Twenty-eight Indian military helicopters have crashed since 2010, Indian defence minister Manohar Parrikar told parliament on 1 December.
Additionally, two Russian-origin Indian Air Force (IAF) Mi-17 'Hip' helicopters also crashed - in 2012 and in 2014 - while on flood relief operations, but were not included in military air crash statistics because of their civilian deployment.
This takes the overall loss of helicopters from all three services over the past five years to 30.
"The main reasons for the crashes were technical defects and human error," Parrikar stated, but did not elaborate.
However, he declared that the military had taken "preventive measures like streamlining of accident reporting procedure, analytical studies, and quality audits of the helicopter fleet".
Saviez-vous que sur les 16 missions de maintien de la paix de l’ONU actuellement en cours, trois le sont depuis plus de 50 ans ? D’ailleurs deux d’entre elles durent même depuis plus de 65 ans !
Si, comme nous, vous vous perdez parfois dans la forêt d’ acronymes qui désignent ces opérations, nous allons vous aider avec un bref résumé de chacune d’entre elles. Nous avons détaillé uniquement les chiffres (en date du 31 août 2015) des personnels en uniforme, les autres étant des civiles, soit internationaux, locaux, ou bénévoles onusien.
Les chiffres des pertes en vies humaines (a jour au 31 octobre 2015) incluent les accidents, les maladies et les actes de malveillance pour les personnels en uniforme et les civils. L’Organisme des Nations Unies chargée de la surveillance de la trêve (ONUST) est l’opération la plus ancienne. Elle est en cours au Moyen-Orient depuis mai 1948 et implique 381 personnes, dont 146 observateurs militaires. Cinquante décès ont été dénombrés au cours de cette opération (0,74 par an). La deuxième opération la plus longue est celle du Groupe d’observateurs militaires des Nations Unies en Inde et dans le Pakistan (UNMOGIP), qui est en place depuis janvier 1949 et comprend actuellement 115 personnes parmi lesquelles 43 sont des observateurs militaires. Onze décès ont été répertoriés (0,16 par an). La troisième plus veille mission est la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP), déployée sur cette île méditerranéenne depuis mars 1964. Elle se compose actuellement de 1 094 personnes, dont 879 militaires et 43 policiers. Y ont trouvé la mort 183 personnes (3,6 par an). Et si vous pensiez que la Syrie est un problème « moderne », détrompez-vous. La Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement (FNUOD) y est présente depuis juin 1974. A ce jour elle compte 956 personnes, dont 789 militaires. On y décompte 46 décès (1,15 par an). La Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) est en place depuis mars 1978. Celle-ci reste encore aujourd’hui parmi les trois plus importantes opérations de maintien de la paix de l’ONU en termes des personnels déployés : 11 532 dont 10 483 militaires. Il y a eu 308 décès (8,32 par an). La mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) a démarré en avril 1991 et implique 482 personnes, dont 27 soldats, 195 observateurs militaires et quatre policiers. Quinze personnes y sont décédées (0,62 par an). Et le référendum qui devait permettre à la population du Sahara occidental de choisir entre l’indépendance et l’intégration au sein du Maroc n’a toujours pas été organisé ! La Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo (MINUK) est en cours depuis juin 1999. Elle implique actuellement 366 personnes, dont huit observateurs militaires et huit officiers de police. Il a y eu 55 décès (3,43 par an). La Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) est dans ce pays de l’ouest africain depuis septembre 2003. Aujourd’hui 6 541 personnes y sont impliquées dont 3 659 militaires, 120 observateurs militaires et 1 378 policiers. Il y a eu 191 pertes (15,9 par an). Les Opérations des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) ont été mis en place en avril 2004 et implique à ce jour 8 031 personnes, parmi lesquels 5 238 soldats, 180 observateurs militaires et 1 488 policiers. On y dénombre 136 pertes (12,4 par an). La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), a démarrée en juin 2004. Elle comprend 6 269 personnes, dont 2 195 militaires et 2 514 policiers. Il y a eu 181 décès (16,4 par an). L’Operation hybride Union africaine-ONU au Darfour (MINUAD) est en cours dans cette région de l’ouest du Soudan depuis juillet 2007. Il s’agit de la seconde plus importante opération de maintien de la paix de l’ONU avec 21 357 personnes impliquées, dont 14 391 soldats, 177 observateurs militaires et 3 226 policiers. Près de 224 personnes y sont décédées (28 par an), le second bilan le plus lourd parmi les opérations de maintien de la paix des Nations Unies. La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) est en cours depuis juillet 2010. Elle est la plus importante en cours, avec 21 438 personnes impliquées, dont 17 793 soldats, 481 observateurs militaires et 1 178 policiers. On y dénombre un total de 95 décès (19 par an). La Force de sécurité intérimaire des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) a démarré au Soudan en juin 2011. Elle comprend actuellement 4 721 membres, dont 4 385 soldats et 112 observateurs militaires. Il a y eu 19 décès (4,75 par an). La Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), lancée en juillet 2011, fait partie des plus grandes opérations de maintien de la paix. La force actuellement déployée comprend 15 106 personnes, parmi lesquelles 11 410 soldats, 193 observateurs militaires et 1 130 policiers. Trente-huit membres de cette mission y ont perdu la vie (9,5 par an). La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), a débutée en avril 2013. Elle est actuellement forte de 12 893 personnes, dont 10 481 soldats et 1 030 policiers. On déplore la perte de 68 personnes en deux ans (34 par an), faisant de la MINUSMA la plus dangereuse mission de maintien de la paix des Nations Unies. La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) est en place depuis avril 2014. Elle comprend 11 644 membres, incluant 9 150 soldats, 151 observateurs militaires et 1 530 membres des forces de police. En un an, 11 personnes y ont perdues la vie.
Berlin, qui a approuvé mardi son entrée dans la coalition anti-Etat islamique, assure qu'il y a suffisamment de Tornado à déployer en Syrie. Pourtant, la majorité d'entre eux sont cloués au sol pour des problèmes techniques ou pour maintenance.
Ursula von der Leyen s’est voulue rassurante. La fringante ministre allemande de la Défense a tout de même jugé les choses suffisamment sérieuses pour s’expliquer ce mercredi matin à 5 h 30 dans le journal télévisé très regardé de la chaîne publique ARD. «Trente de nos Tornado sont à même de voler. Il nous en faudra six pour les opérations de reconnaissance en Syrie. Nous avons de la marge.»
Les spécialistes Défense sont d’un autre avis. Vingt-neuf appareils à même de voler sur un total de quatre-vingt-treize… La majorité des appareils de la Bundeswehr, l’armée allemande, sont cloués au sol pour raisons techniques ou maintenance. Le problème, lancinant, a même empiré puisque, il y a un an, trente-huit appareils de la flotte étaient prêts à décoller pour partir en mission.
Le Tornado est un vieux modèle. La petite centaine d’avions de ce type dont dispose l’armée allemande a entre 23 et 34 ans. Le modèle est peu à peu remplacé par l’Eurofighter, dont seuls 55 % sont prêts à voler. La situation sur le front des Eurofighter a elle aussi empiré : il y a un an, 57 % du parc était en capacité de voler. Quant au Transall, qui transporte les troupes, 57 % d’entre eux sont opérationnels au lieu des 70 % visés par la Défense. «La situation de notre système d’aviation reste insatisfaisante»
Que se passe-t-il avec le matériel lourd de la Bundeswehr ? La question est gênante pour le gouvernement, qui a approuvé mardi l’entrée de l’Allemagne dans la coalition anti-Daech pour un montant de 134 millions d’euros en 2016. Pour répondre à la demande de solidarité de la France après les attentats du 13 novembre, l’Allemagne enverra une frégate en renfort au porte-avions Charles-de-Gaulle, des Tornado et des avions de ravitaillement en vol pour les pilotes français. Le mandat doit être voté vendredi par le Bundestag (Chambre basse du Parlement allemand). Le vote, malgré l’opposition de Die Linke (parti de gauche), d’une partie des Verts et de 35 députés de la coalition CDU-SPD, est acquis, étant donné la confortable majorité dont dispose ces derniers au Bundestag.
Hasard du calendrier, la ministre doit s’expliquer ce mercredi devant la commission Défense du Bundestag. «L’Allemagne va contribuer de façon significative à la lutte contre l’Etat islamique, assure Ursula von der Leyen. Des avions de ravitaillement en vol, des satellites de reconnaissance et des Tornado, on ne trouve pas ça comme ça.»
«La situation de notre système d’aviation reste insatisfaisante», tranche pour sa part l’inspecteur général des armées, Volker Wieker, dans un rapport. Et ce malgré l’adoption d’un catalogue de 117 mesures pour un volume total de 5,6 milliards d’euros d’ici dix ans. «On ne peut attendre des résultats rapides», poursuit l’inspecteur, tout en pointant malgré tout des «améliorations» dans certains domaines. Pas pour l’aviation militaire en tout cas
Airbus Helicopters hopes to use the success of its H145/H145M (formerly EC145 [civil]/EC645 [military]) twin-engine light utility platform to rebuild trust it feels it may have lost following cost and schedule problems with the Tiger and NH90 programmes, the head of the company in Germany told reporters on 30 November.
To date, Airbus Helicopters has delivered more than 300 H145 (UH-72A Lakota) platforms to the US Army out of a programme-of-record of 427, and has secured sales of 15 H145M platforms to the German KSK special forces, as well as 11 H145Ms to Thailand (five to the Royal Thai Navy and six to the Royal Thai Army). The company sees this success as a means of drawing a line under the schedule and cost overruns that have plagued its other two primary military platforms, Wolfgang Schoder, CEO of Airbus Helicopters Germany and Head of Light and Governmental Programs, said during a media tour of the company's Donauworth facility.
"[The H145/H145M success] is a very important milestone after [the problems of] the Tiger and NH90. It shows that we can deliver within two years a military helicopter that is on time and on budget," he said.
With sales of the commercial H145 and military H145M booming, Schoder noted that production at Donauworth is now nearly doubling year on year. In 2014 the rate was 20 helicopters/year, which increased to 40 in 2015, and will rise to 80 in 2016 and will be more than 100 in 2017 (production of the US Army Lakota is not included in these figures, as it is license-built in the United States).
According to Schoder, the primary reasons as to why the H145/H145M has succeeded while the Tiger and NH90 have struggled are largely down to the histories and structures of the different programmes. As he explained, "The H145, NH90, and Tiger are all very different programmes.
The Egyptian Air Force is seeking up to 12 A400Ms to grow its transport aircraft fleet, according to Spanish sources.
On 5 October Spanish website AndaluciaInformaciones.es revealed an upcoming deal concerning an unspecified number of A400M airlifters for Egypt. Pilar Albiac, the executive VP of Airbus Defence & Space, was quoted as saying “that Egypt had requested delivery of A400M airlifters as soon as possible.”
On 24 November AndaluciaInformaciones.es quoted unidentified aviation sources as saying the Egyptian order will comprise 12 aircraft at a cost of €150 million each for a total of €1.8 billion.
In mid-November Egyptian Defence Minister Sedki Sobhi visited Airbus’ Seville-San Pablo plant where the A400M is assembled, along with the C295 light transport. Egypt has ordered a total of 20 C295s in several batches.
Airbus officials neither confirmed nor denied the Egyptian A400M sale.Meanwhile, Infodefensa.com quoted an unidentified industry official as confirming the deal, but saying that “the number of aircraft is much exaggerated.”
Egypt currently operates 26 Lockheed C-130 Hercules, as well as 9 DHC-5 Buffalos and is receiving 20 C295s.
Airbus Defence and Space is hoping to sign up a new A400M customer within the next 24 months, especially as the aircraft has now proven itself in real operations with France and Turkey, which has flown the airlifter into Africa and Afghanistan.
Airbus has demonstrated the aircraft in Algeria and Saudi Arabia and provided additional information on the A400M to three Latin American countries. Jordan, Mexico and the United Arab Emirates are also reportedly interested in the type.
To date Airbus has delivered 16 aircraft and hopes to deliver a larger number next year. The A400M fleet has accumulated 4 550 flight hours as of the end of September with most flying accumulated by the French Air Force. These flight hours were reached in more than 1 100 missions.
Yesterday the Spanish Air Force reached an agreement with Airbus to buy 14 A400Ms out of a commitment for 27. The 14 aircraft will be delivered by 2022 after which a decision will be made on how to proceed with the remainder of the acquisition, postponed to 2024, reports Flight Global. A decision to reduce the buy or sell the remaining 13 to other customers would have to be agreed by the manufacturer and the Spanish government, the report notes. These 13 aircraft would be sold by Spain to customers like Egypt.
La saga de l’achat de véhicules « américains » par l’armée française entre enfin dans son ultime phase, alors que les premiers véhicules 4×4 Ford Ranger sont sur le point d’entrer en service dans l’armée de Terre. En effet, après avoir passé les vérifications d’usage, les neuf Ford Ranger XL récemment livrés rejoindront prochainement leur première affectation au sein du 1er régiment de chasseurs (1er RCh), basé à Verdun.
Petit rappel.
En avril dernier, le ministère de la Défense français achetait 1000 véhicules 4×4 Ford Ranger, destinés à accomplir des tâches diverses sur le territoire métropolitain, et capable d’emporter cinq soldats et une tonne d’équipements. Ils ne sont par ailleurs pas destinés à être déployés en opération extérieure. Le Ford Ranger fut choisi parmi trois véhicules présentés « sur étagère » dans le catalogue de l’Union des Groupements d’Achats Publics (UGAP). Les deux autres véhicules proposés, davantage « made in France », étaient le Duster de Dacia (Renault) et le Berlingo de Citroën (le premier étant en fait majoritairement fabriqué en Roumanie, le second en Espagne). Les trois véhicules présentant tous le même prix unitaire, mais « Seul le Ford Ranger permettait une charge utile satisfaisante, et le tout-terrain a été préféré au tout-chemin », expliquait alors le porte-parole du ministère Pierre Bayle, justifiant un choix lourdement critiqué par la suite par certains industriels et élus locaux français.
L’achat de ces 1000 Ford Ranger ne répondait finalement qu’à une demande urgente et à court terme de la part du ministère de la Défense, dont le parc de véhicules disponibles est fortement amputé par les nombreuses OPEX dans lesquelles sont actuellement impliquées les forces françaises. Il n’était donc nullement question d’éclipser les Peugeot P4 de l’armée française, en service depuis 1982 et usées au point que la France en retire 600 du service actif chaque année. Son remplaçant fera prochainement l’objet d’un appel d’offres ouvert aux industriels français pour la livraison de 4450 véhicules légers tactiques polyvalents » (VLTP). Un appel d’offres qui sera divisé en deux phases: un premier lot de 2450 véhicules suivi d’un second de 2000 VLTP. Le véhicule sélectionné commencera à remplacer les P4 restantes à partir de 2020.
L’industrie française a donc encore toutes les cartes en main pour envisager sereinement un marché autrement plus important que celui remporté par Ford. Enfin, le Duster de Dacia pourrait entamer prochainement une carrière à l’export, les français de MagForce ayant annoncé, durant le salon Milipol 2015 à Paris, leur intention de le promouvoir sur le marché africain.
Exit la polémique, place aux premières livraisons. Après leur passage au sein du 8e régiment du Matériel (8e RMAT) à Mourmelon et Woippy, les premiers véhicules Ford Ranger XL, assemblés en Afrique du Sud, viennent maintenant renforcer les capacités opérationnelles du 1er RCh. Une trentaine de véhicules supplémentaires devraient rejoindre Verdun en janvier 2016.
Le dernier chapitre de cette saga se clôture enfin, à l’heure où les premiers véhicules intègrent une armée française qui a, plus que jamais, davantage besoin de matériel performant que de polémiques.
Le gouvernement turc a autorisé la France à "utiliser l'espace aérien turc" dans le cadre de la coalition internationale contre le groupe de l'Etat islamique (EI).
"La France nous a demandé notre autorisation pour se servir de notre espace aérien (...) cette autorisation a été accordée à condition que l'on s'aligne sur les principes généraux assortis aux pays de la coalition internationale", a déclaré à l'AFP une source qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat.
Grâce à ce feu vert turc, la France pourrait 1) couper au plus court pour aller bombarder le nord de la Syrie à partir de la Méditerranée orientale où se trouve le porte-avions CdG, 2) déployer des avions de chasse sur des bases de Turquie, notamment celle d'Incirlik déjà utilisée par l'aviation américaine et située dans le sud du pays, non loin de la frontière syrienne, 3) se faire tirer un SEM ou un Rafale par un S-300 ou S-400 russe qui se méprendrait lors d'un franchissmement de frontières. Mais le CEMA, le général Pierre de Villiers, et son homologue russe, le général Valeri Guerassimov, ont récemment discuté de la "coordination" des opérations militaires en Syrie. No sweat, donc.
BAE Systems has delivered its Advanced Precision Kill Weapon System (APKWS) to Jordan to provide precision guided rocket capability for two special operations Airbus Defence & Space CN235 light gunships.
This marks the first international sale of the weapon system, which has previously only been used by US forces, with 110 APKWSs in use with the US Navy from a May 2014 order.
The APKWS – which converts a 2.75in unguided rocket into a precision guided weapon – has been requested by 13 other nations, US Naval Air Systems Command (NAVAIR) says. In the last year, foreign military sales agreements have been signed with Iraq, the Netherlands and Tunisia, it adds.
“[The] APKWS is a versatile, reliable and effective weapon that will enhance Jordan’s warfighting capability in the Middle East region,” says Capt Al Mousseau, direct and time sensitive strike programme weapons manager for NAVAIR. “We worked closely with BAE to deliver a strong military capability to our international partner.
The system is used on US Marine Corps Bell Helicopter AH-1 and UH-1 rotorcraft, and has been qualified for use on the Lockheed Martin/Sikorsky MH-60S and MH-60R fleets.
In October, the US Army ordered its first batch of the APKWS for the Boeing AH-64D Apache helicopter.
Un comité du sénat australien se prépare à examiner les plans d'acquisition du très controversé Lockheed Martin F-35 qui devrait devenir la pièce centrale de la Royal Australian Air Force.
Le comité du commerce, de la défense et des affaires étrangères du sénat australien va évaluer le F-35 dans sa globalité, c'est-à-dire sous l'angle des besoins en termes de défense aérienne qu'il devrait combler, des coûts, des changements en termes de calendrier d'acquisition, des performances des appareils d'essais et des alternatives potentielles au JSF.
Le rapport de ce comité sera rendu le 1er mai 2016.
D'un coût de 16 milliards de dollars, c'est pour l'Australie le programme d'acquisition d'un système de défense le plus cher jusqu'alors. Le développement du JSF a été victime de retards, de problèmes techniques et d'accroissementsde coûts.
L'Australie a planifié l'achat d'au moins 72 F-35, nombre qui pourrait être porté jusqu'à 100 appareils. Jusqu'à présent, seuls deux appareils ont été livrés et font partie de l'escadron d'entraînement qui opère aux Etats-Unis. La RAAF a prévu de disposer de ses deux premiers escadrons opérationnels de F-35 en 2020.
Le ministère russe de la Défense s'apprête à recevoir d'ici fin 2015 un poste de commandement aérien de deuxième génération prévoyant le contrôle stratégique de toutes les branches de l'armée.La Corporation unie de construction d'appareils (OPK), faisant partie de la Corporation d'Etat Rostec, a achevé avec succès les tests d'homologation du poste de commandement aérien de deuxième génération, créé sur la base de l'avion russe Ilyushin Il-80.
Outre la Russie, les Etats-Unis utilisent également ce type de poste de commandement, baptisé dans l'armée américaine "avion du Jugement dernier " et destiné à être utilisé dans les conditions de déploiement rapide des troupes, de manque d'infrastructure terrestre, aussi qu'en cas de défaillance des points de contrôle au sol, des centres et des lignes de communication.
"OPK a créé pour le ministère russe de la Défense un poste de commandement aérien de deuxième génération. Le premier complexe de bord de l'équipement technique sur la base de l'avion Ilyushin Il-80 a passé avec succès les tests et sera remis au client d'ici fin 2015", annonce un communiqué de presse. Selon le communiqué, il s'agit d'un "complexe unique par ses spécifications techniques prévoyant le contrôle stratégique de toutes les branches de l'armée".
En outre, la nouvelle génération de postes de commandement aérien est caractérisée par une grande fonctionnalité et fiabilité, tandis que sa consommation d'énergie est devenue plus efficace.
Il est à noter que la Corporation unie de construction d'appareils a déjà procédé à l'élaboration un poste de commandement de troisième génération.
'en déplaise à Montaigne, elle possède à la fois une tête bien faite et une tête bien pleine, Maïwenn, ancienne miss Poitou-Charentes, va intégrer ce mardi le 515e régiment de train de Brie, en Charente. La jeune femme, qui n'a que 21 ans, est impatiente de rejoindre l'armée. "C'est mon rêve depuis que je suis toute petite, j'ai toujours voulu faire ce métier", dévoile celle qui présente un beau curriculum vitae. Sapeur-pompier volontaire
Nantie d'un brevet de technicienne supérieure en NRC (négociation et relation client), elle est depuis plus de deux ans sapeur-pompier volontaire, d'abord à Bords puis à Saint-Jean-d'Angély. "Cet été, j'ai effectué un stage à la police municipale de Fouras et cela s'est plutôt bien passé", révèle celle qui vient de signer un contrat de cinq années avec l'armée de terre.
Cette jolie demoiselle, sacrée Miss Poitou Charentes 2014 - "une belle expérience qui m'a donné confiance" - sait ce qu'elle veut. Sportive, passionnée de sports mécaniques (elle a participé au Rallye d'automne, obtenant une méritoire quarantième place au scratch), Maïwenn espère se spécialiser dans l'accompagnement, à moto, de convois. Puis participer à des interventions à l'étranger. "Quand on veut, on peut"
Elle représente la nouvelle génération de l'armée tricolore, "la plus féminisée d'Europe", selon l'adjudant-chef Patrick.
Plus que jamais motivée pour servir son pays "et ses valeurs" depuis les attentats survenus à Paris le 13 novembre, elle tient à affirmer : "Quand on veut, on peut."
Nullement inquiète de se confronter à de nombreux militaires hommes, elle estime :
"Physiquement, les femmes ne possèdent certes pas la même force mais, mentalement, nous sommes à leur niveau, voire mieux"
Celle qui parle a brillamment, selon le militaire recruteur, réussi les tests physiques et intellectuels.
Fonceuse, elle tient à délivrer un message à ces jeunes qui se cherchent : "Il ne faut pas se décourager devant le premier obstacle et aller au bout de ses rêves." Fermez le ban !
On ne parle pas de la cinquantaine de Rangers et autres FS déployés dans le nord de la Syrie aux côtés des Kurdes et autres insurgés soi-disant "modérés". Cette fois, les FS américaines sont sur le sentier de la guerre.
Comme l'avait annoncé USA Today, mardi matin, des membres des forces spéciales américaines vont être déployés pour aider l'armée irakienne à combattre les djihadistes de l'Etat islamique et pour mener des opérations unilatérales en Syrie.
"Ces agents spéciaux seront à terme en mesure de mener des raids, de libérer des otages, de collecter des renseignements et de capturer des dirigeants de l'EIIL", dit Ashton Carter, le secrétaire d'Etat US à la Défense, dans un document rédigé en vue de son audition par la commission des forces armées de la chambre des représentants.
Carter a parlé de "specialized expeditionary targeting force". Joli euphémisme...
On le sait, l’armée de l’Air projette d’acquérir 4 C-130 Hercules pour remplir des missions, notamment au profit des opérations spéciales, que l’A400M ne peut pas vraiment réaliser.
Selon nos informations, Israel Aerospace Industries (IAI) va formuler une offre pour ces quatre appareils. Pour un coût de l’ordre de la centaine de millions d’euros, quatre C-130 actuellement dans la réserve opérationnelle de Tsahal seraient cédés à la France, après retrofit. Ces modèles E seraient portés au standard H, le même que celui des 14 Hercules qui équipe déjà l’armée de l’air. Une avionique comparable réduirait les frais de maintenance. Ces appareils sont anciens, puisque leur acquisition par Israël date de la fin des années 60 ou du début des années 70. Mais ils ont relativement peu volé, vu la petitesse du territoire israélien (30.000 heures), même si les manœuvres assez brutales auxquelles ils ont été soumis incitent IAI à considérer qu’ils sont comparables à un avion ayant 60.000 heures de vol. L’industriel s’engage sur un potentiel restant de 49.000 heures. Ces appareils pourraient être armés avec un système Combat Proven, qui n’a pas été rendu public.
D’autres propositions sont sur la table : celle des Etats-Unis, bien sûr, mais également de deux autres sociétés européennes, Sabena et Marshall Aerospace, qui proposent des appareils d’occasion norvégiens et suédois.
L’un des enjeux est de savoir si la France va acquérir la dernière version du C-130, le J, qui est la plus sophistiquée mais aussi la plus coûteuse. L’acquisition de cet appareil neuf serait une pierre jetée dans le jardin de l’A400M, contrairement à un modèle plus ancien d’occasion.
Avis aux PME! La seconde conférence franco-britannique sur les industries de défense se tiendra les 1, 2 et 3 février 2016 à Rennes. Elle est organisé par NDI, Vitalis, la Meito et Bretagne Développement Innovation.
Cette conférence d’affaires vise à développer les opportunités business dédiées au secteur de la Défense entre la France et le Royaume Uni, sur des thématiques telles que la simulation et la formation.
Les PME participantes à la convention auront accès aux décideurs des grands groupes industriels, acteurs majeurs du secteur, impliqués dans les programmes Défense, en recherche active de briques technologiques. Certains de ces grands comptes ont déjà confirmé leur participation : Thales, Nexter, DCNS, SPIE, Qinetic etc.
Ces journées seront également l’occasion pour les PME françaises d’échanger concrètement avec quelque 70 PME britanniques complémentaires, dans un objectif de coopération.
En signant le traité de Shimoda, en 1855, la Russie abandonnait toute prétention sur les îles Habomai, Shikotan, Etorofu et Kunashiri (ou Kouriles du sud) au bénéfice du Japon.
Seulement, près d’un siècle plus tard, à la faveur de la capitulation japonaise qui mit un terme à la Seconde Guerre Mondiale, Staline annexa ces territoires pour le compte de l’Union soviétique.
Depuis, la question de leur appartenance envenime les relations entre Moscou et Tokyo, d’autant plus que cet archipel, qui compte seulement 19.000 habitants, a un certain intérêt stratégique : il verrouille l’accès à la mer d’Okhotsk pour la flotte russe du Pacifique et ses eaux sont riches en ressources halieutiques, en soufre et en minéraux polymétalliques.
Et les négociations sur ce territoire sont au point mort, alors que, sous l’ère Eltsine, Moscou avait semblé vouloir trouver un accord à son sujet. Qui plus est, la Russie et le Japon n’ont jamais signé de traité de paix depuis 1945.
Pour autant, négocier ne servirait à rien étant donné que la Russie de Vladimir Poutine se veut intransigeante sur ce dossier. En clair, les îles Kouriles, rattachées à la région de Sakhaline, ne feront l’objet d’aucun compromis, comme l’a répété, en septembre dernier, Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, à son homologue japonais, Fumio Kishida, en appelant Tokyo à admettre les « réalités historiques ».
En 2011, Dmitri Medvedev, qui assurait alors l’intérim pour Vladimir Poutine au Kremlin, avait promis de mettre en oeuvre « tous les efforts nécessaires pour renforcer la présence stratégique russe » sur cet archipel contesté. En clair, les capacités militaires allaient y être renforcé.
Mais cette présence militaire sera encore augmentée dans les mois qui viennent. Ainsi, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a confirmé la construction de deux nouvelles bases pour abriter des forces « en état d’alerte ».
« Nous prévoyons de construire un total de 392 bâtiments » sur les îles d’Itouroup et Kounachir, a précisé M. Choïgou, lors d’une rencontre avec les responsables militaires russes.
Il s’agira, a-t-il expliqué, de « s’assurer que les troupes et le matériel restent en état d’alerte », avant d’ajouter que ces nouvelles infrastructures permettront d’accueillir les familles des militaires qui y seront affectés.
Voilà de quoi donner de l’activité supplémentaire à la force aérienne d’autodéfense japonaise, qui envoie régulièrement ses chasseurs F-15 à la rencontre d’avions russes évoluant d’un peu trop près de l’espace aérien nippon.
Quarante-trois ans après avoir réceptionné ses premiers Mirage III, la Fuerza Aérea Argentina (Force aérienne argentine) a retiré du service actif ses derniers Mirage IIIEA (monoplaces) et DA (biplaces) encore mis en oeuvre dans son parc aéronautique, ainsi que les derniers Mirage 5 et les Nesher (copie du Mirage 5 par Israel Aerospace Industries), lors d'une cérémonie organisée le Dimanche 29 Novembre 2015. Photo : (c) FAA - Les pilotes argentins devant leurs montures. Photo : (c) FAA - Les pilotes argentins devant leurs montures.
Plusieurs milliers de civils et militaires pour un dernier adieu
La cérémonie militaire et civile s'est tenue sur la base aérienne de Tandil, qui accueille la VI Brigada Aérea dans l'Est de l'Argentine, à quelques kilomètres seulement au Sud de Buenos Aires.
Sur place, des milliers de personnels militaires toujours en activité se sont retrouvés aux côtés d'anciens aviateurs de la Fuerza Aérea Argentina, mais aussi, en compagnie de nombreux militaires argentins issus des forces armées terrestres et navales. Des milliers de civils, environ 250 000 selon la presse locale, se sont rendus sur la base afin de rendre, eux aussi, un dernier hommage à ces Mirage.
Placée sous l'autorité du Chef d'Etat-Major de la Fuerza Aérea Argentina, le général de brigade Mario Callejo, lui-même ancien pilote de Mirage III, notamment pendant la guerre des Malouines, cette cérémonie a vu l'organisation de nombreuses démonstrations et de passages bas ("low pass") des Mirage III, Mirage 5, et Nesher pour le plus grand plaisir des spectateurs au sol, ainsi que, sans aucun doute, pour les pilotes dans les appareils.
Outre ces différentes versions du Mirage de Dassault Aviation, de nombreux appareils de la Fuerza Aérea Argentina ont aussi participé à la cérémonie, avec notamment des avions d'entraînement IA-63 Pampa, très semblable à l'Alpha Jet, des avions d'attaque au sol IA-58 Pucará, ainsi que des C-130 Hercules, F-27 Fokker, DHC-6 Twin Otter, EMB-312 Tucano, aux côtés d'hélicoptères Mi-171 "Hip" et Bell 212.
Au cours de cette cérémonie, le CEMAA Mario Calleejo a déclaré que «des centaines de nos pilotes de chasse ont été formés sur ces avions, et grâce à la capacité et au haut niveau d'engagement de nos ingénieurs et de nos mécaniciens dans des spécialités différentes, nous avons réussi à les maintenir en service opérationnel pendant 43 ans».
Le général a ajouté que «ces années de service opérationnel et le rôle très important qu'il a joué pendant le conflit dans l'Atlantique Sud en 1982, couplé avec son obsolescence technologique, font qu'il était nécessaire de planifier son remplacement, en prévoyant l'acquisition d'un nouveau système pour répondre aux capacités de défense aérienne supersonique». Photo : (c) FAA - Break d'une formation composée de Mirage III, 5, et Dagger. Photo : (c) FAA - Break d'une formation composée de Mirage III, 5, et Dagger.
L'arrivée des premiers chasseurs en Argentine
Mirage III
L'Argentine a passé ses premières commandes et signé un premier contrat auprès de Dassault Aviation en Juillet 1970, qui prévoyait la livraison de dix Mirage IIIEA (pour rappel, monoplaces), et deux Mirage IIIDA (biplaces). Cette première tranche va se poser à partir du mois d'Août 1972 sur les bases aériennes argentines.
Une seconde tranche est commandée en 1977 avec l'achat de sept monoplaces, ce qui porte les escadrons de Mirage IIIEA à dix-sept appareils, utilisés pour la défense de l'espace aérien argentin.
Par la suite, deux appareils biplaces supplémentaires vont être achetés en remplacement d'un appareil perdu pendant une mission d'entraînement, et le second afin de renforcer la flotte des biplaces IIIDA.
L'ensemble de la flotte avait pour mission principale d'assurer la protection de l'espace aérien argentin, et d'intercepter des aéronefs qui le pénétreraient sans l'autorisation des autorités militaires. Ces appareils ont aussi été utilisés pour maintenir une présence militaire dans îles contestées, et notamment celles des Malouines, où ils y seront engagés militairement en 1982.
Mirage 5P
La Fuerza Aérea Argentina a acheté huit Mirage 5, non pas à la France et son constructeur Dassault Aviation, mais plutôt au Pérou, qui possédait un certain nombre d'appareils de ce type, et qui ont été livrés à l'Argentine à compter du 04 Juin 1982.
Cet achat et cette livraison n'étaient pas anodins puisque si Lima a envoyé ces Mirage 5 aussi rapidement à Buenos Aires, c'est pour soutenir les forces armées argentines engagées dans la guerre des Malouines, notamment afin de remplacer les appareils perdus au combat.
Certains de ces appareils, puisque spécialisés dans l'attaque au sol, vont endommager, parfois fortement, des bâtiments de guerre de la Royal Navy (voir photo des marquages).
Nesher, de Israel Aerospace Industries
Après l'attaque menée par la Force Aérienne et Spatiale Israélienne sur l'aéroport de Beyrouth en Janvier 1969, la France prend la décision d'imposer un embargo à Israël, et notamment sur la livraison d'armes. Israël, qui ne peut réceptionner ses Mirage 5 commandés à Dassault Aviation, prend alors la décision de développer sa propre version. De ce développement, en ressort alors le Nesher, de Israel Aerospace Industries, copie (presque) conforme du Mirage 5.
Lors de leur retrait de la Force Aérienne Israélienne, l'Argentine va commander 35 Nesher monoplaces, ainsi que 4 biplaces. Arrivés en Amérique du Sud, ils vont être renommés Dagger A pour les monoplaces, et Dagger B pour les biplaces. Après la guerre des Malouines, un certains nombres de ces avions d'attaque au sol auraient été modernisés, et ils auraient pris le nom de Finger. Bâtiments de guerre britanniques endommagés par les Mirage 5.
Bâtiments de guerre britanniques endommagés par les Mirage 5. Photo : (c) FAA - Mirage III et 5 lors d'une démonstration aérienne. Photo : (c) FAA - Mirage III et 5 lors d'une démonstration aérienne.
43 ans de service, 131 000 heures de vol, et une guerre.
Après la réception des premiers Mirage III, les vols d'entraînement s'accumulent et les missions opérationnelles s'enchaînent jusqu'au dernier moment, avec notamment une participation à l'important exercice "Ariete" à la fin du mois de Septembre 2015. L'ensemble de ces vols a permis à la Fuerza Aérea Argentina d'accumuler pas moins de 131 000 heures de vol.
Parmi ces heures de vol, une grande dizaine ont été effectuées pendant la guerre des Malouines, du 02 Avril 1982 au 14 Juin 1982, qui était un conflit armé entre l'Argentine et le Royaume-Uni, qui revendiquent chacun ces îles.
Au cours des affrontements aériens, bien que le Super-Etendard et ses missiles air-mer Exocet ont été mis sur le devant de la scène, les Mirage IIIEA ont aussi été utilisés, et certains furent même abattus.
Le premier appareil est abattu le 1er Mai 1982 par un Sea Harrier de la Royal Navy du No. 801 Naval Air Squadron. Au cours de ce combat aérien, le Mirage IIIEA du Grupo 8 de Caza est touché par un missile air-air AIM-9L Sidewinder. Le pilote argentin s'est éjecté et a été récupéré en mer par les forces armées argentines.
Le second Mirage IIIEA est abattu non pas par un appareil britannique, mais par un tir-ami, provenant du sol. En effet, un second appareil du Grupo 8 est d'abord endommagé pendant le combat aérien évoqué juste avant. Obligé de larguer ses deux réservoirs externes, le pilote va alors tenter de se poser à Port Stanley, à court de carburant. Mais l'appareil et son pilote vont être touchés par un canon de DCA argentin, et le pilote va être tué dans le crash de son avion.
Selon la presse locale argentine, qui évoque le retrait de ces appareils et leur participation à la guerre des Malouines, cinquante-six missions de guerre ont été effectuées pendant cette guerre.
Enfin, toujours pendant cette même guerre, un Dagger du Grupo 6 de Caza est abattu, lui aussi, par un Sea Harrier qui a tiré un AIM-9L Sidewinder. Le pilote argentin est tué au cours du combat.
Outre ces deux pertes pendant un combat aérien, la Fuerza Aérea Argentina va perdre dix Mirage IIIEA et IIIDA au cours de vols d'entraînement. Au moins quatre pilotes vont être tués au cours de ces accidents. Photo : (c) FAA - Démonstration aérienne d'un IA-63 Pampa. Photo : (c) FAA - Démonstration aérienne d'un IA-63 Pampa.
Et après les Mirage III ?
Avec le retrait des Mirage III, la Fuerza Aérea Argentina ne dispose plus d'un appareil spécialisé dans le combat aérien puisque les Mirage III étaient, au départ, des intercepteurs purs pouvant évoluer à Mach 2.2.
A ce jour, Buenos Aires dispose uniquement d'avions d'attaques au sol 22 A-4 Skyhawk, 31 IA-58 Puracà, et une vingtaine de IA-63 Pampa (une copie de l'Alpha Jet).
Pour disposer d'une force aérienne capable d'assurer véritablement la protection de l'espace aérien argentin, le chef d'état-major est revenu, lors de son allocution, sur les différentes solutions possibles pour le prochain avion de chasse de la Fuerza Aeréa Argentina (FAA).
Il déclare notamment «qu'après avoir analysé les Mirage F1 espagnols modernisés, le sino-pakistanais JF-17, et le Mirage 2000 de l'Armée de l'Air française, la FAA et le Ministère de la Défense a décidé que le Kfir Israélien (évolution du Mirage V) est le meilleur et qu'il répond aux exigences définies, bien que la signature de l'accord d'acquisition ait été reportée afin que cet achat puisse être examiné par le prochain Ministre de la défense, Julio Martinez, qui prendra ses fonctions le 10 Décembre». En outre, selon la presse argentine, après des propositions des Etats-Unis, l'Argentine aurait aussi accepté de tester et d'évaluer le F-16 Fighting Falcon.
Au cours de ces derniers mois, le Koweït a confirmé une commande de 24 hélicoptères Caracal (et 6 en option), fait part de son intention d’acquérir 120 blindés Sherpa Light ainsi que des patrouilleurs auprès de la France et trouvé un accord pour 24 avions de combat Eurofighter Typhoon d’un montant compris entre 7 et 8 milliards d’euros.
Visiblemement, la liste va encore s’allonger dans les mois qui viennent. En effet, le gouvernement koweïtien a adressé une requête au Parlement visant à obtenir une rallonge de 6,2 milliards de dinars (19,3 milliards d’euros ou 20,5 milliards de dollars) pour financer de nouveaux achats pour le compte des forces armées du pays.
Le montant de cette rallonge budgétaire a été avancé par la presse locale. Si le ministre d’État aux Affaires du gouvernement, Mohammad Abdullah Al-Sabah, a bien confirmé l’existence de ce « projet de loi », il n’a pas voulu donner de chiffres, les sommes allouées aux forces koweïtiennes n’étant généralement pas rendues publiques.
Actuellement, le Koweït est engagé sur deux fronts : au Yémen, d’abord, où il fait partie de la coalition emmenée par l’Arabie Saoudite pour combattre les rebelles (chiites) Houthis et en Irak ainsi qu’en Syrie, au sein de la coalition dirigée par les États-Unis contre l’État islamique (EI ou Daesh).
L’émirat peut être inquiet de l’influence que peut avoir Daesh dans la région. En juin dernier, il a été le théâtre d’un attentat suicide revendiqué par l’organisation jihadiste contre une mosquée chiite. Le premier depuis celui perpetré par le Hezbollah [mais les circonstances n'ont jamais été éclaircies] contre l’ambassade américaine à Koweït-City en décembre 1983.
Le ministère de la Défense a lancé la rénovation à mi-vie des Mirage 2000D de l'armée de l'air. Cette opération concerne 45 des 71 Mirage 2000D de l'armée de l'air, qui pourront voler au moins jusqu'en 2030.
La rénovation à mi-vie du Mirage 2000D a été lancée, lors d'un Comité ministériel d'investissement (CMI) du ministère de la Défense qui s'est tenu mardi. Près de 19 millions d'euros avaient déjà été engagés dans le budget 2015. La mission Défense prévoit dans la construction du budget de cette année 160 millions d'euros (32 millions en 2016), dont 89 millions au-delà de 2017, pour la rénovation à mi-vie des Mirage 2000D. Mais ce montant va significativement augmenter avec le feu vert du ministère de la Défense. Ce programme avait déjà fait l'objet d'un contrat de définition et de levée de risques en 2011. 45 Mirage 2000D rénovés
Cette opération va concerner dans un premier temps 45 Mirage 2000D sur les 71 appareils actuellement dans le parc de l'armée de l'air. Pourtant, l'ancien chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier, avait expliqué en avril dernier à l'Assemblée nationale que "ma cible, pour tenir dans la durée, est de 55 Mirage 2000D modernisés". L'armée de l'air perd donc 10 avions de combat performants, qui sont aujourd'hui extrêmement sollicités lors des opérations extérieures (OPEX).
Mais, le nouveau chef d'état-major de l'armée de l'air, le général André Lanata a tenu à rassurer début octobre à l'Assemblée nationale ses troupes en expliquant que "si les opérations (extérieures en cours, ndlr) devaient s'intensifier ou durer très longtemps, nous aurions toujours la possibilité de rénover davantage de Mirage 2000D. La rénovation de 10 Mirage 2000D supplémentaires permettrait en outre de prendre en compte l'attrition sur la période 2020-2032 pour maintenir 185 avions de chasse en parc au sein de l'armée de l'air". 225 avions de combat
Deux raisons pour lancer cette opération, l'un des dossiers prioritaires de l'armée de l'air, ont prévalu sur certaines réticences au sein du ministère et parmi les industriels. Cette opération permettra la prolongation d'une partie de la flotte de Mirage 2000D pour tenir les contrats opérationnels à l'horizon 2030 dans un contexte très tendu de la flotte d'avions de combat français. D'autant que l'armée de l'air doit assurer 8.000 heures de formation sur Rafale pour le compte du Qatar tout en continuant à mener des raids dans plusieurs OPEX et que les livraisons de Rafale pour l'armée de l'air française ne vont reprendre qu'en 2021. "Cette opération est donc impérative", confirme-t-on à La Tribune.
Cette opération de rénovation permettra au Mirage 2000D, des avions spécialisés dans les mission air-sol, de participer aux missions de gestion de crise à l'image des raids aériens en Syrie et en Irak. La France a entre autre six mirages 2000D au Levant, basés en Jordanie. "Pour durer, la rénovation du Mirage 2000D est donc absolument nécessaire, car c'est cette flotte pivot qui nous permet de garantir le format de l'armée de l'air et notre capacité à tenir nos opérations dans la durée", a expliqué le général André Lanata.
Enfin, la cible globale fixée par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013 est de 225 avions de combat : 180 Rafale + 45 Mirage 2000 (Mirage 2000-5 et Mirage 2000D). En 2019, seuls 152 Rafale auront été livrés alors que cinq ont été perdus et d'autres servent aux bancs d'essais. "La rénovation du Mirage 2000D doit permettre d'atteindre le format des 225 avions de combat d'ici 2019", a assuré le vice-président de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, Jacques Gautier (Les Républicains).
"S'agissant de l'aviation de combat, les perspectives s'organisent autour des éléments clés suivants, a expliqué le nouveau chef d'état-major de l'armée de l'air. Premièrement, la modernisation du Mirage 2000D. En 2020, la plupart des flottes anciennes seront retirées du service ou sur le point de l'être, et l'armée de l'air possédera une centaine de Rafale. La rénovation programmée du Mirage 2000D joue donc un rôle essentiel dans la préservation non seulement de la cohérence opérationnelle mais aussi de l'équilibre du format de l'aviation de chasse".
Quel périmètre de rénovation?
Quel périmètre de rénovation? Ce dossier fait partie des sujets qui pourraient fâcher. L'armée de l'air ne veut pas d'une rénovation a minima tandis que la direction générale de l'armement (DGA) et Dassault Aviation y seraient plutôt favorables. Ce que l'on sait aujourd'hui c'est que le rénovation à mi-vie des Mirage 2000D traitera des obsolescences techniques (radar et avionique) et confèrera au Mirage 2000D la capacité de tir canon air-sol et la possibilité d'emporter des missiles air-air d'autoprotection Mica infrarouge, voire du futur Mica NG. La simulation sera également mise à niveau. Il est également étudié de mettre sous les ailes des Mirage 2000D la bombe guidée AASM de Sagem (Safran), qui permet un tir en toute sécurité à 50 km de la cible, contrairement aux bombes GBU américaine.
Le 26 mai à nouveau auditionné par la commission de la défense de l'Assemblée nationale, le général Mercier soulignait que pour le Mirage 2000D, "il n'y a plus vraiment de polyvalence : la modernisation est un traitement d'obsolescences, en plus de l'ajout d'un canon et de missiles Mica. De même, la mise au même standard de tous les avions est absolument essentielle. Moins de 30% de mes Mirage 2000D sont aujourd'hui capables de faire toutes les missions opérationnelles, car les autres n'ont pas tous les câblages nécessaires pour emporter tous les équipements nécessaires aux missions opérationnelles. Quand ces avions, engagés en Afrique et en Irak, rentrent en France, nous les utilisons pour redonner du potentiel aux autres. C'est une sur-maintenance difficile à imaginer".
The Syrian Army is now operating Russian-made T-90 main battle tanks (MBTs), Iran's Fars News Agency has reported.
On 29 November, Fars cited military sources as saying that Syria's 4th Armoured Division had deployed newly delivered T-90 tanks to support its advance south of Aleppo. The division is the Syrian Army's best equipped and trained manoeuvre formation.
Russia's deployment of T-90 tanks to its Humaymim Air Base in Latakia province was confirmed on 12 November, when one was seen in the background of photographs of a musical performance held at the base. Satellite imagery had previously shown six tanks at the base, but it was unclear if they were T-90s or T-72s, which have almost identical dimensions.
Lockheed Martin (NYSE: LMT) demonstrated its ability to integrate unmanned aircraft system (UAS) operations into the National Airspace System (NAS) using its prototype UAS Traffic Management (UTM) capabilities. During the demonstration on Nov. 18, the Stalker XE UAS provided data and a precise geolocation to the unmanned K-MAX cargo helicopter, which conducted water drops to extinguish a fire, while the UTM tracked the UAS operations and communicated with Air Traffic Control in real time.
“This demonstration represents the path forward for flying UAS in the NAS using Flight Service-based UTM capabilities to extend the technology and systems that air traffic controllers know and understand,” said Paul Engola, Vice President, Transportation & Financial Solutions. “We were able to successfully modify the existing K-MAX and Stalker XE ground control software to connect to the UTM services and conduct the firefighting mission.”
For more than 80 years, manned aircraft have supported firefighting missions during daylight hours. Because unmanned K-MAX can fly day and night, in all weather, its insertion into firefighting operations offers the potential to triple the amount of time ground firefighters can receive aerial support.
The Stalker XE UAS worked in tandem with K-MAX to identify hot spots and fire intensity with its electro-optical, infrared camera. Its stable, high definition imaging capabilities enable day and night operations. Powered by a ruggedized solid oxide fuel cell, Stalker XE achieves more than eight hours of flight endurance.
With five decades of experience in unmanned systems for air, land and sea, Lockheed Martin’s solutions are engineered to help our military, civil and commercial customers accomplish their most difficult challenges today and in the future.
Business Insider sélectionne 15 technologies de rupture qui occupent la DARPA aujourd’hui. Au regard du poids de la DARPA dans les innovations passées (internet, la furtivité des avions ou encore le GPS), il paraît important de s’y intéresser un moment.
Ces technologies concernent:
la capacité des balles à changer de direction en vol; le laser comme outil de contre-mesure air sol; un véhicule de transport terrestre capable de voler; un robot accompagnant le soldat; un système de visée améliorée pour sniper; un concept de « close air support support » autorisant un échange accru entre avion et fantassin; un matériau révolutionnaire pour l’escalade de bâtiments; les technologies de traduction en temps réel; un drone ayant une capacité de vol quasi-infinie…; un système optique de réalité augmentée; un ballon stratosphérique équipé de capteurs, ayant une capacité de vol de plusieurs années; le pré-positionnement de soutiens logistiques au fond des océans; l’augmentation de la capacité des avions « VTOL » (vertical take-off and landing); l’imagerie satellitaire « sur demande » pour le fantassin; un arme laser autorisant une précision accrue.
Plus de détails avec le lien suivant: 15 astounding technologies that DARPA is working on right now – Business Insider
Alors que les relations entre Ankara et Moscou se détériorent depuis la destruction d'un Su-24M par l'aviation turque, la Russie accélèrerait les préparatifs pour rendre opérationnelle une seconde base aérienne dans la région de Homs.
Selon le journal koweïtien Al-Raï, la Russie se préparerait à ouvrir une seconde base aérienne en Syrie, à 35 km au sud-est de Homs, sur l'aérodrôme de Sha'irat. Avec la mise en service prochaine de cette base, le groupe aérien russe déployé en Syrie pourrait atteindre les 100 unités.
Des activités militaires russes à partir de cette base ont toutefois été constatées depuis le début du mois de novembre. Quatre hélicoptères d'attaque Mi-24 et un hélicoptère de transport Mi-8 y seraient en particulier déployés depuis le 6 novembre (il s'agit probablement d'un groupe d'appui pouvant faire office, le cas échéant, de groupe de sauvetage pour récupérer des pilotes russes si un avion était abattu), tandis que de l'artillerie lourde y serait positionnée au moins depuis le 20 novembre. Selon les données disponibles sur Flightradar, des avions de transport lourds An-24 se succèdent sur cet aérodrôme afin de le rendre praticable pour les avions de chasse.
La mise en service de cette base permettra à la Russie de concentrer ses frappes sur la région de Palmyre, et au-delà, sur Deir ez-Zor, aux mains de l'Etat islamique. En ce sens, ce mouvement signale une évolution de la présence militaire russe en Syrie qui devrait concentrer ses efforts contre l'EI, la base de Lattaquié servant probablement avant tout aux opérations contre les groupes terroristes agissant sur la partie Nord du pays, et contre l'EI à Raqqa. Cela signifie aussi que les capacités offertes par les installations aériennes près de Lattaquié ne sont plus suffisantes compte tenu des objectifs russes et de la situation sur le terrain.
Les conséquences du bras de fer russo-turc sur l'équilibre sécuritaire en Méditerranée orientale et en mer Noire
La destruction d'un Su-24M par la chasse turc le 24 novembre dernier est susceptible de générer des tensions sur le théâtre naval pontique et au Levant. La Russie a rompu les contacts militaires avec la Turquie : il n'y a plus d'attaché militaire à l'ambassade russe d'Ankara, et Moscou a suspendu sa coopération navale dans le cadre de la taskforce BlackSeaFor (moribonde depuis 2008, il faut le souligner). Si la question de la libre-circulation des navires russes à travers les Détroits turcs n'est fort heureusement pas encore posée, il n'en demeure pas moins que la tension autour des activités navales russes et turques dans en Méditerranée orientale est palpable. Le détachement naval russe au Levant est constitué des bâtiments suivants (29/11/2015) :
le croiseur lance-missiles Moskva la frégate Smetlivy le navire de renseignement Vassili Tatischev le tanker Ivan Bubnov 3 autres bâtiments de soutien, y compris le bâtiment océanographique Amiral Vladimirskiy Par ailleurs, le sous-marin classique d'attaque B-237 Rostov-sur-le-Don (Projet 0636.3) ne semble toujours pas avoir rejoint la mer Noire : il doit donc encore croiser en Méditerranée orientale, et contribuer à la protection du Moskva. De son côté, la Turquie disposerait de deux sous-marins en patrouille au Levant (TCG Bolunay et TCG Burakreis). Autant dire que le groupe naval russe ne ferait pas le poids dans l'absolu contre les navires turcs qui pourraient rallier rapidement la zone en cas d'hostilités. Il ne faut pas exclure que la Russie dépêche sur zone le porte-avions Amiral Kouznetsov, mais cela constituerait un signal négatif vis-à-vis du développement de la situation : le Kouznetsov est avant tout un outil à faire de l'interdiction de zone (verrouillage aérien et lutte ASM).
En vertu des articles 20 et 21 de la Convention de Montreux (1936), qui régit le franchissement des Détroits, Ankara peut, si elle se sent menacée, décider de la fermeture du Bosphore et des Dardanelles, dont les modalités de traversée seraient alors laissées à la seule discrétion des autorités turques. Dans le contexte actuel de tensions avec la Russie, cela signifierait une mise en œuvre de fait d'un blocus des ports russes de la mer Noire. La Turquie pourrait décider de mesures intermédiaires qui consisteraient, par exemple, en l'inspection de navires civiles affrétés par la Russie pour transporter du matériel à destination de la Syrie (certains bâtiments ont d'ailleurs été achetés auprès de la Turquie...). Toutefois, il s'agirait là d'un tournant sans précédents aux conséquences graves pour les Russes et les Turcs, et par extension, pour la sécurité de toute la région, des Balkans à la Caspienne. Les navires de l'escadre méditerranéenne de la Russie se retrouveraient alors 'prisonniers' en Méditerranée, et ne pourraient compter que sur le point d'appui technique de Tartous, et dans une moindre mesure, sur Chypre.
Après ses récents succès égyptiens, DCNS compte bien profiter du dynamisme du marché international du naval de défense pour engranger de nouvelles commandes à l’export. Poursuivant sa frénésie d’achats, Le Caire souhaiterait renforcer sa flotte “made in France” (2 BPC, une FREMM et 4 Gowind) d’une FREMM et de deux corvettes Gowind supplémentaires.
Pour la FREMM, il faudra attendre, puisque les trois prochains bâtiments seront livrés à la Marine nationale : la “Languedoc” fait ses essais à la mer et sera livrée dans quelques mois, alors que l’“Auvergne” (livraison prévue fin 2016) et la “Bretagne” sont encore en cours d’assemblage. Sachant qu’il faut en moyenne quatre ans pour construire une FREMM, l’Egypte devra attendre au mieux jusqu’en 2020 pour un second bâtiment. Pour les deux Gowind supplémentaires, qui correspondent à un besoin urgent et devraient être fabriquées en France, les choses pourraient aller beaucoup plus vite.
En Australie, DCNS remettra son offre finale le 30 novembre dans le cadre de l’appel d’offres SEA 1000 pour des sous-marins d’attaque de dernière génération, dont l’issue ne devrait pas intervenir avant plusieurs mois.
Hervé Guillou, qui participait, il y a quelques jours, à la conférence annuelle du Submarine Institute of Australia, a rappelé que les technologies proposées (discrétion acoustique, sonar) dans l’offre exclusive faite à Canberra, le Shortfin Barracuda Block 1A, sont issues des programmes de sous-marins nucléaires d’attaque français et n’ont jamais été proposées à un client de DCNS. Il a insisté sur les convergences opérationnelles franco-australiennes, qui «opèrent toutes les deux des sous-marins en haute mer dans l’océan Indien et au-delà, et coopèrent étroitement avec les marines américaines et britanniques».
C’est cette proximité entre alliés «qui permet à DCNS et au gouvernement français de proposer un design, des technologies et une expertise qui n’ont, pour l’instant, jamais été offerts à l’export», selon le PDG du groupe. Il a par ailleurs insisté sur sa volonté de faire d’Adelaide un hub pour la production de certaines technologies sous-marines du groupe destinées à l’export.
Sur un autre marché prometteur, le Canada, DCNS a été shortlisté (avec TKMS) sur les deux segments du projet de frégates Canadian Surface Combattant (warship designer et intégrateur systèmes). Cinq autres industriels ont été sélectionnés, soit comme designer (Fincantieri), soit comme intégrateurs (Lockheed Martin ou Thales Nederland). Cet appel d’offres, très ambitieux au vu des capacités budgétaires du pays, ne devrait pas aboutir avant 2017.
En Pologne, où la concurrence de TKMS est rude pour la fourniture de sous-marins classiques, DCNS pourrait profiter de l’annulation de la vente de Mistral à la Russie (une livraison qui irritait Varsovie au plus haut point) et de la volonté polonaise de se doter de missiles de croisière navals.
Enfin, à plus long terme, le renouvellement de la flotte sous-marine norvégienne est aussi en ligne de mire, dans un pays connu de DCNS et avec lequel la France se rapproche sur le plan des synergies opérationnelles.
Selon le commandant de l'armée de l'air indonésienne, les 12 chasseurs Su-35 sont destinés à remplacer les F-5 Tiger américains déployés à la base aérienne de la province de Java oriental.
Le gouvernement indonésien a approuvé l'achat de 12 chasseurs russes Su-35 dernier cri, a annoncé mardi le commandant de l'armée de l'air, le maréchal Agus Supriatna, cité par la chaîne télévisée CNN Indonesia. Selon le maréchal, l'autorisation a déjà été signée par le ministre de la Défense Ryamizard Ryacudu. Le chef de l'armée de l'air n'a pas dévoilé le montant du contrat, précisant seulement que 3,1 milliards de dollars avaient été débloqués pour la modernisation de l'armée de l'air indonésienne d'ici 2019.
Toujours selon le maréchal, les 12 chasseurs Su-35 sont destinés à remplacer les F-5 Tiger américains déployés à la base aérienne de la province de Java oriental.
Le militaire a ajouté que l'armée de l'air indonésienne avait également examiné la possibilité d'acheter des Lockheed Martin F-16V Viper qui sont une version modernisée des chasseurs F-16 américains. Toutefois, le choix s’est finalement porté sur les appareils russes en raison de leur équipement dernier cri et de leur ressemblance avec les Su-30MK2 qui équipent l'armée de l'air indonésienne.
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