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AviationNews – Embraer has officially commenced production of the first C-390 Millennium aircraft for the Royal Netherlands Air Force (RNLAF). The milestone marks the beginning of a significant fl…
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Aviation News – The United Arab Emirates has placed an order for 50 next-generation Omen autonomous aircraft, marking the first major deal under a new joint venture between U.S. defense technology…
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Today, 1:15 AM
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Malgré un lancement réussi le 9 novembre, la Chine vient de perdre deux nouveaux satellites espions. Un échec qui s'ajoute à la récente disparition de deux autres appareils. Chacun d'entre eux
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Le 13 novembre, un tir d'évaluation des forces (TEF) réalisé par un Rafale Marine solitaire a suivi la décision de mise en service opérationnelle dans la marine, le 10 novembre. Une étape attendue de longue date qui vient en complément des Rafale biplaces des forces aériennes stratégiques (FAS). Le missile ASMPA-R de MBDA sur le Rafale Marine Statistiquement, tactiquement et géopolitiquement, il y a peu de probabilités qu'un jour un Rafale Marine tire en opérations une arme nucléaire mais en tout cas, c'est désormais possible avec le missile ASMPA-R de MBDA. Le 10 novembre, la ministre des armées Catherine Vautrin a prononcé la mise en service opérationelle (MSO) de l'arme dans la marine, donc sur Rafale Marine. Ce 13 novembre, une date qui ne semble pas avoir été choisie au hasard, un des 41 Rafale Marine français (le M45) a tiré l'arme, dépourvue de sa charge militaire. Le communiqué de presse évoque un contexte faite de « conditions réalistes d'opposition », et sans surprise, un vol « au-dessus du territoire national ». Principe de dissuasion Sans surprise, car un ASMPA-R ne peut pas être utilisé avec une charge réelle, ni hors de l'espace aérien national, pour des raisons de sensibilité évidente, en cas de perte du missile, ou du couple missile-Rafale M (une demi-douzaine de Rafale M ont été perdus depuis 2000, à chaque fois sur erreur humaine). Tout cela contraint donc le plan de vol et donc ne ne le rend pas très réaliste, en fait. Mais c'est le principe, dans la dissuasion, tout n'est pas toujours réaliste ni même crédible, l'essentiel étant surtout d'être cru. Le missile a, d'après le minarm, terminé sa course au centre d'essais des Landes dont les moyens ont suivi l'avion puis le missile. C'est donc comprendre que l'avion n'était pas très loin du site. Il a pu décoller, par exemple, d'une base aérienne de l'armée de l'air et de l'espace qui peut stocker une telle arme : il y en a plusieurs de possibles. Mais pas à portée radar dès le départ, contrairement à ce que dit le Minarm. Hypothèses Le Charles-de-Gaulle a-t-il servi à cet essai ? Le communiqué ne le dit pas triomphalement, il est donc possible que cela n'a pas été le cas. Le décollage aurait pu être effectué depuis Landivisiau (Finistère) puisqu'il s'agit d'une arme factice, dépourvue de tête nucléaire. Le décollage aurait même pu intervenir depuis Cazaux. Dans une opération réelle, il faudrait catapulter le Rafale M porteur de l'ASMPA-R depuis le pont du Charles-de-Gaulle. Car un Rafale M qui porterait une arme réelle ne pourrait le faire que depuis ce navire, qui a dû etre modernisé, ou depuis une des bases aériennes à vocation nucléaire (BAVN) de l'armée de l'air et de l'espace, c'est la sécurité nucléaire qui veut cela. Des « moyens d'actions complémentaires et crédibles » Dura Lex, sed Lex, mais dans ce dernier cas, les forces aériennes stratégiques (FAS) sont en pôle position avec des avions biplaces mieux armés pour la pénétration, des équipages retaillés disposant de l'expérience du feu la plus nourrie. Ces dernières années, le bilan opérationnel de l'aviation embarquée est maigre : pas de frappes air-sol, et pas de frappes air-air non plus, sauf à l'exercice. Pour le CEMM, la FANu offre des « moyens d'actions complémentaires et crédibles » a écrit son community manager, sur twitter. Evidemment, quand le porte-avions est disponible, c'est-à-dire pas tout le temps -entre 6 à 8 mois par an- quand il est hors arrêt technique majeur (ATM). Et donc pas du tout durant 15 à 18 mois (au moins), durant l'ATM3, en 2027-2028.
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Today, 12:54 AM
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US technology company Anduril is establishing a joint venture with Abu Dhabi-based EDGE to develop and manufacture uncrewed air platforms in the UAE, beginning with the vertical take-off Omen tail-sitter aircraft.
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November 13, 12:20 AM
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Quatre événements en quatre jours, du 2 au 6 novembre ont pris pour cible des navires civils au large de Mogadiscio. Le 2 novembre, ce fut d’abord le chalutier FV Intertuna Tres, immatriculé aux Seychelles, qui fut visé par une tentative d’abordage. Les pirates somaliens à la manœuvre n’allant pas jusqu’au bout de leur plan, dissuadés par des tirs de sommation d’une équipe de sécurité à bord du chalutier. Le même jour, le vraquier MV Spar Apus battant pavillon norvégien indiquait la présence de skifs suspects sans que cela n’aille plus loin.
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November 13, 12:19 AM
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MBDA Deutschland va équiper le Skyranger 30 du missile anti-drones DefendAir : plus de portée et de réactivité face aux drones.
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November 13, 12:18 AM
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Par Linda Verhaeghe - Entretien avec Anne Frayssinet, directrice du Salon Milipol Avec une présence internationale massive - 175 délégations
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November 13, 12:17 AM
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The commander, whose troops are fighting in Pokrovsk, offers exclusive insights about the bloody battle there and its impact on Ukraine's defenses elsewhere.
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November 13, 12:16 AM
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Peu à peu, le groupe allemand Rheinmetall tisse sa toile en Roumanie. Ainsi, la semaine dernière, il a signé un contrat avec la société d’État roumaine Romarm pour construire une usine de poudre propulsive à Victoria [centre du pays], dans le cadre d’un investissement de 500 millions d’euros. Dans le détail, Rheinmetall détiendra 51 % des parts d’une coentreprise créée avec Pirochim Victoria, une filiale de Romarm. La production doit démarrer en 2028. L’objectif est que cette usine soit en mesure de fabriquer jusqu’à 300 000 charges propulsives modulaires par an. Grâce à cet accord, Rheinmetall va s’approcher de son objectif « d’atteindre une capacité de production annuelle de 20 000 tonnes de poudre propulsive d’ici 2030 », a souligné Armin Papperger, son PDG. Ce nouvel investissement du groupe de Düsseldorf fait suite à son rachat du constructeur automobile roumain Automecanica Mediaș [rebaptisé Rheinmetall Automecanica]. En juillet, il fait connaître son intention d’établir un « écosystème industriel » afin de garantir à la Roumanie un « haut degré de souveraineté », via des « partenariats stratégiques » scellés avec plusieurs industriels locaux, comme Uzina Automecanica Moreni, Interactive Software SRL et MarcTel-SIT. Et cela avec le marché du renouvellement des véhicules de combat d’infanterie [VCI] de l’armée roumaine dans le viseur. En effet, pour ce potentiel contrat, appelé MLI, Bucarest entend acquérir au moins 200 VCI chenillés pour environ 3 milliards d’euros [sans compter le soutien et le maintien en condition opérationnelle]. Parmi les candidats, on trouve le CV90 de BAE Systems Hägglunds, l’ASCOD 2 de General Dynamics European Land System, l’AS-21 Redback du sud-coréen Hanwha Aerospace et… le KF-41 Lynx de Rheinmetall. Mais ce dossier pourrait être lié avec le projet du ministère roumain de la Défense de se procurer 216 chars de combat supplémentaires, c’est-à-dire en complément des 54 M1A2 Abrams qu’il a déjà commandés auprès des États-Unis. Pour rappel, une enveloppe de 6,5 milliards d’euros doit être débloquée pour financer non seulement l’achat de ces chars mais aussi celui de 76 véhicules dérivés [char de dépannage, engin du génie, etc.]. Or, étant donné que la Roumanie pourrait obtenir environ 16 milliards d’euros de prêts au titre de l’initiative SAFE, portée par la Commission européenne, un choix en faveur du char KF-51 Panther de Rheinmetall ne saurait être exclu… Surtout au regard des investissements du groupe allemand dans le pays. Comme le rappelle le site spécialisé Defense Romania, « la condition essentielle fixée par le ministère de la Défense est d’établir une coopération technologique et industrielle, afin que les chars et leurs sous-systèmes soient produits et entretenus » en Roumanie. « Nous verrons ce qui se passera avec les canons de moyen calibre, nous verrons ce qui se passera avec les chars, afin de pouvoir commencer à construire cet écosystème et l’infrastructure pour ces industries de pointe en Roumanie, permettant la création de milliers d’emplois », a d’ailleurs déclaré M. Papperger, lors de l’annonce de l’accord avec Romarm. Pour rappel, dévoilé en 2022, le KF-51 n’existe qu’à l’état de prototype. Reposant sur une châssis modifié de Leopard 2A4 et affichant une masse d’une cinquantaine de tonnes, il est doté d’un canon de 130 mm ou de 120 mm [version EVO], d’un chargeur totalement automatisé, d’une architecture numérisée ou encore du capteur optique panoramique SEOSS. Il est possible de l’associer à des munitions rôdeuses ainsi qu’à des robots terrestres de la gamme MISSION MASTER, également commercialisés par Rheinmetall.
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November 13, 12:14 AM
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En provenance de Bretagne, l’Amiral Ronarc’h a pointé pour la première fois son étrave inversée dans la rade de Toulon. Le bâtiment a franchi les passes aller s’amarrer aux appontements Milhaud dans l’après-midi du mardi 11 novembre.
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November 13, 12:13 AM
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La justice fédérale belge enquête actuellement sur au moins 17 incidents de drones suspects repérés lors de leur survol de bases militaires, aéroports civils et autres sites jugés stratégiques dans le pays comme des centrales nucléaires, a indiqué mercredi le parquet fédéral. Ces 17 incidents, dont plusieurs ont concerné le même endroit de manière répétée depuis octobre, ont été regroupés dans huit enquêtes « fédéralisées », portant sur des soupçons d’espionnage ou d’ingérence. Les vols de drones les plus récents ont eu lieu mardi soir; la police locale de la zone Heusden-Zolder a reçu des signalements concernant deux drones. Ceux-ci se trouvaient à la frontière entre Heusden-Zolder et Koersel (Beringen en région flamande). Les équipes de police ont également aperçu les drones, mais n’ont pas réussi à localiser leur pilote. C’est ce qu’a confirmé mardi soir le chef de la police locale. « Il est encore souvent difficile de distinguer s’il s’agit d’un pilote de drone local qui enfreint les règles ou d’une tentative de déstabilisation par un acteur étatique. Des critères tels que le nombre de drones, leur taille et leur comportement de vol sont utiles à cet égard », fait valoir le parquet fédéral. « Nous fédéralisons (les enquêtes) toujours en concertation avec les procureurs du Roi dès qu’il y a des indications que des drones sont utilisés comme instrument de menace hybride », souligne-t-il. Pour ces survols non expliqués, qui se sont multipliés depuis début novembre, des investigations peuvent aussi être menées au niveau des parquets locaux quand ils ne semblent pas liés à une forme de menace hybride. La semaine dernière, des survols nocturnes plusieurs soirs d’affilée ont été observés aux abords de bases militaires, notamment celle de Kleine-Brogel (nord-est), réputée héberger des armes nucléaires américaines pour le compte de l’Otan. Le trafic aérien a dû par ailleurs être interrompu à plusieurs reprises aux aéroports de Bruxelles-Zaventem – le premier de Belgique – et de Liège, à la suite d’incidents similaires. Qui est derrière ces survols? Le gouvernement belge, qui a reçu un soutien logistique des armées allemande, française et britannique pour muscler sa réponse, a refusé pour l’instant de pointer du doigt la Russie. « A ce stade, il n’est pas possible d’identifier de manière claire d’où provient la menace. Nous avons un faisceau d’indices laissant penser que c’est manifestement de source étatique, avec une vraie coordination », avait déclaré le 7 novembre le ministre des Affaires étrangères belge Maxime Prévot. « La Belgique semble faire l’objet de menaces hybrides accrues », a toutefois souligné mercredi le chef de la Défense, le général Frederik Vansina, en commission de la Chambre, lors d’une audition au sujet de la nouvelle Vision stratégique de la Défense. Selon le général Vansina, il existe de « fortes probabilités » que ce type d’actions hybrides, également observées dans d’autres pays européens tels que le Danemark, l’Allemagne, ou encore les Pays-Bas, soient pilotées par la Russie.
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November 13, 12:12 AM
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SOURCE: AFI In a subtle yet significant evolution of its armored fleet, the Indian Army has begun equipping its T-72 Main Battle Tanks (MBTs) with reinforced rubber flaps attached to the turret, as evidenced by a recently released official photograph. This low-profile modification aims to seal the vulnerable gap between the turret and hull, providing […]
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Today, 1:16 AM
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Aviation News – NATO member states have halted plans to acquire the U.S.-made Boeing E-7 Wedgetail surveillance aircraft, opting instead to explore European-built alternatives. The decision marks …
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Today, 1:15 AM
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L'avenir du système aérien de 6ᵉ génération FCAS est de plus en plus incertain. Berlin vise son propre projet qui s'appuie sur des systèmes sans pilote pour compléter l'Eurofighter et le F-35. Description d’un projet déjà bien avancé. ree Le SCAF devrait évoluer différemment @ Airbus DS Airbus s’éloigne de Dassault Le président du comité d'entreprise d'Airbus Defence and Space, Thomas Pretzl, a publié un communiqué montrant la préférence pour poursuivre le programme sans la participation de l’avionneur français Dassault."Nous voulons redévelopper et construire un bon avion de combat", a-t-il déclaré. Mais ils préfèrent ne pas compter sur la partie française, qui a révélé l'été dernier qu'elle voulait prendre en charge 80 % du projet de futur avion de combat de sixième génération (noyau du FCAS/le NGF), invoquant son expérience dans ce type de développement. Cette position française a mis en péril l'accord à parts égales entre les trois pays (Allemagne, Espagne, France). Et il l'a fait pour la énième fois, notamment à travers les déclarations du directeur général de Dassault Aviation, Eric Trappier, qui à plusieurs reprises a menacé de quitter le programme si ses exigences n'étaient pas satisfaites. Le colonel Andreas Rauber, responsable allemand du programme FCAS au sein de l'Académie navale de Berlin-Est (BAAINBw), a livré une analyse très franche dans une interview. Il a présenté un schéma illustrant la structure prévue du FCAS comme un ensemble équilibré de composantes multinationales, un équilibre global, selon ses propres termes. « Cet équilibre global est aujourd'hui remis en question. » « Plusieurs partenaires proposent de considérer les aéronefs et les systèmes sans pilote comme des ressources nationales. Cela rompt totalement cet équilibre. C'est le principal défi de la transition vers la phase 2. » Ces nouvelles exigences en matière de partage des tâches mettent en péril le projet dans sa forme actuelle. Rauber a confirmé que Dassault et le nouveau ministre français de la Défense avaient récemment réaffirmé leur contrôle majoritaire sur certains domaines de conception, contredisant ainsi les accords de partage de travail antérieurs. L'Allemagne, a-t-il déclaré, « souhaite poursuivre dans la même voie. Mais si cela ne fonctionne plus, nous devons envisager d'autres solutions. » Sa conclusion était pragmatique : « Oui, le programme doit se poursuivre. La question est seulement de savoir comment. » Une décision politique est attendue avant la fin de l'année. Au-delà des discours, le programme commun s'est recentré sur son infrastructure technique, le Combat Cloud et son architecture de données sous-jacente. Les responsables de BAAINBw définissent désormais le FCAS potentiel principalement comme un cadre de coordination pour l'interopérabilité entre les systèmes nationaux. Les démonstrateurs de capteurs et de liaisons de données restent actifs, mais le concept d'un NGF unique et construit conjointement a largement disparu. Airbus et Dassault semblent irréconciliables. Devant tant d’incertitudes, Berlin prépare son propre plan afin de rester dans la course à la 6ᵉ génération. Le projet CFSN (Combat Fighter System Nucleus) allemand ree Projet de CCA d'Airbus qui sert de feuille de route au CFSN L'Allemagne redéfinit le FCAS comme un cadre d'interopérabilité et construit sa propre base autour d'un nouveau projet, le noyau du système de combat aérien complexe de sécurité des systèmes de combat aériens (CFSN). Les autorités berlinoises décrivent désormais le CFSN non pas comme un projet parallèle, mais comme le successeur structurel du FCAS, destiné à fournir le premier nuage de combat opérationnel d'Europe et une famille d'aéronefs sans pilote collaboratifs. La feuille de route de l'armée de l'air allemande définit quatre objectifs principaux pour l'ère post-FCAS à grande échelle : CFSN Combat Cloud : la couche nationale de commandement et de données, constituant l’épine dorsale allemande du FCAS Combat Cloud, plus vaste afin d’assurer l’interopérabilité entre les réseaux alliés. Développement CCA : deux classes de systèmes sans pilote (4-5 t et 10 t) pour les rôles d'escorte, de frappe et de brouillage. Intégration des plateformes existantes : Eurofighter EK, F-35A et futurs drones reliés par fusion de données. Avion de chasse de nouvelle génération : développement d’un successeur à l’Eurofighter, idéalement en coopération avec l’Espagne et/ou la Suède. En parallèle, Berlin a entamé des discussions techniques avec les membres du GCAP au Royaume-Uni et en Italie afin d'explorer l'harmonisation des liaisons de données et de l'interopérabilité entre le CFSN et l'architecture système anglo-italo-japonaise, étendant ainsi la compatibilité du nuage de combat à travers les projets européens. Stefan Heltzel, chef de division FCAS au sein de BAAINBw, a souligné les objectifs de la nouvelle orientation du programme. L'Allemagne entend devenir « la première nation européenne à rendre opérationnelle une plateforme de combat sans pilote » dans le cadre du projet CFSN. Ces systèmes, désignés comme avions de combat collaboratifs allemands (CCA), constitueront le premier résultat concret du programme CFSN. La version de 4 à 5 tonnes sera axée sur l'extension des capacités de détection et la guerre électronique ; la variante de 10 tonnes sera dédiée aux missions de frappe et de supériorité aérienne. La Luftwaffe a exprimé un besoin total d'environ 400 CCA de grande capacité, les acquisitions et les premières livraisons pour les essais étant prévues pour 2029. L'Allemagne ambitionne de devenir un chef de file national en matière de développement, avec la conception et la fabrication, sur son territoire, d'au moins une chaîne de production et d'un ensemble de systèmes de mission. Au sein du CFSN, le nuage de combat constitue l'épine dorsale numérique, reliant les plateformes habitées et non habitées par le biais d'échanges de données chiffrées entièrement compatibles avec le réseau de mission fédéré de l'OTAN et les normes Link 16/22/MADL établies. Un officier supérieur des acquisitions a résumé le concept ainsi : « L'interopérabilité n'est plus un effet secondaire, c'est l'objectif principal. » Rapprochement avec la Suède Si l'accord trilatéral du FCAS avec la France et l'Espagne échoue, l'Allemagne n'exclut désormais aucune autre option. La Suède s'est imposée comme le partenaire de repli privilégié. Le PDG de Saab, Micael Johansson, a déclaré que son entreprise est « prête à explorer avec l'Allemagne une architecture commune pour le futur des systèmes de combat aérien, incluant les systèmes sans pilote et les technologies de chasseurs de nouvelle génération ». Bien qu'aucun accord formel n'ait été annoncé, les contacts techniques entre les industries allemande et suédoise se sont intensifiés. L'expertise de Saab en matière d'intégration de systèmes et de guerre électronique correspond parfaitement à l'approche allemande du CFSN (complexe de sécurité des systèmes de combat aériens). Les collaborations existantes, comme celle portant sur la version de combat électronique de l'Eurofighter EK, pourraient servir de passerelle technologique pour de futurs efforts conjoints. Analyse Le système de combat aérien du futur (FCAS) semble désormais davantage servir de cadre politique que de programme unifié. Le CFSN vise à garantir que la prochaine génération de puissance aérienne européenne ne soit pas construite dans une seule usine ou sous un seul drapeau, mais à travers des réseaux connectés et interopérables. Pour autant, de son côté, la France est prête à continuer seule sur son projet, Eric Trapier ayant confirmé, il y a quelques jours, que cette option était pleinement sur la table. L’Europe fait face une nouvelle fois à ses vieux démons comme par le passé avec l’avion de combat européen ou Dassault avait finalement décidé de quitter le projet. L’Europe doit apprendre à manager la compétition à l’échelle européenne hors des enjeux de souveraineté pour en faire un levier d’innovation, plutôt que de la laisser se transformer en champ de rivalités paralysantes.
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Today, 1:02 AM
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Ce tir d’évaluation suit la très récente mise en service de l’ASMPA-R au sein de la Force Aéronavale Nucléaire (FANu). Il permet aux Rafale M, catapultés depuis le porte-avions Charles de Gaulle, de pouvoir projeter le feu nucléaire. Pour l'occasion, ce tir d'évaluation a été précédé par une simulation de raid aérien nucléaire au-dessus de la France. Tir d'évaluation En début d'après-midi, un communiqué de presse du ministère des Armées a annoncé qu'un missile de croisière stratégique ASMPA-R avait été tiré. Dénommée opération Diomède, cette manœuvre a vu le décollage d'un avion de combat Rafale M (équipé du missile). Le MinArm annonce notamment que l'appareil, très certainement escorté par d'autres appareils, a alors simulé un raid aérien nucléaire au-dessus de la France tout en devant faire face à une force ennemie. Une fois arrivé au-dessus de la façade Atlantique, le Rafale M a alors tiré son missile stratégique ASMPA-R, bien évidemment non équipé de sa Tête Nucléaire Aéroportée (TNA). Les sites de la Direction Générale de l'Armement - Essais de missiles (DGA-EM) de Biscarrosse, Hourtin et Quimper ont permis de suivre le Rafale M équipé du missile et ensuite, le vol libre de l'ASMPA-R. Un nouveau missile pour la FANu Ce tir fait suite à la mise en service opérationnelle de l'ASMPA-R au sein de la Force Aéronavale Nucléaire (FANu), déclarée le 10 novembre dernier. Les Rafale M du groupe aéronaval embarqué du porte-avions Charles de Gaulle rejoignent désormais les Rafale B des Forces Aériennes stratégiques en tant que porteurs de la dernière variante du missile de croisière stratégique français : l'ASMPA-R. D'ailleurs, ce tir d'évaluation représente le second tir d'un ASMPA-R, après le premier tir d'un Rafale B le 22 mai 2024. Renouveau capacitaire généralisé Secret de la dissuasion oblige, les capacités de l'ASMPA-R ne sont très peu connues : emport d'une Tête Nucléaire Aéroportée (TNA) et "performances de vol renforcées", pour citer le MinArm. Il doit permettre à la composante nucléaire aéroportée française (FAS et FANu) de pouvoir déployer un vecteur rénové et de fait, de pérenniser la crédibilité de cette composante. Son successeur est en cours de développement et est déjà connu : l'ASN4G. De manière plus générale, la mise en service au sein de la FANu de ce missile suit un renouveau constant des capacités stratégiques des Forces armées françaises : ASMPA-R au sein des Forces Aériennes Stratégiques (FAS), plus récemment, le nouveau missile balistique M51.3 au sein de la Force Océanique Stratégique (FOSt) et désormais, l'ASMPA-R au sein de la FANu.
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Today, 12:54 AM
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The US has approved a potential $319 million sale of 340 Raytheon AIM-9X Sidewinder Block II air-to-air missiles to Denmark, supporting the Nordic nation’s F-35A fleet and ground-based air defence systems.
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Today, 12:15 AM
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Aucune suite ne sera donnée à la consultation lancée par la DRM pour muscler son analyse géopolitique. Les prestataires mobilisés afin de répondre au programme baptisé Piranha ont été informés fin
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November 13, 12:20 AM
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Sydney (AFP) Nov 12, 2025 - Australia and Indonesia agreed to sign a new security treaty, which includes closer military cooperation, the two countries' leaders said after talks in Sydney on Wednesday.
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November 13, 12:18 AM
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General Dynamics NASSCO décroche un contrat de 1,7 Md$ pour deux pétroliers John Lewis, afin de doper l’endurance des porte-avions US.
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November 13, 12:17 AM
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The A-29's chief competitor, the AT-6 Wolverine, is also getting the same treatment as the aerial drone defense market explodes.
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November 13, 12:16 AM
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Nuclear propulsion for China's 'Type 004' aircraft carrier would represent a leap in naval capability and another step toward parity with the U.S. Nuclear propulsion would make the so-called Type 004 aircraft carrier China’s most capable so far.
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November 13, 12:15 AM
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En 2019, alors président du Brésil, Jair Bolsonaro fit savoir que l’Ukraine envisageait d’acquérir des avions d’attaque légers EMB 314 Super Tucano ainsi que des appareils de transport C-390 Millenium auprès d’Embraer. Mais aucun contrat ne fut signé par la suite. Cependant, alors que Kiev a l’ambition de porter sa flotte d’avions de combat à 250 exemplaires, grâce notamment à la commande de JAS-39 Gripen E/F, l’idée d’acquérir des Super Tucano a de nouveau été évoquée en Ukraine. Et cela afin d’en faire des chasseurs de drones Shahed/Geran-2, massivement utilisés par les forces russes. « Bien que le Super Tucano ait été conçu comme avion d’attaque, nous n’avons en réalité pas besoin de telles caractéristiques. Il possède quatre points d’emport, dont un peut accueillir un radar. Deux autres peuvent être équipés de mitrailleuses », a ainsi souligné Valery Romanenko, un spécialiste ukrainien de l’aviation, cité par l’agence de presse Unian. En outre, le Super Tucano présente d’autres avantages : il coûte bien moins cher qu’un avion de chasse, le piloter n’exige pas des années de formation, d’autant plus qu’il peut servir d’avion d’entraînement, et sa vitesse maximale [600 km/h] est suffisante pour lui permettre d’intercepter « plusieurs drones Shahed ». Cela étant, la force aérienne ukrainienne utilise déjà des avions légers pour faire la chasse aux drones, comme le Yak-52, initialement dédié à la formation [les Russes en ont fait autant avec les leurs] ou encore comme le Z-137 Agro Turbo, jusqu’alors utilisé pour les travaux agricoles. Seulement, même si elle décidait d’acquérir des Super Tucano, l’Ukraine n’aurait probablement que très peu de chances de les obtenir, en raison de la proximité de Lula da Silva, l’actuel président brésilien, avec la Russie. Quoi qu’il en soit, l’idée de faire du Super Tucano [encore appelé A-29] un chasseur de drones a séduit Embraer. En effet, le 11 novembre, l’industriel brésilien a fait part de son intention d’étendre les capacités du Super Tucano à la lutte antidrone en développant un nouveau concept opérationnel qui, appelé SANT [Super Tucano Anti-Drone Tactics], reposera sur des systèmes déjà installés à bord de cet appareil mais aussi sur des liaisons de données pour recevoir les coordonnées des cibles, une tourelle électro-optique/infrarouge pour le suivi et la désignation laser ainsi que des roquettes guidées et des mitrailleuse de calibre .50 [12,7 mm]. « Les défis constants de la guerre moderne et les conflits récents de par le monde démontrent la nécessité urgente de trouver des solutions pour lutter contre les drones. L’A-29 est l’outil idéal pour faire cela à moindre coût, d’autant plus qu’il peut déjà effectuer des missions d’appui aérien rapproché, de reconnaissance armée et d’entraînement avancé », a fait valoir Bosco da Costa Junior, le PDG d’Embraer Defense & Security. L’industriel brésilien ne s’est pas privé de souligner que l’A-29 offre une « combinaison unique de capacités » pour un « coût de possession faible ». Sélectionné par 22 forces aériennes, a-t-il rappelé, cet avion est le « plus performant de sa catégorie » grâce à « ses technologies de pointe, son interface homme-machine [IHM] avancée, sa cellule robuste et sa capacité à être mis en œuvre sans infrastructure ».
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November 13, 12:14 AM
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Ce mercredi, Emmanuel Macron, le président de la République va inaugurer des bâtiments du Commandement de l’Espace, à Toulouse. Ce Commandement de l’Espace (CDE) assure la conduite des opérations de défense spatiale. Le Président devrait aussi y dévoiler la stratégie nationale spatiale française à l’horizon 2040 pour faire face à la compétition mondiale, tant civile que militaire. Un centre de conduite des opérations Depuis sa création en septembre 2029, le commandement de l’Espace, entité placée sous la double tutelle de l’armée de l’Air et de l’Espace et du chef d’état-major des armées (CEMA), disposait de locaux provisoires au sein du Centre national d’études spatiales (le CNES), à Toulouse. Le CNES est aussi chargé de réaliser des formations dans le domaine spatial au profit du personnel du Commandement de l’Espace (CDE) et de ses unités rattachées. Le ministère des Armées avait donc décidé de construire les infrastructures nécessaires à une installation durable du CDE sur une parcelle de terrain à proximité immédiate du Centre Spatial de Toulouse et du pôle des industries spatiales toulousaines. Les 15000 m2 construits accueillent principalement un bâtiment pour le Commandement de l’Espace intégrant un cœur opérationnel durci et un bâtiment pour le centre d’excellence OTAN – Espace (COE). Le Centre Opérationnel pour les activités spatiales de l’Armée de l’Air et de l’Espace accueillera donc plusieurs types d’activités : – des activités tertiaires de type Administratives, Support Opération, Recherche & Développement, Direction ; – des activités opérationnelles, cela concernera les manœuvres spatiales, mais aussi la Sécurisation-militarisation du site ; – des activités de formation aux opérations spatiales, assurées par le CDE et par le COE (Armées partenaires OTAN). Pour sa part, le Centre d’excellence de l’OTAN pour le domaine de l’espace est chargé de déployer la doctrine de formation spatiale de l’OTAN (avec 70 employés, plus 100 non permanents). Ce Centre d’excellence n’a rien à voir avec le Centre spatial OTAN, en Allemagne. Du côté de la doctrine Emmanuel Macron devrait, outre couper le ruban tricolore, préciser les objectifs et les moyens français dans le domaine du spatial militaire. Il donnera donc, ce mercredi après-midi « une vision », « un calendrier » et « fixer un objectif » pour cette stratégie, qu’il devrait décliner selon cinq piliers: la « souveraineté en matière d’accès à l’espace », les compétences industrielles, la défense, « la science et l’exploration », ainsi que la coopération, tant intra-européenne qu’avec les alliés non-européens, selon l’Elysée qui rappelle que « l’espace n’est plus un endroit paisible, c’est un endroit de contestation », dont certaines « extrêmement agressives de la part de nos compétiteurs, parmi lesquels la Russie ». « Dans l’espace, le mot d’ordre est d’accélérer immédiatement. (…) Face à la militarisation de l’espace, le temps n’est plus celui des politesses de la défense active mais bien des actions offensives », jugeait jeudi le chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace, le général Jérôme Bellanger. Une fusée de retard? Les intentions élyséennes sont louables. Elles reconnaissent les enjeux dans l’espace qui est un vrai domaine de souveraineté et dans lequel la France est déjà bien présente. Le lancement réussi du satellite d’observation militaire CSO-3 par Ariane 6, réalisé le 6 mars dernier depuis le centre guyanais de Kourou, a démontré l’excellence et le savoir-faire de l’industrie française. Ce statut de leader de la France dans le domaine spatial tant civil que militaire doit beaucoup à Ariane Espace et à Thales mais aussi à une galaxie de PME spécialisées (dans le domaine du spatial, de nombreux services sont externalisés et pas seulement en France). Voilà pour les atouts. Quels sont les faiblesses tricolores? La stratégie spatiale de défense française a été élaborée dès 2019. Mais François Bayrou, du temps (encore récent) où il était Premier ministre, a confié au SGDSN la mission d’élaborer une stratégie spatiale nationale; or c’était en mars 2025! D’autres pays n’ont pas attendu six ans pour s’organiser et développer leurs capacités; c’est le cas des Chinois, des Russes et surtout des Américains qui ont industrialisé la conquête de l’espace et s’appuient sur les avancées technologiques de leur industrie spatiale. Autre défi, de nature économique: les contraintes budgétaires françaises obligent à adopter une posture ouverte et à chercher des synergies avec des alliés. Or ces derniers seront peut-être tentés de se tourner vers les prestataires commerciaux US pour s’équiper ou, du moins, pour bénéficier des apports spatiaux en termes, par exemple, de renseignement.
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Scooped by
Romain
November 13, 12:12 AM
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SOURCE: AFI Boeing has confirmed that it is actively working to resolve “logistical issues caused by external factors” that have delayed the delivery of the remaining AH-64E Apache attack helicopters to the Indian Army. The company emphasized its close coordination with both the U.S. government and the Indian Army to complete deliveries at the earliest […]
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