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June 25, 2013 4:57 AM
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L'Armée de l'Air souhaite acquérir, à l'horizon 2016, une vingtaine d'avions suisses Pilatus PC-21 pour la formation et l'entrainement de ses pilotes, a laissé entendre le général Mercier, chef d'état-major, lors d'une rencontre avec la presse au Salon du Bourget. Ces appareils sont équipés d'un cockpit très moderne, qui les apparente à un avion de chasse, le coût de l'heure de vol étant sans comparaison... Le PC-21 servira à la fois à la formation initial - qui quittera sans doute Tours pour Cognac - puis pour les abonnés, les pilotes affectés en dehors des escadrons de chasse. C'est l'idée de la "différenciation de l'entraînement" afin de disposer d'un "deuxième cercle de pilotes" permettant de conduire des opérations aériennes dans la durée. En revanche, le chef d'état-mjaor de l'armée de l'air exclut totalement l'emploi de ce type d'appareil pour des missions d'appui-feu dans des conflits comme le Mali. "Je n'y crois pas une seule seconde" affirme-t-il, en expliquant que ce type de guerre a besoin des technologies de pointe des Rafale. Le PC-21 est l'un des rares appareils modernes disponibles sur le marché, avec le Super-Hawk britannique et le futur Aermacchi 345 italien. Reste un problème : le PC-21 est un appareil suisse - pays qui vient de refuser d'acheter des Rafale...
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June 24, 2013 10:28 AM
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L’appareil s’est crashé dans l’ouest du pays dans l’Etat du Gujarat. Un Mig-29 de l’Indian Air Force s’est écrasé aujourd’hui à 13h30 heure locale, sans savoir pour l’heure la cause exacte de l’incident. Le pilote a pu s’éjecter, il est indemne. L’aéronef était basé à Jamnagar dans l’Etat du Gujarat. Le Mig réalisait un vol d’entraînement de routine. Le dernier crash d’un avion de combat indien remonte à octobre 2011. Un Mig-29 s’était abîmé dans le nord du pays. Le pilote s’était éjecté mais avait été déclaré mort après 19 jours de recherches. Plus récemment, une collision entre deux hélicoptères Mi-17 faisait neuf morts en août 2012. Les Mig-29 subissent actuellement une remise à niveau de leurs équipements. Les trois premiers aéronefs modernisés en Russie ont été livrés il y a six mois.
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June 24, 2013 8:48 AM
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Two of navy's six Collins-class submarines will be out service for more than six years under the Gillard government's new maintenance regime. HMAS Rankin and HMAS Collins have been out of action while undergoing maintenance in Adelaide, and will be returned to the Royal Australian Navy much later than the present three-year deadlines. The Rankin is the youngest submarine in the fleet yet it has been docked since 2008. It will not be released by shipbuilder ASC until the middle of next year at the earliest. The Collins is the fleet's oldest and has been at the ASC facility in Adelaide since last August. It will not be released until 2018.
Via Patrick H.
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June 24, 2013 8:46 AM
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Fourth Estate Cooperative StaffTokyo, Japan (4E) – Japan’s Maritime Self-Defense Forces (MSDF) on Thursday grounded P-1 patrol planes due to engine failure. According to Kyodo News agency, experts found unstable combustion in four engines of a P-1 anti-submarine patrol jets during May 13 test flight over Aichi prefecture. The MSDF had then grounded first two planes shortly after the incident. The Defense Ministry’s plan to deploy more such planes into force had also been postponed by this month end. The ministry said 80 American P- 3C aircraft with about 70 P-1s would replace them now.
Via Patrick H.
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June 24, 2013 8:46 AM
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WARSAW — Fifteen defense manufacturers have applied to participate in a technical dialogue with the Polish Ministry of Defense on the planned procurement of three coastal defense vessels and three patrol vessels with a mine-destroying capacity, the ministry said in a statement. “Technical dialogs with particular companies will allow to collect information which will be useful for the process of preparing the vessel procurements,” the statement said. Under the Armed Forces’ Technical Modernization Plan, the Polish Navy is to acquire three coastal defense vessels from 2014 to 2026 and three patrol vessels with a mine-destroying capacity from 2015 to 2026. The procurements will be part of Poland’s 10 billion zloty (US $3.1 billion) Navy modernization strategy. The manufacturers that expressed interest include six Western European and nine Poland-based entities. According to a report in the local news weekly Polska Zbrojna, the first group comprises Germany’s ThyssenKrupp Marine Systems, France’s DCNS, Norway’s Kongsberg Defence & Aerospace, Spain’s Indra, and Dutch-based companies Thales Nederland and Damen Shipyards. The second group consists of Poland-based manufacturers and local representatives of foreign defense players. These include the Remontowa shipyard, Naval Shipyard Gdynia, Polish Defence Holding (former Bumar Group), OBR CTM research center, KenBIT, Rolls-Royce Poland, Unitronex Poland, which represents U.S. ITT Exelis, ELSE Technical and Research Service, representing the U.K.’s Northrop Grumman Sperry Marine, and Thales Poland. With the exception of Unitronex Poland, which is solely interested in the patrol vessels procurement, all manufacturers expressed interest in both Polish vessel tenders.
Via Patrick H.
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June 24, 2013 7:02 AM
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RUAG Aviation has delivered the first Dornier 228 New Generation aircraft to the Bangladesh navy. The second unit is scheduled to be delivered at the end of this month. Bangladesh's Dornier 228 NG aircraft will be used for maritime air patrols and rescue missions along that nation's extensive coastline. The aircraft has been fitted with a 360° Telephonics RDR-1700B surveillance radar and operator console as well as HF, VHF/UHF and VHF FM radios. Additionally, the aircraft are equipped with a search-and-rescue (SAR) radio direction finder, six observer seats and two bubble windows.
Via Patrick H.
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June 24, 2013 6:19 AM
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Après des débuts un peu difficiles dans l'armée de l'air, le Casa 235-300, acheté pour faire la soudure avec l'A400M va commencer dans quelques jours sa première vraie opex. Un appareil de Creil va s'installer à N'Djamena, sans doute le prélude à d'autres déploiements du même type ailleurs en Afrique. Mieux pressurisé et propulsé, le -300 affiche de meilleures performances globales par rapport au -200, le type le plus répandu dans l'armée de l'air. C'est notamment le cas par fortes températures. Appareils neufs que la DGA s'était félicitée de recevoir avant l'heure dite, les -300 ont néanmoins dû subir une opération de rétrofit à Séville, afin d'être conformes au produit décrit dans la brochure. Et donc, de pouvoir être utilisés en opex.
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June 24, 2013 4:41 AM
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C'est le petit "gunship" qui monte : Alenia Aermacchi et ATK, partenaires sur le programme d'avion multi-mission MC-27J, ont profité du salon du Bourget pour exposer l'appareil ayant servi à mener la première phase d'un programme d'essais visant à démontrer la faisabilité d'un "kit de combat" qui peut être rapidement installé sur palette dans le soute du bimoteur de transport C-27J. Une première phase d'essais autofinancés s'est ainsi achevée au premier semestre 2013. Menés aux Etats-Unis, ceux-ci ont d'abord permis de démontrer qu'il était possible d'installer en un peu plus d'une heure le kit palettisable, composé d'un canon de 30mm dérivé du célèbre GAU-23, d'un boule optronique jour/nuit fournie par Flir Systems et d'une station de contrôle opérateur. ATK et Alenia ont ensuite conduit des essais de tir du canon afin de valider la bonne séparation des obus et la précision de l'armement. Dans la configuration actuelle, le canon est fixe et sa ligne de visée est asservie au capteur optronique installé sur l'avion. En novembre prochain, les deux industriels devraient entamer (toujours sur fonds propres) une deuxième phase de réduction de risques. Celle-ci devrait permettre de valider un système de visée plus évolué, dans lequel le canon sera mobile. Une troisième phase est également envisagée, et elle porterait entre autres sur l'intégration d'un armement guidé de précision qui serait tiré depuis la rampe arrière. Mais ATK et Alenia disent espérer bénéficier du soutien d'un client pour financer ces évolutions. Le programme MC-27J bénéficie déjà d'un soutien en nature de la part du commandement des opérations spéciales de l'US Air Force (AFSOC), qui a mis à disposition certaines de ses installations et moyens d'essais en Floride pour la conduite des premiers essais. L'AFSOC a également "certifié" les performances du MC-27J à l'issue de cette phase de tests, donnant aux partenaires du programme une caution sérieuse face à leurs clients potentiels. Selon un représentant d'Alenia Aermacchi, le marché potentiel pour le MC-27J est évalué à une cinquantaine d'appareils au cours des 20 prochaines années. L'industriel met en avant non seulement la capacité "armée" de l'avion mais aussi son potentiel multimissions, expliquant que le C-27J pourrait être également vendu dans des versions de renseignement.
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June 24, 2013 4:38 AM
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C'est la vedette discrète de ce Salon du Bourget : l'Antonov An-70, qui est de retour à Paris, après plus de 10 ans d'absence. Pour Antonov, ramener l'unique exemplaire en état de vol de ce quadrimoteur de transport n'a rien d'anodin. Il s'agit de montrer aux yeux du monde que l'An-70, même s'il a été victime de sérieux revers au cours son développement, est toujours là, et qu'il n'est plus très loin de pouvoir entrer en service. Cet unique prototype, présenté pour la dernière fois au Bourget en 1999, a été gravement accidenté en 2001 et n'a revolé qu'en 2010. Pour Antonov, c'est donc un retour en fanfare avec un néanmoins quelques bémols. Selon les pilotes d'essais de l'avion, le programme d'essais en vol sous la responsabilité d'Antonov est quasiment terminé. La prochain étape, c'est de convaincre la Russie que l'avion est bon et qu'il faut le mettre en service. Selon Dmitry Kiva, l'ingénieur en chef d'Antonov, cette mise en service pourrait se faire « dans un futur proche ». D'ici là, il reste à faire. Après le salon du Bourget, l'avion remettra le cap sur Kiev en Ukraine, puis Joukovski en Russie. Là, des pilotes d'essais russes vont évaluer l'avion et rendre leurs conclusions à Moscou qui décidera alors d'acquérir ou non une soixantaine d'avions. Concernant les performances de l'avion, le patron d'Antonov les jugent similaires à celles de l'A400M, à la différence que l'An-70 pourrait parcourir une plus grande distance et emporter plus. L'avion ukrainien serait capable d'emporter 35 tonnes sur 5100 km, contre 30 tonnes sur 4500 km pour l'A400M. Pour Volodymyr Mosin, le chef pilote d'essais, « l'A400M est un avion impressionnant, mais il est plus petit et va moins loin que l'An-70 ». Commentant la démonstration en vol particulièrement « musclée » de l'avion européen, il renchérit : « nous pourrions faire la même chose, mais les autorités françaises ne nous ont pas autorisé à des manœuvres de plus 16° d'angle en roulis et de 30° en inclinaison. Pourtant, malgré sa masse de 90 kg avec le plein en carburant, notre avion est très agile ». Comme l'A400M, l'An-70 dispose de commandes de vol électriques. Chacun de ses quatre moteurs D-27 a une puissance maximale de 14.000 chevaux. « Et en plus, notre avion est plus beau », renchérit le sympathique pilote ukrainien.
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June 24, 2013 4:35 AM
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"Amascos Touch" : comme Apple, Thales passe en mode tactile. Afin de réduire les contraintes d'emport d'une console opérateur à bord d'un appareil de surveillance léger, l'électronicien français est en train de mettre au point une nouvelle version des consoles développées pour le système de mission Amascos (Airborne maritime situation and control system) et notamment intégrées dans les CN235 "Meltem" vendus à la Turquie ou bien encore les Dash 8 de patrouille maritime commandés par les Emirats Arabes Unis. "Avec ce nouveau produit, nous visons un gain de masse d'environ 40% par rapport aux consoles Amascos actuelles", explique Jean-François Henrio, responsable de l'activité surveillance aéroportée chez Thales. Un gain obtenu entre autres par un réarrangement des composants internes de la console, et qui s'accompagne d'un passage au "tout tactile" pour les deux grands écrans couleur de la station, alors que celui-du bas est contrôlé par un clavier sur la configuration actuelle. Cette nouvelle configuration est actuellement en cours de validation en laboratoire, explique le dirigeant. Cet "Amascos Touch" vise en premier lieu à équiper des petits appareils de surveillance maritime (type King Air 350, F406 ou autres) dans lesquelles une seule console opérateur serait installée. Mais les prospects de Thales ne se limitent pas aux missions maritimes : chez l'industriel, on dit s'intéresser de près au programme d'avion léger de surveillance et de reconnaissance (ALSR) en train d'émerger en France pour accroître les capacités aéroportées de renseignement. Parallèlement, Thales travaille sur une évolution à plus court terme du système Amascos actuel, au titre de laquelle l'industriel devrait intégrer une capacité à traiter des liaisons de données satellite large bande. "Nos clients exigent désormais de pouvoir transmettre des images en temps réel", explique en effet Jean-François Henrio. L'intégration de la nouvelle liaison de données tactique L22 est également à l'étude. Même s'il s'agit d'un prospect très important pour la division systèmes aéroportés de Thales, la rénovation à mi-vie des Atlantique 2 de la Marine nationale ne devrait pas permettre à la société de placer son système Amascos, même dans une version évoluée. Au titre du partage des tâches décidé avec le maître d'oeuvre Dassault Aviation, c'est en effet l'avionneur qui devrait être chargé de la modernisation du système de mission de l'avion de patrouille maritime français.
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June 24, 2013 4:29 AM
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Il vient tout juste d'emmener au Bourget le président de la République François Hollande, et devrait prochainement s'envoler pour une autre mission d'importance. Cet avion, c'est bien entendu l'A400M, et plus particulièrement « Grizzly 5 » (MSN 006). Cet exemplaire d'essai, présent depuis le début de la semaine au Salon du Bourget, devrait s'envoler « très bientôt » pour la région du Golfe Persique, très probablement avant la fin de salon, explique une source issue de l'industrie. Là, l'avion y subira sa toute première campagne d’évaluation dans le cadre d'une possible vente à l'export. Bien que cela ne soit pas confirmé, il est possible que ce soit aux Emirats Arabes Unis que l'avion sera évalué. Si Abou Dhabi venait à se laisser tenter par l'avion d'Airbus Military, ce dernier viendrait alors renforcer une flotte d'avions de transport déjà bien conséquente, comprenant des C-17, des C-130 et des CN-235. Pour autant, les Emirats Arabes Unis ne sont pas le seul prospect de l'A400M dans la région. Ce dernier pourrait également intéresser l'Arabie Saoudite, voir le Qatar. Dans tous les cas, il est prévu que des pilotes militaires d'un des ces pays prennent les commandes de l'avion, en place droite. Airbus Military mise beaucoup sur les ventes export de l'A400M, sachant que beaucoup de clients européens envisagent déjà des étalements de leur commande par rapport à ce qui a été conclu en 2003.
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June 19, 2013 8:28 AM
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During the three-month long deployment of the FREMM frigate Aquitaine, the implementation crew for the NH90 helicopter from 33F Squadron had an opportunity to experience the operational capabilities of the FLASH SONICS system. The FLASH system (Folding Light Acoustic System for Helicopters) is an active low-frequency airborne sonar that has been requested by the French Defence Procurement Agency (DGA) for the French Navy’s new anti-submarine warfare helicopters to detect and track opposing force submarines. The key benefits of this sonar include long-range detection with broad sector coverage and low false alarm rates in open ocean as well as littoral waters. Associated with an active and passive sonobuoy processing system, FLASH SONICS provides an unparalleled airborne anti-submarine warfare (ASW) capability and is designed for easy integration on board helicopters. This first long-term mission for a FREMM was an opportunity for French Navy crews to experience first-hand the detection ranges and processing capacities of FLASH SONICS. The NH90 helicopter’s ASW capabilities complement and extend those of the frigate’s Captas-4 towed array sonar and UMS 4110 hull-mounted sonar, which are also supplied by Thales. Lieutenant Commander Jérôme Dubois, who commanded the Caiman detachment during this long deployment, stated: “As well as delivering exceptional performance, the FLASH SONICS system has significantly raised the bar in terms of human-system interface technology and operational data processing.” More than 200 of these FLASH sonars have been ordered to date, and the same core system equips the US Navy’s Seahawk, the UK Royal Navy’s Merlin EH101 and the Super Pumas in service with the United Arab Emirates Navy. The Norwegian Navy will soon take delivery of its FLASH SONICS system, while Sweden has selected the FLASH-S, a special version optimised for operations in the Baltic Sea. COMPACT FLASH, a version developed for lighter helicopters, has also met with initial success in export markets. Thales has set up a full-rate production facility in Brest, Brittany, to manufacture the FLASH systems, and further investments are underway to expand production capacity by 30%. Thales relies on numerous industrial subcontractors in France to meet the high rates of production required.
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June 19, 2013 5:02 AM
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The first two Project 636 diesel-electric submarines Varshavyanka (NATO reporting name Kilo) will be handed over to the Vietnamese Navy later this year. The contract envisages the delivery of six of these submarines. In December 2012, the first commissioned diesel-electric submarine successfully completed the first phase of trials, during which all of its systems and mechanisms performed well. The submarine performed 12 divings, including a deep-water one. Sea trials of the first submarine will be completed in the summer. Acceptance tests and handover to the customer are scheduled for September. The second commissioned submarine was launched late last year. Outfitting work on it began in early January 2013. In March-April the submarine was due to pass dock trials, followed by sea trials. The shipyard is now doing hull work and is testing units for the other submarines under this contract. In February the shipyard began making the main hull of the sixth submarine in the export series. The contract The contract to supply Varshavyanka diesel-electric submarines to Vietnam was signed in 2009. In addition to building the submarines, it envisages training the Vietnamese crews as well as delivering the necessary equipment and technical supplies. According to unofficial sources, the contract is worth 2 billion dollars. The Varshavyanka is a third-generation submarine. According to experts, its main strength is its large upgrade potential, which makes it possible to equip these submarines with new weapons, including the Club anti-ship missile system that has a considerably bigger impact zone and a broader range of types of targets.
Via Patrick H.
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June 25, 2013 4:49 AM
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Deux des grandes directions ("sous-chef" en langage militaire) de l'état-major des armées (EMA) disparaître : le sous-chef ressources humaines et le sous-chef relations internationales, et des interrogations existent sur l'avenir d'un troisième, le sous-chef soutien. L'EMA se voit ainsi recentré sur deux fonctions, au coeur du métier militaire : opérations et plans. La réorganisation de l'EMA n'est pas terminée et beaucoup de choses restent à caler, par exemple de savoir de qui dépendront les attachés de défense en poste à l'étranger. Il s'agit là des conséquences directes de la volonté du nouveau gouvernement et du ministre de la défense Jean-Yves Le Drian, de réformer la gouvernance du ministère, en réduisant le rôle de l'EMA au profit de celui du ministère. Un retour de balancier après une dizaine d'années au cours desquelles le pouvoir et l'influence s'était peu à peu concentrés au nord de l'ilôt de saint-Germain (entrée de l'EMA) au détriment du sud... Ce mouvement avait atteint un sommet durant la période Morin/Georgelin, avec un ministre assez faible et peu écouté à l'Elysée et un Cema (chef d'état-major des armées) doté d'une forte personnalité et en lien direct avec la Présidence. Le général Georgelin en plaisantait : "Le ministre de la Défense ? C'est le ministre des Armées dont le rôle consiste à me fournir les moyens pour que j'exécute les ordres du chef de l'Etat". A l'hyper-présidence de Nicolas Sarkozy, correspondait l'hyper-Cema. En arrivant au pouvoir au printemps 2012, les socialistes ont inversés le mouvement qui avait été inscrit dans les textes par les décrets de 2005 et 2009. La chose est mal vécue par les militaires qui estiment être dépouillés de leurs prérogatives par les civils, notamment ceux du SGA (secrétariat général pour l'administration) ou de la DAS (délégations aux affaires stratégiques). Le poids du ministère se fait également sentir dans les opérations : lors du Mali, jean-Yves Le Drian a ainsi appelé directement François Hollande pour lui demander que le général Puga, chef d'état-major particulier, cesse de donner des ordres directs au général Castres (sous-chef ops) par-dessus la tête du ministre et du cema. C'est à partir de ce moment là que des réunions quotidiennes ont réunis les grands chefs dans le bureau du directeur de cabinet du ministre. Selon le vieux principe de Cidéron : "Cedant arma togae", les armes cèdent à la toge - c'est-à-dire que les militaires obéissent aux civils. La concentration des fonctions au sein de l'EMA n'a, il est vrai, pas produit tous les résultats escomptés notamment dans les ressources humaines ou le soutien. Il en est surtout résulté une multiplication des centres de responsabilité, au point que l'on ne sait plus qui fait quoi. Le scandale Louvois du payement des soldes ou les réformes mal conduites comme les Bases de défense sont sans doute des conséquences indirectes de cette dilution des responsabilités. Prenons un seul exemple : il existait donc un "sous-chef" RH à l'EMA, mais chaque armée conservait sa propre direction du personnel (DRHAT, DPMM, DRHAA), sans oublier la DRH du ministère de la défense... Idem pour la fonction RI, avec le sous-chef RI, des compétences au sein des trois armées et de la DGA, la DAS, voire la Direction de la coopération de sécurité et de défense au Quai d'Orsay, dirigée par un officier général.
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June 24, 2013 8:48 AM
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The German Ministry of Defence (MoD) has contracted Selex ES to develop and deliver Titan 385ES-HD enhanced stability high-definition turrets in support of the German Navy (Deutsche Marine) Sea Lynx Mk88A helicopters. Under the €5m contract, Selex will deliver the turrets for installation onboard Sea Lynx Mk88A helicopters to enhance surveillance capabilities at night and in poor visibility conditions for German Navy pilots. Selex ES Optronics & Communication Systems marketing vice-president Mark Byfield said: "The stabilised, high-definition image that the Titan provides can really give crews an edge when it comes to situational awareness." Combining high-performance sensors into a single line replaceable unit (LRU) solution, the Titan 385ES multi-sensor turret system is designed to meet current operational airborne observation, surveillance and reconnaissance requirements. The turret payload comprises a cooled, high-definition thermal imaging camera, in addition to cameras for uncooled thermal imaging camera and low-level light. Fitted with an embedded auto-tracker, Titan 385ES is capable of operating on any of the imaging sensor channels, and can provide forward-looking IR capabilities for the Lynx helicopter. The German Navy is currently upgrading seven Lynx Mk88A helicopters to naval Super Lynx, which are capable of conducting anti-surface warfare, anti-submarine warfare, search-and-rescue and utility operations. Each helicopter features an L-3 Communications AN/AQS-18 active dipping sonar, Sea Skua all-weather anti-ship missile, and Seaspray Mark 3000 alongside accommodating a range of depth charges. Selex is scheduled to deliver the first 385ES-HD turret to the navy later this year.
Via Patrick H.
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June 24, 2013 8:48 AM
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5 more production examples to go before the end of this prolific program of 20 boats.
Via Patrick H.
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June 24, 2013 8:46 AM
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A Plymouth-based Royal Navy nuclear submarine taken out of service following a coolant leak in its reactor has been repaired, according to Defence Minister Philip Dunne. But Mr Dunne said it is too early to confirm the final cost of the repairs to HMS Tireless, a Trafalgar class submarine launched in 1984, which returned to Plymouth in February after the leak. Conservative Mr Dunne, in response to a parliamentary question from Labour MP Paul Flynn (Newport West), said: "The reactor in HMS Tireless was shut down on her return to Her Majesty's Naval Base Devonport to allow investigations to be carried out and repair plans to be developed. "Laboratory tests confirmed that the level of airborne radioactivity in the reactor compartment was well within the normal permitted limits for discharges to the environment." He added: "Repairs to HMS Tireless have now been completed and she will return to operation service in due course." Mr Flynn asked whether any radioactive emissions were vented to the atmosphere following a coolant leak. He also questioned where the releases were emitted, when they took place and the quantities of radioactivity. Mr Flynn added in his written question: "To ask... what the expected duration and cost of repairs to HMS Tireless is? And whether a decision has yet been made as to whether the submarine will remain in service following the recent reactor coolant leak?" In 2007, two Britons were killed after an explosion in air-purification equipment on board HMS Tireless during a joint Anglo-American operation beneath the Arctic icecap. And HMS Tireless was forced to dock at Gibraltar for a year in 2000 to undergo repairs when a fracture was found in a pipe close to its nuclear reactor. In 2011, the submarine returned home to Devonport naval base after more than 10 months on operations in the Indian Ocean and Persian Gulf, during which it covered 35,000 miles.
Via Patrick H.
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June 24, 2013 8:38 AM
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RUAG Aviation has delivered the first Dornier 228 New Generation aircraft to the Bangladesh navy. The second unit is scheduled to be delivered at the end of this month. Bangladesh's Dornier 228 NG aircraft will be used for maritime air patrols and rescue missions along that nation's extensive coastline. The aircraft has been fitted with a 360° Telephonics RDR-1700B surveillance radar and operator console as well as HF, VHF/UHF and VHF FM radios. Additionally, the aircraft are equipped with a search-and-rescue (SAR) radio direction finder, six observer seats and two bubble windows.
Via Patrick H.
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June 24, 2013 6:21 AM
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C'est plus que paradoxal : malgré les bilans enregistrés ces dernières années, en Afghanistan, en RCI, en Libye, et encore au Mali, l'ALAT va devoir se serrer la ceinture comme jamais. A peine le Livre Blanc sorti, et avant même que la loi de programmation ne soit écrite. J'ai déjà évoqué ici les soucis de manques de lot de déploiement Tigre (qui ont lourdement impacté les opérations au Mali), mais la saignée va continuer. La Défense projette en effet de prélever plus d'une demi-douzaine d'appareils dans la flotte de l'ALAT pour équiper la Malaisie, et par ailleurs déjà excellent client de la France. Le mindef malaisien est en visite à Paris cette semaine. Ce projet ne ferait pas trop les affaires du fabricant, qui ne fabriquera pas ainsi, en tout cas à court terme, des machines neuves pour ce pays, pourtant un de ses rares prospects exports pour le Tigre. On ignore dans quel état les appareils seraient vendus, pour autant que ce projet s'affermisse. Car une partie des HAP sont actuellement en cours de rétrofit, et d'autres n'ont pas encore commencé cette opération qui doit s'achever en 2015. Les HAP français ne peuvent tirer que de la roquette, du canon de 30 mm et des missiles Mistral. A ce stade on ignore dans quelle mesure d'autre Tigre ne sont pas aussi sur ce coup : ceux dont l'Allemagne ne veut plus...
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June 24, 2013 5:16 AM
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La Corée du Sud a lancé officiellement mardi 18 juin et pour une durée de onze jours l'appel d'offre pour un contrat de 7,3 milliards de dollars portant sur la fourniture de 60 avions de combat. Deux américians, Boeing et Lockheed Martin, l'européen EADS sont au coude à coude pour décrocher ce contrat. Bataille commerciale dans le ciel coréen. La Corée du Sud a lancé officiellement mardi 18 juin l'appel d'offre pour un contrat de 7,3 milliards de dollars (5,5 milliards d'euros) portant sur la fourniture de 60 avions de combat. Il s'agit de la dernière étape d'un processus qui voit s'affronter deux américains - Boeing et Lockheed Martin - et l'européen EADS. La Corée du Sud a acquis 60 F-15 de Boeing depuis 2002 et souhaiterait donc acquérir 60 avions de combat supplémentaires d'ici 2021. Ces trois géants de l'aéronautique de défense ont chacun présenté leur offre, assortie de conditions favorables destinées à remporter ce marché, le plus important jamais passé par la Corée du Sud. Le pays s'est donné onze jours pour se décider. Trois avions de combat en compétition L'agence sud-coréenne d'acquisition des armements (DAPA), qui a bien précisé que le montant du contrat ne pouvait pas dépasser les 8 300 milliards de wons (soit 7,3 milliards de dollars ou 5,5 milliards d'euros), va devoir trancher entre le F-15 Silent Eagle de Boeing, le F-35 Lightning II de Lockheed Martin et l'Eurofighter Typhoon d'EADS. Propositions de partenariats industriels Dans son offre, EADS propose d'investir 2 milliards de dollars pour aider la Corée du Sud à développer ses propres avions de combat s'il est choisi. Lockheed Martin s'engage pour sa part à aider le pays à développer et lancer des satellites de communication militaire, tandis que Boeing a promis d'acheter des milliards de dollars de pièces détachées aux entreprises sud-coréennes. En janvier dernier, la Corée du Sud avait préféré l'anglo-Italien AgustaWestland à l'américain Sikorsky pour la livraison de six hélicoptères à la Marine sud-coréenne, un contrat de 567 millions de dollars, signe que Séoul, qui traitait habituellement uniquement avec des sociétés américaines, a élargi ces derniers mois la liste de ses fournisseurs. Acquisition de missiles Taurus Autre exemple ce mercredi 19 juin, le pays a annoncé qu'il allait acquérir des missiles de croisière Taurus, produits par l'Allemagne et la Suède, après le refus des Etats-Unis de lui vendre un armement correspondant, le Pentagone s'inquiétant d'un regain de tensions avec la Corée du Nord. Selon l'agence de presse Yonhap, Séoul se porterait acquéreur de 170 de ces missiles air-sol (portée de 500 kilomètres) d'une valeur totale de 300 millions de dollars (223 millions d'euros).
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June 24, 2013 4:40 AM
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Ne l'appelez plus M-311 : c'est désormais le M-345 HET, pour High Efficiency Trainer. L'avionneur italien Alenia Aermacchi a annoncé hier le lancement d'une nouvelle version de son petit monoréacteur d'entraînement qui se place comme un compétiteur direct du Pilatus PC-21 pour la formation basique des pilotes de combat, en complément du biréacteur M-346 qui se place sur le haut de gamme de ce créneau. Le ministre de la défense italien a signé hier avec Aermacchi un accord pour la "définition conjointe de spécifications opérationnelles et la collaboration sur le développement" de ce nouvel appareil d'entraînement qui pourrait entrer en service "entre 2017 et 2020". Selon l'avionneur, le M-345 HET sera doté d'un nouveau réacteur plus économique et d'une avionique totalement rénovée qui nécessitera d'ailleurs d'allonger le fuselage de l'appareil. "Le M-345 affichera un coût d'acquisition inférieur au PC-21, mais sera aussi plus économique à mettre en oeuvre", promet un responsable de l'avionneur italien, qui précise que le coût à l'heure de vol sera toutefois équivalent à celui du monoturbopropulseur suisse si l'on inclut le coût du kérosène dans le calcul. Si l'Italie sera probablement le client de lancement de ce M-345 HET, l'avionneur compte ensuite sur l'exportation pour assurer la rentabilité du programme. "Le Royaume-Uni et l'Australie font partie de nos prospects, tout comme la Jordanie et certains pays d'Afrique du Nord", explique un commercial d'Aermacchi. L'armée de l'Air est également dans le viseur de la filiale de Finmeccanica, et des contacts ont d'ailleurs déjà été pris avec les aviateurs français. "J'ai rencontré mon homologue italien hier matin et nous avons entre autres évoqué ce sujet", a confirmé aujourd'hui le général Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'Air, à l'occasion d'une rencontre organisée au profit de l'Association des journalistes de défense (AJD). Mais le calendrier jouerait en défaveur de la solution italienne, puisque le général Mercier souhaite mettre en place son nouvel avion d'entraînement "basique" à Cognac dès 2016, ou en 2017 au plus tard, afin de remplacer les Alphajet aujourd'hui utilisés à Tours pour l'écolage. Qui plus est, les consultations lancées par la DGA pour ce programme d'acquisition ne portent pour le moment que sur un avion turbopropulsé.
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Romain
June 24, 2013 4:37 AM
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« Nous sommes ici pour dire bonjour à nos concurrents, et leur rappeler que nous sommes les leader dans le domaine des avions de combat ». Ça ne fait aucun doute : Mikhail Pogosyan, le patron de Sukhoï et du consortium russe United Aircraft Corporation (OAK), n'est pas peu fier d'avoir amener au Bourget un exemplaire de son dernier fleuron, le Su-35. « En plus, notre Su-35 est 20 à 30 % que le F/A-18 et le F-15, et 40 à 50 % moins cher que le Rafale et l'Eurofigher », a t-il estimé lors d'une interview accordée à Air & Cosmos. Pour autant, le patron de l'avionneur russe ne table pas sur un marché énorme pour son avion : « Un peu plus de 200 avions, dont la moitié pour l'export », c'est la cible visée par Sukhoï. Pour l'heure, 10 exemplaires ont été livrés à la force aérienne, sur une commande de 45 passée en 2009. L'avion aurait été commandé par Moscou à un cout unitaire de 45 M$.
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Romain
June 24, 2013 4:32 AM
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Cassidian a annoncé avoir décliné son système de détection de départ missile AMPS (Airbone Missile Protection System) en une version civile, homologuée pour équiper des avions commerciaux. L’intégration du système n’a nécessité que de légères modifications dans l’architecture de l’avion de ligne, selon l’industriel. Il permettrait ainsi l’emport de leurres pyrotechniques à bord d’un vol commercial. Dans sa version militaire, l’Airbone Missile Protection System (AMPS) est en mesure de détecter le rayonnement UV d’un missile sol-air courte portée portable (Manpads) en approche et de déclencher automatiquement le largage de leurres pour tromper l’autodirecteur infrarouge du missile. Un tel système permettrait de contrer les éventuelles menaces qui planent pour les avions commerciaux au décollage et à l’atterrissage dans les zones de conflit, comme au Sahel où la menace terroriste avec l’usage de missiles sol-air à guidage infrarouge est réelle aux abords des aéroports. Selon certaines sources, des vols Air France ont ainsi récemment été contraints d’adapter leurs phases d’approche sur des aéroports africains afin de prendre en compte la menace Manpads.
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Romain
June 24, 2013 4:28 AM
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Dans le cadre du salon du Bourget, l’armée de l’air met en place, comme à chaque édition, un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) pour assurer la protection de l’espace aérien. Nous avons pu pénétrer en exclusivité au cœur de ce dispositif discret qui assure une mission essentielle au bon déroulement de l’événement. Dans le cas où un aéronef au comportement suspect serait repéré au-dessus du Bourget, plusieurs options s’offrent au premier ministre chargé de donner le feu vert à une éventuelle neutralisation. Une fois les procédures d’identification faites par les aéronefs de l’armée de l’air, la haute autorité de défense aérienne (HADA) coordonne, dans un tel cas extrême, avec le premier ministre, l’ordre de neutraliser un appareil. Trois Fennec, dédiés à la mission MASA à Villacoublay, trois Mirage 2000 de la patrouille opérationnelle de Creil, ainsi qu’une batterie Crotale positionnée sur le Bourget, sont prêts à entrer en action 24/24h. Sept guets à vue sont également répartis autour de la région parisienne afin de prévenir tout contact visuel avec un aéronef suspect. « Nous renforçons la surveillance habituelle du ciel que nous réalisons quotidiennement avec la Posture Permanente de Sûreté (PPS) », explique le colonel frédéric Hutin, qui anime avec le colonel Xavier Reymond le C2A2 opérations au Bourget. Ajoutant que « nous avons établi une zone réglementée temporaire, c’est-à-dire une bulle de protection autour du Bourget, au-dessus de laquelle les aéronefs civils évoluent à 8000 pieds minimum ». C’est une petite dizaine de personnels de l’armée de l’air qui composent spécifiquement cette cellule de coordination de l’activité aérienne. Au total, 200 personnels de l’armée de l’air sont mobilisés à cet effet sur le Bourget. En cas d’alerte, « nous faisons l’interface entre la chaîne de responsabilité aérienne (CNOA à Lyon, CDAOA sur la BA 117, PPS positionnée à Creil) et politique », confie le général Christian Van Duynslager (2S) qui opère comme conseiller technique auprès du préfet lors du Bourget pour la cinquième fois. Pour mener à bien ce travail de coordination, tous les services sont mobilisés. En amont, l’armée de l’air travaille à la préparation des accréditations. « 1500 pilotes sont accrédités sur le Salon » souligne le général Van Duynslager. Un travail d’enquête effectué en collaboration les services de renseignement (DCRI, DPSD) et la police aux frontières. La réalisation d’une attaque sur le Salon du Bourget reste minime selon les évaluations faites par les services de renseignement. Le risque serait qu’un avion jette des grenades, par exemple. « Nous restons vigilants en permanence, les principales risques reposent sur un décollage clandestin ou un avion qui userait d’une fausse identité », conclut le colonel Hutin. Un dispositif ponctuel donc pouvant être redéployé à plusieurs reprises dans l’année, comme lors du traditionnel défilé du 14 juillet.
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Romain
June 19, 2013 5:04 AM
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MBDA UK a mené à bien le premier tir en salve de missiles Brimstone contre plusieurs embarcations rapides représentatives d’une menace de type FIAC (Fast Inshore Attack Craft). Un test mené avec succès le 29 mai dernier, au Royaume-Uni, qui démontre la capacité du missile à traiter des cibles navales multiples évoluant à grande vitesse. Au cours de l'essai, une salve de trois Brimstone a été tirée en moins d’une seconde sur une formation de cinq objectifs simulant une attaque d’embarcations rapides. Chaque missile a acquis et engagé sa propre cible, les trois mobiles de surface télé-opérés, dont un évoluant à 20 nœuds, étant touchés à une distance comprise entre 4 et 5 km. Des impacts directs qui ont provoqué sur ces bateaux des dommages significatifs. Les Brimstone ont été tirés depuis un lanceur triple installé sur une structure flottante, par une mer de force 3 Proposé à l’export pour des vedettes et des bâtiments auxiliaires Cette campagne fait suite à un premier test qui avait vu, le 6 avril dernier, un Brimstone engagé avec succès contre une seule cible le 6 avril dernier. Celle-ci avait été touchée en plein poste de pilotage, le missile traversant la coque sur l’arrière, provoquant une importante voie d'eau et le naufrage de l’embarcation. Cela sans effet explosif puisque la charge normalement contenue dans la tête du missile était pour l’occasion remplacée par des instruments de télémétrie. Fort de ces succès, MBDA propose aux marines confrontées à la menace des FIAC d’adopter ce nouveau système léger, qui peut être installé sur de petits bateaux de type vedettes. La version mer-mer du Brimstone pourrait par exemple offrir aux pays du golfe Persique une réponse adaptée au danger que représentent les embarcations rapides iraniennes (Boghammar). Proposé dans différentes configurations, du lanceur simple au lanceur sextuple, le Brimstone, selon MBDA, offre également, contre les menaces asymétriques, un moyen de protection complémentaire à l’artillerie légère des grandes unités, comme les bâtiments logistiques et amphibies.
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