds, de systèmes de manutention dotés de grues et de capacités d’emport de carburant et d’eau ». Tous les véhicules ne seront pas blindés dont des Mercedes Benz G-Wagon en 4×4 et 6×6 dédiés aux entraînements. Les livraisons s’étaleront entre 2016 et 2020.
La fonction logistique australienne est gérée par la Defence Material Organisation, un système qui externalise davantage que chez nous le soutien aux opérations. Elle emploie environ 7000 militaires avec un budget de plus de 11 milliards de dollars.
Le service de soutien de la flotte (SSF) a prononcé la fin de l’arrêt technique du porte-avions Charles de Gaulle au terme de 6 mois de travaux réalisés par DCNS. De la coque au système de combat, en passant par le passage aux normes environnementales, la modernisation du réseau de télécommunication ou encore la rénovation des locaux de vie, ce sont 950 personnes et 1 million d’heures de travail qui ont été nécessaires.
Entretien et modernisation du navire
DCNS - PACDGCet arrêt technique a été l’occasion d’entretenir le navire et de le moderniser. Le porte-avions Charles de Gaulle aura notamment profité d’un passage au bassin Vauban de la base navale de Toulon. Le bâtiment a profité d’un lifting complet avec plus 26 000 m⊃2; de surfaces repeintes et la remise à neuf d’une des cuisines. Un certain nombre de modernisations ont été réalisées parmi lesquelles figure le remplacement du calculateur de stabilisation du navire. Toutes les installations à bord et l’ensemble de l’appareil propulsif ont été contrôlés, révisés et testés pour assurer le fonctionnement optimal en opérations. Par ailleurs, dans la perspective de l’installation ultérieure d’un réseau IP (internet protocol) de dernière génération, 35 km de câbles ont été passés.
Le porte-avions Charles de Gaulle a ainsi bénéficié d’un entretien minutieux réalisé par les équipes DCNS et leurs partenaires avec l’appui quotidien de l’équipage.
Un défi industriel, une réussite collective
« Ces six mois de travaux ont été essentiels pour redonner toute sa jeunesse au porte-avions Charles de Gaulle. La période d’intense activité industrielle est désormais terminée. Elle laisse place au début du suivi quotidien du navire depuis la terre », souligne Franck Bouffety, directeur des programmes porte-avions Charles de Gaulle chez DCNS.
Avec plus de 1 000 travaux en cours en permanence toutes les semaines, l’activité de ce chantier a été très intense. Malgré la multiplicité des tâches à accomplir, les délais ont été respectés. DCNS a achevé les 6 000 lignes de travaux nécessaires pour moderniser et entretenir le porte-avions Charles de Gaulle durant cet arrêt technique programmé. Outre les membres de l’équipage, la totalité des unités de production du site de Toulon se sont mobilisées pour le succès de cet « arrêt au stand ». De la même manière, la quasi-totalité des sites de DCNS ont participé aux travaux. Au total, près de 500 collaborateurs du Groupe ont travaillé sur cet entretien.
Les chiffres clefs de l’entretien
- 950 personnes en moyenne
• 250 collaborateurs DCNS, 200 sous-traitants et 500 membres d’équipage
- 60 entreprises sous-traitantes
- 1 million d’heures de travail
- 1 000 travaux en cours toutes les semaines
- 6 000 lignes de travaux
- 20% de travaux d’anticipation pour le prochain arrêt technique majeur
- 26 000 m⊃2; de surfaces peintes
- 35 km de câbles installés
- Dans les machines, ce sont :
• 25 000 tubes contrôlés et nettoyés,
• 6 000 nouveaux tubes installés.
Le porte-avions Charles de Gaulle
- En service depuis le18 mai 2001, 12 années d’activité
- Un équipage de près de 2 000 hommes et femmes (15% de féminisation)
- 42 000 tonnes à pleine charge
- 261,50 mètres de long
- 64,36 mètres de large
- 75 mètres de hauteur (un immeuble de plus de 20 étages)
- Une mobilité de 1 000km par jour
- 1 million de km déjà parcourus (23 tours du monde)
- Des opérations récentes en Libye (Harmattan) ou encore en Afghanistan.
Alenia Aermacchi delivered the first ATR72-600 TMUA (Turkish Maritime Utility Aircraft) to the Turkish Navy, the first of a total order of eight ATR72s, which consist of two TMUAs and six ATR72-600 TMPA (Turkish Maritime Patrol Aircraft) maritime patrol and anti-submarine warfare aircraft. Compared to the ATR72-600 basic platform, the two ATR72 TMUA, modified at Alenia Aermacchi’s plants in Napoli-Capodichino and Torino-Caselle, feature new radios; an IFF (Identification Friend or Foe system) and a cabin area equipped with tactical tables and communications equipment for the crew. Both aircraft, to be easily reconfigured into cargo, will be used for utility roles, personnel and cargo logistic transport.
The first Turkish Navy flying instructors just completed the training on the new aircraft at Alenia Aermacchi’s Training Centre in Caselle. The second aircraft will be delivered within the first half of August.
The following six multi-role aircraft ATR72-600 TMPAs are being converted by TAI, Turkish Aerospace Industry in Ankara and, further to some additional equipment specific to their multi-role asset, they will integrate the Thales AMASCOS mission system, datalink Link 16, AIS (Automatic Identification System) and a weapons system. The first TMPA will be delivered to the Turkish Navy on February 2017 and deliveries will be completed by 2018
Les Philippines disent souhaiter acheter à la France plusieurs bâtiments, dont La Tapageuse, un patrouilleur de 40 mètres retiré du service actif l'an dernier au sein de la Marine nationale. Le contre-amiral Isorena, chef des garde-côtes philippins, dont les propos sont rapportés par la presse locale, a indiqué avoir reçu le feu vert de son gouvernement pour reprendre le bateau. Un coût avoisinant les 400.000 euros est évoqué, mais les autorités de Manille estiment que le patrouilleur a besoin d’une sérieuse remise à niveau...
Lire l'intégralité de l'article sur Mer et Marine :
Un pilote fait décoller le drone en mode semi manuel, au moyen d'un joystick et de commandes, depuis la plate-forme hélicoptère. Ce décollage en visuel effectué, le pilote rejoint l'équipage du drone situé en passerelle navigation. Pour le système Serval, l’équipage est constitué de 3 personnes. Le chef de mission gère la mission à travers la station de contrôle. Il assume le rôle de commandant de bord comme sur un aéronef «classique». Ce pilote externe permet, à partir du poste de pilotage installé en passerelle, à tout moment, de reprendre le vecteur aérien en mode manuel. Sur Serval, il participe à la sécurité des vols. L’autre opérateur est lui responsable de la charge utile – soit l’ensemble optronique - qu’il doit contrôler et dont il doit exploiter les données. Quant au vol à proprement dit, il s'effectue en envoyant au drone des «ordres de haut niveau(1)» grâce à un logiciel dans lequel le chef de mission rentre des way points, soit autant de coordonnées directement envoyées au drone. Pour chacun de ces points, l’opérateur peut faire changer la vitesse, l'altitude, se mettre en stationnaire ou en orbite. C’est le contrôle, en temps réel, de ces paramètres qui permet une gestion dynamique du vol et l’adaptation des trajectoires. Sur le SERVAL, un vol peut durer jusqu’à 5 heures et sa configuration s’opère en fonction des besoins exprimés par le central opérations du navire. C’est évidemment une nouvelle voie pour l’aéronautique navale.
Commandant, quelles sont vos prochaines échéances?
S’inscrivant dans le programme SDAM (NDLR : Système de Drone Aérien Marine), participer aux expérimentations du drone Serval est forcément très gratifiant. Car, nous sommes en train d’écrire une nouvelle page de l’aéronautique navale. Et puis, nous sommes en avance sur les autres marines européennes. Échappés devant le peloton, nous devons faire attention à ne pas nous faire doubler sur la ligne d’arrivée ! (rire) Plus sérieusement, les objectifs pour nous sont bien de poursuivre la phase consistant à caractériser les performances militaires du futur système de drone. À cette fin, l'essentiel pour nous est donc vraiment d'accumuler des heures de vol pour continuer à mieux cerner le domaine d’emploi du vecteur aérien. Nous poursuivons la validation des procédures de mise en œuvre depuis un navire opérant en haute mer pour en valider le concept. Il nous faut continuer à emmagasiner de l'expérience car il s'agit bien de tirer un maximum d’enseignements pour les futurs drones de la Marine, qui ne seront d'ailleurs probablement pas des drones S-100 Camcopter. Par ailleurs, nous étudions d’ores et déjà l’intégration du vecteur drone sur d’autres types de bâtiments de la Marine. En résumé, il nous faut préserver nos savoir-faire tout en œuvrant à ce la filière Drone devienne attractive dans la Marine. On ne peut dès lors pas dire que nous ne manquons pas de défis!»
TAI has delayed the maiden flight of Turkey’s first indigenously developed trainer aircraft to August. The reason of the delay is “a need for the cockpit to be overhauled in order to increase its ergonomic features and increase comfort of the pilot”, TR Defence sources at TAI confirmed on Friday.
After the cockpit of Hurkus is reassembled in line with the new configuration, a number of ground tests will follow.
TAI is also waiting on final certification approvals from EASA and Turkey’s directorate general of civil aviation, the SHGM.
et ouvrage fait une rétrospective des drones depuis leurs origines au XIXe siècle jusqu’au déploiement des derniers modèles armés en Afghanistan.
Le développement des drones a étroitement suivi celui des avions pilotés. Dès le XIXe siècle, des objets non habités ont commencé à être étudiés. Mais les premiers drones ont réellement existé à partir des années 1930 et durant la seconde guerre mondiale avec des bombes téléguidées. Un domaine où les État-Unis et l’Allemagne furent des pionniers.
Dans un second temps, les drones furent construits pour des missions de reconnaissance et de surveillances dans les années 70 et 80. Puis vinrent les drones armés suivis aujourd’hui des drones bombardiers furtifs qui voleront bientôt en formation avec des chasseurs pilotés comme le firent les bombardiers B-17 en leur temps.
Cette évolution est remarquablement décrite, pays par pays, dans cet ouvrage du capitaine Océane Zubeldia qui est actuellement en poste au Centre d’études stratégiques aérospatiales. Tout en gardant une certaine distance par rapport aux contextes politiques, l’auteur évoque chaque type de drone (essentiellement militaire) qui a marqué son époque. Il s’agit bien d’un livre descriptif et non d’un œuvre d’opinion qui intéressera ceux qui veulent en savoir plus sur cette plateforme aérienne, aussi prometteuse qu’inquiétante.
Actuellement, la Marine procède à des essais sur l’Autonomous Underwater Vehicles (AUV) légers dans la perspective d’en recevoir 6 dans les mois à venir. À ce stade, les essais sont concluants.
2 mètres et 70 Kilos, voici les mensurations de l’AUV Alister 100. Ce seront bientôt les premiers drones sous marins de guerre des mines dans la Marine nationale. Ils seront utilisés par les GPD en priorité dans le cadre d’opérations avancées (de type Very Shallow Water ou chenal d’assaut) et de déminage portuaire, et dans des tâches de levés de fonds et de reconnaissance.
Fin 2010, un marché avait été notifié par La Direction Générale de l'Armement afin d’en approvisionner six au profit des Groupes de Plongeurs Démineur. Techniquement, deux marins, positionnés sur une cale ou à bord d'une embarcation pneumatique, suffisent à le mettre en œuvre. Composé de matériel de pointe, ce véhicule sous-marin aura une très grande précision de navigation. Cette dernière facilitera le travail dans des milieux étroits comme les chenaux ou bras de mer. Cette même précision sera un atout majeur lors des échanges d’informations avec d’autres systèmes de combat guerre des mines. Quant au sonar de type Klein, il permettra de travailler selon différentes fréquences afin de privilégier au choix, la distance de détection ou la définition des images obtenues.
Le marché prévoit la livraison échelonnée des six premiers AUV Alister 100 d’ici la fin de l’année 2013. Après l’actuelle phase de recette, l’état-major de la Marine devra prononcer l’admission au service actif de ce matériel avant de pouvoir l’utiliser en mission.
Type 032 QING Class Diesel-Electric Ballistic Missile Submarine was built as replacement for the Golf class submarines of the Peoples Liberation Army Navy (PLA Navy). China will use Type 032 QING Class submarine to test launch strategic submarine launched ballistic missiles.
At submerged displacement of 6,628 tons, Type 032 QING Class Diesel-Electric Ballistic Missile Submarine is the worlds largest diesel electric submarine.
La France a conclu lundi un contrat de plus de 700 millions d'euros pour fournir aux Emirats arabes unis deux satellites militaires d'observation, signe selon Paris du rétablissement de la confiance entre deux partenaires stratégiques. Retour sur une négociation qui a connu des hauts et des bas pour les Français.
La France est enfin de retour dans les contrats d'armement aux Emirats Arabes Unis. Après une longue période d'abstinence d'environ six ans, elle a remporté lundi un contrat de plus de 700 millions d'euros portant sur la vente de deux satellites d'observation de la classe des Pléiades, qui seront en service dans cinq ans. Les deux constructeurs, Astrium, maître d'œuvre du projet, et Thales Alenia Space (TAS), qui se partagent ce contrat à parité, ont réussi à arracher ce contrat pourtant promis en début de l'année à l'américain Lockheed Martin.
Mais c'était sans compter sur la ténacité du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui a su construire en peu de temps une très bonne relation de confiance avec l'homme fort des Emirats, le prince héritier cheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan. Surtout « Jean-Yves Le Drian y a cru jusqu'au bout », confie-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense même quand la France était au creux de la vague. Retour sur une négociation, qui est passée par des hauts et des bas lors des sept derniers mois.
Sérénité dans le camp français
Fin 2012, les industriels français - Astrium et TAS - sont confiants dans la compétition qu'ils livrent depuis 2008 aux Emirats désireux de s'équiper de deux satellites d'observation ayant une résolution de 50 cm - à l'époque les Emiratis ne veulent pas plus. C'est le projet Falcon Eye. Les Français ont fait une meilleure proposition que l'américain Raytheon, qui est 20 % plus cher. Ils sont favoris et attendent fin 2012 un geste du prince héritier pour terminer à Abu Dhabi la négociation du contrat. Car c'est lui, et lui seul, qui décide des investissements en matière de défense et des coopérations militaires aux EAU. Début décembre, une délégation émiratie de haut niveau assiste à Kourou au lancement du satellite d'observation français Pléiades 1B par le lanceur russe Soyuz. Il règne encore dans le camp français un optimisme raisonnable. Même si les discussions trainent comme souvent dans le Golfe, cela ne provoque pas plus d'inquiétude que cela en France.
Un nouveau compétiteur redoutable, Lockheed Martin
Pourtant ce que ne savent pas encore les deux groupes français, c'est que les Américains, et plus précisément, Lockheed Martin, ont contre-attaqué et obligé les Emirats à considérer une proposition non sollicitée très intéressante, notamment sur le plan technique. Le groupe américain propose un satellite dont la commande a été annulée par la National Geospatial-Intelligence Agency (NGA), une agence du département de la défense des Etats-Unis qui a pour fonction de collecter, analyser et diffuser du renseignement géospatial en utilisant l'imagerie satellite. Avec un satellite sur les bras, Lockheed Martin saute sur l'opportunité de le proposer aux EAU. Ce satellite - Digital Globe - a une résolution de 34 cm, bien supérieure à celle proposée dans le cadre de l'appel d'offre. Washington s'est également mis au service de son industrie en signant avec Abu Dhabi un accord intergouvernemental régissant les conditions d'utilisation du satellite. Bref, la machine américaine déroule toute sa puissance face à des petits "Frenchies", qui n'ont pas encore senti la menace.
En février, au salon de l'armement d'IDEX à Abu Dhabi, douche glacée pour les Français. Les Emiratis les informent de la proposition de Lockheed Martin qu'ils ne semblent pas pouvoir refuser. Abu Dhabi est alors très près d'accepter l'offre américaine. Pourtant, de façon très opportune, cheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan, qui a noué des relations de confiance avec Jean-Yves Le Drian, accepte d'attendre une nouvelle offre des deux constructeurs tricolores. Sonné par cette mauvaise surprise, le camp français « cornaqué » par le ministre repart au combat et décide de réagir face à cette nouvelle proposition venue d'ailleurs, qui rebat toutes les cartes de cette compétition.
Une nouvelle offre française
Demandé par les deux constructeurs depuis plusieurs mois, un accord intergouvernemental, exigé par les Emiratis, est finalement signé par la France. Lors de son passage au salon de défense IDEX, le ministre de la Défense paraphe à la satisfaction des Emiratis cet accord avec le prince héritier. Et il assure qu'il reviendra aux Emirats avec une nouvelle offre française définitive et engageante six semaines après. Ce qui a été fait même si Jean-Yves Le Drian n'est pas revenu aux Emirats. « Nous devions rétablir un cadre de confiance et un dialogue respectueux entre la France et les Emirats Arabes Unis, explique Jean-Yves Le Drian. Je ne viens pas aux Emirats avec un catalogue d'armements mais pour avoir une relation de confiance dans la compréhension de l'un et de l'autre ».
A son retour en France, Jean-Yves Le Drian est très clair. Pas question pour les industriels de partir en ordre dispersé. Astrium et TAS, qui se chamaillent pour tirer les prix au plus bas, doivent coopérer - l'Etat a été très clair, il veut une offre commune. Les deux constructeurs travaillent sur une nouvelle offre technique améliorée pour la mettre au niveau de celle de Lockheed Martin. Ce qui n'est irréalisable pour les deux partenaires. Deux solutions sont étudiées. Soit dégrader une version d'un satellite de type Helios, soit augmenter la performance d'un satellite de type Pléiades. C'est la deuxième solution qui est retenue, ce qui exige quelques petits développements à réaliser par rapport aux satellites français en service. Cette solution permet en revanche de proposer par la suite un nouvel équipement de très haute résolution à l'export. « Astrium et Thales ont bien travaillé », souligne le ministre.
Signature du contrat en juillet ?
La France n'a pas encore perdu la compétition... mais elle ne l'a pas non plus gagné. Loin de là. L'offre française est au moins au même niveau que celle de Lockheed Martin. Elle peut faire la différence sur les conditions d'utilisation des satellites, qui sont plus souples que celles régissant les satellites américains beaucoup plus strictes. Mais surtout grâce à la nouvelle relation de confiance tissée entre Jean-Yves Le Drian et cheikh Mohamed. Début juillet, le camp français, qui a travaillé et maintenu la pression sur le client, sent à nouveau les choses tournées en sa faveur. Entre mars et juin, Jean-Yves Le Drian n'a pas lâché l'affaire et a passé plusieurs coups de téléphone à cheikh Mohamed. La Direction générale de l'armement fournit également un travail colossal et contribue à la réussite du camp français. Tout comme l'ambassade de France à Abu Dhabi.
Le cabinet de Jean-Yves Le Drian songe dès le mois de juin à préparer une visite aux Emirats. Une visite est finalement programmée début juillet, Jean-Yves Le Drian y va notamment pour convaincre le prince héritier. Mais les Emiratis, qui sont de bons négociateurs, soufflent le chaud et le froid. Durant toute la semaine qui précède cette visite, l'hôtel de Brienne a été soumis à rude épreuve par les Emiratis, experts en la matière, et est passé par des hauts et des bas : du succès des négociations au report du voyage. Le ministre de la Défense prend toutefois la décision de s'envoler le dimanche 7 juillet pour les Emirats. Sans certitude aucune, le ministre, qui s'est beaucoup démené pour ce projet, a finalement décidé d'y aller et d'emmener avec lui le PDG de Thales, Jean-Bernard Lévy, ainsi que celui d'Astrium, François Auque, pour tenter d'arracher une décision d'Abu Dhabi. Objectif du camp français, terminer les négociations. Il reste notamment à négocier le prix des deux satellites.
Une négociation marathon
Une fois sur place, les Français ont dû continuer à batailler dans le bon sens terme avec des Emiratis toujours très exigeants. Et le ministre a pris plus que sa part dans les discussions. D'ailleurs Jean-Yves Le Drian et cheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan se sont croisés plusieurs fois par jour lors du séjour de la délégation française à Abu Dhabi. Lundi, le round des négociations s'est même terminé au petit matin sans pouvoir toper. Mais les négociateurs, qui avaient réussi à lever un à un les derniers obstacles, semblaient alors convaincus d'une signature le mardi. En dépit d'une intense négociation, qui a duré trois jours à Abu Dhabi, Jean-Yves Le Drian, n'a pu obtenir du prince héritier la signature du contrat. Partie remise ? Certainement car cheikh Mohamed promet plusieurs fois pendant la négociation à la France ce contrat.
Frustration et déception
De retour à Paris, c'est pourtant la frustration et la déception qui dominent. Mais également l'incompréhension. Certains estiment qu'ils ont laissé passer leur chance. D'autres pensent que les Américains ont fait pression sur Abu Dhabi pour ne pas signer. Car une nouvelle exigence émiratie de dernière minute a fait capoter le mardi les négociations, selon des sources concordantes. Abu Dhabi souhaitait raccourcir le délai de livraison des deux satellites. Résultat, pas de contrat signé comme attendu. Et pourtant les Français ont fait le forcing. A la demande des industriels, le ministre est même resté mardi sur place - il devait rentrer lundi à Paris - pour convaincre l'homme fort de signer lors d'une négociation marathon et plutôt bien maîtrisée jusqu'à la rupture des discussions. Las, cette dernière exigence a eu raison de la volonté des industriels de signer. Ce ne sera finalement pas le cas. La France ne conclura pas cette fois-ci.
Pourquoi un tel échec ? "La France a encore oublié que l'on n'impose pas un calendrier de signature aux Emiratis, qui n'aiment pas être mis sous la pression d'un Etat étranger dans une négociation", explique un bon connaisseur de ces dossiers à La Tribune. Aussi simple que cela... Et très certainement vrai au vu de la nouvelle tournure des événements. Très vite le prince héritier donne de nouveaux gages à la France. Il promet d'envoyer son équipe de négociateurs de trois, quatre personnes à Paris. Il tient parole. Très vite d'ailleurs. La délégation émiratie arrive discrètement à Paris le lundi 15. Entre les Emirats et la France, c'est à nouveau très, très chaud... L'échec du premier round est à ranger au rayon des péripéties d'une négociation. Finalement les deux camps topent le mardi, Astrium (maître d'oeuvre) et TAS ayant fait une partie du chemin en réduisant un peu les délais de livraison des deux satellites comme exigé par les Emiratis. Un accord est paraphé dans la foulée à Paris.
Organiser la cérémonie de la signature
Une fois l'accord en poche, la France et les Emirats doivent organiser la cérémonie de la signature. Un événement arrangé entre Jean-Yves Le Drian et cheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan. Ce sera lundi 22 juillet à Abu Dhabi. C'est le premier gros contrat militaire conclu par la France depuis l'arrivée du gouvernement Ayrault en mai dernier. Arrivé lundi en fin d'après-midi, Jean-Yves Le Drian, qui a beaucoup, beaucoup mouillé la chemise sur ce projet, descend de l'avion et assiste à la signature en présence du PDG d'Astrium François Auque et du PDG de TAS, Jean-Loïc Galle ainsi que du directeur général délégué en charge de la stratégie et de l'international d'EADS, Marwan Lahoud, et du patron des ventes d'EADS, Jean-Pierre Talamoni.
Concrètement, le contrat Falcon Eye prévoit la fourniture et le lancement de deux satellites d'observation, une station de contrôle et la formation d'une vingtaine d'ingénieurs émiratis. La commande est accompagnée d'un accord d'Etat à Etat qui prévoit une aide des militaires français à leurs homologues afin d'interpréter les images et partager les renseignements recueillis, indique-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense. Les deux satellites devraient être lancés en 2019, indique-t-on de source industrielle. "Ce soir on franchit un cap, c'est l'établissement de la confiance", a estimé Jean-Yves Le Drian dans l'avion qui l'emmenait vers Abu Dhabi. Il a expliqué qu'il avait trouvé à sa prise de fonction en mai 2012 une relation "cassée : il y avait une rupture de confiance, il ne se passait plus rien".
Dernières commandes en 2007
Les dernières commandes militaires significatives de ce client traditionnel de la France remontaient à 2007, avec le contrat Yahsat portant sur la livraison de deux satellites de communication, et l'achat de trois avions ravitailleurs MRTT à Airbus Military. La France a cependant établi en 2009 aux Emirats sa seule base militaire en dehors d'Afrique où 700 hommes sont stationnés en permanence et est liée avec ce pays par un partenariat unique, souligne-t-on au cabinet du ministre. Les responsables français attribuent cette mauvaise passe à l'insistance du gouvernement précédent à vendre des Rafale à Abu Dhabi, déjà équipé de Mirage 2000-9 très modernes, sans assez d'égards envers ses interlocuteurs.
Outre les satellites d'observation, la France compte également vendre 60 avions de combat Rafale (Dassault Aviation), 700 Véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) de Nexter ainsi que des radars de défense aérienne 3D tactique multimissions à moyenne portée, le Ground Master 200 (GM200) fabriqués par Thales. La France et les Emirats entretiennent de longue date une coopération de défense, notamment dans le domaine de l'armement. Entre 2007 et 2011, les prises de commandes se sont élevées à 2,1 milliards tandis que les livraisons de matériels ont atteint 1,9 milliard d'euros, selon le rapport au Parlement de 2012 sur les exportations d'armement de la France.
EADS annonce que début juillet, le système de drone Heron 1 a dépassé la barre des 15.000 heures de vol en mission.
Les trois systèmes exploités pour le compte de l'armée de l'Air allemande par Cassidian Airborne Solutions, une filiale de Cassidian, sont stationnés à Mazār-é Charīf, une ville du nord de l'Afghanistan.
Sur place, une équipe expérimentée composée d'ingénieurs, pilotes et spécialistes de drones se charge de leur entretien.
Les capteurs du drone de reconnaissance Heron 1 fournissent en continu de précieuses informations pour la préparation et l'exécution d'opérations militaires.
La liaison de données satellites intégrée permet à la Bundeswehr et ses partenaires de l'OTAN de surveiller toute la moitié nord de l'Afghanistan qui, avec plus de 300.000 km⊃2;, affiche une superficie comparable à celle de l'Allemagne.
e FMI et la zone euro, via le Mécanisme européen de stabilité (MES), ont lancé un programme d’assistance financière qui prévoit de verser 10 milliards d’euros en 3 ans à Chypre, qui, victime collatérale de la crise grecque et d’une économie réelle atone, a frôlé la faillite au printemps dernier. En contrepartie, Nicosie a accepté un plan d’économies ainsi qu’une restructuration drastique de son secteur financier.
Cependant, la situation économique chypriote n’est pas prête de s’améliorer. Déjà en récession avant la crise qui a failli l’emporter, la Commission européenne estime que le PIB de Chypre devrait se replier de 8,7% cette année et de 12,6% en 2014. Pour autant, ces sombres perspectives ne semblent pas empêcher Nicosie d’envisager à renforcer ces capacités militaires, en particulier dans le domaine naval.
Cela peut paraître surprenant. Mais ça l’est moins quand on sait que d’importants gisements gaziers ont été découverts en 2011 en Méditerranée orientale, et donc, au large de Chypre.
Ainsi, d’après l’Institut d’études géologiques américain (US Geological Survey), le bassin du Levant, situé entre Israël et Chypre, recèlerait pas moins 3.400 milliards de mètres cubes de gaz naturel. Ce que les premiers forages ont confirmés. En décembre 2011, l’exploration de la zone appelée “Aphrodite”, l’un des douze parcelles qui appartiennent à la zone économique exclusive chypriote, par le groupe américain Noble Energy, a permis de découvrir un gisement de 224 milliards de mètres cube.
La perspective d’exploiter ces ressources, dont la valeur est sans commune mesure avec les 17 milliards qu’il fallait au gouvernement chypriote pour renflouer son économie, a conduit Nicosie et Tel Aviv à signer des accords de coopérations, notamment au niveau militaire. Car, de son côté, Israël entend bien exploiter les gisements de Tamar et de Leviathan, tout aussi prometteurs que ceux découverts au large de Chypre.
Mais qui dit ressources gazières ou pétrolières dit aussi risques de conflit. En août 2012, l’Egypte a ainsi revendiqué une partie du champ gazier chypriote. Mais pour le moment, il y a d’autres problèmes plus urgents à régler au Caire… Quant à la Turquie, qui ne reconnaît que la République turqye de Chypre-Nord, elle voit d’un mauvais oeil l’exploitation de gaz naturel par Chypre dans des eaux qu’elle considère en partie comme étant les siennes. Aussi, Ankara a multiplié les exercices militaires près de la zone contestée et menacé d’exclure les compagnies gazières et pétrolières tentées de faire affaire avec Nicosie.
Et dans ce dossier, l’Union européenne est aux abonnés absents. Déjà, elle a manqué le coche en ne voulant pas gager le prêt de 10 milliards d’euros sur les recettes tirées de l’exploitation du gaz chypriote. Et puis elle se garde bien de prendre partie, car soutenir Chypre reviendrait à en faire de même avec Israël… Et cela froisserait la Turquie, toujours en négociation pour intégrer l’espace européen.
Quoi qu’il en soit, Nicosie a besoin de protéger sa poule aux oeufs d’or. D’où ses projets de renforcer sa “Garde nationale”, actuellement forte de 12.000 hommes, répartis en trois composantes. Mais du point de vue capacitaire, cette armée ne pèse pas grand chose : elle ne dispose ni d’avions de combat (et seulement des hélicoptères), ni de navires de haute-mer. Ce qui est gênant si l’on veut protéger des sites d’exploitation off-shore.
“La priorité est maintenant d’obtenir des équipements modernes, à la pointe de la technologie, qui seront achetés dans les limites que nous permettent nos budgets, afin que nous puissions au moins être prêts pour tout incident possibles ou, au minimum, patrouiller et préserver correctement notre zone économique exclusive”, a ainsi justifié le ministre chypriote de la Défense, Fotis Fotiou.
Dans son édition du 11 juillet, le journal chypriote Cyprus Daily a cité une source militaire du pays indiquant que le ministère de la Défense avait l’intention de se procurer deux frégates multimissions (FREMM) françaises.
Le ministre chypriote aurait ainsi mis en place un comité spécial chargé d’étudié la faisabilité de cette éventuelle acquisition. Or, pour le moment, et compte tenu de la situation économique de l’île, l’achat de deux FREMM s’annonce compliqué, pour ne pas dire compromis. Sauf à éventuellement les louer.
En tout cas, et toujours d’après le Cyprus Mail, cette question a été évoquée lors d’une rencontre entre M. Fotiou et l’ambassadeur de France à Chypre, Jean-Luc Florent. Selon une source militaire, le diplomate français aurait fait savoir que Paris était “ouvert à toutes discussions sur le sujet.”
The U.S. Navy delivered the final 35-meter patrol boat (PB 312) to the Iraqi navy at the Umm Qasr naval facility July 5, after successfully completing reactivation in Bahrain.
This is the last vessel in the current 12-ship procurement designed to help reconstitute Iraq's ability to enforce maritime sovereignty and security in the Northern Persian Gulf.
"The team successfully delivered all 12 important assets to the Iraqi navy, supporting Iraq's security requirements," said Frank McCarthey, program manager for Support Ships, Boats and Craft.
The U.S. Navy and Swiftships Shipbuilders LLC, Morgan City, La., supported the Iraqi navy in the procurement and construction of the patrol boats. The boats are armed with a 30mm gun weapon system, provide for a crew of 25, and are capable of reaching 30 knots.
The Support Ships, Boats and Craft Program Office in the U.S Navy's Program Executive Office (PEO) Ships, is managing the acquisition of the patrol boats as a foreign military sales case. In addition, the program office delivered two 60-meter offshore support vessels to the Iraqi navy, Dec. 20.
PEO Ships manages the design and construction of all U.S. Navy destroyers, amphibious ships, special mission and support ships, as well as a wide range of boats and craft for U.S. agencies and foreign military sales.
French Defence Minister Jaen Yves Le Drian is scheduled to visit Delhi later this week, giving rise to speculations of “forward movement” in India’s biggest defence deal to purchase 126 fighter jets from France.
For the last two years, India and France are locked in price negotiation to purchase the medium multi-role fighter aircraft for the Indian Air Force (IAF). French major Dassault Aviation’s Rafale fighter planes were selected to replace ageing MiG-21s.
The much-awaited deal, sources said, is on the agenda of bilateral talks between Le Drian and his Indian counterpart A K Antony, including National Security Adviser Shiv Shankar Menon, between July 25-27.
But there is no confirmation on whether an announcement on finalisation of the deal can be expected by the week-end.
The French minister will meet Prime Minister Manmohan Singh and members of the Parliamentary standing committee on defence, sources said. Dassault Aviation had earlier raised questions on the role HAL would play once the mega deal is signed. But the Defence Ministry is understood to have conveyed to the French company that HAL would be the lead integrator and there was no change in conditions mentioned in the original tender.
As per the tender, Dassault will deliver 18 aircraft in fly-away condition whereas HAL will manufacture the rest under licensed production. The top bosses of HAL and Dassault met last month on the sidelines of the Paris air show to discuss the project and iron out differences. “Both chairmen expressed satisfaction on the work already achieved by the integrated teams and renewed their commitment towards successful completion of various projects,” Dassault said in a statement issued in June.
Though the tender was valued at $ 10.4 billion (Rs 42,000 crore), the price is set to escalate in the final commercial contract, making it India’s biggest defence deal. The new price band may be between $ 17-20 billion, but there is no official word. The sliding rupee will also be taken into account for the new price that is being negotiated for two years.
The French minister will be travelling to IAF station in Gwalior, which houses the Mirage-2000 fleet. In 2011, India signed a Rs 10,900 crore (approximately $ 2.4 billion) agreement with French arms majors Thales and Dassault Aviation for upgrading 51 Mirage-2000 fighters.
The UK manufacturer MSI-Defence Systems Ltd. owns a comprehensive expertise in naval gun system technology, including its SEAHAWK range of stabilised naval weapon systems that attracted the interest of worldwide naval customers. They are the primary armament of patrol craft and mine countermeasures vessels, but are also carried as a secondary armament aboard larger surface combatants like frigates, fast attack boats, and support ships. Over 200 systems have been ordered and produced for several countries. MSI-Defence Systems' newest concept is the SIGMA system, a combination of the 30mm cannon with the new Lightweight Multirole Missile (LLM) from THALES. This provides the system with an Anti-Surface Warfare (ASuW) and Anti-Air Warfare (AAW) capability out to 3.2nm (6km). SIGMA contains all the attributes of the SEAHAWK range of naval gun systems, enabling a layered defence capability for today's surface combatants. SIGMA is the weapon of choice for those customers who address on-board efficiency (efficient use of valuable above-deck space) connectivity (interfacing to any shipboard C3 System), and extended-range self-defence against the spectrum of modern (asymmetric) threats. SIGMA provides its user an option for autonomous operation when combined with the SEAHAWK EO fire control system (EOFCS). With the use of stabilised, multi-band sensors and a laser rangefinder, coupled to multi-target autotracking and a sophisticated ballistics predication system, the EOFCS is a compact, lightweight solution that can be fitted to a wide variety of platforms, providing a rapid, accurate, and effective gun system augmentation.
Chilean Navy Aviation is reviewing the possibility of acquiring several light maritime patrol aircraft from Indra. The new aircraft would replace the Navy's aging Cessna O-2As, which are being withdrawn from service after nearly two decades of use.
Based on Tecnam's P2006T, the MPI aircraft would be used to patrol the Chilean coastline along its Exclusive Economic Zone (EEZ. The MPI is equipped with a SELEX Galileo Seaspray 5000E Synthetic Aperture radar and electron scanner, which also has electro-optical night vision.
The radar range allows for observation up to 5,000 square miles, and depending on the mission, the aircraft can stay in flight for 3.5-4.5 hours patrolling an area 150 miles offshore.
Although the Chilean Navy is interested in acquiring up to eight MPI aircraft, an initial procurement may only involve three or four.
ARLINGTON, Va., 23 July 2013.Unmanned vehicles designers at the U.S. Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) in Arlington, Va., will brief industry next month on a project to develop an unmanned submersible designed to transport and deploy unmanned aerial vehicles (UAVs) and unmanned underwater vehicles (UUVs) stealthily close to enemy operations.DARPA will conduct industry briefings on the Hydra program from 8 a.m. to 5 p.m. on 5 Aug. 2013 at the Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory – Kossiakoff Center in Laurel, Md. Briefings will precede release on a broad agency announcement (BAA) for the Hydra program, DARPA officials say.
The Hydra program will develop and demonstrate an unmanned undersea system with a new kine of unmanned-vehicle delivery system that inserts UAVs and UUVs. stealthily into operational environments to respond quickly to situations around the world without putting U.S. military personnel at risk.
The Hydra large UUV is to use modular payloads inside a standardized enclosure to deploy a mix of UAVs and UUVs, depending on the military situation. Hydra will integrate existing and emerging technologies in new ways to create an alternate means of delivering a variety of payloads close to where they're needed, DARPA officials say.
The Hydra program also will seek to develop and demonstrate not only the unmanned vehicle mothership, but also examples of the UAVs and UUVs that could be carried into battle covertly.
The rising number of ungoverned states, piracy, and proliferation of sophisticated defenses severely stretches current resources and influences U.S. military capability to conduct special operations and contingency missions, DARPA scientists say.
The Hydra program represents a way to add undersea capacity that can be tailored to support each mission. Technologies are to be adaptable to several different delivery options, including airborne, surface, and subsurface. The Hydra program could enable other new capabilities not currently performed from undersea, DARPA officials explain....
...
Subsystems will include ballast system, energy, communications, command and control, propulsion, the ability to accommodate different payloads, and measures for long-duration submerged operations. It will deploy its UAVs and UUVs without surfacing, and maintain communications throughout its mission.
The air vehicle payload will feature encapsulated air vehicles that fit into the standard Hydra modular enclosure. The air vehicle payload that will be ejected from the mothership, float to the surface, launch, fly a minimum range, and conduct several different types of missions.
Undersea payloads will launch, dock, and recharge from the mothership and collect intelligence information. After their missions they will download information to the mothership, which will communicate it to command authorities.
C’est officiel : les jours moroses ne sont pas terminés pour le projet indien de sous-marins Scorpène. Touché par des années de retard et les dépassements de budget qu’elles ont entraînés, le chantier naval Mazagon Dock de Mumbai a de nouveau manqué l’échéance, retardant encore l’objectif de la marine indienne de renforcer sa flotte sous-marine impuissante.
Les sous-marins de conception française, construits dans le cadre d’un contrat de transfert de technologie, ne pourront pas être mis en service en 2015, comme promis par le chantier. La nouvelle date prévue pour la livraison du premier des 6 sous-marins Scorpene est septembre 2016, avec l’espoir que les suivants soient mis en service au rythme d’un par an.
« Nous avons fixé la nouvelle date de livraison du 1er Scorpène à septembre 2016, » a confirmé le contre-amiral Rahul Kumar Shrawat, directeur du chantier Mazagon Dock Limited (MDL). Le contre-amiral Shrawat indique que la 3è série — et dernière — de 178 équipements de grande valeur — des équipements qui ont gagné une réputation peu glorieuse comme MDL-Procured Material (MPM) après que les procédures d’achat du chantier, lourdes et opaques, aient bloqué le projet pendant plus de 2 ans — a été commandée à DCNS en novembre dernier.
La commande a été faite auprès d’un seul fournisseur pour épargner au chantier le fardeau de devoir traiter avec de multiples fournisseurs étrangers. Cette procédure allie transparence garantie et facilité de gestion, précise le contre-amiral Shrawat pour expliquer le retard.
Cependant, la marine indienne est furieuse du non-respect persistant des échéances par le chantier. De hauts responsables craignent que, lorsque les Scorpène seront enfin mis en service, ils ne soient obsolètes. Les 3 premiers exemplaires ne seront même pas équipés de propulsion anaérobie, une technologie qui améliore grandement l’autonomie en plongée, soulignent-ils. Sans cette technologie, les sous-marins sont contraints de remonter en surface au bout de quelques jours pour recharger leurs batteries, là où ils sont le plus susceptibles d’être détectés.
L’US Air Force a officiellement réceptionné son premier HC-130J Combat King II, vendredi 19 juillet.
L’appareil, dont le numéro de série est 5725, est dédié aux missions Search And Rescue (SAR), il vient ainsi renforcer les moyens à la disposition du 347th Rescue Group, situé sur la base de Moddy.
Spécialement conçu pour répondre aux besoins des délicates opérations SAR, le HC-130J est équipé de nouveaux systèmes lui permettant d’atténuer sa détection des radars. Il sera en outre possible de l’utiliser pour ravitailler en vol des aéronefs ou des hélicoptères.
L’appareil agira sous les ordres du Air Education Training Command (AETC) et de l’Air Combat Command (ACC). Il s’agit du premier des six exemplaires de Super-Hercules devant être livrés au cours des cinq prochaines années.
Le futur porte-hélicoptères russe est en construction dans les chantiers navals de Loire Atlantique.
Le premier des deux BPC destinés à la marine russe est en cours d’assemblage à Saint-Nazaire. La poupe a été livrée hier aux chantiers navals français où DCNS finalise la construction du bâtiment. Cette partie du BPC avait été fabriquée par l’Usine de la Baltique à Siant-Pétersbourg.
Conformément au contrat signé avec la marine russe, 20% de la construction de ce premier porte-hélicoptères est assurée par la Russie. Pour le deuxième BPC, le Sébastopol, 40% de sa fabrication sera prise en charge par les industriels russes. Le premier BPC doit être mis à l’eau d’ici le mois d’octobre pour une livraison en 2014.
Un grand merci à vous tous, vous avez été près de 8000 à venir nous rencontrer sur les deux journées des portes ouvertes du 13e RDP ! Un beau succès pour cet...
Les forces navales russes et la société Vertolety Rossii (Hélicoptères de Russie) ont terminé la première phase d’essais aériens pour l’hélicoptère Ka-27M. Il s'agit d'une version totalement renouvelée de l’hélicoptère anti-sous-marin Ka-27M (Helix, selon la classification en vigueur dans les pays de l’OTAN). Ce nouvel aéronef est susceptible d’intéresser la Chine, inquiète par le renforcement des armées de mer des Etats asiatiques du bassin Pacifique. La défense anti-sous-marine est traditionnellement un talon d’Achille de la marine de guerre chinoise.
La particularité essentielle de l’hélicoptère modernisé consiste en ce qu’il est doté d’un poste radar, équipé d’une antenne réseau à commande de phase. De tels dispositifs proviennent de technologies de pointe et sont composés d’un grand nombre de modules élémentaires qui émettent et réceptionnent des signaux radio. La grande consommation d'énergie a longtemps été un obstacle entravant la construction de radars pour hélicoptères, mais aujourd’hui, cet obstacle est surmonté.
Le Kа-27М doté d'un poste radar innovant est capable de détecter des objets de petites dimensions, tels que les périscopes des sous-marins en immersion périscopique. Simultanément, le poste radar permet d’effectuer le suivi de dizaines de cibles. En outre, l’hélicoptère dispose d’un réseau de systèmes performants de détection de sous-marins, y compris un poste d’exploration radiotechnique, un poste acoustique ou une station magnitométrique. Ces systèmes fonctionnent d’ores et déjà sous un même environnement, et l'équipage a la possibilité d’utiliser les écrans polyfonctionnels pour traiter les données.
L’hélicoptère sera à même de détecter les sous-marins à 500 mètres de profondeur, d'utiliser une arme appropriée selon le contexte (torpilles, grenades anti-sous-marines), ou bien de communiquer les données concernant la cible à un autre récepteur.
La réalisation du programme Kа-27М ouvre la voie vers la modernisation des dizaines d’unités des Kа-28 (modèle pour l’exportation Kа-27), destinées aux livraisons à l’étranger. Le gros consommateur de ce produit reste la Chine, qui a déjà passé des commandes dans les années 2000.
Ces derniers temps, la Chine exprime son inquiétude vis-à-vis du renforcement des positions de ses voisins du bassin du Pacifique en termes de marine de guerre. Cela concerne le Japon, la Corée du Sud, le Vietnam, l’Indonésie, Singapour et d’autres pays. La mission d’assurer la défense anti-sous-marine est surtout d'actualité pour la Mer de Chine méridionale, où la Chine a déployé une importante base de sous-marins nucléaires.
La Chine redoute que les pays de l’Asie du Sud-Est puissent utiliser leurs armées de mer pour transgresser le fonctionnement des voies maritimes stratégiques, tracées en mer de Chine méridionale. Cet itinéraire est prépondérant pour l’importation de vecteurs énergétiques et d’autres matières premières vers la Chine. L’acquisition d'hélicoptères dotés d’équipements innovants est de nature à renforcer les positions de la marine chinoise, ce qui permettra aux navires de guerre chinois de se sentir plus à l’aise en mer de Chine méridionale. D’autres acquisitions de Kа-27 sont prévus pour l'Inde et le Vietnam, qui sont intéressés à la modernisation de leurs aéronefs de guerres.
Le rapport sur les exportations d’armement en 2012 a été publié aujourd’hui. Il avait été remis aux parlementaires vendredi 19 juillet 2013.
Bien que le niveau des exportations d’armement passe de 6,5 milliards à 4,8 milliards d’euros entre 2011 et 2012, la France reste parmi les cinq pays exportateurs d’armes dans le monde.
Comme l’explique le ministère de la Défense, « ces exportations participent directement au développement et à la consolidation de la Base industrielle et technologique de défense (BITD) ». Précisant sur le contrôle des ventes d’armes que « la transition vers un dispositif de contrôle moderner, simplifié et préventif se poursuit […] Les dispositions instaurant la licence unique entreront en vigueur en 2014 ». Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian présentera les conclusions du rapport le 11 septembre prochain.
The U.S. Navy is making progress modernizing its fleet of guided-missile cruisers, a class of warships engineered for anti-submarine warfare, surface missions and ballistic missile defense, service officials said.
The Ticonderoga-class of cruisers are engineered for Aegis ballistic missile defense, which uses a mix of computer, missile and radar technology to fire a Standard Missile-3 to knock an approaching enemy projectile out of the sky.
The 567-foot long warships are equipped with Tomahawk missiles, torpedoes, vertical launch tubes for SM-3s, SH-60 Sea Hawk helicopters, 5-inch guns and Phalanx close-in-weapons-systems, among other features.
The Navy had planned to build a new class of cruisers called CGX – but that program was cancelled in 2010, paving the way for the upgrades of the existing Ticonderoga-class cruisers, Navy officials said.
Thus far, eight of the service’s 22 active Ticonderoga-class vessels have completed a comprehensive modernization program designed to extend the service life of the ships for about 15 years beyond what would have been expected, according to Lt. Kurt Larson, a spokesman for Naval Sea Systems Command.
The overall lifespan of a guided-missile cruiser, including the modernization upgrades, is about 35 years, Larson said.
One analyst said the upgrades will ensure that the vessels will be advanced enough to combat potential threats in coming years.
“The upgrades to the combat systems, radar and displays are useful in helping the ships to do well against the fat part of the curve of the world’s threats — but there are other threats that are not on the fat side of the curve,” said Byran McGrath, managing director at FerryBridge Group LLC, a defense consulting firm based in Easton, Md.
“A modernized Aegis cruiser is among the most powerful and capable warships the world has ever created,” he added. “Cruiser modernization will make the ships better suited for many threats and get them to the end of their service life.”
The upgrades, which can cost up to $250 million a ship, include improvements to the hull, sonar, radar, as well as electrical, computer and weapons systems, Larson said.
Twelve cruisers have completed what’s called hull, mechanical and electrical, or HM&E upgrades, Larson said. Other elements are referred to as combat systems, or CS, improvements. Thus far, eight cruisers have finished the combat systems upgrades, he said.
The latter “will ensure the cruisers remain tactically relevant into the future,” Larson said in a written statement. “The cornerstone of the combat systems modernization is an upgrade of the AEGIS Weapon System (AWS) computing infrastructure, incorporating the latest commercial computing technology, fiber optics, and software upgrades.”
The enhancements include improvements to the SPQ-9B radar system, an X-band radar designed for the littorals and engineered to detect anti-ship cruise missiles, the Navy website states. The radar is configured to interface with the Aegis system as well.
Weapons improvements include the MK 160 gun computing system, the technology used to remotely support the firing of the MK 45 5-inch guns. The effort also includes modifications to the ship’s vertical launch system to incorporate the Evolved Sea Sparrow Missile, or ESSM, to improve self-defenses, Larson added.
“ESSM is a medium-range, semi-active homing missile that makes flight corrections via radar and mid-course data uplinks,” according to the service’s website. “The missile provides reliable ship self-defense capability against agile, high-speed, low-altitude anti-ship cruise missiles, low velocity air threats, such as helicopters, and high-speed, maneuverable surface threats.”
Another important part of the upgrades is improving the SQQ-89A(V)15 sonar suite with a multi-function towed array. The sonar suite includes hull-mounted technology as well as several acoustic sensors and arrays designed to detect submarine threats.
Modernization is typically executed at the ship’s respective homeport, Larson said. Cruisers are slated to receive the work in San Diego, Calif., Norfolk, Va., and Yokosuka, Japan.
Russian state arms export company Rosoboronexport will offer its Amur 1650 submarine to Morocco if the North African country announces a tender, the company has announced. Morocco is reportedly shopping for new submarines. Rosoboronexport Vice-President Viktor Komardin at the International Maritime Defence Show on July 4 said that the company was “actively promoting” the Amur 1650 on the world market. He said Rosoboronexport "plans to offer it to Morocco should the kingdom announce a tender". ITAR-TASS quoted Komardin as saying that "if Morocco announces a tender for a submarine, we will take part and offer the Amur-1650.” He added that Rosoboronexport aims to improve military cooperation with Morocco, developing on an economic cooperation agreement. In terms of military cooperation, he noted that Russia has recently delivered Msta-S self-propelled howitzers to the North African country. “Morocco is showing an active interest in weapons for air defence and ground troops. The choice is now theirs to make,” said Komardin. The Amur 1650, designed by the Rubin Naval Design Bureau in St Petersburg, can carry 18 missiles, torpedoes or mines (including anti-ship and cruise missiles) and can dive to 300 metres. It is an export model of the Lada class diesel-electric submarine, a modernised version of the Kilo class, featuring better acoustic stealth and new combat systems. Provision has been made for the submarine to be fitted with an air-independent propulsion system, which would allow it to remain submerged for more than 25 days. The Amur 1650 has been offered to meet the Indian Navy’s requirements for six submarines and is competing against France’s Scorpene, Germany’s Type 214 and Spain’s S-80, amongst others. Morocco is enlarging its navy, having recently received three new Sigma class frigates from Damen Schelde Naval Shipbuilding. It will soon take delivery of a FREMM frigate from DCNS. The current Moroccan fleet includes two Floréal-class frigates and a Descubierta-class corvette in addition to some 21 patrol craft and a number of other ships and vessels.
To get content containing either thought or leadership enter:
To get content containing both thought and leadership enter:
To get content containing the expression thought leadership enter:
You can enter several keywords and you can refine them whenever you want. Our suggestion engine uses more signals but entering a few keywords here will rapidly give you great content to curate.