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Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
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May 25, 2013 5:27 PM
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Un nouvel engin de déminage pour l'armée russe

Un nouvel engin de déminage pour l'armée russe | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Le ministère de la Défense de la Russie devrait recevoir en 2014 son premier engin de déminage télécommandé UR-07M appelé à succéder aux légendaires UR-77, baptisés par les militaires "Zmeï Gorynytch" (dragon mythique à trois têtes) pour son principe de fonctionnement, écrit le quotidien Izvestia du 17 mai 2013.

Le nouveau modèle sera installé sur le châssis du véhicule blindé de combat d'infanterie BMP-3. Equipé d'une charge étendue de déminage UZP-06 et UZP-06D, il pourra se frayer un chemin dans les champs de mines sur un périmètre compris entre 340 et 1 000 mètres de long et de plusieurs dizaines de mètres de large. Sa nouvelle charge est capable de neutraliser tout type de mines.

"La charge de déminage est un long câble comportant des explosifs.

Le câble est fixé à un propulseur qui l'étend sur plusieurs centaines de mètres. Après le tir, le câble et ses charges tombent sur le sol, ces dernières explosent et détruisent les mines dans un rayon de plusieurs mètres. Au final, en quelques secondes on met en place un couloir de sécurité dans un champ de mines, ce qui permet de faire passer l'infanterie et le matériel. Les démineurs ont besoin d'une journée pour mener à bien une telle opération", a expliqué un officier qui a participé aux essais du UR-07M.

L'expert militaire indépendant Alexeï Khlopotov explique que l'armée a particulièrement besoin de ces "dragons" car ils permettent de lutter contre la principale menace passive : les champs de mines.

"Ce véhicule est nécessaire pour une grande guerre high-tech, lorsque l'ennemi peut installer des champs de mines à distance grâce à l'aviation et à l'artillerie. A présent, c'est le meilleur moyen de franchir rapidement un champ de mines", assure-t-il.

Les charges de déminage à distance sont apparues pour la première fois dans l'armée américaine pendant la Seconde guerre mondiale. Ces engins ont été activement utilisés au Vietnam et en Irak en 1991. Toutefois en 2003, l'armée américaine y avait renoncé en Irak, bien qu'ils aient fait partie des troupes offensives.

Aujourd'hui, tous les pays de l'Otan disposent de tels véhicules. Le premier engin de déminage à distance russe UR-67 a été mis en service en 1968.

 

 

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May 25, 2013 5:20 PM
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Moscou renonce aux hélicoptères à commande numérique

Moscou renonce aux hélicoptères à commande numérique | DEFENSE NEWS | Scoop.it

L'armée de l'air russe n’achètera pas la nouvelle version des hélicoptères Ansat, équipés d'un nouveau système de contrôle numérique permettant de diriger l'appareil grâce à un levier électronique. Les systèmes mécaniques actuels fonctionnent avec des câbles et des systèmes hydrauliques qui relient le "manche à balai" aux dispositifs de contrôle, écrit mercredi le quotidien Izvestia.

Pour l'instant seuls les avions comme les derniers Airbus, Boeing, Tupolev et Sukhoi Superjet sont équipés de tels systèmes - mais ce n'est pas le cas des hélicoptères civils. L'usine d'hélicoptères de Kazan a été la première à installer un système numérique sur ses appareils.

Cependant les échecs sont nombreux. Le Comité intergouvernemental de l'aviation (MAK) a d’abord suspendu le certificat autorisant l'exploitation commerciale de l'appareil et aujourd'hui l'armée a renoncé aux hélicoptères "numériques".

Les essais des Ansat équipés de systèmes numériques se sont déroulés en 2012 dans le Centre de formation et de reconversion du personnel de l'armée de l'air de Torjok.

D'après l'un des pilotes de ce centre, le système numérique s'est avéré sensible à l'humidité et tombait régulièrement en panne – plus de 30 avaries ont été constatées.

"Vu la mauvaise fiabilité du système nous avons seulement effectué quelques vols au-dessus de l'aérodrome, c'est tout", explique une source proche du dossier.

Actuellement, tous les Ansat numériques ont été envoyés à l'Ecole d'hélicoptères de Syzran.

On devrait y poursuivre leur exploitation pour la formation pratique des élèves-officiers.

"L'un des avantages des commandes numériques est qu’on peut les régler pour imiter n'importe quel appareil, autrement dit il est possible d'imiter le contrôle de plusieurs engins à la fois sur un seul hélicoptère. A l'époque c'est cette particularité qui avait intéressé l'armée de l'air pour le choix d'un nouvel hélicoptère d'entraînement", explique un représentant de l'état-major de l'armée de l'air.

Toutefois, il souligne que l'armée de l'air achètera les hélicoptères de transport Ansat avec un système hydraulique classique. La porte-parole de l'usine de Kazan Vlada Krotova a expliqué que les essais de l'hélicoptère Ansat-U ont été autorisés par le chef d'état-major de l'armée de l'air Alexandre Zeline le 18 octobre 2009.

"Après les essais, l'hélicoptère a été recommandé pour être mis en service. Les essais de contrôle se sont terminés en 2012 et l'acte a été signé le 12 août 2012", explique Krotova.

Elle ajoute que la majeure partie des remarques faites par les militaires au cours des essais avaient été prises en compte. Toutefois, le certificat d'aptitude de vol pour la version numérique civile de l’Ansat a été suspendu par le MAK car "nulle part dans le monde les hélicoptères civils à commandes numériques n'ont été certifiés et les normes fondamentales des systèmes de contrôle numériques sur les hélicoptères dans la pratique mondiale n'ont pas encore été approuvées.

L'expert militaire indépendant Anton Lavrov a déclaré que les systèmes numériques de contrôle des hélicoptères étaient à la pointe de l'industrie. Les plus grands acteurs du marché travaillent activement dessus.

"Ce système est plus léger, prend moins de place et permet d'améliorer la maniabilité de l'hélicoptère. Mais il est plus difficile d'entretien et plus cher, il demande une qualité irréprochable de tous les éléments", a expliqué Lavrov.

Selon lui, il n'existe dans le monde encore aucun hélicoptère civil à commandes numériques qui soit autorisé à transporter des passagers.


 

 

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May 25, 2013 5:15 PM
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La Corée de Sud déploie son premier hélicoptère de transport militaire "Surion" développé localement, en partenariat avec Eurocopter

La Corée de Sud déploie son premier hélicoptère de transport militaire "Surion" développé localement, en partenariat avec Eurocopter | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Dix hélicoptères utilitaires coréens « Surion » (DPS-1), développé par Korea Aerospace Industries (KAI), en collaboration avec EADS-Eurocopter (à hauteur de 30% dans la phase « recherche et développement »  ; 20% dans la phase « production »), ont été déployés à l’école d’aviation de l’armée. La Corée devient ainsi le 11e pays en mesure de développer localement un hélicoptère.

En juin 2006, le gouvernement coréen a lancé un projet de six ans d’un montant de 1,17 milliard de dollars pour produire un hélicoptère utilitaire léger bimoteur dans le but de remplacer la flotte vieillissante des Bell UH-1H américains mise en service pour la première fois en 1968.

Le premier prototype du « Surion » (dont le nom signifie « agile et sans faille » en coréen) a été livré en août 2009 et a effectué avec succès son premier vol en mars 2010 avant le début de sa production à grande échelle en 2012.

Le Surion a subi plus de 2.000 vols d’essai plus de 2700 heures sans accident. Il a également passé 50 tests par temps froid en Alaska entre décembre et février pour tester son fonctionnement dans des conditions météorologiques extrêmes, telles que l’exposition à 40 degrés Celsius en dessous de zéro durant une douzaine d’heures.

L’aéronef mesure 15 mètres de long, 4,5 mètres de haut et 2 mètres de large, avec un poids maximum au décollage de 8,7 tonnes. Il est capable de transporter deux pilotes, deux membres d’équipage et neuf soldats armés ou bien deux pilotes et 2,3 tonnes de fret. Sa vitesse de pointe est de 141 nœuds (261 km/h), et ses deux moteurs permettent de voler pendant plus de 2h30 mn à pleine charge. Son rayon d’action est d’environ 440 km.

Il est également adapté pour les terrains montagneux, capable de décollage verticalement à une vitesse de 150 mètres par minute pour atteindre le sommet du Baekdu,  culminant à 2.744 mètres.

Le « Surion » sera utilisé dans plusieurs types de missions : opérations d’assaut, recherche et sauvetage, transport de fret et d’évacuation médicale. Il sera également proposé en une version civile.

La Corée prévoit de fournir un total de 200 hélicoptères de transport de l’armée d’ici 2022. 40 « Surion » version marine seront également d’ici 2023.

 

 

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May 25, 2013 5:05 PM
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EADS sweetens KF-X offering

EADS sweetens KF-X offering | DEFENSE NEWS | Scoop.it

With South Korea edging closer to deciding on a contractor for its $7.3 billion KF-X fighter program, a European competitor is dangling a new carrot to its bid.

 

EADS, based in the Netherlands and part of the consortium that builds the Eurofighter Typhoon, says if the aircraft is chosen to replace South Korea's antiquated F-4 and F-5 fleets, it will invest $2 billion "and its technology in the KF-X to help Korea to become a fighter jet producer."

 

The announcement follows that of Eurofighter, which promised to assemble 53 of 60 aircraft to be produced in South Korea. It's estimated the local assembly would lead to creation of 50,000 jobs.

 

EADS has also said it would build a maintenance repair and overhaul facility for the aircraft in South Korea and an aerospace software center.

 

"If Korea chooses Eurofighter as its next generation fighter jet and EADS invests more than 2 trillion KRW [$2 billion] in the KF-X program, it will bring bigger economic effect than the SURION and Korea will be the fifth country [that] produces Eurofighter, high-level fighter jets," EADS said.

 

"It will also create strong political and military ties with Europe."

 

SURION is a Korean utility helicopter developed by Korea Aerospace Industries with technology obtained from Eurocopter, an EADS subsidiary headquartered in France.

 

"The SURION raised Korea to the 11th helicopter manufacturer in the world," EADS said, and created 25,000 jobs.

 

In its news release, EADS emphasized its business ties to the country. KAI, it noted, has supplied parts for Airbus aircraft since 1998.

 

Airbus, located in France, is another EADS subsidiary.

 

Other competitors for the KF-X contract are U.S. companies Lockheed Martin and Boeing. Lockheed is offering its F-35 Lightning II fighter while Boeing is offering its F-15 Silent Eagle.

 

A news report from Seoul says the country's Defense Acquisition Program Administration expects to make a final decision on a contractor next June.

 

"The price negotiations have been completed and we don't plan to have another round of negotiations," DAPA spokesman Baek Yoon-hyeong told a news briefing. "We plan to conduct the auction within June."

 

Meanwhile, the U.S. Defense Security Cooperation Agency reports the South Korean government has requested possible procurement of weapons in support of a "potential Direct Commercial Sale" of F-15 SE aircraft.

 

The package, if approved by Congress and if it goes through, would include associated equipment, parts, training and logistical support.

 

The deal would be worth $823 million.

 

Among items requested: Advanced Medium Range Air-to-Air Missiles, Joint Directed Attack Munition Tail Kits, small diameter bombs, general purpose bombs, AIM-9X-2 (Blk II) tactical missiles, containers, missile support and test equipment, provisioning, spare and repair parts.

 

"The proposed sale will provide the ROK with aircraft weapons for the F-15SE," the agency said. "These aircraft and weapons will provide the ROK with a credible defense capability to deter aggression in the region and ensure interoperability with U.S. forces."

 

 

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May 25, 2013 4:59 PM
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Seahawk Hellfire

Seahawk Hellfire | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Two MH-60R Sea Hawk helicopters assigned to the Wolf Pack of Helicopter Maritime Strike Squadron (HSM) 75 launch AGM-114 hellfire missiles during a live fire exercise. HSM 75 is part of Carrier Air Wing 11, deployed with the Nimitz Carrier Strike Group to the U.S. 7th Fleet area of responsibility conducting maritime security operations and theater security cooperation efforts. (U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 3rd Class Raul Moreno Jr.)

 

 

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May 25, 2013 4:58 PM
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Le gouvernement du Canada investit dans des emplois canadiens et dans le projet d’hélicoptères de transport moyen à lourd

L’honorable Kerry-Lynne D. Findlay, c.r., ministre associée de la Défense nationale et députée fédérale de Delta–Richmond Est, a aujourd’hui annoncé l’attribution d’un important contrat de sous-traitance qui créera des emplois en Colombie-Britannique et qui jouera un rôle important dans l’appui du projet d’hélicoptères de transport moyen à lourd.

Ce contrat de sous-traitance d’environ 5,7 M$ a été octroyé par Boeing à l’entreprise Weatherhaven, à Burnaby (C.-B.), afin de soutenir le projet d’hélicoptères de transport moyen à lourd. Cet engagement aidera à créer des emplois spécialisés de haute qualité dans la région métropolitaine de Vancouver.

« L’annonce d’aujourd’hui démontre l’engagement continu de notre gouvernement de s’assurer que nos braves hommes et femmes militaires sont dotés du matériel dont ils ont besoin pour mener à bien leurs missions de manière sécuritaire et efficace pour de nombreuses années à venir », a affirmé la ministre Findlay. « Parallèlement, notre gouvernement est fier d’annoncer que notre investissement en matériel militaire contribue aussi à la création d’emplois hautement spécialisés partout au Canada, y compris ici même, dans la région métropolitaine de Vancouver. »

L’entreprise Weatherhaven aménagera des abris portables fabriqués au Canada servant à loger les hélicoptères CH-147F lors de travaux d’entretien et de réparations et que l’Aviation royale canadienne recevra dans un proche avenir. Les abris seront transportés, au besoin, par camions et/ou par voie aérienne aux emplacements nécessaires afin de répondre aux besoins sur le terrain des Forces armées canadiennes, au Canada et à l’étranger.

Ce contrat de sous-traitante découle du contrat de 1,2 G$ octroyé à Boeing en 2009 pour l’achat de 15 hélicoptères de transport moyen à lourd de modèle Chinook F (aussi connu sous le nom de CH-147F) pour combler les besoins des FAC en matière de transports. Ces nouveaux Chinooks aideront à réaliser toute une gamme de tâches, comme le transport de matériel, de troupes et de fournitures dans le cadre d’un théâtre d’opérations, notamment l’évacuation de personnes à la suite d’un désastre naturelle.

Le modèle canadien CH-147 Chinook F offre une capacité de calibre mondial qui diffère du modèle d’hélicoptère standard CH-147F de Boeing, car il est muni de réservoirs de carburant de grande autonomie, d’un meilleur système électrique et de matériel de surviabilité des aéronefs qui satisfont aux exigences de l’environnement opérationnel du Canada. On s’attend à ce que la variante canadienne fasse l’envie de forces militaires partout dans le monde.

On prévoit l’arrivée du premier CH-147F dans un proche avenir, en respectant le calendrier et le budget prévu. Les hélicoptères seront basés à la Base des Forces canadiennes Petawawa, en Ontario.

 

 

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May 25, 2013 4:43 PM
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Des SU-25 pour le Niger

Des SU-25 pour le Niger | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L’Ukraine a récemment vendu au Niger deux SU-25 Frogfoot, tirés de ses stocks de guerre froide. La France, qui aurait participé au financement de cet achat conséquent pour un pays comme le Niger, voit d’un très bon œil le renfort de moyens aériens locaux dans sa lutte sahélienne contre les mouvances terroristes, particulièrement dans le contexte des attaques sur les sites d’Areva

Les deux avions font la fierté de la petite mais vaillante armée de l’air nigérienne, qui jusque là ne comptait que quelques avions de transports et quelques hélicoptères de manœuvre. Les deux SU-25 (portant les numéros d’immatriculation 5U-MCC et 5U-MCF, 5U étant le préfixe OACI du Niger naturellement) seront les premiers véritables avions de chasse de cette armée de l’air. Ils sont vraisemblablement arrivés au Niger en février, car les premières informations à leur sujet remontent à cette date. Ils ont très certainement été livrés début février en toute discrétion, sous la forme de kits apportés par avions gros porteurs, en même temps que l’outillage et les pièces nécessaires à la maintenance. Ces avions proviennent sans doute de la 4070ème Base de Réserve ukrainienne qui, jusqu’à une date récente, stockait sous cocon une trentaine de SU-25 en version de base.

Quelques exemplaires de cette version originelle du SU-25, aussi appelée Frogfoot-A en codification OTAN, ont déjà été vendus par l’Ukraine à la Macédoine (4 appareils en 2001, dont 1 SU-25UB biplace), à la Guinée équatoriale (4 exemplaires entre 2007 et 2009 dont 2 SU-25UB) et au Tchad (6 ou 7 exemplaires entre 2008 et 2010 dont au moins 2 SU-25UB). Les appareils destinés au Niger ont d’abord suscité l’intérêt de la République Démocratique du Congo en 2012, qui a finalement renoncé à l’achat et créé une opportunité pour le Niger. Bien que cet investissement ait été qualifié « d’urgent » par le Niger, il n’a pas de lien avec l’offensive terrestre française au Mali, état donné que la commande a été passée à l’été 2012. Par contre, il découle directement de l’aggravation de la situation sécuritaire au Mali dont la France continue de faire les frais à travers les otages enlevés sur le site d’Arlit il y aura bientôt trois ans. A l’instar de ce qui se passe chez les autres clients du SU-25 en Afrique, le Niger va très probablement confier le pilotage et l’entretien de ces avions à des contractors ukrainiens, connus pour officier de la même façon au Tchad ou en Guinée équatoriale. Mais à la différence du Tchad, où des pilotes tchadiens sont formés à prendre la relève des pilotes ukrainiens, le Niger ne dispose pas de version biplace permettant une formation dans de bonnes conditions. Les avions nigériens vont donc rester vraisemblablement longtemps entre les mains de mercenaires coûteux, peu prompts à prendre des risques et dont le comportement au combat peut être sujet à caution.

Mais malgré les réticences que peut susciter l’emploi de mercenaires, le Su-25 est probablement le meilleur choix possible pour une armée africaine. C’est un avion rustique spécialisé dans l’attaque au sol et l’appui des forces terrestres. Il est le pendant russe de l’A-10 américain, bien que son design et sa masse le rapproche plus de l’YA-9 de Northrop, concurrent malheureux de l’A-10 lors de l’appel d’offre. La ressemblance est d’ailleurs suffisamment prononcée pour se demander s’il n’y a pas eu migration discrète des schémas de l’YA-9 de l’autre côté du rideau de fer. Quoiqu’il en soit le SU-25 est un biréacteur subsonique, avec environ 800 km de rayon d’action (à pleine charge avec deux réservoirs supplémentaires), ce qui est relativement faible notamment dans les immensités sahéliennes. Ce rayon d’action limité est compensé par la facilité avec laquelle l’avion peut être déployé sur des pistes sommaires avancées, avec un minimum de logistique : sur de courtes périodes, le SU-25 ne nécessite pas d’infrastructures particulières, à part une piste d’une longueur suffisante. Une équipe d’une demi-douzaine de mécaniciens, équipée d’un outillage rudimentaire et de quelques pièces détachées permet une utilisation opérationnelle de plusieurs semaines sur des bases sommaires. En termes d’armement, le SU-25 est équipé du redoutable canon GSh-30-2, canon de 30 mm automatique à deux tubes fixes, mais avec la particularité d’avoir une seule culasse. Ce canon tire toutes les munitions en calibre 30x165mm, dont certaines contiennent de l’uranium appauvri. Il se retrouve également sur les MI-24P, facilement reconnaissable du fait des deux tubes visibles sur le côté droit du fuselage. Il est également réputé pour être particulièrement rustique. Bien que pouvant tirer quasiment aux mêmes cadences que le canon GAU-8A de l’A-10 des munitions aux effets équivalents, on notera qu’il pèse 20 fois moins lourd : à peine 115 kilos hors munitions. Avec 4 tonnes de charge utile réparties sur 11 points d’emport, le SU-25 peut embarquer une bonne partie de l’inventaire soviétique des munitions air-sol, mais il est utilisé de manière privilégiée en Afrique avec des bombes lisses de 250 ou 500 kg de type RBK ou OFAB (voir article sur les bombes syriennes pour plus de détails sur les bombes russes). Ce sont des munitions non guidées, à effet de zone ou effet de souffle. Aucun détail n’a pour l’instant filtré sur les munitions que pourraient emporter les SU-25, sachant que les Nigériens ne dispose pas de stocks de telles armes, en théorie, n’ayant eu jusque là aucun aéronef pour en utiliser.

 

 

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May 24, 2013 6:01 AM
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L'US Navy espère déployer le drone MQ-4C Triton en surveillance maritime au Moyen-Orient en 2016

L'US Navy espère déployer le drone MQ-4C Triton en surveillance maritime au Moyen-Orient en 2016 | DEFENSE NEWS | Scoop.it

The Navy plans to deploy its new MQ-4C Triton long-range surveillance unmanned aircraft to the Middle East in 2016, Rear Adm. Sean Buck, commander of the U.S. Navy’s Patrol and Reconnaissance Group, said Thursday in a call with reporters following Wednesday’s first successful Triton flight.

By then, the Navy hopes to have up to three of the Northrop Grumman aircraft to patrol the service’s 5th Fleet area of responsibility to replace the single forward deployed Broad Area Maritime Surveillance Demonstrator (BAMS-D) currently in the region, Buck said.

“The intent is to introduce an operational orbit of Tritons in the fleet area sometime after,” he said.

The so-called initial operational capability will be later than Naval Air Systems Command initial 2015 IOC date and will include three of the four aircraft needed to have a consistent orbit over the region. For the Navy to have uninterrupted service, an orbit requires four aircraft. The current lone BAMS-D flies every third day.

The planned 68 Tritons, similar to the Air Force’s RQ-4 Global Hawk unmanned surveillance aircraft, are specially designed to patrol maritime regions. Conceptually, the aircraft is designed to work with the P-8A Poseidon manned aircraft.

“Triton was envisioned to be a complimentary teammate to the manned Poseidon aircraft and to take about 30 percent of the traditional historic surveillance mission for the maritime aviation community,” Buck said.
“It will provide the long dwell persistent stare in the maritime to support our fleet as the fleet is positioned and moves and projects any type of power in a particular area around the world.”

Tritons are anticipated to operate forward from Naval Air Station Sigonnella, Italy, Andersen Air Force Base, Guam and an undisclosed location in the Middle East, NAVAIR told USNI News on Wednesday.

Once Triton enters 5th Fleet, additional orbits will begin in 7th Fleet from Guam, then in6th Fleet in Sigonnella and finally on the continental U.S.

The Navy plans for a single Triton orbit to monitor up to 2,000 nautical miles at a time allowing U.S. forces access to real time radar, video and signals intelligence.


Via Patrick H.
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May 23, 2013 8:45 AM
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Drones : Le Drian presse les acteurs français de coopérer

Drones : Le Drian presse les acteurs français de coopérer | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Le pays du Rafale a-t-il raté le rendez-vous des drones, ces avions sans pilote dont l'usage a changé l'art de la guerre ? C'est du moins ce que pense le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui l'a déclaré sans ambages ce week-end au « Grand Rendez-vous Europe 1-iTélé-"Le Parisien" ».

Le ministre, qui avait rencontré son homologue américain, Chuck Hagel, vendredi à Washington, a confirmé être entré en négociations avec le Pentagone pour l'achat de deux drones de surveillance « Reaper » fabriqués par l'entreprise américaine General Atomics. Ces deux appareils devraient être livrés non armés à la France d'ici à la fin de l'année et seraient aussitôt déployés au Mali pour des missions de renseignement exclusivement, mais les experts soulignent qu'ils pourraient être aisément transformés en drones tueurs par la suite.

Le ministre a également confirmé que des négociations parallèles étaient en cours avec Israël, le seul autre pays construisant des drones avec les Etats-Unis. Il n'a pas précisé le nombre d'avions sans pilote dont l'armée française souhaiterait rapidement se doter auprès des deux puissances étrangères. Dans un récent Livre blanc, il était recommandé que la France, qui dispose actuellement de 4 drones d'observation, porte rapidement le nombre de ces engins à douze.

L'opération « Harmattan » engagée il y a deux ans en Libye et celle actuellement en cours au Mali ont clairement montré que l'armée française était dépendante des renseignements récoltés par les drones américains. La faute d'un virage stratégique mal négocié dans les années 1990, notamment en raison d'un manque de coopération sur ce sujet entre les industriels français. Résultat : ni Dassault Aviation ni EADS ne fabrique aujourd'hui leurs propres drones. Ceux utilisés actuellement au Mali ont été simplement adaptés aux besoins de l'armée française par EADS à partir de drones acquis dans les années 1990 auprès de l'armée israélienne.

Une solution d'urgence

Dans ce contexte, la commande passée auprès du Pentagone et celle en discussion avec Tel-Aviv apparaissent donc comme une solution d'urgence. Une position d'ailleurs pleinement assumée par Jean-Yves Le Drian qui a déclaré que Paris ne pouvait se permettre d'attendre dix ans de plus que nos champions industriels se décident enfin à agir ensemble. Et qui a mis publiquement la pression sur les dirigeants des groupes concernés pour qu'ils oublient leurs rivalités et travaillent de concert sur ce dossier. « Il faut aujourd'hui que, sur notre demande, les industriels français et européens se mettent en relation pour élaborer ce que pourra être demain le drone de nouvelle génération », a déclaré Jean-Yves Le Drian, ajoutant que celui-ci ne devrait pas être uniquement français mais franco-germano-britannique.

Aux Etats-Unis, première puissance militaire au monde, les drones ont changé le visage de la guerre. Soit grâce aux renseignements qu'ils permettent de collecter en zone ennemie, soit du fait de leur usage pour les « assassinats ciblés » de dirigeants d'Al-Qaida ou d'autres mouvements terroristes. Chaque mardi, Barack Obama rencontre ses experts du contre-terrorisme pour réviser la « kill list ». Seul le Congrès est informé des frappes effectuées, mais les observateurs indépendants estiment que le nombre d'activistes ainsi éliminés au Pakistan et au Yemen s'est fortement accru depuis 2009, date de l'arrivée à la Maison-Blanche de Barack Obama.

Y. V.

 

 

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May 23, 2013 8:38 AM
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La tourelle T40 commence à vivre…

La tourelle T40 commence à vivre… | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Au cours d’un récent briefing sur ses tourelles, Nexter a montré le dessin de son démonstrateur technologique basé sur un châssis d’AMX-10RC revalorisé, équipé de la tourelle T40. Accident de Powerpoint ou subtil leasing ? Toujours est il que si Nexter n’a encore jamais révélé publiquement l’existence de ce véhicule, les chefs d’état-major des armées de Terre britannique et français avaient apparemment pu en apprécier en avant première la fluidité de mouvement lors d’une présentation en février dernier sur les pistes d’essais de Bourges… Merci au lecteur perspicace de FOB qui nous a transmis le lien vers la vidéo visible  ici

 

Codéveloppée avec BAe Systems au sein de la JV franco-britannique CTAI, la T40 est une tourelle compacté adaptée au combat urbain grâce à une visionique spécifique et une capacité de tir à un angle de 45° en élévation (ou même 60° en option). La tourelle est équipée du canon CT-40 qui tire la munition télescopée de 40mm et  peut également recevoir des lance-missiles latéraux. La T40 est aujourd’hui pressentie pour équiper un futur EBRC, le FRES (Future Rapid Effect System) britannique et une prochaine version de VBCI…

 

 

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May 23, 2013 8:36 AM
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Le général de Saint-Quentin, prochain patron du COS?

Le général de Saint-Quentin, prochain patron du COS? | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Le général Grégoire de Saint-Quentin, 52 ans, sera probablement le prochain patron du Commandement des opérations spéciales, sans doute à l'été. Le général de Saint-Quentin commande actuellement l'opération Serval au Mali. A la tête des Eléments français au Sénégal (EFS) depuis 2011, c'est à ce titre qu'il a pris la responsabilité d'une opération au cours de laquelle les forces spéciales ont joué un rôle de premier plan. (On pourra lire ici l'interview qu'il a donné à Fréderic Pons de Valeurs actuelles)

Saint-Quentin les connait bien : il a notamment commandé le 1er RPIMa (2004-06) et servi au COS. "Para-colo", le "grand Saint-Quentin" comme on le surnomme dans les armées, a également servi au Rwanda, en 1994, au moment du déclenchement du génocide.

Sauf coup de théâtre, il devrait donc prendre les rênes du COS à la suite du général Christophe Gomart, même si le nom d'un autre officier de l'armée de terre circule également, Hugues Delort-Laval.

Le prochain G-COS (général commandant le COS) aura le rare privilège dans les armées de voir ses effectifs augmenter. Le Livre blanc prévoit en effet un effort en faveur des forces spéciales. Cela ne devrait pas se traduire par l'arrivée d'un régiment supplémentaire au sein du COS, comme certains l'espéraient, mais par un renforcement des moyens de commandement (état-major) et de soutien, afin de pouvoir mieux "durer" sur le terrain ou dans les centres de décision. "Nous avons assez de commandos, mais pas assez de spécialistes" assure-t-on dans les forces spéciales. Un effort en faveur des moyens aériens (hélicoptères et avions) est également attendu. La question des rapports avec le Service Action de la DGSE continuera de se poser.  

 

 

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May 23, 2013 8:19 AM
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Suisse : Le Conseil fédéral approuve le programme d’armement 2013

Suisse : Le Conseil fédéral approuve le programme d’armement 2013 | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Le Conseil fédéral a adopté le message sur l’acquisition de matériel d’armement 2013 ( programme d'armement 2013 ) à l'attention du Parlement. Avec le programme d'armement 2013, le Conseil fédéral propose aux Chambres fédérales de réaliser cinq projets pour un montant de 740 millions de francs.

 

Le Conseil fédéral veut mettre à disposition de l'armée et des organes nationaux de gestion des crises des télécommunications fonctionnant également dans de tels cas, avec le « réseau d'engagement Défense ». Il s'agit par ailleurs de poursuivre l'acquisition d'un « système de pont d'appui » initialisée en 2011, ainsi que celle d'une « nouvelle génération de véhicules ». Les stocks de pièces de rechange pour des systèmes aéronautiques et des systèmes de véhicules seront par ailleurs adaptés en procédant à des « améliorations et optimalisations de la disponibilité des systèmes », et la protection de la troupe sera améliorée avec des « véhicules protégés de transport de personnes » supplémentaires.

 

Réseau d'engagement Défense, 209 mio. Fr.
Les systèmes de télécommunications, d'aide au commandement et d'informatique que met en oeuvre aujourd'hui l'armée sont très hétérogènes et insuffisamment protégés. Le réseau d'engagement Défense ( réseau eng D ) existant doit être renouvelé et complété pour permettre la connexion de tous les systèmes importants pour l'engagement, à l'aide d'une infrastructure de télécommunications protégée et uniforme. Les objectifs consistent à empêcher l'accès au réseau aux tiers non autorisés, à augmenter le débit de données disponible et à réduire la dépendance d'exploitants civils. Avec le réseau d'engagement Défense et les systèmes fixes et mobiles qui lui sont raccordés ( tels que les systèmes de surveillance de l'espace aérien ou les systèmes d'alarme de la population ), l'armée, la Confédération et les cantons disposent d'un système d'aide au commandement et d'informatique interconnecté et résistant aux situations de crise.

source news.admin.ch

Système de pont d'appui 45 m, 86 mio. Fr.
Le retrait du service du char-pont 68 s'est achevé à la fin de 2011. Le pont fixe 69 a également dû être réformé à la fin de 2012 pour des raisons de sécurité. Les troupes du génie ne disposent ainsi plus d'aucun moyen de franchir dans un délai de quelques heures, avec des véhicules à roues ou à chenilles, des obstacles jusqu'à une largeur de 45 m avec un système ne nécessitant pas d'appui intermédiaire.
Les système de pont d'appui 45 m dont l'acquisition est demandée complétera l'acquisition initiale approuvée avec le programme d'armement 2011 et augmentera le nombre de formations pouvant être équipées de ce système.

 

Nouvelle génération de véhicules, 74 mio. Fr.
De nombreux véhicules actuellement en service dans l'armée ont atteint la fin de leur durée d'utilisation économiquement indiquée. La poursuite de l'exploitation n'est possible qu'en prenant en compte des coûts de maintenance élevés et des pannes imprévisibles. Vu le besoin prévisionnel de remplacement jusqu'en 2015, le processus de renouvellement continu initialisé avec le programme d'armement 2010 se poursuit avec les 960 véhicules / systèmes dont l'acquisition est demandée.
Concernant les camions, il s'agit en première ligne d'acquérir 100 véhicules nécessaires à l'accomplissement de tâches-clés et qui permettent, en plus, de couvrir plus efficacement les besoins de transports à l'aide d'une plus petite flotte de véhicules. Les 360 voitures de livraison et 500 remorques à 1 essieu dont l'acquisition est demandée sont destinées à remplacer des véhicules similaires qui ont atteint la fin de leur durée d'utilisation.

 

Amélioration et optimisation de la disponibilité de systèmes, 149 mio. Fr.
L'armée ayant vécu de la substance ces dernières années spécialement dans le domaine de la maintenance, et vu la nécessité d'adapter le stock final de pièces détachées de certains systèmes en raison de la prolongation de leur durée d'utilisation, d'importantes acquisitions de matériel de rechange sont nécessaires aujourd'hui.
Pour pouvoir optimaliser la disponibilité matérielle des avions de combat F / A-18 et garantir l'engagement des véhicules Puch, Duro et Steyr jusqu'à la fin de leur durée d'utilisation, le Conseil fédéral veut adapter les stocks de pièces de rechange. L'amélioration de la sécurité d'approvisionnement, surtout pour les pièces de rechange et les pièces d'usure, garantit durablement la disponibilité requise de ces flottes d'aéronefs et de véhicules pour l'engagement et l'instruction.

 

Véhicule protégé de transport de personnes ( GMTF ), 3e tranche, 222 mio. Fr.
L'armée doit disposer d'un véhicule garantissant la protection, la mobilité et la capacité des chefs à conduire aussi bien dans des situations non militaires qu'en présence de violence militaire ouverte. Le véhicule protégé de transport de personnes ( GMTF ) tient compte de ce besoin.
Dans le cadre du programme d'armement 2008 et du message complémentaire au programme d'armement 2010, le Parlement a approuvé l'achat de 290 GMTF, au total, en complément à la flotte de chars de grenadiers à roues 93. Toutefois, même après leur introduction qui sera terminée à la fin de 2013, il ne sera pas possible de doter simultanément de GMTF ou de chars de grenadiers à roues 93 l'ensemble des 20 bataillons d'infanterie. L'acquisition de 130 véhicules supplémentaires permettra d'augmenter la part des bataillons pouvant en être équipés.

 

 

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May 23, 2013 8:15 AM
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De nouveaux essais de séparation du missile Meteor depuis un Rafale

Romain's insight:

De nouveaux essais de séparation du missile Meteor depuis un Rafale vont être réalisés dans quelques
jours. Comme les deux précédents, en octobre dernier, ce sont les équipes d'essais en vol de la base de Cazaux (Gironde) qui vont s'en charger.
Ces essais en vol sont un préalable avant les vols guidés, qui n'interviendront sans doute pas avant 2015. Plusieurs campagnes, avec deux tirs à chaque fois vont se succéder à intervalles réguliers d'ici là.
Ce missile de combat à longue portée a été développé en coopération européenne par MBDA.

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May 25, 2013 5:21 PM
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Un nouveau char pour les troupes aéroportées russes

Un nouveau char pour les troupes aéroportées russes | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Les troupes aéroportées russes ont commandé à l'usine de Kourgan un canon automoteur à chenilles de 125 millimètres, qui pourra être débarqué d'un avion sans plateforme. Les troupes aéroportées ont en effet besoin d'un nouveau véhicule pour remplacer les canons Sprout-SD auxquels les "paras" ont renoncé en 2010 après l'incendie survenu sur la place Rouge immédiatement après la Parade du 9 mai, en raison d'une fuite de carburant. Avec ce nouveau canon ces troupes disposeront d'une arme capable d'affronter les américains Abrams et les israéliens Merkava, écrit vendredi le quotidien Izvestia.

Un représentant des troupes aéroportées a déclaré que le nouveau canon automoteur sera monté sur le châssis du véhicule blindé de combat d'infanterie BMD-4. Au lieu d'un canon de 100 mm, ce châssis sera équipé du 2A46M-5 de 125 mm, équipant aujourd’hui les chars T-90.

Une source proche du dossier a expliqué que le nouveau véhicule devait peser près de 18 tonnes (un char classique pèse plus de 40 tonnes) avec un canon légèrement supérieur à 7 mètres. Il pourra ainsi être facilement transporté par les avions Il-76 et les hélicoptères Mi-26.

De plus, grâce au châssis du BMD-4, le nouveau canon automoteur pourra arpenter des pentes inclinées jusqu'à 35 degrés et même se déplacer sur l'eau.

Le canon 2A46M-5 pourra tirer de nouveaux obus perforants (y compris les obus Svinets – Plomb – capables de percer le blindage des Abrams et des Merkava), ainsi que des missiles antichars.

La visée sera munie d'un système thermique et de traçage automatique de la cible, qui mesurera la distance jusqu'à l'objectif et calculera la trajectoire de l'obus en tenant compte de la force du vent.

L'expert militaire Alexeï Khlopotov a expliqué que les chars légers, y compris le nouveau canon automoteur, devenaient de plus en plus populaires dans les armées du monde.

"C'est une tendance mondiale : la Suède, la Pologne et la Chine en fabriquent par exemple. Un char léger est indispensable en montagne et dans les marécages, où le matériel lourd ne passe pas. Il peut être projeté sur un théâtre d'opérations par avion ou hélicoptère, ce qui mettrait à disposition de l'infanterie un véhicule de combat fiable avec une importante puissance de feu", a expliqué Khlopotov.

D'après l'expert, le nouveau canon automoteur des troupes aéroportées ne servira pas uniquement à lutter contre les chars mais aussi à éliminer les abris de l'ennemi, des bâtiments renforcés, etc. Si l'artillerie longue portée n'arrivait pas à atteindre sa cible, le nouveau canon pourrait la détruire par un tir direct.

La décision de créer un nouveau canon d'artillerie a été prise par le vice-ministre de la Défense Iouri Borissov en février 2013, pendant une réunion sur le développement des troupes aéroportées. Il remplacera le canon antichar automoteur Sprout-SD.

Ce dernier a été conçu dans les années 1980 à l'usine de Volgograd. Au total, 24 engins ont été mis en service dans les troupes aéroportées. Le 9 mai 2010, immédiatement après la cérémonie sur la place Rouge, le moteur d'un canon Sprout avait pris feu. La même année l'ex-ministre de la Défense Anatoli Serdioukov avait renoncé à l'achat de ces canons.

 

 

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May 25, 2013 5:18 PM
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Skif : un nouveau missile pour l'armée russe

Skif : un nouveau missile pour l'armée russe | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Les essais du nouveau missile Skif se dérouleront en mer Blanche d'ici fin juin. Sa particularité ?

Il peut se mettre en veille au fond de la mer ou de l'océan et tirer au moment voulu sur des sites terrestres et navals, écrit mardi le quotidien Izvestia.

Une source du ministère de la Défense a déclaré que ce missile avait été conçu en coopération avec le bureau d'étude Roubine (Saint-Pétersbourg) et le Centre balistique Makeev (Miass) à la demande du ministère.

Pourquoi ? Aucune raison officielle n’a été avancée. Le rédacteur en chef du site Military Russia, Dmitri Kornev, souligne que l'installation de tels missiles au fond de l'océan permettrait d'éliminer des cibles stratégiques ennemies sans faire appel aux sous-marins.

"Les sous-marins stratégiques sont vulnérables face aux armes anti-sous-marines de l'ennemi.

Il suffit de détecter l’appareil et le lancement de l’un de ses missiles pourrait être facilement empêché. Or le missile Skif est pratiquement invisible", explique Kornev.

Par ailleurs Vladimir Zakharov, vice-amiral à la retraite, remarque que si l'ennemi repérait le navire qui installe les Skif au fond  de la mer, ils pourraient être facilement désamorcés.

"Si le sous-marin-porteur était suivi par l'ennemi il ne pourrait pas installer le missile. Et si ce dernier était installé dans une zone dégagée du fond marin, un sonar moderne le détecterait facilement - par conséquent tout dépendra des actions du capitaine du sous-marin-porteur", explique Zakharov.

Les essais du premier missile sont prévus pour le début de l’été en mer Blanche. Le missile sera posé par le sous-marin Sarov, spécialement modifié pour les essais du Skif. Au niveau de la proue du Sarov se trouve un lance-torpille plus large (1 m environ) et des citernes de ballast spéciales destinées à compenser le poids du missile largué et permettre au sous-marin de rester stable.

"Au cours des essais on testera le missile mais aussi son transfert en mer depuis un navire sur un sous-marin. Si tout se déroulait sans problèmes, le Skif passerait les essais d'évaluation officiels pour la mise en service du missile dans la marine russe", a-t-il déclaré.

Le Centre Makeev de Miass a confirmé qu'il travaillait sur un engin baptisé Skif mais n'a pas donné de détails sur le projet. Le bureau d'étude Roubine s'est refusé à tout commentaire, se référant au secret d'Etat.

 

 

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May 25, 2013 5:07 PM
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Un cavalier du 4e RCh agressé à l'arme blanche

Un militaire de 23 ans du 4e Chasseurs a été agressé aujourd'hui à l'arme blanche, alors qu'il
patrouillait à la Défense, à l'ouest de Paris. Cette zone fréquentée fait partie des sites patrouillés dans le cadre de Vigipirate, notamment le samedi.
Le militaire est hors de danger. Les membre de sa patrouille mixte (police/armée) n'ont pas pu rattraper l'auteur de l'agression, toujours en fuite. Les premiers récits font état d'un homme barbu, portant une djellaba. La vidéosurveillance est assez dense, et en état, dans le quartier de la Défense, cela peut amener des éléments à l'enquête.
Le blessé a été conduit à l'hôpital Percy où Jean-Yves Le Drian est allé le visiter ce soir.

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May 25, 2013 5:02 PM
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Rheinmetall to modernise additional German Fuchs/Fox vehicle

Rheinmetall to modernise additional German Fuchs/Fox vehicle | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Rheinmetall Defence has received a contract to upgrade the Germany Army's additional Fuchs/Fox armoured personnel carriers (APCs) to the latest 1A8 configuration.

The €36m contract from the Federal Office of Bundeswehr Equipment, Information Technology and In-Service Support (BAAINBw) will cover upgrade of 25 vehicles, bringing the total number of vehicles being modernised by the company to 177.

Vehicles will be supplied in five different configurations, which include seven HRM communication vehicles equipped with high-frequency HRM radio systems, five command and fire control vehicles for indirect fire/joint operations tactical fire support, as well as six armoured reconnaissance vehicles.

Remaining two variants comprise four combat weather section vehicles for indirect fire/joint operations tactical fire support, such as weather data collection and analysis, as well as three explosive ordnance disposal (EOD) section vehicles, increasing number of different variants in service with the Bundeswehr to 16.

"The Fuchs/Fox 1A8 is primarily deployed for operations in Afghanistan."

The vehicles are expected to be used by the army in support of deployed operations abroad and also for special pre-deployment training at home.

Featuring enhanced reliability and excellent off-road mobility, the Fuchs/Fox 1A8 is primarily deployed for operations in Afghanistan.

As well as offering increased protection from ballistic fire, the vehicle also boosts soldier's defence against landmines and improvised explosive devices (IEDs) compared to earlier variants of the vehicle.

The vehicle's infantry section is fitted with an unmanned weapon station to provide crew members with enhanced self-defence capability, and a substantially higher level of protection against other battlefield threats.

Having already shipped 123 vehicles from previous contracts by February, the company is set to start delivery of new vehicles later this year, for scheduled completion in 2016.

 

 

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May 25, 2013 4:58 PM
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Nexter lorgne l’allemand Krauss-Maffei Wegmann

Nexter lorgne l’allemand Krauss-Maffei Wegmann | DEFENSE NEWS | Scoop.it

La pression sur les budgets de défense en Europe pourrait forcer une alliance franco-allemande dans l’armement. Selon le quotidien allemand « Handelsblatt », le français Nexter montre un intérêt pour fusionner avec le fabricant de chars allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW). Et c’est le français, propriété du groupe public GIAT Industries, qui est à la manœuvre pour tenter un rapprochement avec l’allemand, détenu par des intérêts familiaux et réputé pour défendre son indépendance, indique le « Handelsblatt ».

Le sujet a déjà été évoqué en haut lieu par le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, avec son homologue allemand Thomas de Maizière, a affirmé la semaine dernière le quotidien allemand. De source proche du ministère français, on confirme que le ministre discute avec ses homologues européens, en particulier sur des aspects industriels susceptibles de faire avancer l’Europe de la défense. Aucune des entreprises concernées ne souhaite en revanche s’exprimer sur le sujet. KMW et Nexter sont parmi les dernières entreprises européennes exclusivement actives sur l’armement terrestre, avec principalement le char « Léopard » côté allemand, concurrencé par le « Leclerc » français. Ces groupes développent des systèmes d’armement et de génie terrestre, le Français ajoutant à son arsenal des munitions et têtes de missiles.

Concurrence américaine

Nexter a bouclé l’année 2012 avec un chiffre d’affaires de 742 millions d’euros et il est rentable. KMW a publié en 2011 des ventes de 900 millions d’euros, alors qu’elles atteignaient 1,4 milliard en 2008. L’année 2013 a néanmoins bien démarré pour l’allemand, qui a devancé Nexter pour rafler une énorme commande de 1,89 milliards d’euros passée par le Qatar pour renouveler d’anciens chars et obusiers de fabrication… française.

Un rapprochement franco-allemand dans le secteur ferait sens pour résister à la concurrence américaine. Mais il y a encore loin de la coupe aux lèvres, car Nexter devrait d’abord être privatisé pour qu’un éventuel rapprochement puisse s’effectuer. La tentative du précédent gouvernement de rapprocher Nexter de Thales avait été torpillée par le nouveau pouvoir. Mais les choses pourraient évoluer, car Paris veut désormais se délester dans le portefeuille de participations d’Etat, dont le domaine de l’armement n’est pas exclu. De son côté, KMW, issu en 1999 du rapprochement des groupes Krauss-Maffei et Wegmann, a démontré sa volonté de conserver son indépendance. En 2011, plusieurs familles contrôlant la holding du groupe avaient racheté les 49% du capital encore détenus par le conglomérat Siemens. Cela avait été perçu comme un signe de repli sur soi. Et la fusion souvent évoquée avec le concurrent de la Rhur, Rheinmetall, n’a jamais été poussée loin, alors que les deux groupes sont déjà partenaires sur la fabrication de blindés.

 

 

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May 25, 2013 4:57 PM
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France: les militaires russes pourraient participer à la parade du 14 juillet

France: les militaires russes pourraient participer à la parade du 14 juillet | DEFENSE NEWS | Scoop.it

La France espère que les militaires russes participeront au défilé qui aura lieu à Paris le 14 juillet 2014 à l'occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, a annoncé vendredi à Moscou le représentant spécial de la France pour la Russie Jean-Pierre Chevènement.

Le défilé n'en est actuellement qu'au stade des préparatifs, a précisé le sénateur français devant les membres du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe). Toutefois, la France estime que la Russie devrait prendre part aux cérémonies commémoratives, d'après lui.

Les autorités françaises envisagent de mettre à l'honneur toutes les nations engagées dans la Grande Guerre de 1914-1918 et d'inviter les chefs d'État et de gouvernement pour le défilé du 14 juillet 2014 auquel doivent participer les soldats de tous les pays belligérants de la Grande Guerre, selon le site de la préfecture de l'Ile-de-France et de Paris. 

Pendant sa rencontre avec les membres de la chambre haute, M.Chevènement s'est félicité du niveau des relations franco-russes tout en appelant à les intensifier. Il a rappelé que Paris et Moscou réalisaient des projets conjoints dans l'industrie aéronautique, les chemins de fer et l'industrie pétrolière et que les investissements russes en France ne cessaient de croître.

Les deux pays peuvent également coopérer dans les hautes technologies, créer des coentreprises exportant des produits vers des pays tiers, a estimé M.Chevènement.


 

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May 24, 2013 6:02 AM
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Programme S-80 : chaque mètre supplémentaire pour allonger le sous-marin coûterait plus de €7,5 millions

Programme S-80 : chaque mètre supplémentaire pour allonger le sous-marin coûterait plus de €7,5 millions | DEFENSE NEWS | Scoop.it

A defence contract worth €2.2 billion has hit the rocks after tests showed that the "world's most modern" submarine would plunge straight to the bottom of the sea.

Sunday's El Mundo newspaper reported on the latest developments in the submarine saga that has given Spain's defence department a sinking feeling.

The €2.2 billion contract to design and build four S-80 underwater craft, billed as "the most modern submarine in the word" has been put on red alert after engineers found flaws in the plans and sounded the klaxon.

€530 million had already been spent when calculations made by engineers at Navantia, the construction firm, revealed that the submarine as designed would dive to the bottom of the sea and stay there due to excess weight.

Opposition party United Left has mocked the development in parliament and demanded explanations.

Two possible solutions have been proposed to help the fat-bottomed sub get off the ground: trim its weight or make it longer.

The second is more feasible but also more expensive as every extra metre added to the submarine would increase its cost by more than €7.5 million.

The president of the Navantia board has defended the work of the company's Cartagena shipyard and complained of "meddling" by unqualified people.

He explained that it had been reported as far back as 2005 that the development process was not being properly followed and that there was a lot of necessary improvisation due to the addition of new elements at the request of the Ministry of Defence.

The Spanish navy will take delivery of the four submarines next year, in the hope that they will be capable of floating. 


Via Patrick H.
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May 24, 2013 6:01 AM
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Un nouveau partenariat Inde-Japon avec la création d'exercices navals bilatéraux annuels en Océan Indien

Un nouveau partenariat Inde-Japon avec la création d'exercices navals bilatéraux annuels en Océan Indien | DEFENSE NEWS | Scoop.it

NEW DELHI: India will elevate the Japan security relationship to a new level. During Prime Minister Manmohan Singh's visit to Tokyo on May 27, India and Japan are likely to work out a set of annual bilateral exercises between the two navies off the coast of India on the lines of the Malabar exercises with the US. Japan will reciprocate with another rare gesture: the Japanese emperor and empress, who rarely step out, will make their first-ever visit to India at the end of the year.
In addition, India will be buying the first two amphibious aircraft from Japan — the maiden military hardware being sold to India. This would be the first export of US-2 — manufactured by ShinMaywa Industries, Ltd — and usually regarded as being without peer in the world as a search-and-rescue aircraft. Japan has changed its laws to accommodate the sale of the seaplane to India, which New Delhi sees as a major gesture. The aircraft will be converted as a "civilian" rather than a "military" plane to get around a Japanese export ban on military systems. Israel will install the avionics for Indian use, and the aircraft is believed to be the only one than can operate on rough seas.
While the PM will be staying in Japan for an extra day, it is also likely that his Japanese counterpart, Shinzo Abe, will pay a return visit to India before the end of this year. Singh was supposed to be in Tokyo last November, but with the then Japanese PM Noda dissolving Parliament on that day, he was forced to postpone his visit to May. But Abe may keep to his own timetable, and visit India this year.
After the Chinese Premier Li Keqiang's visit, Singh is expected to visit China later this year as well. But having two summit visits with Japan has a special significance. The Indian establishment — having been jolted by China's misadventure in eastern Ladakh recently — appears more than ready to bump up its ties with Tokyo.


Via Patrick H.
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May 23, 2013 8:44 AM
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La roquette guidée touche au but

La roquette guidée touche au but | DEFENSE NEWS | Scoop.it

TDA Armements (filiale de Thales spécialisée dans les armements terrestres et aéroportés), prévoit le tir complet, avec guidage sur une tache laser, d’une roquette à précision métrique pour le mois de juillet prochain. L’idée de roquette guidée agite le Landerneau depuis plusieurs années de part et d’autre de l’Atlantique. Pour tous, il s’agit d’offrir un grand niveau de précision à un armement idéalement taillé en terme de puissance, mais dont la dispersion à l’impact cadre mal avec les exigences de précision des conflits actuels. Moins maniable qu’un missile, la roquette guidée promet en revanche d’être bien meilleur marché et bien plus disponible : plusieurs dizaines de projectiles pourront être emportées par hélicoptère…

TDA fournit déjà les roquettes de 68mm qui équipent les Tigre de l’Alat et qui ont été tirées à plusieurs milliers d’exemplaires en Afghanistan, en Libye et plus récemment au Mali. L’industriel a déjà développé des solutions innovantes pour ses roquettes, avec notamment depuis 2009 la transmission d’informations et la commande de mise à feu par simple induction : aucun branchement électrique n’est nécessaire une fois la roquette installé dans son tube. Le processus d’armement gagne en simplicité, en fiabilité et en rapidité. Toutes les roquettes aujourd’hui livrées à l’Alat bénéficient de ce système.

La roquette à précision métrique est le fruit d’un développement sur fonds propre de TDA qui bénéficie toutefois d’un PEA (Plan d’Etude Amont) de la DGA sur le développement d’une charge militaire muratisée à effet collatéral réduit. Les autres travaux de développement porte sur la fusée qui emporte le kit de guidage, le dispositif de mise à feu du propulseur et de la charge militaire. Le propulseur reste inchangé par rapport à une munition classique. Chaque roquette guidée se voit fournir un code laser unique ce qui autorise le tir simultané de plusieurs roquettes. Une innovation qui ira de pair avec la possibilité, sur le Tigre HAD, d’emporter jusqu’à cinq modèles différents de projectiles dans un même panier et de sélectionner précisément la munition devant être tirée. Le HAP n’offre actuellement que la possibilité de choisir le panier qui va tirer. Bien évidemment, un autre atout du Tigre HAD est de disposer d’un illuminateur laser dans son viseur de toit Strix, ce qui lui permettra de guider lui-même ses propres munitions.

Le tir du mois de juillet se fera à partir d’un Tigre HAP avec un guidage déporté et ne comprendra que deux roquettes dont la charge militaire sera remplacée par un système de télémétrie. Plusieurs centaines de tirs ont déjà été simulés sur un banc d’essais reproduisant tout le vol de la munition. TDA envisage une mise en service dans les forces à partir de 2018.

 

 

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May 23, 2013 8:37 AM
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MV-22 Osprey joins Presidential Helicopter Squadron - HMX-1

MV-22 Osprey joins Presidential Helicopter Squadron - HMX-1 | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Members of Presidential Helicopter Squadron (HMX) 1 pose with their newest aircraft, the MV-22B Osprey (far right), last month in Quantico, Va. The MV-22 Osprey was formally introduced to HMX-1 at a ceremony on May 4. The Osprey is built by Bell Boeing under direction from the V-22 Joint Program Office (PMA-275) Naval Air Systems Command, Patuxent River, Md.

HMX-1 Ospreys will conduct presidential support missions, carrying presidential support staff and news media representatives traveling with the president. The mission does not include carrying the president of the United States. MV-22 Flight operations at HMX-1 began last month; however, flights carrying presidential support staff and news media representatives will not begin until later this year.

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May 23, 2013 8:30 AM
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La Royal Air Force veut intégrer le missile Brimstone sur ses drones Reaper

Depuis quelques semaines, les drones MQ-9 Reaper du Squadron 13 de la Royal Air Force sont employés en Afghanistan alors qu’ils sont contrôlés depuis Waddington, au Royaume-Uni. Auparavant, les appareils britanniques étaient pilotés à distance par des opérateurs affectés à la base de Creech (Nevada).

A la différence de la France, qui compte mettre en oeuvre le même type d’appareil, la Royal Air Force utilise ses Reaper pour des frappes ciblées. Le drone de General Atomics peut en effet emporter des missiles air-sol AGM-114 Hellfire ainsi que deux bombes GBU-12 Paveway II.

Mais il pourrait en aller autrement étant donné que la RAF envisage de modifier ses drones pour leur permettre de tirer le missile air-sol Brimstone conçu par MBDA. C’est ce qu’a confirmé, lors d’une réponse faite à une parlementaire, le 15 mai dernier, Philip Dunne, le ministre britannique délégué à l’achat d’équipements militaires.

“Nous sommes en ce moment en train de travailler avec le groupe “Big Safari” de l’US Air Force (ndlr, division qui s’occupe de la gestion des programmes d’armement) pour définir les modalités des essais”, lesquels sont prévus l’automne prochain, a-t-il affirmé.

Actuellement, le Brimstone est seulement utilisé par les chasseurs bombardiers Tornado GR4, dont les années de service opérationnel sont comptés. Il est également prévu d’en doter les Eurofighter Typhoon ainsi que les F-35 britanniques.

Equipé de deux systèmes de guidage (laser et radar millilmétrique), ce missile anti-char est efficace contre les cibles mobiles étant donné qu’il peut être redirigé pendant son vol. En février 2012, MBDA a livré le 500e exemplaire à la RAF.

Cela étant, l’intégration du Brimstone aux Reaper de l’aviation britannique va exiger des essais. Or, si ces drones de facture américaine peuvent évoluer sans problème en Afghanistan, ils ne sont pas autorisés à voler dans les cieux d’outre-Manche. Problème de certification… Aussi, les tests devraient avoir lieu aux Etats-Unis, à Nellis Air Force Base, dans le Nevada.

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May 23, 2013 8:18 AM
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Quand Eurocopter rachète 11 Tigre à l'Allemagne

Quand Eurocopter rachète 11 Tigre à l'Allemagne | DEFENSE NEWS | Scoop.it

On en sait un peu plus sur l'accord qui a été signé entre l'Allemagne et Eurocopter en mars dernier . Le 15 mars, le ministère allemand de la Défense avait simplement annoncé avoir trouvé un accord avec EADS afin de réduire ses commandes d'hélicoptères Tigre et NH90, comme il le souhaitait depuis plusieurs mois. Initialement, l'Allemagne avait commandé 122 hélicoptères de transport NH90 et 80 Tigre, produits par Eurocopter (groupe EADS). En vertu du "protocole d'accord" signé, les commandes de NH90 ont été ramenées à 82 unités tandis que celles de Tigre ne comprennent plus que 57 appareils.

"Désormais, en ce qui concerne l'ajustement du nombre des appareils, nous sommes parvenus à un accord constructif", avait expliqué alors le ministère de la défense allemand. Au salon aéronautique de Farnborough, en Grande-Bretagne, en juillet 2012, le PDG d'Eurocopter, Lutz Bertling, avait déclaré qu'il espérait pouvoir maintenir des commandes d'au moins 60 Tigre et n'avait pas alors fait de prévisions pour le NH90. Cet accord doit être encore validé par l'Organisation conjointe de coopération en matière d'armement (Occar), qui gère le Tigre, avec l'accord des deux autres partenaires du programme (France, Espagne) ainsi que par la Nahema, qui s'occupe du NH90, avec là aussi le feu vert des autres partenaires (France, Italie, Pays-Bas).

L'Allemagne s'offre 18 NH90 naval

Eurocopter est-il perdant ? Au regard de ce qu'ont officiellement communiqué les deux parties, plutôt. Mais à y regarder de plus près, la filiale hélicoptériste d'EADS a semble-t-il limité les dégâts. "Nous avons signé un accord à budget constant", assure-t-on chez Eurocopter. Car l'Allemagne, si elle a réduit sa commande de 40 NH90 TTH (terrestre), elle a en parallèle acheté 18 NH90 navals (NFH) beaucoup plus chers. Ce qui réjouit Eurocopter. Et pour cause. Selon un rapport du ministère de la Défense, le prix unitaire pour un appareil de combat NFH est de l'ordre de 30,5 millions d'euros (au coût des facteurs de janvier 2001), contre 18,6 millions d'euros pour un TTH, basé sur une commande totale de 595 appareils par les Etats coopérants. Soit une nouvelle commande de l'ordre de 550 millions d'euros si on considère qu'Eurocopter a vendu des NFH de combat (contre une perte de près de 750 millions d'euros pour les TTH non livrés). A cela s'ajoute des prestations de support, de logistique, de training et des services, qui permettent à Eurocopter de ne pas perdre du chiffre d'affaires.

S'agissant du Tigre, Eurocopter s'est engagé à racheter 11 appareils déjà livrés, pour réduire la commande de 80 à 57 machines. La France a quant à elle passé une commande de 80 Tigre.

La France va-t-elle réduire ses commandes ?

Comme dans tout programme, le partage industriel s'effectue en fonction du niveau des commandes des pays membres du programme. Or, l'Allemagne avait prévu une cible très importante pour après (bien après) réduire sa commande une fois le partage industriel réalisé. C'est vrai pour l'A400M, et aujourd'hui le Tigre et le NH90. Le programme NH90, qui a coûté 5,8 milliards d'euros (développement et production), a appliqué  le principe du juste retour qui conduit à répartir l'activité industrielle initiale entre les Etats membres au prorata de leur participation financière au développement. Pour la production, la répartition se fait selon une formule qui tient compte de la part du développement et du nombre d'hélicoptères commandés. Ainsi, certains éléments de fabrication ont dû être transférés de l'industrie française à Eurocopter Deutschland et à AgustaWestland.

Pour autant, que va faire la France, qui fait lanterner depuis des semaines Eurocopter sur une commande de 34 NH90 attendue (ou pas) fin mai. Au total, Paris souhaitait acquérir 133 appareils dans le cadre de la précédente loi de programmation militaire. En outre, la France s'interroge - et ce d'autant que l'Allemagne l'a déjà fait - sur une possible réduction de sa commande de Tigre, aujourd'hui acheté à 80 exemplaires (contre une cible initiale de 215, puis 180 et 120). La réduction de la commande d'hélicoptères allemande (Tigre, NH90) chemine dans les esprits du ministère de la Défense français. D'autant que l'annonce de Berlin n'a pas fait grincer les dents à Paris.

 

 

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